Que venez-vous de lire et qu'en avez-vous pensé? (23)
Les 168 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .
168. pm
- 11/10/24 13:32
- (en réponse à : marcel)
Ces albums de l'époque ( À Suivre), gros brochés N&B, malheureusement généralement plus édités, sont souvent assez faciles à trouver en bon état. Pour quelques auteurs vedettes multi réédités comme Pratt l'eo est plus difficile mais les cas sont assez rares.
J'ai été assez agréablement surpris à la lecture de ce hors série consacré à Sonny Tuckson, qui joue un rôle beaucoup moins gaffeur que celui qu'on lui prêtera plus tard. En effet, nous suivons un récit beaucoup plus dramatique qu'autre chose. Certes les premiers exploits de Sonny n'apportent pas grand chose à la série mère, mais nous le découvrons sous un autre jour. D'ailleurs, l'intrigue n'est pas signée Yann, habitué depuis pas mal de temps aux bd sur l'aviation, mais repose sur le duo Buenda et Zumbiehl, à qui, pour ce dernier on doit déjà quelques scéanrii de "Buck Danny" et "Buck Danny classic".
Et je suis toujours sous le charme du style vintage de Guiseppe de Luca, qui sait parfaitement retranscrire l'atmosphère d'une certaine Amérique des années 30.
Je n'attendais pas grand chose de cet album, et finalement, je suis sorti de ma lecture ravi, et impatient de connaître la suite.
A propos de "Revoir Comanche", j'ai feuilletté la preview sans lire les textes, et si c'est bien Comanche et Red Dust qu'on voit dans les premières pages, ben on ne le reconnaît pas du tout. Ca ne me donne pas envie d'acheter l'album, même si j'aime beaucoup cette série.
Grand amateur de "Comanche" (je possède évidement tous les albums de la période Hermann-Greg , ainsi que la version éditée par Niffle en deux volumes) j'attendais cet album avec impatience et , il faut le dire, avec une certaine appréhension. En effet le dessin de Romain Renard est à mille lieux de celui d'Hermann, mais pour ma part il était inutile de copier le dessin original pour rendre hommage au "sanglier des Ardennes". Après tout, Schuiten, avec "le dernier pharaon" n'a -t-il pas été à mes yeux un des meilleurs repreneurs de la série, avec son dessin si particulier ?
A la fois au scénario et au dessin, Romain Renard nous propose une histoire qui de déroule en 1930 avec Red Dust comme héros. Sur la route vers le ranch triple 6, nous suivons un véritable road- movie, il faut dire que l'intrigue s'étire sur près de 150 pages. Nous retrouvons notre Red Dust certes vieilli mais toujours aussi bourru et mystérieux et incisif. Par contre, j'avoue ne pas avoir été très surpris par les révélations finales, et c'est peut-être le seul bémol à apporter à ma lecture (mais je n'ai pas lâché ce bouquin jusqu'au bout) . L'auteur distille dans ce récit des éléments sur la crise de 29, sur le sort des derniers indiens, mais aussi sur ces tempêtes de sables, qu’avaient magnifiquement évoqué Aimée de Jongh avec « Jours de sable ».
C’est peut-être au niveau dessin que certains peuvent être déstabilisés. En nous proposant un dessin en noir et blanc très propre, nous sommes très loin de l’ambiance créée par Hermann. Il me semble en outre que l’auteur mélange parfois des photographies (ou images réalisées avec ordinateur) et des dessins, mais peut-être me trompe-je.
En tout cas, j’ai passé un très bon moment de lecture et cet album m’a donné envie de me replonger dans les albums inoubliables de " Comanche".
Le sang du flamboyant est la meilleure BD d'Auclair (Bran Ruz arrive pas loin après). Elle est d'une force incroyable, tant au niveau du dessin que du scénario. C'est une de mes BD préférées, tous genres confondus.
Le sang du flamboyant d'Auclair. Je ne l'avais jamais lu, pourtant ça date de 1985, et c'est vraiment très bien. C'est l'histoire d'un noir martiniquais obligé de se cacher suite à un acte de violence qu'il a commis lorsqu'il a pris sa femme le tromper/abusée par son patron béké. C'est très bien raconté et le dessin est magnifique ( beaucoup mais vraiment beaucoup de hachures) .
C'est la meilleure BD d'Auclair que j'ai lue.
Sattouf sait dessiner de manière conventionnelle pour que les fan de bd disent Waouh. Mais c'est un gars intelligent, qui a réfléchi sur la manière la plus efficace de raconter son histoire.
Son énorme succès est mérité.
157. pm
- 27/09/24 11:27
- (en réponse à : Froggy)
(Spoiler) L'enlèvement du frère c'est dans le 4, pas dans le 5( fin du spoiler)
Il va maintenant raconter la vie de son frère, sortie du livre dans deux petites semaines.
Ce volume est le dernier de la série qui raconte la vie de l'auteur depuis sa naissance jusqu'au début de sa carrière. On se rappelle que le volume précèdent s'était termine sur l'enlèvement par son père du plus jeune frère de Riad, Fadi, la relation entre ses parents s'était détériorée jusqu'à atteindre ce point de non-retour. Ce tome raconte donc la vie de l’auteur après cette tragédie qui malheureusement n’est qu’un fait divers dans ce qu’il y a de plus banal mais extraordinaire pour celles et ceux qui le vivent au quotidien, combien de drames similaires à celui vécu par la famille de l’auteur croisons-nous ainsi tous les jours sans seulement l’imaginer ?
Commencerais-je a m’habituer au dessin de Riad Sattouf ? Il n’est toujours pas dans la catégorie de mes préférés, je ne pense pas qu’il ne le sera jamais un jour. Il a cependant des qualités dont une importante à mes yeux est celle de l’expressivité de ses personnages, elle est toujours réussie. La deuxième chose qui fait de cet album une totale réussite est que Sattouf sait vraiment raconter une histoire en bande dessinée, le déroulé de cet histoire et le découpage sont en parfaite coordination et en accentue le caractère tragique. A mon avis, c'est là que réside le succès de cette série car ce n'est pas le dessin qui peut atteindre la qualité du scenario.
Hasard ou coïncidence ? Après Mattéo et Zombillenium, cette série est la troisième que je lis quasi consécutivement qui se termine au sixième titre. Y aurait-il une malédiction du sixième épisode comme il y en a une pour l’âge de 27 ans chez les rockstars
Note finale ; 4,5/5. Je ne mets pas la note maximum à cause du dessin, sinon il l'aurait eu bien sûr.
155. totom
- 24/09/24 21:31
- (en réponse à : Madeleine )
J'ai lu les trois tomes de Madeleine résistante, et j'ai trouvé ça moyen.
Cette femme a eu une vie extraordinaire, ici nous est raconté sa jeunesse de résistante face aux nazis. C'est une des très rares survivantes à ce niveau d'implication, elle vient de fêter son centenaire. Même si ces vies de grands résistants nous ont souvent été racontées par le détail , je pense en particulier aux magnifiques livres de Daniel Cordier, il y avait matière à faire un très beau livre. Malheureusement l'ensemble est raconté assez platement et manque de vie, le dessin est bon et très lisible sans être extraordinaire, mais l'ensemble manque de souffle, on n'apprend pas grand chose qu'on ne connait déjà, sur la résistance comme sur les exactions nazies, les différents protagonistes sont survolés. Les auteurs ne choisissent jamais vraiment entre lyrisme et document, donc pas assez d'empathie ni assez d'informations, et, finalement, je reste sur ma faim.
Je suppose néanmoins que ceux qui connaissent mal la période pourront être très intéressés, mais cela reste globalement superficiel et déjà vu.
"8 heures à Berlin". C'est très mauvais. L'histoire n'a pas beaucoup d'intérêt et est bourrée d'invraisemblances (même si c'est le lot de ce genre de récit). Deux exemples: *dernière case de la 1ere planche: si personne en 1963 n'est capable de reconnaître le visage écorché, ils doivent s'acheter des lunettes.
* Mortimer vient à l'aide de Blake à Berlin-est, en provenance de l'URSS sans doute par avion, vu la rapidité des délais. Mais quand il s'agit de passer à Berlin- ouest, il signale qu'il n'a plus de passeport... Je sais bien que L'URSS et la RDA étaient "pays frères", mais quand même.
151. pm
- 19/09/24 19:09
- (en réponse à : Torpedo)
Ok pour caporal, reste qu'au départ il est nommé officier ( sous lieutenant), un peu comme si on avait dit aux auteurs qu'un médecin ne pouvait qu'être nommé officier, qu'ils ont corrigé la nomination sans corriger le reste du bouquin.
150. torpedo31200
- 19/09/24 18:53
- (en réponse à : pm - post #147)
En France oui, aux USA l' équivalent de Caporal (équivalent à Caporal Chef chez nous) est un sous-off.
149. totom
- 19/09/24 18:20
Relu l'intégrale d'Halloween blues au lombard
Les enquêtes sont sympas même si l'histoire des fantômes et sosies est un peu bizarre
Le dessin de Kas est bien, on se dit qu'il aurait pu faire d'autres séries au long cours
3,5/5
148. totom
- 19/09/24 18:17
Lu Thorgal Saga 3
Les dessins sont plutôt bons
Je ne m'attendais a rien d'exceptionnel au scénario de la part de Yann mais le sujet de Shaigan avait qd même un bon potentiel
Et bien s'est vraiment ridicule aussi bien au niveau de l'histoire que des dialogues. Kriss et Thorgal font tous les deux pitié
A éviter
147. pm
- 19/09/24 17:08
J'ai lu GI gays paru récemment dans la prestigieuse collection Aire Libre chez Dupuis, scénarisé par Alcante et dessiné par un homonyme de Muñoz. C'est l'histoire d'un psychiatre qui s'engage dans les marines suite à l'attaque japonaise sur Pearl Harbour. Cet album nous raconte de manière classique la grande difficulté d'être gay dans l'armée américaine à cette époque. Globalement c'est correct sans plus mais il y a plusieurs passages très étonnants. Tout d'abord on voit des G.I jouer avec une balle ovale, on s'attend à ce que ce soit du football américain mais non, on parle spécifiquement de rugby. Je ne suis pas un grand spécialiste mais je doute que ce sport actuellement quasi inconnu aux USA ait été très populaire en 1942. Plus grave à mon sens, le psychiatre est engagé avec le grade de sous-lieutenant, ce qui doit être assez conforme aux usages, puis, pendant presque tout le bouquin on parle du caporal ! Et puis, vers la fin, on parle de sous officier. À nouveau, sans être spécialiste sous officier commence à sergent il me semble, un caporal ne l'est pas et un sous lieutenant est un officier. Je trouve que ces erreurs sont significatives d'un manque de sérieux à la relecture.
146. feldoë
- 19/09/24 16:32
- (en réponse à : Goldfinger )
Oups oups
145. froggy
- 19/09/24 05:26
- (en réponse à : Goldfinger)
Oups!
144. torpedo31200
- 18/09/24 10:52
- (en réponse à : froggy - post # 139 +136)
Jodorowsky n' a rien écrit. Il a au mieux validé le script. Au pire rien, son nom est cité pour le créateur et augmenter les ventes.
143. feldoë
- 18/09/24 10:36
- (en réponse à : Goldfinger )
Même le générique et sa chanson n'ont pas vieilli.
Merci pour le lien qui m'a permis de remarquer que l'une des immatriculations (celle dans le Pas-de-Calais) de l'aston-martin est presque celle de l'ariane de mes parents à l'époque. J'avais enfant la voiture de Bond en dinky toys, avec le siège éjectable, le pare-balles, et les mitrailleuses à l'avant, mais sans le sympathique accessoire permettant de lacérer les pneus des autres voitures...
142. feldoë
- 18/09/24 10:35
- (en réponse à : Goldfinger )
Même le générique et sa chanson n'ont pas vieilli.
Merci pour le lien qui m'a permis de remarquer que l'une des immatriculations (celle dans le Pas-de-Calais) de l'aston-martin est presque celle de l'ariane de mes parents à l'époque. J'avais enfant la voiture de Bond en dinky toys, avec le siège éjectable, le pare-balles, et les mitrailleuses à l'avant, mais sans le sympathique accessoire permettant de lacérer les pneus des autres voitures...
141. marcel
- 18/09/24 10:27
Petite erreur de sujet, non ?...
140. froggy
- 18/09/24 05:30
Bon anniversaire a Goldfinger qui fete aujourd'hui ses 60 ans puisque la premiere eut lieu a Londres le 17 septembre 1964. C'est une date importante dans l'histoire de la franchise James Bond mais aussi dans l'histoire du cinema.
Pour la serie des James Bond, c'est le troisieme de la serie et c'est le premier qui remporta un succes planetaire tel que James Bond devint un veritabe phenomene de societe. Des le pregenerique, l'histoire est totalement delirante et n'a aucun realisme, le maitre mot des producteurs, les devenus celebres, Harry Saltzman et Albert Broccoli, etait de distraire le plus agreablement possible les spectateurs dans un film d'aventure a grand spectacle. Mission reussie apparement puisque la serie nee en 1962 en est a son 25eme film.
Du point de vue de l'industrie du cinema, le succes du film genera des tas d'imitations quasiment un peu partout, les 2 Flint avec James Coburn, la serie des OSS 117 en France, et puis le cote obscur de la profession d'agent secret avec Michael Caine dans le role de Harry Palmer et tellement d'autres que je ne peux pas tous les citer. Goldfinger est devenu le maitre etalon en matiere de film d'aventure a grand spectacle, non seulement pour la serie des films de James Bond, mais aussi pour cette categorie tout court. Aujourd'hui encore, c'est LE film reference en la matiere. Et c'est justice parce que c'est un film formidablement divertissant qui a a peine vieilli.
Je vous mets le generique pour illustrer cette anniversaire, la chanson est elle aussi inoubliable. Si vous en l'avez jaamis vu, precepitez vous sur le DVD ou sa prochaine diffusion ala television, vous ne le regretterez pas. Quant aux autres, revoyez le, c'est toujours un plaisir inegalable.
139. froggy
- 18/09/24 01:06
Marcel: je pense que Jodorowsky a ecrit un synopsis pour les premiers de la serie et que Jerry Frissen l'a finie, il y a une veritable difference de ton entre les premiers et les derniers.
Lien: je ne pense pas avoir ete mechant, j'ai meme ete tres aimable considerant la merde que cet album est.
138. LienRag
- 17/09/24 12:47
- (en réponse à : froggy)
T'es méchant avec "Spirou chez les fous", c'est pas terrible terrible (d'ailleurs à part le Bravo y'a pas beaucoup de "Spirou vu par..." qui soient vraiment réussis) mais l'idée de base est quand même assez géniale...
Bon, c'est vrai que le dessin de Libon qui marche bien sur le génial "Jacques le petit lézard géant" fait un peu bizarre sur du Spirou, la plupart des auteurs des SVP ayant quand même tentés de respecter une certaine unité de style alors que Libon soit n'a pas essayé soit n'y arrive vraiment pas.
Et Jul a de beaux ratages à son actif quand il sombre dans la facilité, mais "Il faut tuer José Bové" est génial et "La Croisade s'amuse" a des trouvailles de très haute qualité.
De mémoire j'avais aussi plutôt bien aimé le premier Silex&The City même si ça sombre assez vite.
137. pm
- 17/09/24 12:03
- (en réponse à : Froggy)
J'ai beaucoup aimé Mattéo de mon coté, peut-être légèrement moins la fin mais dans l'ensemble j'ai eu beaucoup de plaisir à le lire ( j'ai tout lu d'un coup).
136. marcel
- 17/09/24 11:30
Je n'ai pas lu ce Spirou, et j'aime beaucoup Libon mais Jul est mauvais, quoiqu'il fasse. Heureusement qu'il n'a pas ete choisi pour reprendre Asterix (il etait dans la short list).
Sinon, je ne veux pas defendre Jodorowsky que je n'aime pas beaucoup, mais je crois que ce n'est pas lui qui ecrit Meta-Baron, mais Jerry Frissen. A moins qui ait propose une trame ?...
135. heijingling
- 17/09/24 04:38
"Le dernier Méta-Baron sera le tout dernier de la série et on ne la regrettera pas. Il est quelconque. Voilà, c'est fini, passons a autre chose. Comme d'habitude dans l'univers d’Alejandro Jodorowsky, c’est rempli d'autant de sexe que de violences avec des dialogues mélodramatiques au possible. C'est sympa un moment et finalement ca lasse parce que cela se répète."
C'est juste pour Jodorowsky, du moins plus depuis quelques années, et plus pour ses BD, car pour d'autres écrits c'est moins prégnant, comme dans sa superbe préface à Monsieur Mouche, de Jean-Luc Coudray: "Une infinité de maîtres spirituels ont utilisé des histoires brèves pour éveiller la conscience de leurs disciples. Ces histoires ou plaisanteries sont créées par le peuple, et, de bouche à oreille, se polissent pour aboutir aux lèvres de l’instructeur spirituel en une perfection dépouillée, comme les pierres du ruisseau. Le génie collectif a besoin de nombreux siècles pour élaborer et transmettre de génération en génération ces joyaux anonymes. Ils arrivent à l’essentiel sans le moindre ornement et leur contenu est tellement dense qu’ils peuvent être interprétés en différents niveaux qui vont du vulgaire à la plus profonde sagesse. Pour ne donner qu’un seul exemple, citons les anecdotes du sage-idiot Mullah Nasruddin, célèbres dans tout l’islam...
Je raconte cela pour pouvoir affirmer que la création de « Monsieur Mouche » par Jean-Luc Coudray possède l’anomalie merveilleuse du miracle... Cet homme jeune, seul, a réussi à enfanter des histoires qui possèdent la même qualité que celles créées par la collaboration de peuples entiers. Les non-initiés pourront rire de l’idiotie de Monsieur Mouche. Les maîtres spirituels utiliseront sa manière particulière, pure et adroite de voir le monde pour illuminer leurs élèves.
L’œuvre de Jean-Luc entre comme le choc printanier dans l’hiver de la tradition (« Étang millénaire / Une grenouille saute / Bruit d’eau ! » Haïku japonais). Dans quelques années, les enfants et les professeurs répéteront les histoires de Monsieur Mouche en hébreu, arabe, japonais, chinois, espagnol, russe, etc. Chaque pays s’appropriera ses pensées en les déclarant folklore national...
C’est pour cela qu’il est bon, aujourd’hui, de lui manifester notre admiration et notre gratitude, avant que son œuvre ne plonge dans la réelle et grande consécration de l’anonymat.
Alejandro JODOROWSKY"
Je recommande par ailleurs ce bouquin d'aphorismes en forme d'historiettes, dont au moins une que je pourrais faire mienne: "34 – Lecture
Monsieur Mouche commençait systématiquement par lire la fin des romans avant de les commencer.
« Pourquoi agissez-vous ainsi ? lui demanda quelqu’un.
— J’aime bien savoir ce qui est arrivé avant de me renseigner sur la manière dont c’est arrivé. » expliqua Monsieur Mouche."
134. froggy
- 17/09/24 00:58
Le ministère secret 3, Le sphincter de l'enfer
Méta-Baron 8, Dargona la proto-gardienne
Gibrat, Matteo 6eme époque
Le Spirou de... 21, Spirou chez les fous
Zombillénium 6, Sabbath grand derby
Franquin, Bon pour...
Ce sont 6 albums moyennement bons voire pas bons du tout (à part un mais ce n’est de la BD) dont aucun ne mérite un long traitement.
Le ministère secret 3 a trait à quelque chose mais quoi ? C'est tellement du n'importe quoi qu'on est en droit de se demander si les auteurs qui sont Mathieu Sapin et Joann Sfar tout de même ont eu l'intention de saborder leur série comme Tardi l'a fait récemment avec son dernier Adèle Blanc-Sec. Cet album est rigoureusement incompréhensible, il l'est tellement qu'il n'est même pas drôle. Un quatrième est annoncé au quatrième plat, que je sois pendu si je le vois paraitre un jour. 0/5: A fuir toutes affaires cessantes.
Le dernier Méta-Baron sera le tout dernier de la série et on ne la regrettera pas. Il est quelconque. Voilà, c'est fini, passons a autre chose. Comme d'habitude dans l'univers d’Alejandro Jodorowsky, c’est rempli d'autant de sexe que de violences avec des dialogues mélodramatiques au possible. C'est sympa un moment et finalement ca lasse parce que cela se répète. 1/5. Pour le dessin
C'est aussi fini pour Matteo de Gibrat avec ce 6eme tome. Gibrat fait finir son héros qui après avoir traversé la Revolution Russe puis la Guerre d'Espagne en juin 40 lors de la débâcle dans la poche de Dunkerque. Il semble que l'auteur ne savait pas trop comment finir cette série, c'est ce que j'ai ressenti en refermant l'album. 2,5/5. Le scenario est moyen mais le dessin de Gibrat est toujours aussi élégant.
Ce Spirou vu par... est signé Lebon au dessin et Jul au scenario. Spirou enquête sur la disparition de Fantasio qui faisait un reportage dans la ville d'Angoulême, victime d'une épidémie aussi étrange que bizarre. En effet, de plus en plus d'angoumoisines et angoumoisins se prennent pour des héros de BD, c'est ainsi que lorsque Spirou débarque dans la ville, il apprend rapidement que son ami qui s'est pris subitement pour le capitaine Haddock a été interné dans un asile de fous dont le directeur, le docteur Herquin-Frangé n'est pas loin d'être fou non plus. C'est un prétexte à un scenario mise en abime, Spirou se prenant pour Tintin, c'est vous dire, et surtout à une histoire complètement débile dont le scénariste ne sachant trop comment conclure son histoire ne la finit pas tout simplement. Je n'aime pas du tout le dessin de Libon et je n'ai acheté cet album que parce qu'il s'inscrit dans une collection que je suis mais que je ne suivrais plus longtemps car Dupuis l'a arrêtée pour se concentrer sur la série mère et celle dite Classique. Scénario indigent + dessinateur que je n'aime pas = 0/5
Ce 6ème tome de Zombillénium est aussi le dernier de la série. Est-ce que Gibrat et de Pins se sont donne le mot pour qu'ils n'aillent pas plus loin ou est-ce une coïncidence ? Cela se termine donc par un match de Grand Derby qui est un jeu manifestement inspire par le Quidditch de la saga Harry Potter avec un brin de Rollerball du film éponyme. C'est le grand moment de l'album puisque cela dure 28 planches pour un total de 56, c'est à dire exactement la moitié. C'est dessiné comme un jeu vidéo et je dois admettre que je n’ai pas été très enthousiaste après la lecture de cet album. J'avais franchement adoré le premier tome de la série, Gretchen et puis l'auteur a emmené se série vers une autre direction de celle à laquelle je pensais et j'ai trouvé cela moins drôle, moins amusant, plus sinistre. J'attendais une série menée sur le fil du rasoir tellement il y avait d'humour noir dans cet album. Cet humour noir a progressivement disparu au fur et à mesure que les albums sortaient. Seul le dessin a continué a me plaire. 1/5. Je ne la regretterai pas, cette série m'a beaucoup déçu et n'a pas répondu a mes attentes.
Ce recueil de Franquin est une compilation de dessins réalisés pour des occasions diverses à destination de son épouse principalement mais aussi d'amis proches. Comme l'écrit Isabelle Franquin qui en a autorisé la publication, ils n'étaient pas destinés à être commercialises du tout mais ils sont tellement dignes du talent inouï de l'auteur que cela aurait été dommage d'en priver tous les ses nombreux admirateurs. 5/5. On ne donne pas une mauvaise note à André Franquin.
133. pm
- 15/09/24 16:49
Le dernier tome de Slava est excellent, comme les deux premiers. Enjeux, intrigue, Rythme, narration, dessins, tout y est, une vraie réussite.
Bravo à P H Gomont.
132. LienRag
- 14/09/24 22:16
- (en réponse à : froggy 114)
Ben ça fait depuis la reprise de Blake&Mortimer qu'on est passé d'un Opéra de Papier à du Grand-Guignol sur Papier...
Et j'ai pas trouvé 8 jours à Berlin pire que les précédents.
131. pm
- 13/09/24 15:58
Je viens de lire Guerre à Gaza de Sacco, petit pamphlet de 32 pages. C'est un cri, avec ce que ça implique, sincérité, parti pris, accusation sans démonstration.
Ça commence comme ça " Est ce un génocide, ou une légitime défense?" Pour contenter tout le monde disons que c'est les deux ( personnellement je pense qu'à ce stade ce n'est ni l'un ni l'autre). Ensuite il ne cherche jamais à démontrer quoi que ce soit , ne parle plus jamais de légitime défense, prend des libertés avec les faits en faisant passer certaines actions violentes palestiniennes pour pacifiques à la Gandhi(sic), parle des manifestations d'étudiants américains sans jamais évoquer leurs dérives antisémites et s'en prend très violemment et avec beaucoup de haine à Joe Biden.
C'est toujours intéressant de lire des points de vue variés mais en restant dans le cri de rage , en affirmant sans jamais démontrer, ça n'apporte tout de même pas grand chose.
130. Bert74
- 13/09/24 15:46
- (en réponse à : Bravo et les Ours Nains)
Ach ! So...
Je viens de me rendre compte (contes ? uhuhuh), en vous lisant, que j'étais passé à côté du n°4...
Et donc, vous lisant toujours, je suis bien dans l'embarras quant à acquérir cette nouveauté...
129. Quentin
- 12/09/24 21:37
Les trois premiers tomes des 7 ours nains sont excellents. Le 4e moins bon, mais pas assez mauvais pour que je passe à côté de ce 5e tome. Ces contes revisités sont les seules choses de Bravo que j'aime vraiment.
128. pm
- 12/09/24 18:39
À mon avis les trois premiers se suffisent à eux mêmes et Bravo devrait passer à autre chose car il a vraiment fait le tour de la question.
127. torpedo31200
- 12/09/24 17:17
- (en réponse à : pm - post # 126)
Pas le meilleur (et trop grand et mal colorisé), mais meilleur que le 4 dans mon souvenir.
Mais ça a le mérite de faire découvrir les autres (intégrale des 4) à de nouveaux lecteurs.
126. pm
- 12/09/24 14:42
Plutôt déçu pour le dernier Bravo " les 7 ours nains contre le grand méchant loup". La formule des contes revisités est éventée et tourne un peu à vide, ce n'est ni très drôle , n'amusera ni les petits ni les grands, ni très original car ça n'apporte rien aux précédents opus.
Je ne pense ni le garder ni l'offrir.
125. froggy
- 09/09/24 04:23
Les vieux fourneaux 7, Chauds comme le climat
Dans cette histoire qu'il est difficile de qualifier d'aventure, nos 3 lascars, Antoine, Pierrot et Mimile auront affaire à la destruction de l'usine Garin-Servier, principale source de richesse de la petite commune du Tarn et Garonne (82). Cette destruction est la conséquence d'un feu de forêt qui a aussi détruit dans son sillage la petite ferme de Berthe, une vieille femme atrabilaire.
Cette série a connu un départ fulgurant avec son premier tome sorti il y a déjà 10 ans, Ceux qui restent qui s'est immédiatement imposé comme un de mes albums préférés. Elle fut même adaptée au cinéma avec un certain succès avec 2 films au compteur. Par la suite, elle a connu des hauts et des bas selon les épisodes. Autant l'écrire tout de suite et sans ambages, ce dernier cru est excellent et se classe d’ores et déjà parmi les meilleurs de la série. J’ai beaucoup aimé le scenario très bien construit de Wilfrid Lupano dans lequel il traite de différents faits de société tels que les casseurs dans des manifestations, les travailleurs clandestins exploités pour des travaux agricoles ingrats comme la récolte des fraises, les nouvelles lubies sociétales, ici, le vivre-ensemble et le désarroi de certains jeunes victime d’un mal-être et attires par le chant des sirènes de l’extrême droite, en usant à leur avantage les réseaux sociaux. Lupano agence parfaitement ces différents éléments pas si disparates que ça comme ceux d’un puzzle pour arriver à un tableau assez pessimiste tout de même malgré une fin plutôt bisounours. Il ne veut pas montrer qu’il est dupe de sa propre histoire, c’est un vœu pieux qu’il nous fait. Le découpage est très bien fait et il y a un véritable suspense afin de savoir ce qui a provoqué l’incendie de la forêt, point de départ de cette histoire, est-ce un accident ou un acte de malveillance ?
J’aime beaucoup le dessin de Paul Cauuet, il est clair, il est vivant, il est expressif. Les personnages sont bien croqués, moitie réalistes, moitie caricatures mais une caricature sans exagération pas comme une de Ricord, Morchoisne ou Mulatier, voire Tibet ou certains traits du visage sont volontairement grossis. Les décors sont au diapason des personnages, les cases bien composées Ca se lit très rapidement mais cela ne s’oublie pas.
Note finale 4,5/5. Le scenario est excellemment bien écrit, il n’y plus la surprise du premier tome. Je me suis laisse emporté par ce tourbillon créé par nos 3 papys qui continuent à faire des étincelles. Quant au dessin, il est à l’avenant.
124. LienRag
- 07/09/24 21:18
- (en réponse à : Henry Fleming)
Beaucoup, beaucoup aimé le début, j'ai progressivement décroché ensuite.
Avec le recul, je crois avoir compris le problème, et l'erreur d'adaptation faite par Cuzor, qui n'a pas compris en quoi les particularités du roman et de la BD nécessitaient un travail plus approfondi.
En effet, à partir du moment où la bataille commence, on ne comprend plus vraiment ce qui se passe, qui est qui ni où.
C'est la traduction en BD du choix du roman de se baser sur le "stream of consciousness" (désolé, je sais plus comment on dit en français) du protagoniste, mais ce choix narratif du roman ne peut fonctionner en BD puisque l'on voit ce que le héros voit.
Donc s'il est clair que Henry Fleming n'a aucune vision d'ensemble de la bataille, c'est très clairement indiqué, il sait quand même où sont sa gauche et sa droite (contrairement à Perceval), l'avant-plan et l'arrière-plan, et donc le flot de vignettes sans la moindre présentation de leur agencement géographique ne marche pas.
Cela fait perdre l'immersion amha, et donc l'investissement dans le personnage.
Comme ces indications géographiques ne sont logiquement pas présentes dans le roman (de ce que j'en comprends, je n'ai pas lu) Cuzor n'a pas compris que pour les retranscrire en BD, il devait les reconstruire clairement pour lui, quitte à n'en mettre que des éléments dans ses planches afin de faire sentir la confusion de son personnage principal (à ne pas confondre avec la confusion du lecteur, qui résulte du mauvais traitement graphique des évènements).
Fabrice ne comprend pas la bataille de Waterloo, mais il n'est pas aveugle; il ne voit qu'une petite partie de l'ensemble (du fait de la fumée notamment) mais ce qu'il voit, il le voit et comprend l'agencement géographique de ses parties (même s'il ne comprend pas leur but ni leur signification militaire).
123. herve
- 06/09/24 23:07
Le combat d'Henry Fleming Cuzor
Curieusement, cette bande dessinée est restée sur ma pile à lire depuis sa sortie en février 2024. Je ne connaissais pas le roman adapté par Steve Cuzor, roman pourtant très connu outre atlantique.
Mais dès que j'ai commencé, je n'ai pas lâché cette bande dessinée. Tout d'abord, il faut souligner la qualité du dessin. Le choix des tons monochromes donne une puissance au récit. En effet, au fil de la lecture, nous finissons par ne plus distinguer les uniformes des deux camps, ce qui donne un caractère universel au destin d'Henry Fleming. J'ai fait le parallèle, certes osé, avec "le rapport de Brodeck" de Larcenet.
Cuzor nous offre des scènes de combats saisissantes, tout en suivant ce jeune soldat désabusé. Cette histoire met parfaitement en relief ce vers de Prévert " Oh Barbara, quelle connerie la guerre..."
Le combat d'Henry Fleming oscille sans cesse entre lâcheté et héroïsme, et il est magnifiquement illustré par Cuzor, au sommet de son art.
note :4/5
122. herve
- 06/09/24 22:17
Thorgal saga #3 : Shaigan
Ce troisième tome ne s'inscrit pas dans le meilleur des cycles de Thorgal, pourtant Yann s'en sort assez bien avec ce hors série.
C'est pourtant curieux d'avoir confier à Yann et Surzhenko, les deux auteurs de deux séries dérivées de Thorgal. Nous sommes loin de l'idée géniale d'aller trouver Robin Recht pour "Adieu Aaricia".
Et passons aussi sur le tirage spécial, dans lequel j'ai lu cette aventure, exclusivement en noir et blanc, contrairement aux deux premiers tirages spéciaux des précédents albums .
Revenons à l'album, que j'ai trouvé nettement meilleur que "Thorgal Wendigo" qui ne m'avait pas entièrement convaincu.
Ici Yann nous livre une aventure que l'on aurait pu trouver dans la série mère. Pour une fois, Yann ne nous accable pas de références inutiles et j'ai été littéralement séduit par cette nouvelle quête de notre immortel héros.
N'ayant lu ni "Louve", ni "la jeunesse de Thorgal", je découvre le dessin de Roman Surzhenko et il s'inscrit parfaitement dans les pas de Rosoinski.
Un scénario solide, avec un dessin qui m'a séduit dans sa version noir et blanc, bref j'ai passé un très agréable moment.
note:3,5/5
121. heijingling
- 04/09/24 09:12
Histoire de Jérusalem toujours au premier tiers, j'ai vraiment du mal. Je passe sur les détails rebutants, comme le fait que l'olivier narrateur ait eu beaucoup de chance pour grandir: venu d'un noyau craché, donc d'une olive préparée, il lui a en effet fallu beaucoup de chance pour germer, je dirais même que ça a été un miracle (ça tombe bien, c'est une spécialité locale), ou de la saison sèche où il ne tomberait pas une goutte durant six mois, ou les hivers à tempête de neige. Je mets cela sur une dramatisation que les auteurs s'imaginent nécessaire. Parce qu'en effet, c'est pénible à lire, car manque d'un point de vue narratif, je ne compte pas l'olivier qui raconte tout, pour personnaliser, c'est inutile, d'ailleurs si on supprimait tous les dessins pour garder uniquement le texte, on comprendrait tout aussi bien, bref, en BD, c'est un objet inutile. J'ai feuilleté, ça fonctionne un peu mieux plus tard dans le temps, quand apparaissent de vrais personnages, mais ça reste quand même bien lourd à lire.
Une éducation orientale par contre fonctionne très bien, l'auteur rend parfaitement, par le mixte de techniques illustratives mais pas que (ce n'est pas la première fois qu'il utilise cette technique, c'est pas spécifique à cet album pour lui) son rapport à ce pays. À la différence de histoire de Jérusalem, bourré d'informations très scolaires, j'y ai appris et surtout compris plein de choses, pas tant factuelles (pour ça, pas besoin d'une BD ou un gros livre, un Que sais-je ou wikipedia suffisent) que sur l'état d'esprit, la manière de percevoir les événements.
120. pm
- 26/08/24 15:05
Je suis malheureusement un peu du même avis que Quentin concernant le Berbérian, soit l'auteur n'a pas assez cerné son/ses sujets, soit il ne les a pas assez approfondis, bref c'est un livre plutôt frustrant et pourtant j'ai beaucoup aimé Dupuy & Berbérian du temps de Monsieur Jean & Co ( journal d'un album et même Henriette).
119. pm
- 26/08/24 11:22
Histoire de Jérusalem s'adresse avant tout aux passionnés d'Histoire en général et à ceux réellement intéressés par la région. Peut-être faut-il avoir quelques notions de base, ou en tout cas être assez ouvert d'esprit.