|
Que venez-vous de lire et qu'en avez-vous pensé? (24)
Les 86 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .
86. pm
- 18/01/25 08:18
|
Le rapport de Mermoz aux Croix de feu ( vice président ) aurait pu être évoqué, plus difficilement celui aux conquêtes féminines et à la cocaïne, mais surtout, Charlier aurait pu assumer le pompage du livre de Kessel.
|
85. froggy
- 17/01/25 23:56
|
ce qui se conçoit chez Dupuis à cette époque.
Non seulement chez Dupuis, Philippe, mais chez tout le monde aussi. Si cela avait ete le cas, la bande dessinee se serait attiree les foudres de la commission de censure francaise en charge d'appliquer la loi du 16 juillet 1949 sur les publications destinees a la jeunesse.
|
84. pm
- 16/01/25 18:48
|
J'ai lu coup sur coup le Jean Mermoz de Charlier et Hubinon suivi du Mermoz de Micheluzzi et la comparaison est assez intéressante. Les deux sont basés sur le livre de Kessel, assumé pour Micheluzzi qui fait intervenir l'écrivain dans l'album, passé sous silence de la part de Charlier. Dans les deux cas c'est assez hagiographique, les zones d'ombre ( cocaïne, rapport aux femmes, fascisme) sont complètement passées sous silence chez Charlier, ce qui se conçoit chez Dupuis à cette époque, elles sont évoquées chez Micheluzzi mais plutôt minimisés. Globalement la bio est plus complète chez l'italien mais le Charlier Hubinon reste une bonne approche de l'héroïsme de l'aviateur.
|
83. Quentin
- 09/01/25 23:41
|
Deux lectures jeunesse :
Le printemps de Sakura, de Marie Jaffredo, aux Vents d’Ouest. Sakura, 8 ans, vit au Japon, est orpheline de sa mère japonaise et est élevée par son père français. Quand son père doit faire un long voyage pour raisons professionnelles, Sakura est placée un peu contre son gré chez sa grand-mère maternelle avec qui elle a des difficultés à communiquer puisque Sakura ne parle pas bien japonais. Par petites touches, mine de rien, la grand-mère va apprivoiser sa petite fille, lui faire découvrir de nouvelles sensations et émotions (goûts, odeurs, couleurs, bruits, rythmes de la nature) et va l’aider à faire le deuil de sa mère. Un album tout en douceur, aux dessins lisses et aux couleurs pastels. Une belle histoire.
Les carnets de Cerise tome 6 : la parenthèse de l’oubli, de Chamblain et Neyret, aux éditions Oxymore. J’aime beaucoup cette série. De très beaux dessins, des personnages attachants, et surtout plein d’émotions. Ce 6e tome diffère des autres sur plusieurs points. Premièrement, fini les enquêtes : les carnets de Cerise deviennent des carnets de voyage puisque la famille fait un long voyage autour du monde pendant un an. Deuxièmement, Cerise grandit et devient adolescente. Enfin, sa nouvelle famille se recompose – et va même s’agrandir dans le tome suivant. Cerise découvre de beaux paysages, mange des plats exotiques, fait quelques belles rencontres, puis rentre chez elle et découvre qu’elle a grandi. J’ai bien aimé, même si j’ai trouvé le tout un peu trop sage, convenu, paternaliste/maternaliste, trop « comme il faut », que ce soit dans l’approche éducative des parents ou dans le discours écologiste (auxquels je souscris pourtant).
Le propos des deux albums est finalement assez proche. Cerise et Sakura doivent toutes deux surmonter la perte d’un parent (le père pour Cerise, la mère pour Sakura), et elles le font avec le même genre de cheminement. Les deux filles se rapprochent de la nature, et les deux font évoluer de la même manière sur leur conception du bonheur. Sakura comprend que les souvenirs de petits moments merveilleux comblent le vide qui s’est creusé dans son cœur. Cerise écrit dans son carnet que « Le bonheur, ce ne sont que de petits moments de joie mis bout à bout ». Mais des deux albums, j’ai trouvé celui de Marie Jaffredo plus subtil.
|
82. Honoré de Balzac
- 07/01/25 19:34
|
J'ai lu Esmée, Envoyée d'outre-tombe.
Je ne m'y attendais pas, mais j'ai bien aimé.
|
81. Honoré de Balzac
- 07/01/25 19:32
|
J'ai lu Deux filles nues de Luz. Je ne m'y attendais pas (j'ai pas aimé son Vernon Subutex) mais c'était très bien, je conseille. En revanche son dessin est vraiment moche.
|
80. Quentin
- 05/01/25 16:03
|
Les 7 ours nains contre le gros méchant loup, d'Émile Bravo, au Seuil
J'adore cette série jeunesse, qui revisite les contes classiques de manière décalée. C'est drôle, dynamique, bien construit, super lisible. Les dialogues sont truculents et les grandes cases permettent de mieux apprécier les dessins de Bravo. Que du bonheur. Ce 5e tome, qui fait référence au petit chaperon rouge et à boucle d'or avec un zeste de blanche neige, ne déroge pas à la règle. Je ne m'en lasse pas. Le seul truc qui m'échappe, c'est l'horrible sticker rouge sur la couverture qui avance comme argument de vente que c'est fait par "l'auteur de Spirou" (le genre de truc qui devrait normalement plutôt décourager l'achat).
|
79. froggy
- 05/01/25 04:54
|
Charlotte impératrice 3, Adios Carlotta
Dans ce nouvel opus de la vie romancée de Charlotte de Belgique, celle-ci a pris en main l'empire mexicain alors que son mari, Maximilien a quitté Mexico, la capitale, pour aller voyager dans le pays. Or, celui-ci revient espérant reprendre sa place et reconquérir le cœur de son épouse délaissée pendant de nombreux mois et de pouvoir enfin concevoir un héritier. Mais Charlotte le rejette avec véhémence le sachant touché par une syphilis, il est donc hors de question pour elle de se laisser contaminer car en cette deuxième moitié du 19e siècle, il n'y a pas de traitement contre la terrible maladie vénérienne. Il faut sauver les apparences, on la déclare officiellement stérile, il est évident que cela ne peut être que le fait de l'épouse dans le ménage, jamais le mari, ils adopteront un garçon qui sera prononce l'héritier impérial. Mais Charlotte ne veut pas et préfère enfanter de la manière la plus naturelle qui soit. Pour le géniteur, elle a jeté son dévolu sur le colonel qui est charge de sa garde personnelle. Cependant, d’autres très graves problèmes politiques vont s’ajouter à ceux-ci et Charlotte quitte le Mexique pour revenir en Europe profitant de l’exposition universelle qui aura lieu prochainement à Paris comme prétexte à ce voyage.
Fabien Nury insiste beaucoup sur la déliquescence progressive du mariage de Maximilien et Charlotte en en faisant porter principalement la responsabilité sur lui du fait de ses longues absences et de la syphilis qu’il porte en lui désormais. Cela fait que le scénariste va s’apitoyer sur la misère sentimentale et sexuelle de l’impératrice qui est totalement frustrée de ce côté-là. Tout le monde n’est pas Catherine II de Russie qui elle s’envoyait en l’air dès qu’elle le pouvait sans que quiconque lui fasse le moindre reproche. Mais la cour de Mexico au 19ème siècle n’est pas celle de St Pétersbourg au 18ème et Charlotte doit user de ruses et stratagèmes afin d’attirer un homme dans sa couche. En conséquence de quoi, l’aspect politique est un peu mis au deuxième plan alors qu’il est aussi important si ce n’est plus pour la suite de la destinée de Maximilien et de son épouse. On peut regretter que Nury n’ait pas réussi a écrire un récit plus équilibré entre ces deux pôles.
Je ne vais pas m’appesantir très longtemps sur le dessin de Matthieu Bonhomme que j’ai découvert sur le tard avec Texas Cowboys et ensuite Le Marquis d’Anaon à la suite de vos recommandations. J’apprécie sincèrement son style que je trouve plaisant, immédiatement agréable a l’œil, rentrant bien dans cette tradition du FB que j’aime tant. Ses planches sont agréables à voir dès qu’on tourne la page et qu’on les considère dans leur ensemble avant d’en entamer la lecture case par case. Le découpage est également sans reproches avec ses accélérations et ralentissements de rythme quand les planches passent de 2 à 4 bandes.
Note finale ; 4/5. Il est annoncé que cette biographie est très romancée et que tout n’est pas exact, il n’empêche que les auteurs ont réussi a rendre cette histoire très intéressante et on attend la suite avec impatience bien que sachant que cela ne va pas bien finir.
|
78. Quentin
- 02/01/25 23:34
|
Moi, Fadi, le frère volé – tome 1, de Riad Sattouf aux livres du futur.
Si vous pensiez comme moi que la chute de l’Arabe du futur était un peu faible, c’est parce qu’en fait ce n’était pas la fin mais que ça annonçait en quelque sorte la suite : l’histoire de Fadi, le frère volé. On retrouve dans cet album les mêmes personnages principaux, vus par Fadi, et on a enfin les pièces manquantes du puzzle. Le ton est pareil aux tomes précédents, c’est toujours aussi drôle et dramatique à la fois, avec une narration exemplaire – du grand art. Seul bémol : l’accent arabe du père est très pesant à la longue et dérange la fluidité de la lecture (surtout qu’il parle vraiment beaucoup dans ce tome). Il n’est pas cohérent non plus : Certains sons sont tantôt écrits à la française, tantôt remplacés par des « i » pour signifier que le père n’arrive pas les prononcer correctement. Le plus énervant est sans doute que le père continue à mal prononcer même quand il parle arabe avec Fadi (qui, après plusieurs mois passés en Syrie, a quasi totalement perdu sa langue maternelle).
Le Seau, de Koenraad Tinel, au Seuil
L’auteur, qui avait six ans au début de la 2e guerre mondiale, a grandi dans une famille de nationalistes flamands qui ont virés nazis. Un de ses frères a servi dans la division SS Wiking, un autre a été gardien au fort de Breendonk et à la caserne Dossin, le père n’a jamais renié son admiration pour Hitler et a toujours espéré son retour de sa soi-disant cachette en Argentine, etc. Bref, Koenraad aurait tourné nazi lui aussi si les alliés n’avaient pas gagné la guerre. Il avait ça en lui – et cette pensée n’a jamais cessé de le hanter et de le ronger intérieurement. L’album raconte son enfance à Gand, son affection pour sa prof de piano juive, qui a fini assassinée à Auschwitz, alors que son père aurait sans doute pu faire jouer ses relations pour la sauver. Il raconte la fuite en Allemagne après le débarquement en Normandie, et le seau à merde en faillance qu’ils ont trimballé toutes ses années – qui devient la métaphore de toute la chiasse accumulée par sa famille au cours de cette période. Il ne s’agit pas d’une BD classique avec cases et phylactères, mais plutôt une collection de dessins (un par page) avec quelques lignes de texte. Les dessins sont sombres, sombres, sombres – et crasses : une collection d’images remontant de ses souvenirs d’enfance, floues mais véhiculant des impressions très nettes, et suant la misère et les remords. Un livre dont on ne sort pas indemne de la lecture.
Guerre à Gaza, de Joe Sacco, chez Futuropolis
Cri de désespoir de l’auteur face au génocide à Gaza, que rien ni personne ne semble pouvoir/vouloir arrêter. Au contraire : « En vérité, dans le monde d’aujourd’hui, dire que l’on veut arrêter un génocide est considéré comme un discours de haine. Tandis que diffamer ceux qui veulent l’arrêter est un discours rémunéré ». Ce pamphlet à charge d’une trentaine de page, bien loin du travail journalistique rigoureux auquel Sacco nous a habitué, restera comme le témoin de l’état d’esprit et du désarroi de la gauche américaine progressiste d’aujourd’hui face au dernier épisode en date de honte absolue dans l’histoire du monde occidental (mais rien de plus).
Souffler sur le feu : Violences passées et à venir en Inde, de Joe Sacco, chez Futuropolis
Sacco enquête sur le sectarisme religieux et les violents affrontements entre musulmans et hindous dans l’Uttar Pradesh – plus précisément ceux de 2013 qui ont fait quelques dizaines de morts. Il part à la recherche de ce qu’il appelle avec dérision « la Vérité » (avec un grand V) et fait l’anatomie d’un mouvement de foule qui a abouti à une purification ethnique ayant forcé des dizaines de milliers de musulmans à chercher refuge dans des camps de déplacés – et qui a sans doute également contribué à la victoire du BJP aux élections qui ont suivi quelques mois plus tard. Il décortique les mécanismes ayant conduit au drame, ses ressorts sociologiques, économiques, médiatiques et surtout politiques. En même temps, il décrit son travail journalistique, ses sources, ses doutes, sa stratégie pour vérifier les faits. La démonstration est un peu lourde (avec beaucoup de noms et de nombreuses pièces au puzzle) mais Sacco arrive néanmoins à montrer la complexité de l’événement et à le reconstruire de manière convaincante sans perdre le lecteur. Il fait très fort, et j’ai trouvé son travail remarquable. Dommage qu’il y ait l’une ou l’autre grosse erreur de Français dans le texte, sans parler de la pauvreté de la traduction du titre.
|
77. froggy
- 01/01/25 05:04
- (en réponse à : A la cantonade)
|
Luc Brunschwig est pour Philippe a la bande dessinee ce que John Huston est pour moi au cinema, quoi qu'ils fassent, ils sont incapables de faire quelque chose de bien. Ou si peu, soyons juste.
|
76. pm
- 31/12/24 18:02
|
Mais la version de Brunschwig au Lombard etait assez mauvaise.
Pléonasme.
|
75. marcel
- 31/12/24 11:38
|
Effectivement.
Bon, cette reprise Soleil n'a pas pris non plus, hein. Mais la version de Brunschwig au Lombard etait assez mauvaise.
En plus, Bob et Bill ressemblaient a Wolverine et Dents-de-sabre.
|
74. heijingling
- 31/12/24 10:56
|
Je ne suis pas assidûment Bob Morane (dernier euphémisme de l'année), le dernier qui m'était passé entre les mains était le Bob Morane renaissance, en 2016, encore au Lombard, et n'étais pas au courant des dernières vicissitudes éditoriales.
Mais si Le Lombard a laissé filer un personnage si emblématique, il ne doit plus leur rester grand'chose.
|
73. marcel
- 31/12/24 10:30
|
Bob Morane, ça continue (une énième reprise), et toujours au Lombard.
Ben non, meme ca, c'est passe chez Soleil (en gardant la maquette Lombard/Dargaud):
|
72. Honoré de Balzac
- 28/12/24 21:15
|
J'ai lu les 6 Peter Pan de Loisel. J'ai trouvé ça très bien sauf la fin, qui nous laisse sur le bord de la route, sans résolution ni éléments qui permettent de se faire une idée, c'est très décevant.
|
71. Piet Lastar
- 27/12/24 03:25
|
J'ai également bien apprécié ce Lucky Luke chez les Teutons.
|
70. herve
- 26/12/24 17:29
|
Lucky Luke : un cow-boy sous pression
Je ne suis pas un grand fan de Lucky Luke, et bien que possédant près de 2000 titres de bande-dessinée Franco-Belge, je n'ai que 6 albums signés Morris/Goscinny. (mais j'en ai lu une bonne cinquantaine)
Je n'avais pas ouvert un opus de la reprise depuis "la belle province" il y a 20 ans, mais j'ai été intrigué par le nombre d'avis positifs sur ce onzième numéro des (nouvelles) aventures de Lucky Luke., et j'ai donc cédé à l'achat.
Je dois dire que je n'ai pas été déçu à la lecture de cette aventure.
Je ne dirai rien du dessin d'Achdé, qui est conforme à celui de Morris des grandes années . Quant au scénario de Jul, j'ai été très agréablement surpris. Je pense que Goscinny n'aurait pas renié cet album tant il correspond à son esprit : un festival de bon mots,de gags, de références à la fois historique et cinématographique (très style "Astérix") , bref que du bon.
J'ai beaucoup ri à la lecture de cet opus qui a le mérite de me réconcilier avec cette série.
J'espère que le duo d'auteurs nous présenteront à l'avenir des albums du même niveau.
note :un généreux 4/5
|
69. n'casciata
- 23/12/24 19:14
- (en réponse à : pm)
|
Adler, j'ai lu la 1ere partie de l'intégrale et je n'ai pas accroché malgré tout le bien que m'en disait le libraire. Ce n'est pas que les histoires sont inintéressantes, mais c'est mou. Dommage car il y a des planches assez belles. Et il y a un truc qui m'a beaucoup gêné dans le 1er épisode, c'est la forme alambiquée des phylactères: c'est très bête, mais je n'avais pas l'impression que les personnages s'exprimaient mais qu'ils pensaient. Très bizarre comme sensation de lecture.
|
68. pm
- 23/12/24 12:40
|
Il y avait Adler dans le dernier avatar de Tintin France, Tintin reporter, et c'était vraiment pas mal.
|
67. pm
- 23/12/24 12:33
- (en réponse à : Froggy)
|
Ah ben de mon coté j'ai été très déçu par cette adaptation que j'ai trouvée bien ratée et mal racontée avec des planches particulièrement creuses. Le dessin en lui-même est juste moyen, voire un peu mou, et il ne sert pas la narration.
Bref nos avis divergent complètement sur cet album.
|
66. froggy
- 23/12/24 00:57
|
Manara et Eco, Le nom de la rose T1
En 1327, le moine franciscain, Guillaume de Baskerville, accompagné de son secrétaire, Adso de Melk, arrivent dans une très importante et très riche abbaye bénédictine située quelque part entre le sud de la France et L’Italie du nord. Cette abbaye contient une immense bibliothèque où sont entreposés des milliers de livres qui constituent toute ou presque la connaissance humaine de l'époque et du monde alors connu. Or, peu de temps avant leur arrivée, un moinillon enlumineur a été retrouvé mort, le corps écrasé au pied de la falaise dominée par une haute tour qu'est la bibliothèque de l'abbaye. La première explication est qu'il s'agirait d'un suicide bien que cela soit interdit par l'Eglise. Mais le lendemain de leur arrivée, on retrouve un autre corps dans des conditions telles qu'il ne peut s'agir que d'un crime. L’abbé, qui dirige le lieu demande à Baskerville de mener l'enquête, ce dernier accepte la mission.
Je ne vais pas aller plus loin dans le résumé car je présume que nombre d'entre vous ont lu le roman d'Umberto Eco ou vu le film que Jean-Jacques Annaud en a tiré ou les deux bien sûr. Il y eut aussi une adaptation au théâtre et une autre pour une série télévisée, je ne connais pas ces deux-là. Avant que cela ne devienne un opéra ou un ballet, on ne sait jamais, le roman a été adapté par un des plus grands dessinateurs de bandes dessinées, Milo Manara qu'on ne présente pas non plus.
Je n'ai pas relu le livre depuis très longtemps. Je ne peux pas trop en dire sur l'adaptation en tant que telle, ce que Manara a élagué et choisi. A l'image du contenu de la bibliothèque, un des objets les plus importants de l'intrigue, le roman est d'une richesse inouïe et à moins de faire une BD reprenant tout, cela serait un énorme travail auquel il s'est abstenu. Je vais faire simple et utiliser un mot qui reflète à peine la réalité, le dessin de Manara est beau tout simplement : élégant, raffiné, distingué, somptueux, détaillé, riche etc. Il a pris tout son temps pour nous livrer des planches dont certaines sont à tomber par terre tellement elles sont éblouissantes et spectaculaires dont celle où il a reproduit des enluminures dignes du Jardin des Délices de Hyeronimus Bosch pour le psautier sur lequel le moine décédé œuvrait. J'ai aussi aimé le rendu de la topographie de l'abbaye : immense, installée sur un petit plateau montagneux où d'un côté, il y a tous les corps de bâtiments de l’abbaye ; l'église et ses annexes, les cuisines, le réfectoire, les ateliers de travail, les dortoirs etc. Et de l'autre côté d'une grande esplanade qui recueille en partie un jardin et un potager, il y a l'immense et imposante tour de la bibliothèque qui domine l'ensemble, sa masse est telle qu'on sait immédiatement que c'est le bâtiment le plus important du domaine abbatial, tous les ouvrages qui la remplissent en sont le trésor. Une planche précédente avait déjà fait pressentir au lecteur de l'importance de l'édifice avec une vue en contreplongée sur une case unique du pic rocheux dominé par la gigantesque tour alors que les deux franciscains s'approchaient de l'abbaye.
Jean-Jacques Annaud avait choisi James Bond alias Sean Connery pour interpréter Baskerville qui résoudrait le mystère. Milo Manara lui a donné le visage de Marlon Brando qui effectivement aurait pu en être un excellent s’il n'allait pas cabotiner comme il l’a fait régulièrement après Le parrain. Reprenant les descriptions de certains moines tels qu'imaginés par l'écrivain, le dessinateur a créé des êtres au visage monstrueux. En contrepoint de ces difformités, il y a elle, la fille sans nom, que Manara a dessiné selon habitude, elle est très très belle, et qu'il dévêt pour qu'elle apparaisse dans sa nudité magnifique émerveillant et effrayant ainsi le jeune Adso. C’est d’ailleurs sur cette image que Manara conclut ce premier tome.
Note finale, 4/5. Je n’aurais jamais acheté cet album si le dessinateur n’avait pas été Milo Manara car je n’aime pas lire des adaptations en BD de romans que j’aime énormément et qui ont d’indéniables qualités littéraires (par exemple, La neige était sale de Georges Simenon adapté récemment par Jean-Luc Fromental pour Bernard Yslaire). Celui d’Eco est tellement passionnant que combiné au dessin de Manara qui a mis tout son talent à son service, cela donne un résultat qui ne peut satisfaire que les plus exigeants.
|
65. froggy
- 22/12/24 18:21
|
De mon cote, je n'ai pas grand chose du Lombard passe la periode Greg a part Thorgal et d'autres post-Hello Bede toutes arretees depuis. De fait, il n'y a pas Aria, Brelan de dames, Les Casseurs, Hans et quoi d'autres encore dans ma collection. Quelque chose me dit que je n'ai rien rate.
|
64. heijingling
- 21/12/24 07:25
|
Bob Morane, ça continue (une énième reprise), et toujours au Lombard.
|
63. marcel
- 20/12/24 15:20
|
Je suis d'accord, longshot, quand je l'ai lu gamin, Les chevaliers d'Aquarius m'avait marque. Mais a partir des Larmes de la deesse, la serie m'a decu.
|
62. marcel
- 20/12/24 14:49
|
Non, c'est vraiment pas bon. Il y a quelques tomes lisibles au debut, mais ca s'enlise tres vite. Et meme la narration elle-meme est assez mal foutue. Le dessin, lui, sans faire d'etincelles, est assez elegant.
|
61. longshot
- 20/12/24 14:48
- (en réponse à : Aria)
|
Sans être fan, j'aimais bien quand j'étais gamin. Je me souviens que diptyque Les Chevaliers d'Aquarius / Les Larmes de la déesse m'avais beaucoup impressionné. Les albums plus récents, parus dans Spirou au début des années 2000, j'avais trouvés assez mauvais.
|
60. pm
- 20/12/24 14:16
|
Je n'ai jamais lu Aria, pas été tenté.
|
59. Quentin
- 20/12/24 13:10
|
A chacun son discernement et sa finesse, après tout. Et Aria, il y en a ici qui apprécient et qui l'ont dans leur bibliothèque?
|
58. marcel
- 20/12/24 10:36
|
Je precise ma pensee : je n'ai pas dit que j'etais forcement pour les reprises, qui sont des reussites tres aleatoires. Mais je relevais ma surprise que, par exemple par rapport a Dupuis ou Dargaud, Le Lombard soit l'editeur historique qui "exploite" le moins bien son cote patrimonial (sans jugement de qualite de cette exploitation).
Mais ca nous donne l'occasion de parler de certaines de ses series historiques.
Luc Orient, il y a un premier cycle (de 6 albums, je crois), qui est clairement du Flash Gordon. Apres ca, y a plein d'albums tres bien, avec des ambiance differentes, comme le precisait froggy.
curieusement, bien que j'aime le dessin de William Vance et les bandes dessinees d'aventure, je n'ai jamais accroche a Bob Morane.
J'aime globalement pas Bob Morane, surtout parce que Vernes signait les adaptations lui-meme et sa narration est lourdingue. A titre de comparaison, si tu ne les as pas lus, les deux albums que Vance a adapte lui-meme avant de lacher la serie (L'empreinte du crapaud et L'empereur de Macao), avec des pages plus aerees et sans les narratifs pesants, sont largement superieurs.
A l'arrivee de Coria, Vernes a repris la main, et c'est naze a nouveau.
|
57. longshot
- 20/12/24 10:18
|
J'ai beaucoup lu La vallée des eaux troubles au CDI du collège. Et Roubak, ultime espoir qu'on avait à la maison. Vague souvenir du Secret des 7 lumières et peut-être aussi de la Planète de l'angoisse, mais je ne saurais dire si je les ai lus ou non. En tout cas j'aimais bien, j'imagine que ça a vieilli (ça avait déjà un côté vieillot à l'époque) mais je lirais la série avec plaisir je pense.
|
56. pm
- 20/12/24 09:35
|
J'ai aussi tous les Luc Orient en EO et en excellent état ( pas facile pour les premiers), dont certains dédicacés. Je me souviens particulièrement d'une dédicace à Nation où Eddy Paape déjà âgé dédicaçait avec sa femme à coté. Il n'était ni avare de son temps ni de ses coups de crayons.
Les albums ont un charmant petit goût suranné, je ne les ai pas relu depuis longtemps.
|
55. froggy
- 20/12/24 05:16
|
J'aime beaucoup Luc Orient, je les ai tous et je les ai meme rapatries ici. Contrairement a ce que tu en penses, Quentin, je ne la trouve ni mal dessinee, ni mal ecrite bien aucontraire considrant le pedigree de ses auteurs, Eddy Paape au dessin et Greg au scenario, ce dernier etant alors a l'apogee de sa phenomenale carriere en tant que redacteur en chef du journal Tintin, scenariste de nombreuses series du journal et pas des moindres, Bernard Prince, Comanche, Bruno Brazil, Olivier Rameau et quelques autres et auteur complet (avec son studio) d'Achille Talon a Pilote, on peut ne pas aimer certes mais on ne peut pas dire que ce soit mal ecrit. Luc Orient est une serie flirtant avec la science-fiction pour les premiers et les derniers mais aussi avec l'anticipation, La vallee des eaux troubles, l'horreur, Le cratere aux sortileges, le fantastique, La legion des anges maudits. Je la defends don ccomem je le fais pour Chlorophylle et Modeste et Pompon. Il en est diferemment des autres, curieusement, bien que j'aime le dessin de William Vance et les bandes dessinees d'aventure, je n'ai jamais accroche a Bob Morane.
Mais sur le fond, tu as raison, je ne vois pas l'interet de reprendre ces series, elles ont eu leur temps.
|
54. Honoré de Balzac
- 20/12/24 00:25
|
Et quelques Bob Morane en BD (beaucoup plus en romans, j'adorais ça, j'en ai bien une quarantaine dans la collection Marabout d'origine)
|
53. Honoré de Balzac
- 20/12/24 00:23
|
Je crois que j'ai celui-là dans ma cave...
|
52. Quentin
- 20/12/24 00:01
- (en réponse à : pm et Piet)
|
Non, j'y crois pas... Vous n'allez quand même pas me dire que vous avez Luc Orient dans votre bibliothèque???
|
51. pm
- 19/12/24 22:29
- (en réponse à : Piet)
|
Il n'y a pas raison. Quand quelqu'un manque de finesse et de discernement cela s'applique généralement à l'ensemble de sa personnalité.
|
50. Piet Lastar
- 19/12/24 22:02
- (en réponse à : Quentin)
|
Tu manques donc de discernement et de finesse tant en BD qu'en géopolitique.
|
49. Achab
- 19/12/24 18:06
- (en réponse à : Quentin)
|
Le nombre de publications et la variété de l'offre aujourd'hui n'a pas grand chose à voir avec ceux de l'âge d'or de la BD franco-belge. Je suis sûr qu'il y a plus de nouvelles séries créées aujourd'hui qu'à l'époque et ce malgré le marché des reprises. Sans compter que certains grands anciens ont prospéré avec des reprises déjà à l'époque : Will avec Tif et Tondu, Franquin avec Spirou,...
|
48. pm
- 19/12/24 16:20
|
Les reprises ont souvent peu d'intérêts mais il y a quelques exceptions lorsque l'auteur se réapproprie le personnage. On peut citer Larcenet avec Valérian, Bouzard ou Blutch avec Lucky Luke ou, pour ce dernier et même si moins réussi, Tif et Tondu, Tébo avec les Schtroumpfs, Bravo avec Spirou et Fantasio, Floc'h ou Schuiten avec Blake et Mortimer, et quelques autres.
|
47. Quentin
- 19/12/24 14:55
|
Si Morris avait repris Bécassine, Si Peyo avait repris les Pieds Nickelés, et si Franquin avait repris le sapeur Camembert, on n'aurait pas eu Lucky-Luke, les Schtroumpfs ou Gaston, et sans l'âge d'or de la BD franco-belge, notre génération n'aurait sans doute pas été biberonnée aux BD.
Je trouve cette mode actuelle de tout investir des les reprises de séries d'une autre génération pour satisfaire la nostalgie d'un lectorat vieillissant complètement suicidaire sur le plan commercial (sans même parler du naufrage artistique et créatif que cela représente). On gagne sur le court terme mais en ne renouvellant pas le lectorat, on perd sur le long terme. A la limite, passe encore pour les grands classiques et les grands succès commerciaux comme B&M, Spirou, les Schtroumpfs, Astérix, Thorgal. Si ca peut financer le lancement à perte de nouveaux auteurs, pourquoi s'en priver? Mais faire les fonds de tiroirs pour gagner quelques sous supplémentaires sur Chlorophyle, Aria, Jugurtha, Luc Orient (pourquoi pas Ian Kaledine, les casseurs ou Archie Cash tant qu'on y est) il faudrait vraiment être tombé bien bas, et cela n'augurerait absolument rien de bon pour l'avenir de la BD franco-belge. Donc je remercie tous les éditeurs qui s'abstiennent de s'engager dans cette voie.
|
46. pm
- 19/12/24 14:20
|
Je ne suis pas très favorable aux reprises mais de belles rééditions avec dossier peuvent amener de nouveaux lecteurs.
Je ne crois pas au progrès en art donc en bande dessinée. Dire ma grand
Le mère aimait bien ça ne veut pas dire que c'est mauvais aujourd'hui. La mode et l'art sont deux choses assez distinctes.
Chacun ses goûts est assez discutable également. D'un coté oui, on a le droit de ne pas apprécier tel pu tel chef d'oeuvre, j'en connais qui n'aiment pas Moebius, mais en général si avec le temps on reconnait un chef d'oeuvre ou un génie, ce n'est pas gratuitement. Il faut donc se méfier des avis à l'emporte pièce.
|
45. Quentin
- 19/12/24 12:44
|
Chacun ses goûts. Bob Morane, je lisais ca chez le coiffeur. C'était moche, ca piquait aux yeux, les histoires étaient débiles. Luc Orient un peu pareil. De la science fiction de série B, ringard dès sa sortie. Je lisais ca à la va vite dans Tintin avant de passer à autre chose. Je n'en garde aucun souvenir, sinon que ca a toujours été nul - mal dessiné, mal scénarisé. Quoique s'il existe un public pour bob Morane, je suppose que ces lecteurs devaient également apprécier Luc Orient? Ca dépasse mon entendement (Y a-t-il un seul BDParadisien qui collectionne ces séries???), mais après tout, pourquoi pas?
Modeste et Pompon, c'est de l'humour "de papa" en une page (ca aurait même plu à ma grand-mère). Je ne peux en lire que quelques uns avant d'éprouver le besoin urgent de passer à autre chose. Le côté modern style est effectivement sympa (pas trop ringard, pour le coup). En faire une reprise pourrait marcher commercialement vu que c'était Franquin, mais quand on voit le bazar avec la reprise de Delaf sur Gaston, bonne chance.
Chlorophyle, on en a déjà parlé. Qu'on aime ou pas, en ce qui me concerne, je ne crois pas un instant qu'une reprise puisse avoir un quelconque avenir commercial. Quasi plus personne ne connaît la série.
Aria, une héroïne féminine avec jupe au ras du cul et énorme décolté, à l'époque de sa sortie, ca pouvait avoir un certain intérêt mais aujourd'hui, c'est d'une ringardise et d'un sexisme impensable.
Jugurtha, j'avoue que j'aimais bien au début. J'ai même acheté les albums pendant des années. Mais le voir se promener de la Chine à l'Afrique noire dans des aventures à la mord moi le noeud, ca m'a complètement dégoûté et j'ai tout revendu. J'aimais bien les dessins de Franz, mais je n'ai jamais accroché à aucune de ses histoires. Soit ses scénaristes étaient mauvais, soit il bousillait leurs scénarios, je ne sais pas. Je crois qu'il existe un marché pour des aventures historiques et exotiques (Hermann s'en est plutôt bien sorti avec ses TBM), mais il faut que ca reste un minimum crédible, et pas besoin de les inscrire dans une série où le personnage principal est une sorte de sous-Thorgal encore plus creux.
Reste Bernard Prince et Comanche. En ce qui me concerne, je n'ai lu que le Bernard Prince de Dany (bof bof, ca m'a bien dégoûté de lire les suivants) et je n'ai lu aucun des Comanche dessinés par Rouge - rien que les couvertures, à part peut-être celle du tome 11, ca ressemble plus à du sous Blueberry qu'à du Comanche et ca ne me dit rien. Pour moi, ces deux séries, c'est Hermann, et rien d'autre.
Au final, je préfère de loin l'attitude (ou l'incompétence, pourquoi pas) du Lombard, qui laisse les vieilles séries dans leurs placards poussiéreux, à celle des autres maisons d'éditions qui plagient ou dénaturent leurs séries historiques pour se faire du fric, au lieu de laisser les jeunes auteurs voler de leurs propres ailes en investissant dans de nouvelles séries. Rien d'étonnant à ce que les jeunes se tournent plus vers les mangas que vers les succédanés des vieilles séries de la génération de leurs parents.
|
44. pm
- 19/12/24 10:52
|
Chlorophylle est une série magnifique, qui va bien au delà du simple " mignon". C'est très politique Chloro, au sens plein du terme, magnifiquement raconté, pas tant pour enfant qu'on le croit, intemporel, une des plus belles séries de la bande dessinée de tous les temps et de tous les pays. Je parle de l'époque Macherot et en particulier des trois premiers albums. On peut ne pas y être sensible, mais ne pas le voir pour un adulte qui lit de nombreuses bandes dessinées est signe de problèmes sur lesquels je ne m'étendrai pas ici.
Modeste et Pompon, par Franquin uniquement, est également génial et annonce Gaston avec ce petit plus du mobilier modern style.
|
43. Quentin
- 19/12/24 08:07
|
Bob Morane, Luc Orient, Chlorophylle, Modeste et Pompon, Aria, voire même Jugurtha, sont des séries pourries, ringardes et illisibles (on pourrait rajouter les casseurs, Robin Dubois et d'autres à la liste). J'aurais été éditeur du Lombard, je les aurais moi aussi laissées dans les cartons, vu qu'à mon avis, ce sont des trucs invendables.
|
42. heijingling
- 19/12/24 01:56
|
" De toutes facons, je ne suis pas sur que le concept de la serie marche encore tres fort aussi bien aupres du public que des professionnels de la profession ou alors a de tres rares exceptions tels que L'arabe du futur, j'ai la sincere impression que le lectorat d'aujourd'hui aspire a autres choses qu'a lire des aventures d'un heros qui survit a tout."
Quand je vois l'immense succès de Mortelle Adèle, des Sisters, de My hero academia, de One piece, etc. auprès des jeunes, je me dis au contraire que ceux-ci sont aussi suiveurs et conformistes que leurs aïeux, et que le concept de série à rallonge n'a pas de soucis à se faire quant à son avenir.
|
41. froggy
- 18/12/24 17:41
- (en réponse à : marcel)
|
C'est peut etre un mieux quand on considere la pietre qualite des reprises. Il faut aussi se poser la question de savoir si il y a un interet a reprendre les series que tu evoques, seraient-elles viables commercialement? Qui cela interesserait? Est-ce qu'il y a des auteurs qui seraient tentes de dessiner des reprises de vieilles series qui ont connu leur heure de gloire il y a 40 ou 50 ans? Sont-elles encore relevantes?
Au Lombard, c'est toujours Zidrou qui s'y colle et quand on voit les resultats desastreux de ses reprises, La Ribambelle, Ric Hochet et surtout Clifton, je me dis que cela n'aurait pas ete plus mal que ces series soient restees en l'etat apres la mort de leurs auteurs ou leur abandon. Tu cites les series de Peyo, ils ont jete l'eponge avec les reprises de Johan & Pirlouit et de Benoit Brisefer qui furent tres mauvaises. Ils continuent Les Schtroumpfs qui est une vache a lait pour eux auxquels ils ont achete une serie derivee mais je ne lis plus cela.
Je ne sais pas ce que que vaut Revoir Comanche car je ne l'ai pas encore lu. Je pense que ce n'est pas plus mal de laisser ces vieilles series tranquilles et d'en creer de nouvelles. De toutes facons, je ne suis pas sur que le concept de la serie marche encore tres fort aussi bien aupres du public que des professionnels de la profession ou alors a de tres rares exceptions tels que L'arabe du futur, j'ai la sincere impression que le lectorat d'aujourd'hui aspire a autres choses qu'a lire des aventures d'un heros qui survit a tout. Ou alors, c'est moi qui elargit mes desirs a tout le monde.
|
40. marcel
- 18/12/24 10:24
|
Tu ne l'as pas achete?
Non, et le precedent non plus, j'ai deja presque tout dans ma collec.
Et, contrairement a toi, je prefere Tintin apres 1965.
Quand on y reflechit, c'est fou comme, contrairement a Dupuis, Lombard ne fait rien avec son patrimoine (ou presque). Je ne parle pas du materiel existant mais de prolongation de series qu'il ont publie. Tintin, Blake et Mortimer, Alix, Michel Vaillant, Bob Morane, Aria, toutes leurs grosses series etaient chez d'autres editeurs ou sont parties. A part Ric Hochet, ils leur reste quoi ?... Leur seul gros coup, c'est d'avoir recupere les series de Peyo.
Ils n'ont pas fait perdurer Bernard Prince, Comanche, Luc Orient, Jugurtha, Chlorophylle, Modeste et Pompon... Plein de series qui auraient pu (voire du) rester des classiques a publication reguliere.
Mais je trouve qu'il y a depuis des annees des responsables editoriaux vraiment nazes au Lombard.
|
39. froggy
- 17/12/24 23:03
- (en réponse à : ,qrcel)
|
J'ai oublie de te repondre sur l'histoire de Carin et Riviere. Elle est bien en effet. Cependant, je la connaissais deja. Je n'achetais Tintin qu'exceptionnellement a l'ocasion de numeros speciaux a theme et les Tintin hors-serie dont j'ai la collection complete.
|
38. froggy
- 17/12/24 17:53
- (en réponse à : marcel)
|
Cela s'arrete a Tintin et rien venant d'Hello BD. Je pense que les 3 grandes epoques du journal sont bien couvertes, celles d'Andre Fernez et Greg et l'apres avec sa succession de redacteurs en chef successif mais qui ont fait pale figure apres l'epoque Greg bien qu'on y trouve des pointures comme A.P Duchateau et J.M Charlier qui manifestement ont ete de bien meilleurs scenaristes de BD que des redacteurs.
Tu ne l'as pas achete?
|
37. marcel
- 17/12/24 10:41
|
Merci pour ce retour. Meme si, a te lire, on a l'impression que le recueil s'arrete avant l'arrivee de Greg en redac-chef en 1965. Oui, tu as bien compris : pour une fois, je trouve ta chronique trop courte.
(Petit bonhomme qu'a pris un doigt dans l'oeil).
J'ai une question : ils ont aussi mis des histoires de la periode tardive, jusqu'a la fin en 1988, mais y a-t-il aussi des histoires d'apres ?... C'est-a-dire d'Hello Bede (il y a quelques inedits en album), voire meme de Kuifje, qui a continue a paraitre sous ce titre pendant la periode 1988/1989, et qui du coup contient des histoires jamais traduites.
Ca t'a plu, l'histoire de Carin et Riviere sur Jacobs ?... Au fond, ce sont ces inedits complets qui font l'interet de ce genre de recueil.
|
(http://www.BDParadisio.com) - © 1996, 2018 BdParadisio
|
|