La BD sans image, sans sf et sans fantasy (ou alors vraiment qu'un tout petit peu).

Les 227 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



227. Kikôm - 27/03/16 20:26
Un bon jour pour mourir? Qui sait..

So long Jim.


226. nem° - 02/03/16 20:08

225. marcel - 26/02/16 21:57
Ah super ! Merci longshot.

224. longshot - 26/02/16 21:03
Pape Satan aleppe, le titre vient d'un vers de Dante assez connu pour avior sa propre page sur Wikipédia.

223. longshot - 26/02/16 20:54 - (en réponse à : marcel)
Un avant dernier. Il venait de terminer le dernier, qui doit paraître... Ah, la sortie a été avancée : qui paraît aujourd'hui en Italie.

222. marcel - 26/02/16 18:03
QUEWOUAH ?!!! Je suis passe a la FNAC et, au rayon litterature, quelle n'a pas ete ma surprise de voir un roman d'Umberto Eco que je ne connaissais pas. Ca s'appelle Numero zero, ca a moins d'un an, et j'etais passe completement a cote de sa sortie.
Je sais pas quand trouver le temps de lire ca (mais il est assez court), mais je suis content d'avoir un dernier roman de lui a lire...

221. froggy - 21/02/16 23:07 - (en réponse à : marcel post #220)
Comme je ne lis pas l'italien, je ne savais pas si les passages en latin y avaient ete traduits ou si ils faisaient l'objet de notes de bas de page ou de fin de volume. Il faut donc en conclure que l'edition americaine ne respecte pas la volonte de l'auteur.

Quant au film, c'est vrai que l'adaptation est remarquable car, a l'epoque, le roman etait suppose inadaptable pour le grand ecran. Je ne sais pas si c'est la meilleure adaptation au monde car de mon cote, je considere celle d'Autant en Emporte le Vent excellente et a mon humble avis, il y a celle d'Harold Pinter pour le roman de John Fowles, Sarah et le Lieutenant Francais qui a donne le film La Maitresse du Lieutenant Francais avec Meryl Streep et Jeremy Irons, cette adaptation est un chef d'oeuvre dans le genre. Je vous recommande les deux oeuvres. Dans un autre genre litteraire, il faut aussi noter celle du roman de James Ellroy, L.A Confidential egalement repute inadaptable. Curtis Hanson, le realisateur a reussi la ou Brian de Palma s'est ramasse dans les grandes largeurs avec celle du Dahlia Noir.

Pour en revenir a Eco, j'avais ete decu par son Pendule de Foucault. Je n'y avais pas retrouve la plenitude si enthousiasmante de son premier roman.

220. marcel - 21/02/16 15:44
Ah merde !
J'ai adore lire Umberto Eco. Le nom de la rose, bien sur, mais surtout Le pendule de Foucault, a mon sens son meilleur, d'une grande richesse. J'ai eu plus de mal avec les suivants, mais j'ai beaucoup aime son dernier, Le cimetiere de Prague.
En revanche, j'avais essaye de lire un essai de semiologie (sa specialite), j'avais choisi celui qui etait indique comme le plus accessible, et j'ai absolument rien compris.

Lien : Le film de Jean-Jacques Annaud (dont je n'aime pas les autres films) est a mon sens la plus fidele adaptation de livre que j'aie vue et pourtant c'etait une gageure.

Pour les passages en latin, ils etaient comme ca dans la version italienne, je ne vois pas pourquoi le traducteur les aurait traduits !
On avait etudie des passages du livre au lycee en classe d'italien et, comme j'etais le seul latiniste, la prof m'avait demande de traduire la premiere phrase en exergue.
Apres avoir bien galere, je suis alle voir ma prof de latin parce que je n'y arrivais pas. Elle m'a dit que elle non plus ne pouvait pas la traduire (elle la connaissait), parce qu'il y avait un jeu de mots/double-sens. Je crois qu'Eco en donne des explications dans Le codicille au Nom de la rose.

219. Danyel - 21/02/16 12:26
Quand on lit Freud, il faut, en plus du latin, se taper de notes de bas de page en grec !

218. Lien Rag - 21/02/16 12:20
D'Umberto Eco je n'ai lu que son recueil de nouvelles "comment voyager avec un saumon" et n'ai de souvenir que de l'excellente nouvelle de SF loufoque qu'il contient, ainsi que de la parodie de Guénon - que je ne connaissais pas avant de la lire (Guénon, pas la nouvelle - enfin la nouvelle aussi je ne la connaissais pas avant de la lire mais c'est évident) (c'est la nouvelle que j'ai lue, pas Guénon, évidemment aussi - enfin j'aurais pu lire Guénon ou plus exactement ses écrits mais Eco m'en a guéri d'avance).

Du Nom de la Rose je n'ai vu que le film d'Annaud, à l'adolescence, et ne suis pas sûr d'avoir tout compris.

217. longshot - 21/02/16 09:10 - (en réponse à : froggy)
C'est marrant ce que tu dis. J'avais eu le même problème, mais j'en avais tiré la conclusion inverse, que c'était sans doute la volonté de l'auteur, qui devait faire preuve d'exigence avec son lecteur, et je m'étais dis qu'un jour il faudrait que je le relise en faisant l'effort de traduire...

Tiens, du coup en cherchant quelle version était la bonne (je n'ai pas trouvé, mais je penche toujours pour la mienne :þ) je suis tombé sur une rumeur marrante qui voulait qu'Eco s'apprête à publier une version « pour les nuls », simplifiée et allégée de son roman. En fait il s'agissait juste de révisions mineures et de corriger quelques erreurs de traduction en vue d'une réédition, en 2012.

216. froggy - 20/02/16 23:17
De lui, j'avais adore Le Nom de la Rose, un des livres qui m'a redonne le gout de lire. C'est un des romans les plus intelligents que j'ai eu l'occasion de lire. En effet, J'ai ressenti l'incendie de la bibliotheque qui termine le livre comme l'annonce de la fin du Moyen-Age mais sans savoir que la Renaissance suivra. C'est donc sur une veritable apocalypse que le roman se conclut. J'aime egalement le fait que le livre, le "MacGuffin" de l'intrigue est un ouvrage qui s'appelle "Le Rire". Car le rire est blasphematoire et ne respecte rien puisqu'il se moque de tout meme de ce qui n'est pas drole a priori. C'est pour cela que ce livre doit etre detruit car trop subversif, si les serfs et manants en connaissaient le contenu, cela pourrait les inciter a penser, donc a remettre en cause l'ordre etabli. Trop dangereux pour les institutions, les pouvoirs politiques et religieux.
Le seul probleme que j'ai eu a sa lecture est que l'editeur, Grasset, ne s'est pas donne la peine de traduire les passages en latin et certains couvrent plusieurs pages. J'ai trouve cela surprenant car je me demande qui comprend couramment le latin. J'ai completement oublie le mien malheureusement. C'est d'autant plus surprenant que l'edition americaine que j'avais feuilletee pour savoir comment elle etait a tout traduit. J'avais trouve cela tres snob a l'epoque et tres pretentieux de la part de Grasset. Ce qui n'empeche que je vous recommande de le lire, c'est un si bon livre.

215. nem° - 20/02/16 02:37
Umberto nous tire son chapeau.


214. Quentin - 21/01/16 11:30
J'ai lu "Le roi des Aulnes" dans ma jeunesse (vers 15 ans) et j'ai trouvé ca très chiant. Les seules choses que j'en retiens sont les longues élucubrations sur Saint Christophe qui porte l'enfant Jésus. Je devais sans doute être trop jeune.

213. pm - 19/01/16 18:12
Je conseille à ceux qui ne l'ont pas lu lors de leur jeunesse "le roi des aulnes", un livre qui m'a profondément marqué.

212. nem° - 18/01/16 23:41
Putain Michel! T'aurais pu partir un Vendredi, c'est quoi ces manières?

211. nem° - 14/01/16 17:30
J'ai très envie de lire ça :


210. dens - 04/12/15 16:33
Ha ouais crap ...
Ben cette série explore aussi l'impérialisme, el consumérisme, l'économie d'endettement, l'écologie, la torture, la complicité dans la perpétuation de traditions dégradantes...

Plein de sujet "sérieux" quoi

209. Danyel - 03/12/15 04:29
Tu t'es trompé de sujet, ici, c'est bien marqué dans le titre : "sans SF et sans fantasy". On y parle de livres sérieux, Môssieur.
Je note par ailleurs que l'image 3 en partant du haut est entièrement pompée sur une peinture de Frank Frazetta.

208. dens - 02/12/15 17:27
Je viens aussi de finir le 9e tome de Malazan Empire : book of the Fallen
(plus qu'un pour la conclusion de l'épopée principale)

Dans ce tome on suit une 40 aines de nos heros tous eprdus dans differents coin d'un desert et qui converge vers ... on ne sait pas ...

C'est tellement bien écrit que j'etait a 90% du livre quand je me suis rendu compte que ... mais ca va bientot finir et ca a pas l'air de se preciser. (Parceque j'etais tellement pris dans les petites histoires scenes entre persos et autres que je n'ai pas vu que l'histoir elle n'avancait pas vraiment (meme si beaucoup de choses se passent)

C'est pas une serie facile a expliquer ...

Et puis boum c'est parti en sucette evec un des "finale" les plus acatclysmiques possibles...

Y a un paquet de scenes qui meriteraient d'etre vues sur grand ecran mais pfoo ... va falloir tailler sur le casting ou se preparer uns eserie de 10 trilogies de 9h chacune...
Ou alors une serie animee peut etre ?

Non je crois que cet univers va etre restreint pour longtemps encore aux gros lecteurs (faut quand meme se taper 10000 pages du debut a la fin).

je mets quand meme quelques images qui ont ete inspirées par cette prose:















207. nem° - 23/10/15 11:07 - (en réponse à : Remember, remember...)

206. longshot - 22/10/15 15:06
Merci Danyel ! Je vais essayer de me trouver ça.

Inutile de dire que si l'on ne connaît pas toutes ces langues, on perd une partie du propos. D'autant que le livre est déjà en lui-même une traduction de l'italien.

Ça tombe bien, je parle français, italien, anglais, allemand, espagnol, pour ne citer que celles-là. ;)

Enfin, je les parle... Je les lis et je les comprends plus ou moins, mais par manque de pratique toute les langues latines se mélangent quand j'essaie de parler, et je me retrouve à baragouiner une sorte d'espéranto...

Enfin je le prendrai en italien, du coup.

205. Danyel - 22/10/15 14:42
Un jours j'aimerais lire une vraie étude sur le sujet

Elle existe et j'en ai parlé ici même il y a plusieurs années. Le livre s'appelle "Dire presque la même chose" et l'auteur est, excusez du peu, Umberto Eco, grand expert en langue vivantes et mortes.
Les difficultés à trouver des équivalences dans plusieurs langues pour un terme donné ou une expression idiomatique sont illustrés par de nombreux exemples et analyses. Eco maîtrise plusieurs langues, passe de l'une à l'autre en jonglant avec jubilation sur les particularités de chacune (français, italien, anglais, allemand, espagnol pour ne parler que de celles-là). Il y décortique avec humour et rigueur les différentes versions d'un même texte (souvent issu de la littérature, Dante ou Baudelaire par exemple).
Inutile de dire que si l'on ne connaît pas toutes ces langues, on perd une partie du propos. D'autant que le livre est déjà en lui-même une traduction de l'italien.
Bref, c'est quand même assez corsé à lire.
J'adore la couverture du livre, elle résume à elle seule le titre et le propos du livre. Chapeau au DA qui a su trouvé cette analogie visuelle.

204. longshot - 22/10/15 11:53 - (en réponse à : nem°)
Un jours j'aimerais lire une vraie étude sur le sujet, parce que j'ai l'impression que pour chaque terme « intraduisible » d'une langue on peut en trouver un autre en français — et vice-versa. Ou parfois la traduction la plus directe est un régionalisme — le mot « frileux », par exemple. Paraît qu'on dit « nesh » dans le nord de l'Angleterre, mais sorti de là il faut employer une périphrase.

Le mot « gourmand » me manque aussi souvent. Et « doux » : selon le contexte il faut à chaque fois trouver un synonyme différent.

Sans parler des « y », « en », « on », « chez »...

Bref. À mon avis, le « manque de vocabulaire pratique », c'est largement réciproque. Une question de culture ? ;)

203. froggy - 18/10/15 22:42 - (en réponse à : Danyel post #191)
Le Parfum n'est peut etre pas un grand roman mais c'en est un excellent. C'est une tres belle fable et j'adore la fin qui est grandiose de splendeur et d'horreur, a chaque fois, que je suis Square des Innocents, je ne peux m'empecher d'y penser. Je n'en ai pas vu l'adaptation cinematographique qui en a ete faite et je ne peux que regretter que Stanley Kubrick y ait renonce comme cela avait ete annonce au debut des annees 90, cela aurait pu etre sublime. Je me demande ce que la scene finale aurait rendu sous son oeil.

202. nem° - 18/10/15 22:22
C'est ce que je dis, pas d'équivalent simple en français!

201. Kikôm - 18/10/15 21:28
Tiens "chelou" c'est bien aussi. Pour une personne, a creepy dude, un mec chelou.

200. Kikôm - 18/10/15 21:26
"insidieux"? Quand tu dis "a creepy place", tu traduis "un endroit insidieux" toi?
Chelou..

199. nem° - 18/10/15 21:08
Je pense qu'insidieux s'en rapproche le plus. Mais bon, c'est un exemple parmi des dizaines, voire centaines!

198. Kikôm - 18/10/15 20:39
En fait c’est plutôt ce genre de terme fourre-tout typique du globish qui à lui seul en remplace des dizaines d’autres que, du coup, je n'apprendrai jamais, qui fait parfois passer l’anglais pour une langue débile, et complètement creuse.

197. Kikôm - 18/10/15 20:32
Flippant, sinistre, glauque, inquiétant, malsain, effrayant, sordide etc… selon le contexte, c’est pas le choix qui manque pourtant.

196. larry underwood - 18/10/15 20:14
Malsain !

195. nem° - 18/10/15 19:56
Mmmmm, non.

194. larry underwood - 18/10/15 10:47
creepy ==> dérangeant ?

193. nem° - 18/10/15 09:43 - (en réponse à : et ratta!)
Je parlais en fait du sensoriel en général.

192. nem° - 18/10/15 09:43
Le français manque de vocabulaire pratique, on s'en rend compte très vite avec l'anglais. Comment traduire, par exemple, le mot "creepy"? Pour l'olfactif, le français fonctionne par périphrases, il suffit d'écouter un oenologue décrire les nuances d'un vin pour s'en rendre compte.

191. Danyel - 18/10/15 05:58
Le Parfum perd beaucoup à la traduction, le français étant moins riche en vocabulaire olfactif que l'allemand. Mais de toute façon, à la base, ce n'était déjà pas un grand roman.

190. froggy - 18/10/15 01:11 - (en réponse à : nem°)
Pour en revenir a Mort a Credit, j'avais ecrit que le lecteur sent litteralement toutes les odeurs de l'environnement dans lequel le heros evolue meme si ces odeurs ne sont pas decrites en tant que telles par Celine, c'est son style qui cree cette sensation chez le lecteur.

Par contre, malgre tout son talenet, Patrick Suskind n'arrive pas dans son roman, Le Parfum a restituer aussi bien ces odeurs, surtout la derniere, bien sur, le parfum d'amour ultime. Ce n'y est pas aussi bien que dans le Celine.

189. nem° - 18/09/15 13:29
Après avoir vu un docu très intéressant sur la crise de la dette cette semaine sur Arte, j'ai téléchargé Mon combat pour comprendre ce qui s'est vraiment passé à l'époque. Pas de souci, j'ai prévu les sacs à vomi.

188. pm - 31/08/15 13:44
Cet été j'ai lu trois romans.
je passerai assez rapidement sur Soumission de Houellebecq qui a été beaucoup commenté un peu partout. Ce n'est aps un mauvais livre, Houellebecq est un brai écrivain, ce n'est pas non plus un chef d'oeuvre loins'en faut. Un livre de politique fiction avec les obsessions habituelles de l'auteur ( misère sexuelle, passivité des personnages...), pas de quoi se pâmer , pas de quoi non plus polémiquer, assez peu provocateur finalement.
J'ai lu en revanche deux livres excellents , que je en suis pas loin de ranger parmi les chefs d'oeuvre, Vernon Subutex 1&2 ( le 3 et dernier sort normalement en janvier ) de Virginie Despentes. Vernon est un disquaire au chômage et on suit ses errances, ce qui donne lieu à une riche galerie de portrait, comédie humaine du 21ème siècle. le premier tome est très Sex Drug & Rock'n roll, le second est plus politique. Certains passages étant vraiment exceptionnels, la fin du premier tome par exemple( délire de Vernon fiévreux sur fond de Jimi Hendrix ). Le style est vraiment très punchy, et si le second tome est un peu plus lent il n'en est pas moins surprenant. Vivement le dénouement avec le tome 3 !

187. Kikôm - 03/08/15 22:22
"Au-dessus des feuillages, le ciel se pare de pastels tendres, d’une douceur d’églantine, d’une promesse de nonchaloir. C’est le deuxième matin de l’été, et dans l’aube qui s’épanouit, les dieux oublient leur bouderie. On mourra dans l’azur."



Bon alors je suis un peu dans le speed et je vais partir loin d’internet pour un moment mais je vais quand même me fendre d’un ptit com vite aif pour "Chasse Royale première partie" de Jaworsky.

J’avais fait part ici de mes semi-réserves concernant « Même pas mort », ou du moins d’un enthousiasme un peu mou. Je l’entend se marrer d’ici le Jaworsky. Cette suite est…. énorme. C’est violent. Homérique. Fini hier. L’impression que j’ai là, c’est d’avoir fait le pied de grue devant un opidum et de m’être soudainement prit tout un village de gaulois enragés en bloc dans le travers de la gueule. Ah putain ça fait mal.
« Rois du monde » va être épais. En fait c’était un peu con de s’attendre à ce que le récit se développe avec l’efficacité de ses nouvelles ou même de Gagner la guerre. Jaworski prend le temps de lancer son attelage. Là on atteint la pleine puissance (enfin si c’est pas le cas, ça fait flipper pour la suite). Ce qu’il y a d’insupportable avec ce genre de livre, c’est que malgré les 300 pages, une fois commencé il n’y a aucun moyen de l’arrêter, pas un seul moment ou je n’ai eu l’impression de me gâcher le truc en arrêtant la lecture tant la tension est savamment construite tout au long du livre. Les chevaux s’emballent et ne s’arrêteront que pour crever en bavant. En un sens on retrouve un peu le jaworsky qu’on connaît, ses persos roublards à la psychologie tortueuse et son intelligence de stratège insolent. Mais le ton est différent. En terme de souffle épique Martin ou même Tolkien peuvent aller se rhabiller. Alors peut être que le style empesé d’ornements qu’a choisit Jaworsky pour ce récit en repoussera certains, mais ici on se bat dans la boue, à la javeline, à la hache et au marteau, pas à la rapière en dansant sur les toits chauffés au soleil, c’est l’Antiquité quoi merde! et en plus la météo est dégueulasse! enfin pardon, c’est Taranis qui fait la gueule. Bref pour moi ça fait sens et ça fonctionne à fond.
Ce qu’il y a de saisissant, c’est ce mélange d’hyper-réalisme jaworskien et de mythologie épique.
Pour ce qui est du réalisme, si Rois du monde tient le coup jusqu’au bout, il tient un truc là. En tout cas pour moi c’est une première, jamais rien lu ni vu qui se passe en Gaule au Vs. av JC, d’aussi chiadé, documenté, d’aussi pointu. D'aussi vrai. Et quand le mythe débarque, que les dieux pointent le bout de leur nez, on est soudainement persuadé d’être entré dans le domaine de la littérature fantastique. Puis la scène se finit, et comme les personnages on est plus sûr de rien, tout paraît un rêve, projection culturelle sur des manifestations naturelles. C’est sournois. Je suis pas encore tout à fait sûr de ce que je lis.

Alors c’est sûr, ça fait un peu mal d’attendre un an avant d’avoir la 2ème partie de cette 2ème partie.
Mais Jaworsky a la délicatesse de ne pas finir sur un cliffhanger. Enfin juste ce qu’il faut pour rester en alerte. Les deux premiers volumes peuvent déjà assez bien se lire en tant que tel.
La destinée est en marche. Ou pas. Mais en tout cas ça va mé-cha-mment saigner.

186. nem° - 28/07/15 21:16

185. froggy - 16/04/15 18:09
Je viens de finir le tome 6 de l'integrale Georges Simenon et comme d'habitude, c'est genial. Le livre comprend les romans suivants; La Mort de Belle, Le Revolver de Maigret, Les freres Rico, Maigret et l'Homme du Banc, Antoine et Julie, Maigret a Peur, L'Escalier de Fer, Feux Rouges.

A raison de 2 a 3 volumes par an, je decouvre cette oeuvre sans pareille. Les romans sont tres courts en general, entre 100 et 120 pages a part quelques exceptions telles que Pedigree et La Neige Etait Sale. Cela ne veut dire qu'ils sont maigres et insignifiants, bien au contraire. C'est dense et apre. Il n'y a pas de gras chez Simenon, ce n'est que du muscle. Il va a l'essentiel sans fioritures. En quelques mots, tout est dit. Le lire est d'une facilite deconcertante, cela ne merite aucun effort tellement son style est simple.

Il est de bon ton de preferer les romans a ceux dont Maigret est le heros. Effectivement, ils sont meilleurs mais entre 2, cela repose le lecteur car malgre tout, c'est un peu perturbant du fait que Simenon s'attache a l'etre humain avec ses forces et ses faiblesses. En l'occurrence, ici, ses faiblesses car c'est nettement plus interessant bien sur et il est difficile de ne pas se voir un peu de soi-meme dans les differents personnages. Certains romans sont tres deprimants tels que La Fenetre des Rouet ou Le Fond de la Bouteille. Les romans de Simenon ne se concluent pas par une fin heureuse.

Si cela vous tente, laissez-vous aller car c'est vraiement formidable. Par contre, si vous etes aux Alccoliques Anonymes, Simenon n'est pas fait pour vous. On y boit enormement. C'en ets surprenant car c'est quasiment l'unique point commun a tous les romans.

184. longshot - 27/03/15 09:59 - (en réponse à : Danyel)
J'ai aussi une liseuse, le Kobo de la FNAC, version tactile, acheté il y a... Ça doit faire trois ans. Chuis moyen convaincu par ce modèle. Pour lire c'est bien, hein, mais au niveau logiciel c'est pénible et loin du confort d'utilisation que j'en attendais :

- ça plante parfois ;
- les dico disponibles sont très limités ;
- les options de mise en page (taille du texte et des marges, justification...) ne fonctionnent qu'aléatoirement ;
- le logiciel qui gère les mises à jour ne fonctionne pas sous Ubuntu.

Rien de *vraiment* rédhibitoire, mais je trouve le produit mal fini, et c'est franchement agaçant.

En plus la dernière mise à jour que j'ai faite m'a rajouté toute une couche d'intégration aux médias sociaux (recommandations de lecture, et des sortes de « trophées » ou je ne sais quoi, qui semblent inspirés des jeux vidéo en ligne — sans déconner !) qui pour le coup m'a vraiment gonflé.

Bref. Je m'en suis servi un moment, parce que les avantages évidents l'emportaient sur les défauts... et puis j'ai découvert qu'un autre petit appareil, d'un confort de lecture moindre et avec une plus grande consommation d'électricité, certes, mais que je trimbale de toute façon toujours avec moi, disposait d'une bibliothèque d'un millier d'œuvres en anglais tombées dans le domaine public. Depuis...

183. nem° - 25/03/15 08:11
Les spécialistes en neurosciences et en psychologie ont démontré ces dernières années que chaque être humain bénéficiait d’un «bouquet d’intelligences», mais le système scolaire français s’appuie seulement sur deux des huit formes répertoriées, regrettent enseignants et chercheurs.
L’apprentissage à l’école utilise les capacités logico-mathématiques (résolution de problèmes mathématiques) et verbo-linguistiques (lire et écrire), ont indiqué cette semaine ces professionnels, avant un colloque samedi à La Rochelle organisé par l’Apel, l’association des parents d’élèves dans l’enseignement libre, en partenariat avec le quotidien La Croix et le magazine Cerveau et Psycho.

Or le chercheur américain Howard Gardner a dénombré dans les années 1980 six autres formes d’intelligence: visiospatiale (ces élèves apprennent mieux avec des images), kinesthésique (avec des mouvements), musicale (avec des sons, de la musique), naturaliste (en observant le vivant et en le répertoriant), intrapersonnelle (élève tourné vers lui-même, aime travailler seul) et interpersonnelle (apprend en communiquant avec les autres). Cinq d’entre elles ont été confirmées par l’étude du cerveau, via les IRM et les scanners (seule l’intelligence naturaliste ne semble pas correspondre à une activité cérébrale particulière).

Le collège privé Notre-Dame, à Bressuire (Deux-Sèvres), qui accueille des enfants précoces ou en difficulté d’apprentissage et des sections sportives à horaires aménagés, a introduit il y a trois ans un projet pédagogique inspiré des neurosciences et des intelligences multiples. Première étape, les professeurs de sciences et vie de la Terre (SVT) ont enseigné aux élèves quelques notions sur les neurosciences: comment se forment les réseaux de neurones? Que se passe-t-il au sein du cerveau lorsqu’on apprend? Quel est le rôle du sommeil?

Les collégiens ont ensuite passé un test d’intelligence multiples. «Première révolution. Tout le monde réussit ce test. +Je suis intelligent, à ma manière!+ Leur confiance en eux est regonflée», explique Clara Combaud, professeur de SVT à Notre-Dame. «Tous les élèves ont des points d’appui. Quant aux points faibles, il s’agit de les travailler».

Dans plusieurs matières, les enseignants varient les stimulations pour que chaque élève puisse apprendre en fonction de ses intelligences. Ainsi, pour la leçon sur les plaques tectoniques, les enfants dotés d’une intelligence plutôt naturaliste construisent un tableau, ceux qui sont kinesthésiques apprennent leur leçon debout, en la mimant, tandis que d’autres mettent le cours en chanson ou sous la forme d’un poème.

«Ca paraît loufoque, mais ça fonctionne!» assure l’enseignante.

Ces méthodes privilégient aussi les passerelles entre les disciplines. La science-fiction a ainsi été étudiée par des élèves de 3e, en cours de français (textes de grands auteurs sur le sujet) et de sciences (physique et biologie).
Un enseignement pluridisciplinaire que veut encourager la réforme des collèges présentée par la ministre de l’Education, Najat Vallaud-Belkacem, souligne la présidente de l’Apel, Caroline Saliou.

Clotilde, élève de 4e, cite comme principal bénéfice de ces nouvelles méthodes un gain de confiance en soi. «Au début, je trouvais cela bizarre, mais j’ai appris à mieux me connaître et à mieux travailler.»

«On a changé notre manière de voir les élèves et la façon dont les élèves se voient entre eux. Et surtout on ose tout, on s’autorise des choses qu’on ne s’autorisait pas avant», dit Clara Combaud.

Olivier Houdé, professeur de psychologie à la Sorbonne, souligne que l’apprentissage chez les enfants est un processus «dynamique, et non linéaire», avec une mise en concurrence de plusieurs de ces intelligences énoncées par Howard Gardner. «Elles sont toutes utiles, mais il faut apprendre à en inhiber certaines pour en favoriser d’autres, en fonction des apprentissages», ajoute-t-il.


AFP

182. Danyel - 25/03/15 06:01
Merci les amis. J'ai noté tout ça pour quand je déciderai de m'équiper.

181. nem° - 25/03/15 01:59
Pour info, les mobi ou epub sont en fait du html. Renommez les juste en .htm et vous pouvez les lire dans un onglet de votre navigateur. Bonus tip : si vous maintenez la touche Ctrl, vous pouvez zoomer avec la mollette de la souris. Bonne lecture.

180. larry underwood - 25/03/15 00:59
Je suis d'accord le prix des ebook est scandaleux : 15eu la version dématérialisée contre 20eu pour le bouquin ! Ça n'a aucun sens.

179. larry underwood - 25/03/15 00:57
T'embêtes pas avec les problèmes de format, il y a des convertisseurs universels gratuits sur le net (par exemple le format "epub" est le plus répandu, je les download et je les convertis en "mobi" en deux clics, qui est le format utilisé par le Kindle.)

178. Danyel - 25/03/15 00:22 - (en réponse à : Larry.)
C'est une solution à laquelle je pense vu mes problèmes de place mais je crains que le catalogue des livres qui m'intéressent (principalement les essais) ne soit misérable.
Par ailleurs je n'arrive pas à comprendre si un ebook acheté à la Fnac par exemple est compatible avec une liseuse Amazon.
Enfin, je trouve que les prix pratiqués sur les ebooks en France ne sont absolument pas attractifs comparés à l'achat de leur version papier. C'est à mon avis ce qui risque de bloquer le développement des ebooks chez nous (ça et la loi Lang).



 


Actualité BD générale
Actualité editeurs
Actualité mangas
Actualité BD en audio
Actualité des blogs des auteurs
Forum : les sujets
Forum : 24 dernières heures
Agenda : encoder un évènement
Calendrier des évènements
Albums : recherche et liste
Albums : nouveautés
Sorties futures
Chroniques de la rédaction
Albums : critiques internautes
Bios
Bandes annonces vidéos
Interviews d'auteurs en videos
Séries : si vous avez aimé...
Concours
Petites annonces
Coup de pouce aux jeunes auteurs
Archives de Bdp
Quoi de neuf ?
Homepage

Informations légales et vie privée

(http://www.BDParadisio.com) - © 1996, 2018 BdParadisio