BD et politique

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21. n'casciata - 03/05/24 18:08 - (en réponse à : Heijingling)
Ton poste rejoint ce qu'affirme un économiste chinois dans une interview il y quelques mois dans Le Monde (je crois), à savoir que la croissance chinoise n'atteindrait plus jamais 2 chiffres, que "le miracle économique chinois" depuis 40 ans était plus à envisager comme un rattrapage d'un pays très en retard, plutôt qu'un véritable miracle et que la situation démographique catastrophique ne pouvait que contrecarrer les ambitions des gouvernants (c'est d'ailleurs très curieux que cela ne soit jamais,évoqué dans les médias). Il ajoutait qu'il ne croyait pas du tout à une guerre directe avec les E.U. car beaucoup de dirigeants chinois planquaient leur argent (et leurs maîtresses !) aux E.U.

20. Piet Lastar - 03/05/24 09:54
Ils ressemblent de plus en plus à El Poussah.

19. heijingling - 03/05/24 09:13
Ils sont déjà calife, ils n'ont donc pas le complexe d'Iznogoud.

18. Piet Lastar - 03/05/24 09:04
Et les difficultés à venir pour les Etats-Unis ?

17. heijingling - 03/05/24 08:20
https://lesfrancais.press/la-chine-et-la-malediction-de-iznogoud/

"La Chine et la malédiction de « Iznogoud »
PhilippeCrevel
PHILIPPE CREVEL
25 MAI 2023 À 8H16
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La Chine et la malédiction de « Iznogoud »
Au début de l’année, la Chine a mis fin à sa politique du « zéro-covid » permettant un rebond économique, mais celui-ci s’est vite estompé. Sa population active diminue et la crise immobilière continue de peser sur la croissance. Le durcissement du régime avec une surveillance accrue de la population et de ses milliardaires conduit à une dégradation du climat des affaires.

Le Parti communiste privilégie désormais la sécurité à la prospérité, la grandeur à la croissance, une solide autonomie à l’interdépendance. Il renoue avec la tradition du repli sur soi qui a conduit la Chine, à partir du XVe siècle, au déclin. La montée des tensions avec les États-Unis remet en cause un des principaux axes de développement de la Chine ces quarante dernières années, à savoir le commerce avec l’Occident. Les investisseurs internationaux commencent à s’inquiéter de l’évolution de la Chine et privilégient d’autres pays d’Asie du sud-est comme le Vietnam, les Philippines ou la Thaïlande.

L’économie chinoise pourrait ne jamais dépasser celle des Etats-Unis
La Chine pourrait ne pas être en capacité de dépasser, comme prévu, les États-Unis, et de se hisser à la première place mondiale d’ici 2029. Deux spécialistes américains en géopolitique, Hal Brands et Michael Beckley, estiment que la Chine serait en train d’atteindre son sommet. La malédiction « Iznogoud » frapperait ce pays après avoir touché dans les années 1990 le Japon. En 2011, Goldman Sachs prévoyait que le PIB de la Chine dépasserait celui des États-Unis en 2026 et le dépasserait de plus de 50 % d’ici le milieu du siècle. À la fin de l’année dernière, la banque a revu ses calculs : l’économie chinoise ne dépasserait pas celle des États-Unis avant 2035 et, à son apogée, elle ne sera que de 14 % plus riche que ces derniers. Capital Economics, un cabinet d’études économiques, prévoit que l’économie chinoise ne sera jamais numéro un. Elle atteindrait un pic à 90 % de la taille des États-Unis en 2035, avant de perdre du terrain.

La Chine est confrontée à une diminution de sa population active qui mine sa croissance. La population chinoise compte 4,5 fois plus de personnes âgées de 15 à 64 ans que les Etats-Unis. D’ici le milieu du siècle, il n’en comptera que 3,4 fois plus, selon les prévisions « médianes » de l’ONU. D’ici la fin du siècle, ce ratio tombera à 1,7. Comme en Occident, les autorités chinoises devront inciter les seniors à rester en activité afin de ralentir la décroissance de la population active.

Vieillissement et ralentissement de la productivité.
Le deuxième problème de la Chine provient du ralentissement des gains de productivité. En 2011, Goldman Sachs pensait que la productivité du travail augmenterait d’environ 4,8 % par an en moyenne au cours des 20 prochaines années. La banque a revu à la baisse ses prévisions en retenant un taux de 3 %. Cette baisse des gains de productivité s’explique par la tertiarisation de l’économie chinoise. Plus la population vieillit, plus les services à la personne se développent or, ceux-ci génèrent de faibles gains de productivité.


Ces dernières années, la Chine a surinvesti dans des équipements sans se préoccuper de leur rentabilité, ce qui nuit à la productivité. Le contrôle de plus en plus pointilleux du Parti communiste sur les collectivités locales et les entreprises privées nuit à l’innovation. Les embargos des États-Unis sur les produits de haute technologie ralentissent également la productivité en Chine. Les conséquences des mesures américaines seraient de deux points de PIB d’ici 2030. Si les autres pays de l’OCDE suivaient les États-Unis, la perte pourrait atteindre 8 points de PIB.

Cette perte de croissance pourrait être atténuée si la Chine arrivait à imposer sa monnaie comme monnaie de réserve, ce qui est loin d’être le cas actuellement. 60 % des réserves de change sont en dollars contre moins de 5 % pour le RMB. Si la Chine n’arrive pas sur la première marche d’ici 2049, pour le centenaire de la prise de pouvoir des communistes, elle sera proche des États-Unis en termes de PIB. Elle affirmera son rôle de grande puissance non seulement économique mais aussi militaire. L’Empire du Milieu sera-t-il tenté, pour compenser son éventuel déclin économique, de se lancer dans un aventurisme militaire qui passerait par la prise de Taïwan ?"

16. heijingling - 31/03/24 09:34
Parce que si tout le monde faisait ainsi, il n'y aurait plus qu'une poignée de sujet sur BDP (dernières lectures, derniers achats, prochaines sorties, demande de conseils, ciné, politique, quizz).

15. froggy - 30/03/24 19:25 - (en réponse à : heijingling)
Pourquoi as-tu mis ton avis sur cette BD dans ce forum et non dans celui des avis sur nos lectures?

14. heijingling - 30/03/24 08:43
La Fabrique des Français Histoire d’un peuple et d’une nation de 1870 à nos jours
Présentation de l’éditeur (Futuropolis 2)
”D’après un récit de Françoise Davisse et Carl Aderhold. Texte et dessins de Sébastien Vassant. Aujourd’hui, un quart de la population française trouve ses racines à l'extérieur du territoire. De la IIIe République à nos jours, cette fiction documentaire en bande dessinée illustre la construction d’une nation par le prisme de son immigration, de toutes les immigrations. Celle des Italiens, des Polonais, des Arméniens, des Russes, des Espagnols, des Portugais, des Algériens, des Maliens, des Cambodgiens... et de tous ceux venus y faire leur vie. En croisant enquête historique et contemporaine, les auteurs racontent la France « au pluriel » et la manière dont elle s’est construite depuis plus de 150 ans. Un document salutaire.”

La présentation nécessairement réductrice du livre simplifie jusqu’à fausser celui-ci, mais est toutefois dans son esprit général qui est de montrer une France mosaïque en opposition à un roman national homogène. Le récit d’où est dit venir le livre est en fait une série documentaire télé, faite de documents historiques entremélés de témoignages actuels, et la BD suit cette structure, qui rappelle utilement au début du livre que “étranger” et “immigrant” recouvrent bien des réalités, les prolétaires ayant longtemps été (et peut-ête encore) des étrangers pour les bourgeois, et réciproquement, et que les pauvres provinciaux montant à Paris y étaient vus comme des immigrants, méprisés. Cette stratification géographique et sociale se retrouve dans le fait qu’on dise monter à Paris (remarque personnelle). Seb Vassant transmet parfaitement ce discours contemporain sur fond historique par son dessin largement héritier, comme celui de Blutch, de dessinateurs d’il y a un siècle et plus, et une fréquente colorisation bichrome bleue-orange surannée, alliés à une construction des pages et du récit mélant habilement information et narration, et évitant l’écueil du “une case/un gag”. L’humour n’est toutefois pas absent, comme dans les scènes où un professeur dessiné à la façon d’Hergé explique cyniquement l’utilisation des pseudo-sciences dans la justification du racisme. Les informations sont précises et variées, du temps long à l’anecdote et au témoignage signifiants, et j’ai vu peu d’erreurs. Les principales se trouvent page 43: dans les années 30, “autres cibles du fascisme, les Juifs, victimes des pogroms en Europe centrasse et orientale, commencent également à immigrer.” Or, la majorité des Juifs d’Europe centrale et orientale commencent à immigrer en France bien avant les années 30 (c’est d’ailleurs dit précédemment dans le livre), ils ne sont pas victimes du fascisme mais du nazisme, et les pogroms étaient également bien avant les années 30. Page 63: “22 juillet 1940, le droit à la nationalité est réformé. Un examen de chaque personne naturalisée depuis 1927 va avoir pour effet 15154 dénaturalisations, dont 600 Juifs.” (Il s’agit en fait d’entre 6000 et 7000 Juifs, difficile d’être plus précis, car ils ne sont pas dénaturalisés comme juifs mais comme non “français de souche”; ils en sont tout de même les principales victimes), puis “27 septembre 1940, une nouvelle loi permet de limiter l’accès à l’emploi aux immigrés”, pas spécifiquement contre les Juifs, encore mais faisant écho à l’ordonnance allemande promulgué le même jour prescrivant le recensement des Juifs en zone occupée. Cette présentation minimise la dimension fortement antisémite du gouvernement de Vichy. Le livre n’est par ailleurs aucunement antisémite, soulignant la persistance des discriminations envers les Juifs à travers les époques, alors, s’agit-il de la résurgence d’un antisémitisme systémique, comme diraient les wokes (ou latent, ou d’un retour du refoulé, interprétations plus justes et plus utiles)? L’une des conclusions essentielles du livre est que la bonne intégration des immigrés dépend essentiellement de la bonne santé économique du pays d’accueil, qui les repousse en cas de crise, bien plus que l’origine de ceux-ci, interprétation qui conforte le point de vue de Marx.

13. heijingling - 23/03/24 18:31
"Je sais pas si vous avez suivi le binz à propos de Stonetoss ?"

Non, mais comme souvent, je suis maintenant au courant par BDP.

"Je suis allé voir son site (après tout, j'aime bien certaines BD de Dimitri) et c'est vrai que le dessin est assez efficace et sympathique, mais c'est pas seulement un néo-nazi qui fait de la BD (cf Dimitri, encore), c'est vraiment de la BD néo-nazie (parfois en essayant de s'en cacher, mais pas toujours), donc c'est même pas drôle, juste ultra-malaisant."

Je refuse d'aller voir, donc (ce que je ne ferais pas envers Dimitri)
(Malaisant is so 2022, les jeunes disent cringe, maintenant)


"Je considère le doxxing comme ultra-violent et donc inacceptable à l'égard de gens qui ne méritent pas d'être lynchés, mais je considère aussi que les nazis méritent certainement d'être lynchés, donc là ça me paraît juste."

Le doxxing n'est pas du lynchage. D'une part, c'est virtuel. Mais cela peut dégénérer en attaque physique, et donc en lynchage. D'autre part, si le lynchage peut tomber sur n'importe qui (c'est comme un pogrom, mais sur un individu au lieu d'un groupe), et c'est inacceptable, sur qui que ce tombe. Mais si le doxxing tombe sur quelqu'un qui s'est de lui-même exprimé dans les réseaux sociaux, ce n'est qu'une réaction, et si elle reste cantonnée au virtuel, elle peut parfois être justifiée. Mais personne ne peut prédire si il y aura basculement dans le monde tangible, donc le doxxing est toujours un jeu avec le feu.

"(et sinon c'est impressionnant dans l'article comme ils trouvent finalement plus grave d'utiliser "le mot en son entièreté" - oh the humanity - que d'être nazi; il y a quand même un sérieux problème dans le moralisme de gens qui se disent - et probablement se croient - de gauche)"

Est-ce que cela n'aurait pas plus à voir avec un certain puritanisme étatsunien qu'avec autre chose?

12. LienRag - 23/03/24 13:54
Je sais pas si vous avez suivi le binz à propos de Stonetoss ?
(désolé j'ai pas trouvé de meilleure source)

Je suis allé voir son site (après tout, j'aime bien certaines BD de Dimitri) et c'est vrai que le dessin est assez efficace et sympathique, mais c'est pas seulement un néo-nazi qui fait de la BD (cf Dimitri, encore), c'est vraiment de la BD néo-nazie (parfois en essayant de s'en cacher, mais pas toujours), donc c'est même pas drôle, juste ultra-malaisant.

Je considère le doxxing comme ultra-violent et donc inacceptable à l'égard de gens qui ne méritent pas d'être lynchés, mais je considère aussi que les nazis méritent certainement d'être lynchés, donc là ça me paraît juste.

(et sinon c'est impressionnant dans l'article comme ils trouvent finalement plus grave d'utiliser "le mot en son entièreté" - oh the humanity - que d'être nazi; il y a quand même un sérieux problème dans le moralisme de gens qui se disent - et probablement se croient - de gauche)

11. heijingling - 30/01/24 15:21 - (en réponse à : (Sujet spécifique))
Dernière page postée par longshot, je mets l'histoire complète, tant qu'a faire https://www.zipcomic.com/the-incredible-hulk-1968-issue-256
Dans l'histoire, le gosse est tué par des terroristes arabes fanatiques dans un caƒé, qui vont massacrer les survivants aux cris de "slay any who yet live", et que Hulk massacre, tandis qu'il s'adresse à la super heroïne israélienne car elle, au contraire des terroristes arabes, est accessible à la raison et aux sentiments.

10. heijingling - 20/01/24 11:12
Dans la BD jeunesse traditionnelle, si, essentiellement, parce qu'y parler politique intérieure, c'est délicat, sinon tabou.

9. pm - 20/01/24 11:06
Il n'y a pas que la géopolitique qui est politique.

8. heijingling - 20/01/24 10:42
"Les bijoux de la Castafiore c'est très politique ( la discrimination, les préjugés, les beaufs)"

Je dirais plutôt social, parce que sinon, tout peut être considéré comme politique.

7. heijingling - 20/01/24 10:40
L'actualité (le tweet "maladroit" de Sandrine R. sur Gabriel Attal, qui assume qu'il est juif juste selon son nom), me rappelle un passage dans L'année exemplaire, de Lisa Mandel. Elle raconte que la police vient perquisitionner chez elle et l'arrêter suite à la dénonciation d'une voisine, et se dit "Putain je savais que ça finirait par me porter la poisse d'avoir un nom juif"...:)

6. pm - 20/01/24 10:40
Les bijoux de la Castafiore c'est très politique ( la discrimination, les préjugés, les beaufs), et très drôle également.

5. heijingling - 20/01/24 10:35
"Il faudrait creer une sous-section, La politique dans Tintin, le sujet est vaste on pourrait presqu'en faire une these, si ce n'est deja fait."

Thèse, je ne sais pas, mais on en a déjà beaucoup beaucoup causé, ne serait-ce qu'ici.

"La politique impregne l'oeuvre entiere du premier album, Tintin au pays des soviets jusqu'a la toute derniere case du derniere album acheve, Tintin et les Picaros."

Certes, mais avec un gros ventre mou apolitique, qui concerne nombre de ses considérés chefs-d'œuvre, de 7 boules de cristal aux Bijoux de la Castafiore, en passant par le Tibet et la Lune.

"Quand on on y pense, Il est absolument fascinant qu'une oeuvre a priori pour enfants traite de sujets aussi adultes."

En fait, si on se replace dans le contexte historique, ce n'est pas si fascinant, c'est même lié. Comme écrit ici (L'affrontement des traditions de la science-fiction pour enfants dans la bande dessinée française de l'après-guerre - Julien Baudry https://hal.science/hal-01941440)

"Depuis le XIXe siècle, la science-fiction s'est développée dans la culture enfantine selon une veine spécifique, très marquée par le didactisme propre aux publications pour enfants. Toutefois, dans la première moitié du XXe siècle est mis en cause l'impératif didactique au profit d'une logique de lectures de pur divertissement."

Autrement dit, le didactisme était alors dominant dans la littérature enfantine (voir Jules Verne), et là où était Hergé (le Petit vingtième), le didactisme servait la propagande (dans Vaillant après guerre aussi, par exemple, mais même là, c'était un peu plus subtil, alors qu'Hergé, politiquement, ne faisait pas dans la finesse. C'est peut-être sur ce point qu'il est fascinant, dans la délivrance d'un message politique encore plus lourdement que les communistes ne le faisaient).

4. froggy - 14/01/24 21:18
Il faudrait creer une sous-section, La politique dans Tintin, le sujet est vaste on pourrait presqu'en faire une these, si ce n'est deja fait. La politique impregne l'oeuvre entiere du premier album, Tintin au pays des soviets jusqu'a la toute derniere case du derniere album acheve, Tintin et les Picaros. Quand on on y pense, Il est absolument fascinant qu'une oeuvre a priori pour enfants traite de sujets aussi adultes.

3. heijingling - 14/01/24 09:42
C'est bien pour cela que j'ai écrit directement politique. Et puis, c'est dans la BD, alors, avec tout le respect que j'ai pour Miklos Jancsó, il va sagement retourner dans le sujet cinéma.

2. froggy - 14/01/24 00:55
Le probleme est que tout est politique meme les travellings de Miklos Jancso.

1. heijingling - 13/01/24 11:07
L'idée n'est pas un nouveau sujet politique sur lequel s'écharper, mais juste de relever et causer des BD qui ont directement un sujet politique (mais je nous fais confiance pour faire dégénérer ce sujet, comme bien d'autres...)

Je commence avec ce nouveau gouvernement français, dont deux ministres ont été traités par des auteurs, la ministre de la culture Rachida - Aux noms des pères, de Marco Paulo, Yves Derai et Bernard Swysen (2013), et le premier ministre, sur lequel Geoffroy Monde avait fait en 2020 un Inktober sur son Instagram https://www.instagram.com/geoffroymonde/




 


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