1501. pm - 12/08/16 13:33 - (en réponse à : froggy)

J'aime bien les Labourdet également, il y a un vrai charme surrané de la France Gaulliste et ses banlieues pas encore reconstruite en villes dortoirs, mais pas trop poussiéreuse malgré tout. Francine est plutôt plus douée que Jean pour construire une histoire ( en Michel Vaillant mes préférés sont ceux qui parlent peu de courses comme Route de nuit ou les Chevaliers de Königsfeld ou Km 357 ), mais je ne possède que les trois premiers en EO. En fait je viens de découvrir que les suites avaient été récemment éditées mais apparemment les derniers sont introuvables à prix décent. https://www.amazon.fr/Labourdet-Suspense-%C3%A0-Noirmoutier/dp/2870981082/ref=sr_1_9?ie=UTF8&qid=1471001146&sr=8-9&keywords=labourdet Niveau dessin c'est toujours aussi faible, évidemment. Graton n'est vraiment pas doué et je ne comprendrai jamais les prix atteint par ses planches ( comme celels de Largo Winch par exemple).

1500. Quentin - 12/08/16 10:19

Je viens de lire "Castro". Reinhard Kleist y peint le protrait hors du commun du leader de la révolution cubaine, en prenant le parti de suivre un journaliste Allemand qui y dévoue sa vie. Le premier chapitre est un condensé d'anecdotes un peu décousues qui reconstruisent l'enfance de Castro et les début de la révolution (les détails ne sont pas toujours facile à suivre). On y nage dans les idéaux les plus beaux et dans l'optimisme le plus fou. Le deuxième chapitre commence lorsque Castro arrive au pouvoir, et montre la lutte sans merci que les USA lui ont opposés (dont des centaines de tentatives d'assassinat de Castro - la seule partie franchement drôle du bouquin!), puis la longue descente de la démocratie à la dictature socialiste, qui finit par emprisonner les écrivains et à pousser des dizaines de milliers de gens affamés à l'exil. Le troisième chapitre finit dans la désillusion amère, malgré les idéaux d'une société meilleure qui survivent toujours en toile de fond. Un livre que j'ai trouvé intéressant, pour moi qui ne connaissait quasi rien de l'histoire de Castro et de Cuba. Le choix de suivre le parcours d'un journaliste permet à l'auteur d'écrire une sorte de voix off qui n'est pas la sienne, tout en lui permettant également de construire une histoire romancée (le traitement plus biographique du premier chapitre bascule dans le deuxième chapitre vers une vision de la révolution au quotidien à travers la vie du journaliste). Le dessin de Kleist est vivant et sert très bien son propos. Bref un bouquin qui n'est finalement pas mauvais (et que je trouve en tout cas meilleur que le Che de Breccia).

1499. froggy - 12/08/16 00:39 - (en réponse à : Leon)

Je suis entierement d'accord avec toi sur les Labourdet, je l'ai regulierement ecrit ici et ailleurs quand la question revient sur le tapis. Il faut cependant relativiser, seuls les 3 premiers albums sont bons, le quatrieme est limite mais les 5 derniers sont franchement mauvais et sont des daubes.

1498. Léon le Wacky - 11/08/16 09:22

Jamais accroché à Michel Vaillant, mais j'adore les Labourdet. Lire ça au second degré (comme il se doit), c'est carrément jubilatoire.

1497. TILLIERTON - 11/08/16 08:39

Le côté Dallas, oui. Je dirais aussi une "Labourdetisation "de Michel Vaillant qui en tenait un peu déjà , non ?

1496. TILLIERTON - 11/08/16 08:36

Malheureusement je crois que c'est la seconde couverture qui a été retenue pour l'album définitif. La première faisait un peu peur, et certainement à l'éditeur aussi pour son côté traumatisant , un brin sinistre pour un produit destiné aussi à un jeune public.Mais après tout, il y avait dans le même genre celle des 7 boules de cristal et la jeunesse l'avait très bien reçue. Notre époque est celle du marketing. Quelle est celle qui fera le mieux vendre?

1495. froggy - 11/08/16 01:36

Michel Vaillant 5, Renaissance Pour l'immense foule des admirateur et autres fans qui me suivent et qui m'aiment, vous savez tous depuis que j'ecris ces merveilleuses chroniques litteraires que j'ai beaucoup apprecie les premiers albums de la reprise de ce heros. Je rappelle pour ceux qui ont pris le train en route (a propos, avez-vous votre titre de transport?) que la serie s'etait enlisee depuis de nombreuses annees (certains diraient depuis toujours mais ce sont des tres mechantes langues) dans une fange dont on ne voyait pas comment elle pouvait s'en sortir. On ne parlait meme plus d'ambulance et de soins intensifs pour la ressuciter, on en etait deja au stade de l'extreme-onction et on avait deja fait appel aux pompes funebres. Tout cela pour dire que l'arrivee de Denis Lapiere au scenario a ete telle la Jouvence de l'Abbe Soury sur la serie et tout le monde d'aller a Lourdes pour celebrer ce miracle. Cela faisait longtemps que Jean Graton le createur de la serie ne faisait quasiment plus rien sur sa bande meme si officiellement il en signait toujours le dessin. On a donc relegue le papa a son fauteuil de retraite et on a laisse la place aux jeunes, 2 scenaristes (Lapiere et Graton Jr) et 2 dessinateurs (Bourgne et Beneteau), il faut bien 4 personnes pour remplacer celui qui avait mene cette serie aux sommets des BD sportives et qui fut tres, tres populaire dans les annees 60 et 70. J'ai toujours aime les premiers albums de cette serie jusqu'a Serie noire qui est le meilleur titre a mon avis. Apres, ca decline pas mal et meme enormement pour atteindre des abimes de neant, Cairo! pour ne pas le nommer mais je le nomme quand meme est un des pires albums de BD que j'ai jamais lus. Pour en revenir a ce cinquieme titre, il est la suite directe du precedent, Collapsus qui racontait comment la famille Vaillante perd le controle de la firme et comment Jean-Pierre responsable de cet evenement reagit. J'avais conclu ma chronique sur cet album en esperant que le suspense sur lequel il se concluait serait un veritable coup de theatre. En fait pas du tout, je crois que les auteurs ont eu peur d'aller aussi loin sur ce chemin a moins qu'ils n'avaient prevu autres choses que nous ne savons pas encore. Cet album nous montre les consequences de la vente forcee de la firme Vaillante a un infame requin de la finance qui ne trouve rien de mieux que de changer le nom de la societe pour mettre le sien, maintenant, ce sont les Automobiles Slate qui rouleront sur les routes de France et de Navarre et accessoirement du monde entier. Cela n'est pas realiste du tout bien sur car le prestige du nom est Vaillante est enorme et puis Francois Hollande aurait mis son grain de sel dans cette affaire car la firme Vaillante est un des fleurons de l'industrie autombile francaise (qu'ecris-je francaise? je devais ecrire mondiale!) Plus serieusement, le debut de l'album nous montre un Michel Vaillant tres, tres deprime, (on le serait a moins) qui joue les routiers et aussi les bons samaritains en Afrique Noire. Sa femme est devenue une harpie et ils se disputent regulierement. Heureusement, il reprend du poil de la bete, ce qui est normal car sinon Michel Vaillant ne serait pas Michel Vaillant sinon il n'y aurait pas de Michel Vaillant et il va courir une course de Formule 2 de voitures au moteur electrique dans un vehicule mis au point par son fils Patrick. La course a lieu a Paris meme dans le quartier des Invalides, ce qui rappelle l'album dans la premiere serie, 300 a l'heure dans Paris, album dont ils reprennent egalement la couverture pusiqu'en lieu et place de l'Arc de Triomphe, on voit la Tour Eiffel en arriere plan. Cela n'a pas d'importance car l'interet n'est pas la, ce qui est important c'est le fait que les Vaillant font front et vont lutter pour reprendre la place qui leur est due, celle du haut des podiums et peut-etre aussi la direction de Slate qui redeviendrait Vaillante. L'album voit aussi le retour de Steve Warson meme si il n'a droit qu'a une figuration intelligente. L'histoire se conclue sur le gri-gri offert a Michel en Afrique pour avoir sauver la vie d'un indigene. Nul doute que nous reverrons cet objet prochainement sur nos ecrans. Je ne peux pas ecrire que j'ai ete aussi enthousiaste sur cet album que je ne l'ai ete sur les precedents. Il ne se passe pas grand-chose en definitive. Tout le monde est en situation d'attente et il se presente plus comme un album de transition qu'autres choses. En fait, cet album ne fait que confirmer l'opinion que j'avais sur les intentions des auteurs, faire de Michel Vaillant une espece de Dallas a la francaise et mis en BD. Cela signifie qu'il n'y pas d'histoire independante par album mais en fait chaque album debute une nouvelle intrigue qui sera developpe pleinement dans l'album suivant et qui conclut une intrigue debutee 2 albums plus tot. Devenue une saga, il faut donc s'attendre a des baisses de forme dans les prochains titres, tout cela dependra bien sur de l'inspiration des auteurs. Il faut s'attendre aussi a beaucoup de choses a venir dans les prochains titres, cela peut aller dans tous les sens. Il faut simplement que tout cela reste un minimum credible. Un autre bemol reside aussi dans le fait que les auteurs ont adopte un decoupage copie sur des montages cinematographiques avec les passages ou on voit Michel en alternance en Afrique et a Paris. Au cinema, ca passe, mais en BD , cele ne passe pas du tout je trouve. C'est le deuxieme album que je lis en moins d'un an qui me fait le meme coup, apres le tres decevant Comment faire fortune en juin 40. J'espere que cela ne va pas devenir un effet de mode car montage cinematographique et decoupage de BD sont 2 choses completement differentes qui jusqu'a present etaient bien separees. En BD, je trouve cela completement con, purement et simplement. Je ne vais pas m'attarder sur le dessin, qui est tres conforme aux canons meme si je reconnais de moins en moins les personnages tels qu'ils etaient dessines par Jean Graton, celui de Francoise Vaillant-Latour est celui qui a ainsi le plus change a mon avis. J'ai egalement remarque que la vieille Vaillante Ipharra (dame, elle date du Huitieme Pilote, cela ne nous rajeunit pas les enfants!) telle que dessinee aujourd'hui ressemble etonnament a une Jaguar Type E mais avec un arriere semblable a celui que l'on voyait sur les derniers modeles, ceux du debut des annees 70 avant qu'ils n'en arretent la fabrication. Si cette voiture existait, elle serait a Retro-Mobile. Note finale, 2.25/5. Cela ne merite pas la moyenne

1494. froggy - 10/08/16 23:57

Elle est effectivement pas mal: Je parie qu'on la verra bientot pour une edition speciale a tirage tres limitee....

1493. TILLIERTON - 10/08/16 00:07

C'est celle-ci effectivement, mais en produit fini et non pas en crayonné

1492. froggy - 09/08/16 23:38 - (en réponse à : Tillierton et Herve)

C'est de cela que vous parliez? Compare a cela?

1491. Suzix@bdp - 09/08/16 22:46

Ah ben j'ai raté cette sortie. J'ai acheté en 2012 la réédition chez Casterman Écriture avec l'intégrale de "La tendresse des crocodiles" suivi de "l'ivresse du poulpe" à lôccasion de la sortie du tome 3 "la patience du tigre" ... jamais terminé cette intégrale. Il faudrait que je m'y remette pour savoir si ce nouveau tome vaut la peine d'être acheté.

1490. Quentin - 09/08/16 13:19

J'ai fini "La paresse du panda", de Fred Bernard. Ce dernier opus des aventures de Jeanne Picquigny fait le lien avec Lily Love Peacock, et l'histoire fait des allers-retours entre Jeanne, qui revient de l'Himalaya par la Chine, et sa petite fille qui s'en inspire pour son groupe de rock. J'aurais sand doute dû me taper les 2 derniers tomes (la sagesse du Tigre et Lilly Love Peacock) pour bien suivre les tenants et aboutissants de la paresse du panda, mais je n'ai pas eu le courage. J'ai donc eu quelques peines à entrer dans l'histoire, mais après une centaine de pages (sur plus de 400), le charme a de nouveau opéré. Le drôle de mélange entre récit de voyage, émancipation féminine, bons mots philosophiques, poèmes/paroles de chansons, érotisme et ésotérisme quotidien, et personnages bien campés aux personnalités fortes reste très décousu (pour le pire), et on perd souvent le fil (en sautant d'une recherche internet sur Himler aux dernières manifestations altermondialistes ou aux réflexions sur la physique cosmique, par exemple), mais comme il y a à boire et à manger et que ce n'est jamais tout à fait con, je finis toujours par trouver quelque chose pour me sustenter et me donner envie de lire la suite.

1489. TILLIERTON - 06/08/16 09:14

J'avoue que je n'y connais absolument rien à la vie, à la biographie ni au contexte historique de la création de l'œuvre de Shakespeare, ce qui ajoute à la confusion, pour démêler le vrai du faux dans ce qui nous est présenté . Mais le texte et l'ambiance qui nous est proposé ne manque pas de charme, et le dessin de Juillard, même s'il paraît manquer de fluidité (attitudes figées pour certains) regorge d'une foultitude de détails .

1488. herve - 06/08/16 00:17

c'est vrai que la couverture choisie pour l'album est assez fade par rapport à celle que j'avais vu auparavant.

1487. herve - 06/08/16 00:15 - (en réponse à : TILLIERTON)

Je lis aussi "le testament de William S" dans le figaro, que j'achète juste pour cette prépublication. Je trouve au contraire qu'Yves Sente fait passer les personnages principaux (B&M) en second plan derrière l'intrigue historique. Bref, pour le moment, un Blake et Mortimer avec ses deux protagonistes assez absent du récit...attendons la suite ...

1486. froggy - 06/08/16 00:15 - (en réponse à : Tillierton )

La premiere couverture de quoi?

1485. TILLIERTON - 05/08/16 23:30

La première couverture (plus gore et impressionnante, mais qui n'était qu'un projet ) a été abandonnée au profit d'une autre beaucoup plus sage . C'est dommage car la première avec la momie avait un petit côté "Rascar Capac "qui nous renvoyait à nos frayeurs d'enfance. Peut-être l'ont-ils jugée malsaine et moins commerciale par son aspect visuel

1484. TILLIERTON - 05/08/16 18:27

Je suis descendu de voiture avec le Figaro sous le bras. Pas de chance, mon voisin présent devant son portail a du penser que moi aussi j'avais rejoint le clan Sarkozy devant la médiocrité de son successeur. La vérité est ailleurs, chaque Vendredi je poursuis avec assiduité là pré publication du "testament de William S" de la saga Blake et Mortimer. On n'y comprends rien, et c'est ce qui fait que l'on tombe accroc. Pour une fois je trouve que Sente à mis dans le mille dans sa manière de traiter le sujet .

1483. Quentin - 02/08/16 21:45 - (en réponse à : Death Note)

Je viens de relire les 7 premiers tomes de Death Note, et de lire les 5 derniers. Plus de 2000 pages d'un thriller qui se veut halletant, et qui tient assez bien ses promesses, malgré des longueurs inévitables. Le 2e cycle vaut à peu près le premier et arrive à renouveller l'intrigue, tout en gardant les mêmes ingrédients. Les auteurs ont néanmoins bien fait de ne pas étirer l'histoire au delà de 12 tomes. Avec un scénario implacable et des dessins réalistes, pas étonnant que cette histoire de "carnet de la mort" (les personnes dont on écrit le nom dans le carnet meurent quasi instantanémant) ait connu un succès planétaire.

1482. Lien Rag - 02/08/16 20:59

J'ai lu ton truc récemment (pas Halo, l'autre), et si le twist final est vraiment sympa je n'ai pas tant accroché que ça... Je l'ai lu en français donc les dialogues étaient peut-être moins percutants, et comme tu le dis la typo est souvent horrible, les couleurs sont plutôt flashy et globalement j'ai le souvenir d'une lisibilité désagréable. Et puis je sais pas pourquoi puisque j'ai lu pire sans souci dans d'autres domaines, mais le baratin pseudo-scientifique sur la robotique m'a un peu énervé (peut-être parce que je m'y suis mis récemment?).

1481. marcel - 02/08/16 18:25

Ah voui, juste avant, j'ai aussi lu ca (chuis tres SF en ce moment) : Il s'agit d'un gros volume pas cher regroupant 3 mini-series precedemment publiees separement. Les trois se situent dans l'univers du jeu video Halo, que je connais absolument pas, mais c'est pas genant. En fait, il suffit de savoir que les humains se battent contre des extraterrestres appeles les Covenants, qu'il y a des guerriers d'elite humains appeles les Spartans, et que les ET venerent un dieu chelou. L'avantage de ce genre de serie, c'est que comme les scenaristes ne peuvent que s'inserer dans les interstices laisses par le scenar du jeu (un peu comme les recits Star Wars qui se passent en meme temps que les films : impossible de faire des grosses revelations sur les enjeux), ils proposent des recits autonomes, qui pourraient presque se situer dans n'importe quel univers de SF. Bref. Le premier recit, Uprising, est realise par Bendis et Maleev (leurs seuls noms m'ont fait acheter le volume). Un homme ordinaire et une chanteuse connue se retrouvent a fuir lors d'une attaque des Covenants, qui sont a la recherche d'une "cle". Or l'homme, pas du tout militaire, simple civil, semble etonamment savoir ce qu'est cette cle. Le scenario est bon, bien ficele, avec un bon twist, et les dessins de Maleev sont tres beaux. Je ne comprends pas bien pourquoi j'aime le dessin de Maleev. Le support photographique est criant (d'ailleurs, il y a une scene ou il dessine sans, c'est troublant), ca devrait me rebuter (comme avec Ponzio), mais je ne sais pas, y a une elegance dans le trait qui m'emporte. Il faut dire aussi que les couleurs sont de Matt Hollingsworth, un des meilleurs coloristes US, amha. Deuxieme recit, Helljumper. Celui-ci est tres different, nous proposant de suivre deux Marines (consideres comme des "sous-soldats" par rapport aux Spartans), dans une mission tres dangeureuse (et qui n'aurait pas du leur echoir) contre les Covenants. La encore, un bon buddy comics, de l'action et des vannes. Dernier recit, Blood line. Ici, on suit pour la premiere fois un groupe de quatre Spartans, accompagnes de leur IA, sur une de leurs missions, qui ne se deroule bien sur pas comme prevu. L'interet de celui-ci reside a mon sens dans le choix de faire raconter l'histoire par l'IA elle-meme. Et c'est plutot reussi. Bref, un bon moment de lecture (presque 400 pages, quand meme), meme pour moi qui ne connaissais rien au jeu. Un petit bemol, cependant : certaines scenes de combats, particulierement sur les deux premiers, sont difficiles a suivre visuellement. Je pense que ca tient au fait que les soldats (Spartan ou pas) comme les covenants ont des armures, composees de plein de petits elements, tous dans des teintes de gris. Alors du coup, dans les combats au corps a corps, on se demande un peu a qui appartient quoi. C'est typiquement le probleme d'adapter un univers en en respectant la charte graphique : ce qui marche visuellement sur un jeu video n'est pas forcement tres adapte aux images statiques d'une BD.

1480. stefan - 02/08/16 17:18 - (en réponse à : Marcel #1478)

ça a l'air chouette.

1479. marcel - 02/08/16 17:04

Un petit bemol : certaines typo sont pour moi un supplice. J'ai pas des bons yeux et certains monologues d'I.A. en petite ecriture machine rouge sur fond vert (special daltonien), ca m'a nique les retines.

1478. marcel - 02/08/16 17:00

J'ai (enfin) lu ca : Ah ! La bonne BD de SF que voila ! L'histoire se passe dans un monde futuriste, ou les populations humaines et extraterrestres sont dispersees sur 9 planetes, au sein du Conglomerat Galactique Unifie. Jusqu'a ce qu'un jour, 9 immenses robots apparaissent, et tuent la plus grande partie de la population en un instant. Dix ans ans plus tard, les sequelles sont encore la, des botgroms ont eu lieu contre les robots utilitaires, en represailles. Sur une petite station miniere, Tim-21, enfant-robot de compagnie du petit Andy, se reveille seul, entoure de morts... L'histoire est tres bien ecrite, elle menage de nombreuses revelations des ce premier tome (loin des premiers tomes introductifs completement vides des FB recents), les personnages sont vrais et attachants. Cote dessin, Dustin Nguyen fait un tres joli boulot, tant dans son trait elegant que dans sa mise-en-scene, avec des couleurs aquarellees du plus bel effet, sans esbrouffe inutile. C'est au final presque aussi bien que Saga, que je continue de preferer pour son univers plus etrange et original. La suite en septembre. Suzy, si je puis me permettre, je pense que ca dois etre ton genre de came, tu devrais y jeter un oeil...

1477. marcel - 29/07/16 15:26

Puisque froggy avait parle du Bruno sur le cinoche Hollywoodien des 70's, j'ai pour ma par lu le Lecroart consacre au hasard. D'abord sur la forme, c'est comme toujours avec Lecroart tres malin, avec quelques jeux sur la forme, ca se lit de maniere tres claire et fluide. Sur le fond lui-meme, je dois avouer que mon interet a dependu des exemples cites par les deux protagoniste (les auteurs eux-memes), certains vraiment sympas et ludiques, d'autres plus techniques et un peu plus difficile d'acces pour moi. Pourtant, j'ai fait des etudes scientifiques, avec beaucoup de maths dedans, mais j'ai bien pris soin depuis de tout oublier (puisque quasiment rien ne me sert aujourd'hui, a part la methode de travail et de reflexion acquise), et du coup, certains passages un peu trop complexes, avec des formules mathematiques, j'ai du un peu m'accrocher pour suivre. Un litteraire pur devrait avoir les yeux qui saignent. Cependant, ce n'est qu'un petit bemol, et si le theme vous interesse, vous pouvez y aller, c'est un tres bon album. Vous pouvez aller jeter un oeil sur l'article qu'ActuaBD consacre a la collection, il y a un exemple de deux pages qui, je trouve, traduit bien le ton et l'ambiance du bouquin, meme sorti de son contexte.

1476. stefan - 22/07/16 16:51 - (en réponse à : Marcel Et Froggy sur le petit Nicolas)

Sur le petit Nicolas, je suis assez d'accord avec Marcel. Le monde dans lequel les enfants évoluent a évolué, mais les enfants eux même ne sont pas si différents de ceux d'aujourd'hui. J'ai lu aux miens l'intégralité de ce qui est sorti (les deux volumes rouges et blancs d'inédits, le ballon rouge, et le volume bleu qui contient l'intégrale de ce qu'on connaissait quand nous on était petit.) J'ai commencé à lire ça a mes enfants quand ils avaient quatre ou cinq ans et j'ai terminé il y a quelques mois, ils ont maintenant 8ans (j'ai des jumeaux). Ce qui est amusant, c'est qu'au début, ils n'avaient pas l'air de comprendre que c'était sensé être drôle. Ils étaient juste fasciné d'entendre raconter les aventures scolaires d'autres enfants, et ces aventures n'étaient pas si différentes de ce qu'ils vivaient, eux à l'école, sauf que eux, ils étaient plus petits, en maternelle, pas de devoirs, pas de retenue et pas de ligne à recopier. A part ça, j'ai l'impression qu'aujourd'hui on tolère moins les bagarres qu'avant, dans le petit Nicolas ils passent leur temps à se cogner sur le nez. (paradoxal dans un monde où on est sensé être plus permissif et moins strict qu'avant avec les enfants) Et plus mes fils ont grandi, plus ils se sont identifiés et plus ils ont ri des bêtises du petit Nicolas. (cependant, ça les fait globalement moins rire que Gaston, c'est plus le phénomène d'identification que l'humour qui semble les intéresser.) Ce qui est bien fichu avec le petit Nicolas, c'est que maintenant, moi, je ris plus des réactions des parents. La présence de ces deux niveaux de lecture est aussi assez remarquable dans cette oeuvre.

1475. TILLIERTON - 22/07/16 16:08

On va quand même essayer de parler de BD . Lu les 23 premières planches du prochain Blake et Mortimer dans un journal que je ne nommerai pas. L'intitulé est " le testament de William S.( aurin ? ).C'est aussi embrouillé qu'incompréhensible .Peut-etre une éclaircie dans les futures parutions (hebdomadaires). Le dessin de Juillard est assez raide et il y a énormément de textes, mais qui n'aident pas, pour l'instant, à saisir le sens de la narration construite par Sente

1474. froggy - 19/07/16 19:28

Je ne conteste pas le talent de Goscinny, loin de moi cette pensee saugrenue! Cependant, quand je les ai lus il y a quelques annees, j'y ai certes retrouve cette fraicheur que j'avais tant aime (je dirais meme plus, adore) quand je l'avais lu la premiere fois alors que j'avais 10 ans, mais j'avais trouve cet humour tres suranne. J'ai deja fait cette analogie ici meme, c'est exactement comme si j'avais mange un bonbon a la violette que ma grand-mere aimait beaucoup et qui nous en donnait parfois. Je ne sais pas si je me fais bien comprendre. Quant aux séries de Charlier que tu cites, tu as raison, il avait d'ailleurs arrête les Castors en plein milieu d'un épisode pour cette raison, quant à Jacques Le Gall, pour la reprise qu'il avait prévue de faire, il aurait vieilli le personnage afin de rendre ses aventures plus crédibles.

1473. marcel - 19/07/16 18:38

Bien sur que c'est "date", mais a mon sens pas "vieilli". J'explique : d'abord, c'est des gamins, et malgre les differences contextuelles, les gamins sont toujours les memes. Ils se chamaillent, pleurent pour un rien, oublient aussitot, etc... Mais SURTOUT parce que la maniere d'ecrire de Goscinny, elle, est parfaite. J'ai deja dit ici que cette maniere de double-lecture qu'il propose est fascinante (le premier degre de Nicolas, ce qu'il en comprend, et ce que le lecteur comprend de son cote). Et les chutes sont souvent hilarantes, et pas forcement toujours previsibles. Pour moi, ca a beaucoup moins vieilli que La patrouille des Castors ou Jacques Le Gall, ou les gamins (quoique plus grands, bien sur) semblent clairement d'un autre temps.

1472. froggy - 19/07/16 18:24 - (en réponse à : Marcel)

Je trouve que Le petit Nicolas a beaucoup vieilli. C'est mignon, charmant, adorable, tout ce que tu veux mais c'est un type d'humour qui correspond plus aux annees 1960, quand cela fut ecrit. La classe moyenne francaise n'est plus du tout la meme aujourd'hui qu'elle ne l'etait alors. Et je ne parle pas des gamins tels qu'ecrit par Goscinny, ils sont tres differents aussi. Par contre, cela donne bien une idee d'une certaine societe francaise alors en plein milieu des 30 Glorieuses et de la Guerre d'Algerie.

1471. marcel - 19/07/16 17:21

Sinon, je continue Pilote, j'en suis a aout 1961. C'est toujours Le petit Nicolas qui emporte mon enthousiasme (par pour les dessins, pour le texte).

1470. marcel - 19/07/16 17:19

Beuh, je donne souvent mon avis sur ce que je lis, si ca a de l'interet. Mais comme ces derniers temps, j'ai lu beaucoup de series en cours (Billy Bat, Walking dead, ...), c'est pas tres interessant. La, j'ai lu avec du retard le dernier tome de Prophet, mais sans relire les 3 premiers d'il y a 10 ans (la flemme). Ben c'est de la merde. C'est beau, mais l'histoire finit tout naze.

1469. froggy - 19/07/16 17:02 - (en réponse à : Marcel)

Ce n'est pas souvent que tu nous fais l'honneur et nous donne le plaisir de te lire sur ce forum. J'espere que tu continueras, j'aime beaucoup lire l'opinion des BDParadisiens sur les albums que nous achetons.

1468. marcel - 19/07/16 15:47

J'ai lu ca : L'idee : Une Rolls Royce conduite par un chauffeur effrayant est la seule capable de vous emmener a Christmasland, le parc d'attraction ou les enfants sont heureux. Ne vous y trompez pas, c'est une BD d'horreur. Le prologue explique comment Charlie Manx est devenu le chauffeur de la Wraith, et donc le Charon de Christmasland. Puis 5 chapitres d'une histoire d'evasion lors d'un transfert penitencier, qui vire au cauchemar quand Manx vient donner un coup de main. Un epilogue revient plus en detail sur la vie d'un des protagonistes du prologue. C'est terriblement efficace, ca fait vraiment flipper, et j'aime bien les dessins, assez crados et sombres. Apparemment, ce bouquin developpe l'univers cree par Hill dans un de ses romans, NOSFERA2 (c'est la plaque de la Rolls). Pas lu. Clin d'oeil amusant : la matonne s'appelle Agnes Clayborne (quand on sait que Hill est le fils de Stephen King...).

1467. suzix@bdp - 14/07/16 00:47

Lu World War Wolves #2 de Duarte & Instin chez Soleil (avril 2016) Ce tome 2 confirme l'excellent tome 1. En plus des 3 histoires développées séparément se crée un monde "post-épidémie". A suivre ABSOLUMENT. Note 4,5/5

1466. suzix@bdp - 14/07/16 00:43

Lu L'inversion de la courbe des sentiments de Peyraud chez Futuropolis (juin 2016). ... dites c'est prévu en 2 tomes? ... non parce que je vais retourner en librairie voir si mon albim est complet! Ca commence bien avec des vies qui s'entrecroisent avec notamment une jeune fille qui cherche son père libraire. ... ça part bien mais le dernier tiers (et donc surtout la fin) ne sont pas à la hauteur de l'attente que le reste de l'album avait fait monter. Si y'a une suite une bonne note 4/5 ... sinon 3/5!?

1465. Quentin - 10/07/16 09:05

Lu 2 albums prêtés par mon frère. L'homme qui tua Lucky Luke. Côté positif: Bonhomme joue avec le mythe Lucky Luke et humanise le personnage (on ne le voit jamais tirer plus vite que son ombre, par exemple). Côté négatif: un scénario couru d'avance. L'identité du coupable se devine dès les premières pages, et l'enquête est lourde et pleine de faire-valoirs ennuyeux. Bref, une lecture sans grande surprise, plutôt chiante, à réserver aux inconditionnels de Lucky Luke ou de Bonhomme, et à éviter pour les autres. Le maître des crocodiles, de Piatszek et Pendanx: navigant entre la fable écologique à 2 balles et le récit de vengence à 5 sous, le tout baignant dans d'énormes invraissemblances et une méconnaissance crasse de la société indonésienne décrite, cet album est une daube.

1464. Quentin - 06/07/16 22:44 - (en réponse à : pm)

D'après ma mère, le roman est excellent - je compte le lui emprunter pour juger sur pièce. Mais le dessin de Larcenet sur cet album vaut à lui seul le détour. Vraiment superbe.

1463. pm - 06/07/16 20:09

Le rapport Brodeck, encore une adaptation qui va me donner envie d'aller voir à la source, c'est à dire le roman.

1462. suzix@bdp - 06/07/16 18:14

intéressant. Je vais regarder ce que c'est que cela! (;o)

1461. froggy - 06/07/16 18:10

Christelle et Bertrand Pissavy-Yvernault, La veritable histoire de Spirou T2, 1947-1955 Avec cette serie d'albums, les auteurs se sont attaches a faire la biographie du heros a travers ses differents dessinateurs et non du journal du meme nom. Il est cependant que tout cela est lie etroitement, l'ouvrage relate donc les differentes etapes qui ponctuent l'histoire du journal mais aussi les vies des differents collaborateurs du journal, Franquin, Jije, Morris, Will qui furent les principaux dessinateurs de la redaction du journal qui en animerent les pages au lendemain de la guerre. Au contraire du premier tome qui relatait la naissance des editions Dupuis et la genese du journal de Spirou, celui-ci ne contient pas de revelations fracassantes car elle couvre une periode mieux connue et documentee, cependant elle contient son lot d'information tres interessante. Ainsi, une des raisons de la rivalite opposant les journaux Spirou et Tintin, nonobstant les differences artistiques bien sur, est que Jean Doisy, le redacteur en chef de Spirou, avait participe a la Resistance Belge face a l'occupation nazie et ce au risque de sa vie bien sur. De plus, les editions Dupuis avaient prefere de cesser de publier l'hebdomadaire en 1944 plutot que de proposer une revue soumise au controle nazi. En face, Raymond Leblanc, le fondateur des Editions du Lombard, s'etait entoure de personnes suspectees de collaboration avec l'occupant, Herge, bien sur, mais aussi Jacques Van Melkebeke qui fut le premier redacteur en chef du journal bruxellois et qui lui, avait activement collabore alors qu'Herge avait ete probablement plus maladroit et aveugle qu'autres choses. Il faut savoir qu'Herge, avait offert ses services aux Dupuis mais que Jean Doisy le renvoya dans ses penates. Nul ne sait ce qui se serait passe si il avait ete engage, se serait-il bien entendu avec Jije qui etait le veritable directeur artistique de Spirou et dont le style de dessin etait foncierement different de celui de l'auteur de Tintin? On ne le saura jamais. Mais il y a bien d'autres choses bien sur, l'ouvrage relate de maniere plus documente que les elucubrations et autres divagations de Yann (Cf, Gringos Locos dessine par Olivier Scwhwartz) le fameux voyage de Jije accompagne de sa famille, Franquin et Morris aux USA et au Mexique, la montee en puissance de Georges Troisfontaines qui alimentera le journal avec ses series issues du groupe d'auteurs qu'il a reuni et travaillant pour sa World Press, les arrivees d'Yvan Delporte et de Maurice Rosy a la redaction, le depart de Jean Doisy suivi de son deces premature juste apres. L'ouvrage se termine par le demenagement de la redaction du journal de Marcinelle a Bruxelles. Comme vous pouvez le constater, il y a matiere a ouvrage et j'ai lu ces 330 pages aussi vite que je le pouvais car c'est passionnant et instructif. En outre, l'ouvrage est bien ecrit, le style des auteurs est tres agreable a la lecture et ils ont tres bien organise les differentes sections car considerant la masse d'information a traiter, il y avait de quoi s'y perdre aisement. Le seul defaut et ce n'est pas un petit reside dans le trop grand nombre de fautes de typographies dans le texte. Je ne les ai pas compte mais je trouve tres dommageable qu'un ouvrage d'une telle ambition et d'une telle ampleur soit sabote de cette maniere. Il y a des correcteurs incompetents chez Dupuis. Ce n'est pas du travail serieux! Note finale, 5/5. C'est de l'excellent travail et j'ai lu cela comme un roman policier

1460. froggy - 04/07/16 17:36 - (en réponse à : Quentin)

C'est curieux qu'ils n'aient pas mis le tome 2 dans leur liste de cette annee alors qu'ils l'avaient fait l'annee derniere pour le tome 1.

1459. suzix@bdp - 04/07/16 13:12

non, cela n'a rien à voir avec la période. Je n'ai juste pas envie de lire des trucs aussi pesants. Je lis des trucs tout aussi noirs mais là, j'ai juste pas envie de me fader les 150 pages de chaque album. J'y suis revenu souvent sur le premier tome mais j'ai juste pas pu ... je crois que c'est physique.

1458. Quentin - 04/07/16 12:41

Ah oui, c'est vrai, les vacances d'été sont faites pour se détendre et il ne faut donc lire que des trucs légers et amusants. Bah, tu n'as qu'à mettre le rapport Brodeck dans les indispensables de l'hiver alors.

1457. suzix@bdp - 04/07/16 12:20

Perso, le rapport Brodeck, je trouve cette BD triste, laide et désespérante ... même si plein de monde a adoré.

1456. Quentin - 04/07/16 11:44

L'absolument indispensable, qui n'est même pas dans cette liste dont la plupart des albums sont tout fait dispensables, c'est le rapport de Brodeck (Larcenet).

1455. Mr Degryse - 29/06/16 18:05

Stupor Mundi de Néjab, éditions Gallimard. Pour moi l'indispensable de cette liste.

1454. suzix@bdp - 29/06/16 18:00

Je connais Chlorophylle, L’Adoption T1, L’Homme qui tua Lucky Luke, L’Odeur des garçons affamés, Les Vieux Fourneaux T3, Ô vous, frères humains, Un maillot pour l’Algérie mais je ne les ai pas tous lus. Par contre mettre Les vieux Fourneaux 3 ça m'arrache un peu la gueule ... et cela ne me donne guère confiance dans les albums que je ne connais pas.

1453. froggy - 29/06/16 17:13

Voici la liste des 20 Indispensables de l'ete selon l'ACBD, L'Association des Critiques de BD: Astrid Bromure T2 : Comment atomiser les fantômes de Fabrice Parme, éditions Rue de Sèvres Chlorophylle T1 : Chlorophylle et le monstre des trois sources de René Hausman et Jean-Luc Cornette, éditions Le Lombard Ce qu’il faut de la terre à l’homme de Martin Veyron (d’après Léon Tolstoï), éditions Dargaud Cruelle de Florence Dupré la Tour, éditions Dargaud Juliette T1 : Les Fantômes reviennent au printemps de Camille Jourdy, éditions Actes Sud La Légèreté de Catherine Meurisse, éditions Dargaud L’Adoption T1 : Qinaya d’Arno Monin et Zidrou, éditions Grand Angle ; L’Été Diabolik d’Alexandre Clérisse et Thierry Smolderen, éditions Dargaud L’Homme qui tua Lucky Luke de Matthieu Bonhomme, éditions Lucky Comics L’Odeur des garçons affamés de Frederik Peeters et Loo Hui Phang, éditions Casterman La Maison de Paco Roca, éditions Delcourt Les Cahiers d’Esther : histoires de mes 10 ans de Riad Sattouf, éditions Allary Les Vieux Fourneaux T3 : Celui qui part de Paul Cauuet et Wilfrid Lupano, éditions Dargaud Benelux Luc Leroi : Plutôt plus tard de Jean-C. Denis, éditions Futuropolis Melvile T2 : L’Histoire de Saul Miller de Romain Renard, éditions Le Lombard Ô vous, frères humains de Luz (d’après Albert Cohen), éditions Futuropolis Stupor Mundi de Néjab, éditions Gallimard. Un maillot pour l’Algérie de Javi Rey, Kris et Bertrand Galic, éditions Dupuis Une mystérieuse mélodie ou comment Mickey rencontra Minnie de Cosey, éditions Glénat Disney Watertown de Jean-Claude Götting, éditions Casterman Qu'en pensez-vous? De mon cote, sur les 7 que j'ai lus (Ce qu'il faut de terre a l'homme, L'ete Diabolik, L'homme qui tua Lucky Luke, L'odeur des garcons affames, Celui qui part, Luc Leroi plutot plus tard, Watertown), mon prefere est le Veyron et celui que j'ai le moins aime est le Gotting. Meme si je n'ai pas tout lu car tout ne m'interesse pas, le Cosey par exemple, je trouve cette liste tres interessante de par la variete des genres representes.

1452. herve - 26/06/16 22:34

Casotto , Sketch-Book Depuis longtemps, je suis un admirateur des albums de Giovanna Casotto, rare femme présente dans le monde des bandes-dessinées dites pour adultes. C'est presque par hasard que je suis tombé sur cet art-book, qui n'a pas bénéficié d'une publicité très efficace à mon avis. Autant les albums de Casotto, dernièrement republiés sous le titre "Oh! Giovanna" chez dynamite peuvent être explicitement catalogués dans le genre pornographique, autant cet art-book relève beaucoup plus de l'érotisme. Ici, pas de scènes de sexe, mais des portraits et esquisses en noir et blanc, de femmes, de séductrices, de pin-up, le plus souvent dans des positions suggestives mais sans aucune vulgarité ,aucune. Le lecteur est plongé dans les croquis de Giovanna Casotto , parfois même dans ses autoportraits, avec quelques crayonnés étonnant (on y croise Napoléon, Marilyn Monroe) que l'on retrouve parfois dans ses albums. Je conseille l'achat de cet album de croquis à tous les amateurs de Giovanna Casotto, et plus généralement à tous les amateurs d'érotisme. Un livre à feuilleter avec plaisir, mais surtout à redécouvrir de temps en temps. note : 4/5

 

(http://www.BDParadisio.com) - © 1996, 2018 BdParadisio