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Que venez-vous de lire et qu'en avez-vous pensé? (24)
Les 64 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .
64. heijingling
- 21/12/24 07:25
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Bob Morane, ça continue (une énième reprise), et toujours au Lombard.
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63. marcel
- 20/12/24 15:20
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Je suis d'accord, longshot, quand je l'ai lu gamin, Les chevaliers d'Aquarius m'avait marque. Mais a partir des Larmes de la deesse, la serie m'a decu.
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62. marcel
- 20/12/24 14:49
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Non, c'est vraiment pas bon. Il y a quelques tomes lisibles au debut, mais ca s'enlise tres vite. Et meme la narration elle-meme est assez mal foutue. Le dessin, lui, sans faire d'etincelles, est assez elegant.
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61. longshot
- 20/12/24 14:48
- (en réponse à : Aria)
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Sans être fan, j'aimais bien quand j'étais gamin. Je me souviens que diptyque Les Chevaliers d'Aquarius / Les Larmes de la déesse m'avais beaucoup impressionné. Les albums plus récents, parus dans Spirou au début des années 2000, j'avais trouvés assez mauvais.
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60. pm
- 20/12/24 14:16
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Je n'ai jamais lu Aria, pas été tenté.
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59. Quentin
- 20/12/24 13:10
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A chacun son discernement et sa finesse, après tout. Et Aria, il y en a ici qui apprécient et qui l'ont dans leur bibliothèque?
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58. marcel
- 20/12/24 10:36
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Je precise ma pensee : je n'ai pas dit que j'etais forcement pour les reprises, qui sont des reussites tres aleatoires. Mais je relevais ma surprise que, par exemple par rapport a Dupuis ou Dargaud, Le Lombard soit l'editeur historique qui "exploite" le moins bien son cote patrimonial (sans jugement de qualite de cette exploitation).
Mais ca nous donne l'occasion de parler de certaines de ses series historiques.
Luc Orient, il y a un premier cycle (de 6 albums, je crois), qui est clairement du Flash Gordon. Apres ca, y a plein d'albums tres bien, avec des ambiance differentes, comme le precisait froggy.
curieusement, bien que j'aime le dessin de William Vance et les bandes dessinees d'aventure, je n'ai jamais accroche a Bob Morane.
J'aime globalement pas Bob Morane, surtout parce que Vernes signait les adaptations lui-meme et sa narration est lourdingue. A titre de comparaison, si tu ne les as pas lus, les deux albums que Vance a adapte lui-meme avant de lacher la serie (L'empreinte du crapaud et L'empereur de Macao), avec des pages plus aerees et sans les narratifs pesants, sont largement superieurs.
A l'arrivee de Coria, Vernes a repris la main, et c'est naze a nouveau.
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57. longshot
- 20/12/24 10:18
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J'ai beaucoup lu La vallée des eaux troubles au CDI du collège. Et Roubak, ultime espoir qu'on avait à la maison. Vague souvenir du Secret des 7 lumières et peut-être aussi de la Planète de l'angoisse, mais je ne saurais dire si je les ai lus ou non. En tout cas j'aimais bien, j'imagine que ça a vieilli (ça avait déjà un côté vieillot à l'époque) mais je lirais la série avec plaisir je pense.
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56. pm
- 20/12/24 09:35
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J'ai aussi tous les Luc Orient en EO et en excellent état ( pas facile pour les premiers), dont certains dédicacés. Je me souviens particulièrement d'une dédicace à Nation où Eddy Paape déjà âgé dédicaçait avec sa femme à coté. Il n'était ni avare de son temps ni de ses coups de crayons.
Les albums ont un charmant petit goût suranné, je ne les ai pas relu depuis longtemps.
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55. froggy
- 20/12/24 05:16
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J'aime beaucoup Luc Orient, je les ai tous et je les ai meme rapatries ici. Contrairement a ce que tu en penses, Quentin, je ne la trouve ni mal dessinee, ni mal ecrite bien aucontraire considrant le pedigree de ses auteurs, Eddy Paape au dessin et Greg au scenario, ce dernier etant alors a l'apogee de sa phenomenale carriere en tant que redacteur en chef du journal Tintin, scenariste de nombreuses series du journal et pas des moindres, Bernard Prince, Comanche, Bruno Brazil, Olivier Rameau et quelques autres et auteur complet (avec son studio) d'Achille Talon a Pilote, on peut ne pas aimer certes mais on ne peut pas dire que ce soit mal ecrit. Luc Orient est une serie flirtant avec la science-fiction pour les premiers et les derniers mais aussi avec l'anticipation, La vallee des eaux troubles, l'horreur, Le cratere aux sortileges, le fantastique, La legion des anges maudits. Je la defends don ccomem je le fais pour Chlorophylle et Modeste et Pompon. Il en est diferemment des autres, curieusement, bien que j'aime le dessin de William Vance et les bandes dessinees d'aventure, je n'ai jamais accroche a Bob Morane.
Mais sur le fond, tu as raison, je ne vois pas l'interet de reprendre ces series, elles ont eu leur temps.
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54. Honoré de Balzac
- 20/12/24 00:25
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Et quelques Bob Morane en BD (beaucoup plus en romans, j'adorais ça, j'en ai bien une quarantaine dans la collection Marabout d'origine)
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53. Honoré de Balzac
- 20/12/24 00:23
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Je crois que j'ai celui-là dans ma cave...
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52. Quentin
- 20/12/24 00:01
- (en réponse à : pm et Piet)
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Non, j'y crois pas... Vous n'allez quand même pas me dire que vous avez Luc Orient dans votre bibliothèque???
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51. pm
- 19/12/24 22:29
- (en réponse à : Piet)
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Il n'y a pas raison. Quand quelqu'un manque de finesse et de discernement cela s'applique généralement à l'ensemble de sa personnalité.
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50. Piet Lastar
- 19/12/24 22:02
- (en réponse à : Quentin)
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Tu manques donc de discernement et de finesse tant en BD qu'en géopolitique.
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49. Achab
- 19/12/24 18:06
- (en réponse à : Quentin)
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Le nombre de publications et la variété de l'offre aujourd'hui n'a pas grand chose à voir avec ceux de l'âge d'or de la BD franco-belge. Je suis sûr qu'il y a plus de nouvelles séries créées aujourd'hui qu'à l'époque et ce malgré le marché des reprises. Sans compter que certains grands anciens ont prospéré avec des reprises déjà à l'époque : Will avec Tif et Tondu, Franquin avec Spirou,...
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48. pm
- 19/12/24 16:20
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Les reprises ont souvent peu d'intérêts mais il y a quelques exceptions lorsque l'auteur se réapproprie le personnage. On peut citer Larcenet avec Valérian, Bouzard ou Blutch avec Lucky Luke ou, pour ce dernier et même si moins réussi, Tif et Tondu, Tébo avec les Schtroumpfs, Bravo avec Spirou et Fantasio, Floc'h ou Schuiten avec Blake et Mortimer, et quelques autres.
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47. Quentin
- 19/12/24 14:55
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Si Morris avait repris Bécassine, Si Peyo avait repris les Pieds Nickelés, et si Franquin avait repris le sapeur Camembert, on n'aurait pas eu Lucky-Luke, les Schtroumpfs ou Gaston, et sans l'âge d'or de la BD franco-belge, notre génération n'aurait sans doute pas été biberonnée aux BD.
Je trouve cette mode actuelle de tout investir des les reprises de séries d'une autre génération pour satisfaire la nostalgie d'un lectorat vieillissant complètement suicidaire sur le plan commercial (sans même parler du naufrage artistique et créatif que cela représente). On gagne sur le court terme mais en ne renouvellant pas le lectorat, on perd sur le long terme. A la limite, passe encore pour les grands classiques et les grands succès commerciaux comme B&M, Spirou, les Schtroumpfs, Astérix, Thorgal. Si ca peut financer le lancement à perte de nouveaux auteurs, pourquoi s'en priver? Mais faire les fonds de tiroirs pour gagner quelques sous supplémentaires sur Chlorophyle, Aria, Jugurtha, Luc Orient (pourquoi pas Ian Kaledine, les casseurs ou Archie Cash tant qu'on y est) il faudrait vraiment être tombé bien bas, et cela n'augurerait absolument rien de bon pour l'avenir de la BD franco-belge. Donc je remercie tous les éditeurs qui s'abstiennent de s'engager dans cette voie.
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46. pm
- 19/12/24 14:20
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Je ne suis pas très favorable aux reprises mais de belles rééditions avec dossier peuvent amener de nouveaux lecteurs.
Je ne crois pas au progrès en art donc en bande dessinée. Dire ma grand
Le mère aimait bien ça ne veut pas dire que c'est mauvais aujourd'hui. La mode et l'art sont deux choses assez distinctes.
Chacun ses goûts est assez discutable également. D'un coté oui, on a le droit de ne pas apprécier tel pu tel chef d'oeuvre, j'en connais qui n'aiment pas Moebius, mais en général si avec le temps on reconnait un chef d'oeuvre ou un génie, ce n'est pas gratuitement. Il faut donc se méfier des avis à l'emporte pièce.
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45. Quentin
- 19/12/24 12:44
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Chacun ses goûts. Bob Morane, je lisais ca chez le coiffeur. C'était moche, ca piquait aux yeux, les histoires étaient débiles. Luc Orient un peu pareil. De la science fiction de série B, ringard dès sa sortie. Je lisais ca à la va vite dans Tintin avant de passer à autre chose. Je n'en garde aucun souvenir, sinon que ca a toujours été nul - mal dessiné, mal scénarisé. Quoique s'il existe un public pour bob Morane, je suppose que ces lecteurs devaient également apprécier Luc Orient? Ca dépasse mon entendement (Y a-t-il un seul BDParadisien qui collectionne ces séries???), mais après tout, pourquoi pas?
Modeste et Pompon, c'est de l'humour "de papa" en une page (ca aurait même plu à ma grand-mère). Je ne peux en lire que quelques uns avant d'éprouver le besoin urgent de passer à autre chose. Le côté modern style est effectivement sympa (pas trop ringard, pour le coup). En faire une reprise pourrait marcher commercialement vu que c'était Franquin, mais quand on voit le bazar avec la reprise de Delaf sur Gaston, bonne chance.
Chlorophyle, on en a déjà parlé. Qu'on aime ou pas, en ce qui me concerne, je ne crois pas un instant qu'une reprise puisse avoir un quelconque avenir commercial. Quasi plus personne ne connaît la série.
Aria, une héroïne féminine avec jupe au ras du cul et énorme décolté, à l'époque de sa sortie, ca pouvait avoir un certain intérêt mais aujourd'hui, c'est d'une ringardise et d'un sexisme impensable.
Jugurtha, j'avoue que j'aimais bien au début. J'ai même acheté les albums pendant des années. Mais le voir se promener de la Chine à l'Afrique noire dans des aventures à la mord moi le noeud, ca m'a complètement dégoûté et j'ai tout revendu. J'aimais bien les dessins de Franz, mais je n'ai jamais accroché à aucune de ses histoires. Soit ses scénaristes étaient mauvais, soit il bousillait leurs scénarios, je ne sais pas. Je crois qu'il existe un marché pour des aventures historiques et exotiques (Hermann s'en est plutôt bien sorti avec ses TBM), mais il faut que ca reste un minimum crédible, et pas besoin de les inscrire dans une série où le personnage principal est une sorte de sous-Thorgal encore plus creux.
Reste Bernard Prince et Comanche. En ce qui me concerne, je n'ai lu que le Bernard Prince de Dany (bof bof, ca m'a bien dégoûté de lire les suivants) et je n'ai lu aucun des Comanche dessinés par Rouge - rien que les couvertures, à part peut-être celle du tome 11, ca ressemble plus à du sous Blueberry qu'à du Comanche et ca ne me dit rien. Pour moi, ces deux séries, c'est Hermann, et rien d'autre.
Au final, je préfère de loin l'attitude (ou l'incompétence, pourquoi pas) du Lombard, qui laisse les vieilles séries dans leurs placards poussiéreux, à celle des autres maisons d'éditions qui plagient ou dénaturent leurs séries historiques pour se faire du fric, au lieu de laisser les jeunes auteurs voler de leurs propres ailes en investissant dans de nouvelles séries. Rien d'étonnant à ce que les jeunes se tournent plus vers les mangas que vers les succédanés des vieilles séries de la génération de leurs parents.
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44. pm
- 19/12/24 10:52
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Chlorophylle est une série magnifique, qui va bien au delà du simple " mignon". C'est très politique Chloro, au sens plein du terme, magnifiquement raconté, pas tant pour enfant qu'on le croit, intemporel, une des plus belles séries de la bande dessinée de tous les temps et de tous les pays. Je parle de l'époque Macherot et en particulier des trois premiers albums. On peut ne pas y être sensible, mais ne pas le voir pour un adulte qui lit de nombreuses bandes dessinées est signe de problèmes sur lesquels je ne m'étendrai pas ici.
Modeste et Pompon, par Franquin uniquement, est également génial et annonce Gaston avec ce petit plus du mobilier modern style.
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43. Quentin
- 19/12/24 08:07
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Bob Morane, Luc Orient, Chlorophylle, Modeste et Pompon, Aria, voire même Jugurtha, sont des séries pourries, ringardes et illisibles (on pourrait rajouter les casseurs, Robin Dubois et d'autres à la liste). J'aurais été éditeur du Lombard, je les aurais moi aussi laissées dans les cartons, vu qu'à mon avis, ce sont des trucs invendables.
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42. heijingling
- 19/12/24 01:56
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" De toutes facons, je ne suis pas sur que le concept de la serie marche encore tres fort aussi bien aupres du public que des professionnels de la profession ou alors a de tres rares exceptions tels que L'arabe du futur, j'ai la sincere impression que le lectorat d'aujourd'hui aspire a autres choses qu'a lire des aventures d'un heros qui survit a tout."
Quand je vois l'immense succès de Mortelle Adèle, des Sisters, de My hero academia, de One piece, etc. auprès des jeunes, je me dis au contraire que ceux-ci sont aussi suiveurs et conformistes que leurs aïeux, et que le concept de série à rallonge n'a pas de soucis à se faire quant à son avenir.
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41. froggy
- 18/12/24 17:41
- (en réponse à : marcel)
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C'est peut etre un mieux quand on considere la pietre qualite des reprises. Il faut aussi se poser la question de savoir si il y a un interet a reprendre les series que tu evoques, seraient-elles viables commercialement? Qui cela interesserait? Est-ce qu'il y a des auteurs qui seraient tentes de dessiner des reprises de vieilles series qui ont connu leur heure de gloire il y a 40 ou 50 ans? Sont-elles encore relevantes?
Au Lombard, c'est toujours Zidrou qui s'y colle et quand on voit les resultats desastreux de ses reprises, La Ribambelle, Ric Hochet et surtout Clifton, je me dis que cela n'aurait pas ete plus mal que ces series soient restees en l'etat apres la mort de leurs auteurs ou leur abandon. Tu cites les series de Peyo, ils ont jete l'eponge avec les reprises de Johan & Pirlouit et de Benoit Brisefer qui furent tres mauvaises. Ils continuent Les Schtroumpfs qui est une vache a lait pour eux auxquels ils ont achete une serie derivee mais je ne lis plus cela.
Je ne sais pas ce que que vaut Revoir Comanche car je ne l'ai pas encore lu. Je pense que ce n'est pas plus mal de laisser ces vieilles series tranquilles et d'en creer de nouvelles. De toutes facons, je ne suis pas sur que le concept de la serie marche encore tres fort aussi bien aupres du public que des professionnels de la profession ou alors a de tres rares exceptions tels que L'arabe du futur, j'ai la sincere impression que le lectorat d'aujourd'hui aspire a autres choses qu'a lire des aventures d'un heros qui survit a tout. Ou alors, c'est moi qui elargit mes desirs a tout le monde.
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40. marcel
- 18/12/24 10:24
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Tu ne l'as pas achete?
Non, et le precedent non plus, j'ai deja presque tout dans ma collec.
Et, contrairement a toi, je prefere Tintin apres 1965.
Quand on y reflechit, c'est fou comme, contrairement a Dupuis, Lombard ne fait rien avec son patrimoine (ou presque). Je ne parle pas du materiel existant mais de prolongation de series qu'il ont publie. Tintin, Blake et Mortimer, Alix, Michel Vaillant, Bob Morane, Aria, toutes leurs grosses series etaient chez d'autres editeurs ou sont parties. A part Ric Hochet, ils leur reste quoi ?... Leur seul gros coup, c'est d'avoir recupere les series de Peyo.
Ils n'ont pas fait perdurer Bernard Prince, Comanche, Luc Orient, Jugurtha, Chlorophylle, Modeste et Pompon... Plein de series qui auraient pu (voire du) rester des classiques a publication reguliere.
Mais je trouve qu'il y a depuis des annees des responsables editoriaux vraiment nazes au Lombard.
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39. froggy
- 17/12/24 23:03
- (en réponse à : ,qrcel)
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J'ai oublie de te repondre sur l'histoire de Carin et Riviere. Elle est bien en effet. Cependant, je la connaissais deja. Je n'achetais Tintin qu'exceptionnellement a l'ocasion de numeros speciaux a theme et les Tintin hors-serie dont j'ai la collection complete.
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38. froggy
- 17/12/24 17:53
- (en réponse à : marcel)
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Cela s'arrete a Tintin et rien venant d'Hello BD. Je pense que les 3 grandes epoques du journal sont bien couvertes, celles d'Andre Fernez et Greg et l'apres avec sa succession de redacteurs en chef successif mais qui ont fait pale figure apres l'epoque Greg bien qu'on y trouve des pointures comme A.P Duchateau et J.M Charlier qui manifestement ont ete de bien meilleurs scenaristes de BD que des redacteurs.
Tu ne l'as pas achete?
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37. marcel
- 17/12/24 10:41
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Merci pour ce retour. Meme si, a te lire, on a l'impression que le recueil s'arrete avant l'arrivee de Greg en redac-chef en 1965. Oui, tu as bien compris : pour une fois, je trouve ta chronique trop courte.
(Petit bonhomme qu'a pris un doigt dans l'oeil).
J'ai une question : ils ont aussi mis des histoires de la periode tardive, jusqu'a la fin en 1988, mais y a-t-il aussi des histoires d'apres ?... C'est-a-dire d'Hello Bede (il y a quelques inedits en album), voire meme de Kuifje, qui a continue a paraitre sous ce titre pendant la periode 1988/1989, et qui du coup contient des histoires jamais traduites.
Ca t'a plu, l'histoire de Carin et Riviere sur Jacobs ?... Au fond, ce sont ces inedits complets qui font l'interet de ce genre de recueil.
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36. heijingling
- 17/12/24 10:32
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Pour en terminer avec ce truc des mots en gras, ce n'est pas en tant que tels qu'ils sont un problème, car comme l'a dit Bert74, dans la BD, on dessine aussi les lettres,il y en a pratiquement toujours eu dans la BD, un peu plus dans les anglophones pour différentes raisons, et dans le FB il y en a même dans Blake et Mortimer de Jacobs (infiniment peu), ce qui tape sur les nerfs et que froggy et d'autres trouvent ridicule est que, comme l'écrivent des forumistes anglophones, "-Some writers overuse it, though." "-It's not just that writers overuse bold, it's that they use bold for different purposes on the same page or even within a single sentence."
En mettre systématiquement plusieurs dans pratiquement chaque bulle, c'est débile.
Mais quand il y en a tellement, rapidement ils ne me dérangent plus car je n'y fait même plus attention (et je ne suis pas le seul), le résultat est qu'ils perdent toute utilité, ça finit par être perçu comme si aucun n'était en gras.
Dans les tics d'auteurs, je n'ai jamais aimé que Tardi mette les noms en famille en capitale, et ne sais d'ailleurs pas pourquoi il le fait.
"27. heijingling- 13/12/24 10:17
C'est ancien, j'en ai trouvé dans Feiffer, et pour les comic strip Buzz Sawyer, Hi and Lois, Beetle Bailey, et Johnny Hazard dès le début des années 50.
34. longshot- 13/12/24 12:01
Je dirais même plus, pour les plus anciens, je regarde un peu au pif, j'en trouve dans Beetle Bailey…"
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35. froggy
- 17/12/24 01:00
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Collectif, La grande aventure du journal Tintin ; Escale en France
7 ans après avoir publié un énorme ouvrage d'un collectif constitué d'un des plus brillants aréopages d'auteurs du classique FB qui soit, Les éditions du Lombard associés aux éditions Moulinsart remettent le couvert avec la publication de la suite qui reprend des histoires courtes publiées uniquement dans l’édition française du journal. Il est tout aussi conséquent que son précèdent, 777 pages et tout aussi inégal.
Malgré l’incroyable accumulation de talents que le journal a compté parmi ses collaborateurs, à un moment donné, il y avait en même temps Hergé, Jacobs, Franquin. Uderzo chez les dessinateurs et Goscinny et Greg chez les scénaristes. Excusez du peu ! C’était vers le milieu des années 50, on le sait maintenant, Raymond Leblanc ne réussit pas a retenir Franquin qui revint dans le giron de Dupuis après sa dispute avec Charles, Uderzo et Goscinny quittèrent aussi le journal pour aller à Pilote qu’ils avaient fondé, le premier parce qu’Oumpah-Pah, la série qu’il animait obtint un score médiocre au referendum du journal mais aussi et surtout parce qu’il était surchargé de travail avec Astérix et Tanguy & Laverdure, Goscinny y resta un peu plus longtemps continuant à écrire Spaghetti pour Attanasio et Strapontin pour Berck. L’histoire du FB aurait été bien différente s’ils étaient tous restés au Lombard.
Ce recueil comprend des histoires courtes extraites du journal mais aussi des Tintin Sélection et Tintin Hors-Série. Du fait que certains héros n’ont pas eu droit à des histoires courtes, ou étaient déjà bien présents dans le premier tome, on peut lire certains extraits d’histoires en 44 planches ou l’adaptation en BD d’une histoire de Ric Hochet qui avait été publié comme une nouvelle dans le Tintin Sélection No 6.
Un des intérêts de cet album est la reproduction de l’intégralité du numéro 1 de l’édition française parue le 20 octobre 1948, je dois admettre que c’était ardu a lire, 16 pages seulement, 8 de bandes dessinées et 8 de rédactionnel, celui-ci n’ayant pas une mise en page très aérée, j’ai eu l’impression de voir des unes du journal Le Monde telles que celles que je voyais dans les années 60, il fallait que cette revue soit autant distrayante qu’éducative pour que les parents des petits lecteurs n’y trouvent rien a redire. Il y a aussi de nombreux autres documents tels que les chromos de la série Voir et savoir, de nombreuses reproductions des couvertures, le premier cross over du FB avec Jari et Michel Vaillant respectivement dans Jari dans la tourmente et Le pilote sans visage, je sais enfin que ce cross over a été publié dans le même numéro du journal, je m’étais toujours posé la question et aussi les couvertures du 1e avril 1965 de Spirou et Tintin ou chacun adopta la maquette de l’autre pour la première fois réunies face à face dans un même ouvrage. Il y a plein d’autres choses encore.
C’est un album un peu fourre-tout intéressant certes mais loin d’être passionnant. Une des raisons pour cela est qu’à mon avis, la majorité des auteurs était plus à l’aise pour réaliser des 44 ou 60 planches que des courtes allant de 4 a 12. Cela se ressent surtout pour les histoires courtes mettant en scène les héros habitués aux plus longues, chacune a son propre rythme et il ne devait pas être évident pour les auteurs de passer de l’une a l’autre quand il fallait remplir les pages du magazine et celles des Tintin Sélection.
Dernièrement, je présume que Le Lombard/Moulinsart n’a pas eu accès aux planches originales, de très nombreuses pages de ce recueil ont dû être scannées à partir des pages imprimées à l’époque, on s’en aperçoit souvent a cause de leur faible qualité, les reproductions de certaines planches sont vraiment très pales.
Note finale ; 3/5. Bien mais sans plus. Je pense que cet album est plus destiné aux baby-boomers nostalgiques de ce temps béni durant lequel il y avait une saine émulation entre Spirou, Tintin et Pilote avec leurs dessinateurs stars et leur héros tout autant. C’est une époque révolue qui invite à la nostalgie, Elle a existé, elle a été formidable, il nous reste des centaines d’albums qui sont autant de madeleines dans lesquels on peut se replonger à foison.
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34. longshot
- 13/12/24 12:01
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@froggy :
La prononciation de la langue anglaise pour un non natif est un veritable challenge, c'est parfois encore le cas pour moi aujourd'hui quand j'ai a prononcer un mot de plus de 3 syllabes et que je ne sais pas sur laquelle il faut appuyer l'accent. Les caracteres en gras n'ont donc aucun rapport avec l'intonation.
On parle de deux choses différentes. Ce qui te pose problème, et à beaucoup de francophone ou aux gens qui ont appris l'anglais par l'écrit d'abord, c'est l'accent tonique, le « stress ».
Les mots en gras, c'est l'intonation. Qui en effet sert aussi à marquer les mots importants ;) sauf qu'on l'utilise plus ou moins selon les situations — et selon les périodes ou les modes, aussi. Ça peut donner un côté théâtral, emphatique. Mais ça joue aussi sur le sens, par exemple si j'écris :
« je suis là »
« je suis là »
ou « je suis là »
ça suggère un contexte différent (et qui du coup peut parfois se déduire de la scène, mais pas toujours) : est-ce que ça répond quelqu'un qui m'appelle, quelqu'un qui me croit absent alors que non, ou quelqu'un qui ne m'a pas vu parce qu'il me cherche au mauvais endroit ?
Après ça dépend beaucoup des auteurs, des genres, des époques, sans doute aussi des éditeurs, et au sein d'une même histoire, ça varie aussi selon les scènes, ou les personnages. Les comics de super-héros ont souvent ce côté surjoué, donc c'est normal que ce procédé soit très utilisé, mais même là c'est très variable, dans une scène plus calme et détendue ça sera moins utilisé. Dans le strip, pour les contemporains j'ai déjà cité Danielle Corsetto avec Girls With Slingshots (et des petites majuscules, mais utilisées exactement de la même manière). David Willis l'utilise beaucoup dans Dumbing of Age. Pour les plus anciens, je regarde un peu au pif, j'en trouve dans Mandrake, dans Flash Gordon, dans Beetle Bailey… Et ces derniers exemples sont intéressants, on voit que le gras marque l'emphase surtout dans des scènes plus agitées (la dispute dans le dortoir de Bailey, ou le premier strip de Flash Gordon, autre scène de dispute) et que ça apparaît aussi sur le panneau que montre l'instructeur (« What would you do in this situation? »)
(Au théâtre aussi, c'est très variable. Tu parlais de Cyrano, ça fait partie des pièces où on en trouve beaucoup, je pense. Tiens, ce passage :
«
Le Bret, qui a fait le tour de la salle, revenant vers Ragueneau, d’une voix rassurée.
Pas de Cyrano.
Ragueneau, incrédule.
Pourtant…
»
Dans le contexte, vu les dialogues, ça pourrait paraître évident que Le Bret est rassuré de l'absence de Cyrano, et que Ragueneau est incrédule… Mais c'est quand même bien précisé.
Après, là aussi il y a des modes. Je me souviens même avoir lu que les pièces de… Corneille, je crois ? avaient perdu des didascalies au fil des rééditions.)
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33. torpedo31200
- 13/12/24 11:36
- (en réponse à : heijingling - post # 32)
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Dans les strips non "réalistes", chez Capp, Dirks, Russell...
Mais je trouve cohérent de jouer avec les codes d' un alphabet, puisque la bande dessinée est censée créer sa propre grammaire.
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32. heijingling
- 13/12/24 11:09
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-Torpedo31200"Dans les comic-strips des années 30, c' était déjà présent."
Strip ou books? Books, oui, mais strip, dans Jungle Jim par exemple, il n'y en a pas.
-marcel: "Bref, je crois que c'est betement culturel (et pas forcement destine aux debiles)."
Si si, il y a des cultures plus débiles que d'autres :)
Et oui, c'est comme les traits de vitesse, un peu dans le FB (pas tous), plein dans les mangas (pas tous), on trouve cela utile, supe, ou débile, c'est selon.
"Mais je remarque aussi qu'il y a pas mal d'anglophones sur le net (ca vaut ce que ca vaut) qui ralent sur cette habitude, pas tant en tant que telle, mais surtout parce qu'ils trouvent eux-memes que le choix des mots en gras est souvent random, voire debile."
Vu que leur placement est subjectif, on en pense ce qu'on veut, et on n'a jamais tort...
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31. marcel
- 13/12/24 10:57
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J'ai fait quelques recherches mais impossible de trouver une origine precise. Cependant, et pour donner un exemple, j'ai vu des textes de Shakespeare du 17e ou certains mots sont en italique pour marquer l'emphase (certes, c'est une indication de jeu, du coup). Certains vieux textes allemands anciens aussi ont un expacement entre les lettres plus grand pour certains mots.
Bref, je crois que c'est betement culturel (et pas forcement destine aux debiles).
Mais je remarque aussi qu'il y a pas mal d'anglophones sur le net (ca vaut ce que ca vaut) qui ralent sur cette habitude, pas tant en tant que telle, mais surtout parce qu'ils trouvent eux-memes que le choix des mots en gras est souvent random, voire debile.
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30. torpedo31200
- 13/12/24 10:55
- (en réponse à : marcel - post # 28)
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Dans les comic-strips des années 30, c' était déjà présent.
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29. heijingling
- 13/12/24 10:52
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"Ca me semble assez rependu, globalement, a part dans le strip."
Assez rependu, en effet, ils utilisent toujours la ùême ficelle pour pendre et rependre...
Vérification faite dans l'anthologie "The great comic book heroes" de Feiffer, c'était présent dès les premiers super héros.
Je continue de regarder, il y en a dans quasi chaque case dans Ronin, de Miller, dans Miracleman de Tom King et Mitchell Gerads, relativement peu dans Monstress de Marjorie Liu, j'en conclue provisoirement que, en dehors de certains auteurs (Corben), plus il y a de testostérone dans un comic, plus il y a de mots en gras.
Et puique cela sert à souligner des mots importants bien plus que l'intonation, il serait légitime de les garder pour les VF, comme c'est le cas pour Les Gardiens (au moins dans ma version Zenda).
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28. marcel
- 13/12/24 10:33
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Il ne s'agit pas de tous les comics, mais des comics de super-héros mainstream essentiellement (marcel ou Bert74 pour me corriger?)
C'est le cas par exemple des comics Vertigo, qui ne sont pas du super-heros, et qui s'adressent a des adultes. Donc, je ne serait pas aussi categorique que toi.
Les anglais le font aussi dans leur 2000AD (qui est tout public). Ca me semble assez rependu, globalement, a part dans le strip.
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27. heijingling
- 13/12/24 10:17
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-Bert74: "Je dirais même que cela procède du principe de "dessiner du texte" et fait partie de l'essence même de l'art bédéaste.
Et je considère les onomatopées (poussées à leur extrême implication dans la narration des mangas) comme faisant partie du même ensemble."
C'est une évidence, avec le fait que différentes aires culturelles vont appuyer sur tel ou tel trait, et différemment.
Par contre, j'ai fait une recherche vite fait, et ce que je disais plus bas semble se confirmer:
Cette mise en gras de certains mots ou groupes de mots dans la BD US ne lui est pas spécifique, on le trouve aussi dans le FB.
C'est ancien, j'en ai trouvé dans Feiffer, et pour les comic strip Buzz Sawyer, Hi and Lois, Beetle Baley, et Johnny Hazard dès le début des années 50, mais pas avant. Mais c'était créatif (je ne parle même pas des bulles enluminées de Walt Kelly), et utilisé à bon escient.
Et c'est toujours ainsi que c'est utilisé dans les comics de bons auteurs (Corben, Fiona Stapple, McKean, pour ceux que je viens de regarder), par contre, dans Batman Killing Joke de Brian Bolland, il y en a dans presque chaque case.
Cela tendrait à corroborer ce qu'a écrit froggy (avec un bémol):
-froggy : "Cela voudrait donc dire que les lecteurs de comics sont des demeures incapables de lire une bulle sans qu'ils y mettent le ton eux-memes."
Il ne s'agit pas de tous les comics, mais des comics de super-héros mainstream essentiellement (marcel ou Bert74 pour me corriger?), qui feraient donc à ce niveau dans la paresse et la facilité, la reprise mécanique et ampoulée de gimmicks.
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26. froggy
- 13/12/24 05:17
- (en réponse à : marcel #5)
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J'aime beaucoup l'univers de l'Incal, les premiers John Difool et Caste des Meta-Barons sont vraiment tres bien, c'est apres que cela s'enlise, ce qui explique mon cote completiste mais je n'ai pas tout, il y a des albums que je n'ai pas achetes parce qu'ils ne me disaient rien du tout; Megalex et Kill Tete de Chien
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25. froggy
- 13/12/24 05:07
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Je ne lis pas de comics du tout aussi bien en VO qu'en VF ou si peu que je ne peux pas m'en declarer un specialiste. J'ai en memoir eles BD que je lisais dans Strange quand j'etais adolescent et qu'un de mes meilleurs mais du lycee me pretait et la version francaise de Watchemen ecrit par Alan Moore. Dans mon souvenir, c'etait des passages dans de nombreux phylacteres, ces passages ne correspondaient pas a des questions d'intonations.
La prononciation de la langue anglaise pour un non natif est un veritable challenge, c'est parfois encore le cas pour moi aujourd'hui quand j'ai a prononcer un mot de plus de 3 syllabes et que je ne sais pas sur laquelle il faut appuyer l'accent. Les caracteres en gras n'ont donc aucun rapport avec l'intonation.
Les didascalies au theatre ne sont pas aussi nombreuses que les caracteres gras dans les phypacteres d'un comics, a ma connaissance, c'est a dire pour les quelques pieces de theatre que j'ai lues, (ce n'est pas mon genre litteraire prefere), elles y sont rares et seulement pour quelques jeux de mise en scene a l'intention des acteurs. Les grands monologues celebres du theatre n'en ont aucune, c'est l'acteur ou l'actice avec l'aide de son metteur en scene qui la declamera a sa maniere, Belmondo et Depardieu ne disent pas la Tirade des nez dans Cyrano de Bergerac de la meme maniere. Je n'ai jamais vu la version filmee dans les annees 50 de la piece avec Jose Ferrer, je ne sais pas ce qu'elle donne en anglais. Je l'avoue, cela ne me dit pas grand chose car le texte est tellement brillant en francais que je me demande ce qu'il donne dans la lange de Shakespeare.
Ce serait ridicule de rajouter ce genre d'indication dans une bulle, donc on passe par d'autres moyens — y compris l'expression des personnages, mais aussi des astuces typographiques, comme le gras, donc, ou des majuscules, ou des couleurs (les fameuses bulles vertes de la Zizanie) ou des caractères plus dessinés (dessinés comme de la glace, ou fleuris, ou dégoulinant, etc.)
Longshot, tes exemples sont excellents, je n'y avais pas pense, ils correspondent plus a ma culture du 9eme Art. Je trouve ces phylacteres plus creatifs que de simples morceaux de phrases ecrits en gras.
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24. LienRag
- 12/12/24 17:37
- (en réponse à : froggy)
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Je suis étonné que tu ne le comprennes pas (trop habitué pour le remarquer comme le fait un novice, peut-être ?), mais les règles de l'intonation sont très différentes en anglais qu'en français et loin d'être aussi prédictibles.
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23. Honoré de Balzac
- 12/12/24 15:30
- (en réponse à : marcel)
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Absolument!
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22. marcel
- 12/12/24 14:53
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Je dirais même que cela procède du principe de "dessiner du texte" et fait partie de l'essence même de l'art bédéaste.
Et je considère les onomatopées (poussées à leur extrême implication dans la narration des mangas) comme faisant partie du même ensemble.
Tout a fait.
Et c'est pour ca que Maghen qui demande a ses auteurs de faire des planches sans bulles parce que c'est plus joli a l'affichage est un gros debile (en plus d'etre un escroc, bien sur).
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21. pm
- 12/12/24 14:11
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Quand je dis " ambiance cinématographique" c'est un compliment, alors que je n'aime pas la BD qui singe le cinéma ( c'est souvent pris pour un compliment alors que je le prend le plus souvent comme un défaut et un problème). Je veux simplement dire que l'écriture est très construite, et bien construite, qu'il n'y aurait sans doute pas grand chose à modifier sur le plan scénaristique pour une adaptation en film ou en série. Plutôt en série il me semble.
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20. egoes
- 12/12/24 13:14
- (en réponse à : Qui c'est qui est gras ?)
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Sauf erreur de ma part, une série dans laquelle cette mise en gras est aussi présente, c'est Bone.
Et, pour le coup, je ne trouve pas cela dérangeant, bien au contraire.
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19. Bert74
- 12/12/24 13:03
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Pourtant, la fonction est exactement la même que les didascalies au théâtre, ou leur équivalent (j'ignore s'il y a un mot pour ça) dans les dialogues d'un roman, où on va lire des « en haussant le ton », « en appuyant sur le mot »…
Ce serait ridicule de rajouter ce genre d'indication dans une bulle, donc on passe par d'autres moyens — y compris l'expression des personnages, mais aussi des astuces typographiques, comme le gras, donc, ou des majuscules, ou des couleurs (les fameuses bulles vertes de la Zizanie) ou des caractères plus dessinés (dessinés comme de la glace, ou fleuris, ou dégoulinant, etc.)
Ah , mais tout a fait.
Je dirais même que cela procède du principe de "dessiner du texte" et fait partie de l'essence même de l'art bédéaste.
Et je considère les onomatopées (poussées à leur extrême implication dans la narration des mangas) comme faisant partie du même ensemble.
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18. longshot
- 12/12/24 12:25
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(Avec un s à slingshots, c'est mieux.)
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17. longshot
- 12/12/24 12:25
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Danielle Corsetto dans Girls with Slingshot utilise des petites majuscules. (Et la taille des caractères, aussi.)
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16. longshot
- 12/12/24 12:04
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La réaction de froggy illustre parfaitement ce que j'avais en tête quand je parlais de dialogues « écrits » et du côté sérieux. Les mots en gras, ça fait « débile », les lecteurs sont assez « intelligents » pour s'en passer.
Pourtant, la fonction est exactement la même que les didascalies au théâtre, ou leur équivalent (j'ignore s'il y a un mot pour ça) dans les dialogues d'un roman, où on va lire des « en haussant le ton », « en appuyant sur le mot »…
Ce serait ridicule de rajouter ce genre d'indication dans une bulle, donc on passe par d'autres moyens — y compris l'expression des personnages, mais aussi des astuces typographiques, comme le gras, donc, ou des majuscules, ou des couleurs (les fameuses bulles vertes de la Zizanie) ou des caractères plus dessinés (dessinés comme de la glace, ou fleuris, ou dégoulinant, etc.)
Le procédé est moins systématique que dans les comics, mais c'est la même fonction.
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15. pm
- 12/12/24 11:23
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Je viens de lire Un Putain de Salopard ( j'avais déjà lu les trous premiers tomes et j'ai tout relu avec grand plaisir à la parution du quatrième et dernier) et c'est vraiment très bien de bout en bout. Récit d'aventures en Amazonie qui se passe dans les années 70, avec une petite touche de fantastique.
Trois jeunes débarquent dans une petite ville perdue du Brésil, Max qui, avec seulement deux photos, recherche son père dont il ne connait pas le nom et deux filles qui sortent de l'école d'infirmière et qui doivent s'occuper du dispensaire du coin. Max et une jeune indienne sont témoins d'une tentative de meurtre sur une jeune fille locale qui tentait de se sauver pour ne pas être prostituée. Ils doivent se cacher dans la forêt ...
Bien écrit, très bon rythme, fin qui tient la route, dessin très correct mais surtout un excellent scénario de Loisel. Ambiance très cinématographique.
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