54. tigros - 03/06/04 00:14

amusant ça, nostalgia regrettait dès l'an 2000 l'évolution du forum, en voilà une qui a du partir il y a longtemps !

53. tigros - 03/06/04 00:13

hop remontage de sujet !

52. Le Mad_Bichon frisé - 08/10/01 20:58

Tiens, je vais remonter ce sujet, puisque je ne sais plus trop qui en avait parlé il y a peu de temps!!

51. Arn - 07/11/00 00:54

Et Plipli & Pluplu par ce cher Robo, vous en souvenez-vous ? Non ? Voici une occasion de vous rattraper ! Enjoy !

50. Nostalgia - 31/03/00 16:19

Afin de montrer que ce forum a pu quand même, à une certaine époque, atteindre des sommets (dans le bon sens du terme), je remonte ce sujet mythique. Comparez avec ce qui se passe maintenant.

49. Arnaud - 19/06/99 11:20

C'est un coup à te le faire virer ton vieux sujet ca Robert !

48. Robert - 18/06/99 21:10

Allez hop! Je remonte ce sujet pour ceux qui ne connaissent pas Plipli et Pluplu et qui voudraient partipisser au Kadavre eksquis. Vous n'avez qu'à lire les dix premiers messages tout en bas et vous saurez de quoi il en retourne...

47. Frank - 18/06/99 21:08

Suite a une initiative cadaveresthetiquesse de Robert, je remonte le sujet pour ceux qui ne connaissent pas la merveilleuse histoire de Plipli et Pluplu. Je vous conseille de commencer la lecture en bas, ou se trouve l'essentiel de cette histoire. Pour ceux qui ne le savent pas, MnM, c'est Robert et Knarf ben c'est moi.

46. Furax (qui en profite pour remonter le sujet) - 06/01/99 19:53

Nos petits couche-cullotés n'avaient pas fait 10 pas qu'ils furent assaillis par Maître Mortimus himself surgissant de nulle part avec une dextérité dandinesque. - Hop ! Plus un pas... je sais que vous avez un pli pour moi, ne niez pas ou par St Edgard P. je vous transforme en panse de brebis farcie ! Tremblant à cette idée, et soulagés de pouvoir se débarrasser de leur course pour continuer à vivre des aventures palpitantes, nos morveux favoris s'exécutèrent illico. - By Jove ! s'exclama Mortimus après avoir décacheté l'enveloppe, c'est encore pire que ce que je m'imaginais. Mais, continua t il avec un sourire démoniaque, j'ais une idée diabolique pour exploiter ce document infamant, retourner la situation à mon avantage et attirer en mon domaine les foules intriguées. A moi la gloire et les compteurs à 8 chiffres ! Puis, glissant le document sous son kilt, il disparut dans la pénombre après avoir lancé dans un grand éclat de rire sardonique son célèbre "Adieu, mes maîtres ! AH AH AH AH AH !"...

45. Knarf - 03/01/99 23:25

Tututut les amis, il ne faudrait pas diverger des Aventures de Plipli et Pluplu ;-) Voila pour vous faire plaisir Plipli et Pluplu vu par Knarf Eaudir alias Frank

44. eric2 - 03/01/99 13:02

l'amusant dans les photos de chantal que j'ai , ce n'est pas le côté beauté ou pas, c'est qui est à côté d'elle et ce qu'il fait ... bon, alors cette photo !-))))) reste 12heurs ...tic...tic...tic...

43. chantal - 02/01/99 21:48

Quoi??? Du chantage??? ça ne prend pas avec moi! :o))))))))))))) De toute façon, je sais que je suis moche, alors tu peux y aller, Eric2, ça ne me gêne pas :o)))))) LA PHOTO ne pourra pas être sur le forum avant dimanche 24 h car je suis une femme de parole et je l'ai promise à Morti, mais il y a un deal à respecter...et s'il ne l'est pas, alors MisterYmane fera ce qu'il voudra :o))))) Attends de voir les tiennes d'images que je possède ha ha ha ha ha, donnant donnant :o)))))))))))))))))))))))))))))))))))))))) bisous à toi Eric2

42. eric2 - 02/01/99 17:31

eric2, passant par là, se dit qu'il ne savait plus lire d'histoires sans images et que cela manquait fort de dessins, de phylactères, de cases et de bulles ici ... surtout que comme l'ordre était inversé (il faut lire de bas en haut les messages) ... cela ressemblait fort à un Manga ( BRRR ) mais, il souria en dedans de l'insu de son plein gré en pensant aux images qu'il n'avait pas encore dévoilées de la dite Chantal ... Si, avant dimanche 24h00, LA PHOTO n'était pas sur le forum, il mettrait sa menace à exécution ;o))

41. chantal - 02/01/99 16:25

Nos trois compères arrivèrent en vue de la maison de la Tante Chantallerine, ils se faisaient tous petits après le coup qu'ils avaient fait à la pauvre vieille, l'enrubanner comme cela, à son âge... "Hou Hou.. Tantine..." souffla doucement Plipli...La bonne Fée se pointa, et comme elle n'avait aucune rancune, serra nos trois zouaves contre son opulente poitrine et les gratifia de baisers doux et chauds. "Mais qui voilà?" s'écria-t'elle, "Vilains garnements! Faire peur ainsi à votre tantine préférée..." elle en profita pour les embrasser de nouveau. Arnouquet était aux anges, jamais il n'avait eu l'occasion d'être bisé de la sorte, Maître Chett'Erh n'étant pas coutumier de la chose, on voyait même de jolies fossettes se creuser dans ses joues d'adolescent. "Que me voulez-vous donc mes agneaux?" renchérit la vieille Fée. "Il paraît que tu as LA PHOTO, Tantine?" s'écria Plipli, qui était la plus courageuse, car une fille... "Ah! LA PHOTO!" redit la Marraine d'un air songeur, "Oui, je l'ai! Elle est dans mon coffre, mais personne ne peut la voir..." "S'il-te plait, gentille Tantine, donne la nous pour maïtre Mortimus, s'il-te plait..." dit de nouveau Plipli, toujours aussi courageuse. "Je vais vous la donner pour Maître Mortimus, mais sous pli cacheté, lui seul peut la voir, je lui ai promis!" Elle pensait à l'Ecosse qu'elle allait bientôt pouvoir découvrir grâce à le générosité de Mortimus, enfin, s'il tenait ses promesses, ce qui n'était pas certain. La vieille Tantine prit l'enveloppe dans le coffre de bronze, le nom de Maître Mortimus y était inscrit en lettres d'Or. Elle fit couler la cire sur le parchemin et le scella avec l'anneau magique qu'elle portait à son cou. Arnouquet, subjugué, ne disait mot, il se dit qu'il reviendrait voir Tante Chantallerine, un jour...pour lui fourguer ses vieilles fanzines, de toute façon elle n'y connaissait rien et lui, ça lui ferait des sous. "Voilà, mes enfants... Prenez ce parchemin, LA PHOTO y est imprimée, mais attention! Dites bien à Maître Mortimus qu'il a cinq jours, pas un de plus, pour exploiter ce trésor à sa guise. Passé ce délai, LA PHOTO sera envoyée illico à Maître Hy-Man, qui demeure au-delà de la flaque! Tel est le marché! Je n'y dérogerai pas!" "Bien, Tantine, nous lui dirons." assura Plipli, et ils reprirent leur chemin afin de remettre le pli au Grand Maître.

40. Morti - 01/01/99 19:06

“Heuu oui mais non ! On ne pensait pas à ceci en disant cela !”, répondirent Plipli et Pluplu, “on voulait dire t’aider dans ton travail ou avec nos relations. On connaît Maître Chett’Erh, il est terrible !”. Arnouquet répondit : “Oui surtout depuis qu’il a appris que Mortimus, de colère, a fait signer une de ses oeuvres par une bande de joyeux troubadours paradisiaques alors qu’ils n’aiment pas son Oeuvre dans son intégralité, il en devient fou !”. Ne sachant pas trop que faire dans l’immédiat, Arnouquet leur proposa de retourner vers les grandes tentes d’Ang-Houlem où on pouvait trouver des dhédik-hasses de certains Maîtres Saint-Pâ ! Il entrèrent dans une des tentes d’où émergeaient des rires et des cris retentissants. Se sentant chez lui, Arnouquet les guida vers une table entourée d’une foule innombrable et après s’être faufilés, ils arrivèrent face à une table où un Maître, bien qu’il n’en eut vraiment pas l’air, oeuvrait. D’une voix de stentor marquée d’un fort accent, il haranguait la foule massée autour de lui et de ses petits camarades et balançait des vannes énormes tout en dessinant avec une maestria incroyable des femmes nues et des petits garçons, parfois un vieux pigeon… “Il s’agit de Maître Walt Herry de Scherath, il est particulier, c’est un Maître Xionneur”. “Il y a des Maîtres chez les Xionneurs ?”, demanda Pluplu. “Non, Dugland”, répondit Arnouquet, ”il est Maître ET Xionneur, t’es vraiment nullard, toi ! Il dessine et il Xionne donc il a plus facile que les autres, c’est un malin…”. Ils s’éclipsèrent lorsque l’oeil de Maître Walt se perdit dans le décolleté bien rempli de Plipli qui rougit. Un peu plus loin, ils entendirent des cris de Xionneurs en délire hurlant : “Nooon, pas mon bel album tout neuf !”, “Nooon, pas avec le briquet !”, “Pas déchirer les pages, siouplaît!”… “Alors ça c’est le petit Maître Luke, Little Luke on l’appelle, il fait ses dhédik-hasses avec sa moto en roulant sur les albums, il faut voir ça…”. Ils avancèrent parmi les Xionneurs en pleurs pour enfin découvrir le petit Maître ! Un grand spectacle en effet : armé d’un lance-flamme, Maître Luke pulvérisait un album posé à quelques mètres de là. Ensuite, armé d’un cutter, il défonça la couverture, s’ouvrit une veine et fit couler son sang sur la page de garde. Lorsque le sang commença à se coaguler, il referma l’album et le piétina avec ses Santiags boueuses avant de le réouvrir une dernière fois pour y déverser le fond de son kil de rouge dans lequel il traça avec ses doigts, sa signature terrible : P’tiluc !… Un grand moment venait de se passer sous les yeux de nos héros abasourdis ! Un peu plus loin, ils (enfin surtout Pluplu) remarquèrent une table un peu à l’écart d’où provenait une musique douce. Particularité, cette table n’était entourée que de filles, plus ou moins jeunes qui poussaient de petits cris d’admiration et de vierges effarouchées. Pluplu et Plipli s’approchèrent et découvrirent Maître Dan-Hy au travail…enfin travail si on veut : une jeune fille sur chaque genou, il dessinait d’une main, la seconde disparaissant sous les jupons d’une troisième jeune fille qu’Arnouquet reconnût comme étant Lady Jo-Hell, LA fan ultime du Maître qui; raconte-t-on aux petits enfants, aurait un jour soupé avec lui mais où est la part de légende là-dedans, nul ne le sait… Plus loin enfin, ils tombèrent face à un amoncellement de lits de camps remplis de personnes attendant on ne sait quoi, un ticket à la main. S’approchant de l’un d’eux, ils lui demandèrent : “Qu’attendez-vous ici ?”. “Nous ? On attend notre tour pour obtenir une dhédik-hasse de Maître Hausse-Manne, le plus jovial d’entre tous, un grand Maître parmi les Maîtres, on en rêve tous. Le problème est qu’il fait ses dhédik-hasses à la gwach’ ce qui prend un temps fou et on est obligé de loger sur place. Mais je suis content, mon ticket a le n° 2939 et il est déjà au n° 27, ça approche…” Quelques peu éblouis par la patience de ces fans, Plipli et Pluplu décidèrent que si un jour ils devenaient célèbres, eux aussi voudraient faire partie de la Caste des Maîtres Saint-Pâ et c’est l’esprit un peu plus léger devant tant d’admiration béate qu’ils poursuivirent leur chemin. “Allez, Arnouquet, amène-toi, on va aller la chercher ta photo, elle doit être chez Tante Chantallerine, elle a un équipement photo de première et elle ne refusera pas d’aider Mortimus”. Et se prenant par la main, les trois compères partirent tous guillerets sur les chemins de l’Aventure…

39. Morti - 01/01/99 16:44 - (en réponse à : marc.guislain@brutele.be)

Juste pour signaler que j'ai repris l'intégrale des textes en Word, remis en forme, corrigé quelques fôtes et que j'en suis à 12 pages...continuez, continuez... Ce texte est disponible sur demande et je trouverais marrant que quelques uns qui savent dessiner commencent à l'illustrer...on ne sait jamais... :o)))) A+ Marc :o)

38. MnM - 31/12/98 17:11

Mmmmh...Je ne crois pas. J'aurais peur que Plocploc soit récupéré à des fins commerciales et que ça détourne l'attention de la Queste PHILOSOPHIQUE de nos amis. Ne pressons pas les choses. Plipli et Pluplu vivent leurs expériences personnelles à leur rythme, et imposer une trop forte pression sur eux à ce stade-ci de la Geste pourrait résulter en une mauvaise absorption des données philosophiques. Laissons-les vivre ce qu'ils ont à vivre, même si c'est parfois douloureux pour eux. Ils nous remercieront dans quelques années. Retournons donc à la Fouare d'Ang-Houlem...)

37. Jonathan - 31/12/98 15:58

Jeannot a raison.Au fait, pourquoi ne pas créer un troisième personnage nommé PlocPloc qui serait le souffre douleur de PlucPLuc. Il serait d'une autre planète et en fait il serait le souffre douleur à nos deux amis parce qu'il ne parlerait pas notre langue vu qu'il vient pas de la terre...

36. Jeannot - 31/12/98 15:55

Pas d'accord avec toi, Artemus. PluPlu est un personnage beaucoup plus intéressant que PliPli (que je trouve un peu fadasse). Pluplu a connu la drogue, les cachets minables dans des boîtes sordides. Mi hétéro/homo, il a d'ailleurs été accusé à raison de pédophilie et emprisonné pendant plus de 10 longues années.C'est ce qui donne son "je ne sais ps quoi" au personnage...

35. Artémus - 31/12/98 15:45

J'aime bien les aventures de PliPli et PluPlu, mais je trouve que PliPli est parfois un peu mélancolique et ne sais pas suffisamment jouir de la vie (après tout, qui peut le plus peut le moins). Vous noterez que c'est également ce qui fait le charme de l'histoire.

34. MnM - 31/12/98 15:41

(Pssst! Morti! C'est Plipli qui dessine, pas Pluplu! Pluplu il fait les scénars... Désolé de l'interruption...)

33. Morti - 31/12/98 15:20

Plipli et Pluplu s'installèrent donc à une table libre dans un coin et placèrent leurs planches bien en vue sur ladite table. Quelques instants plus tard, quelques individus bizarres vêtus de longs manteaux noirs avec de grandes poches s'approchèrent et demandèrent à voix basse : "Vous avez des Ekslibrisses ?". Plipli et Pluplu se regardèrent effarés : "Des quoi ?". "Mais enfin", s'écrièrent les Xionneurs furieux, "vous vous présentez dans un festival BD sans Ekslibrisses ? Mais d'où venez-vous ? Vous comptez vendre quelque chose donc il faut en donner plus que les autres, c'est la règle, c'est comme ça !". Un des Xionneurs s'approcha en demandant : "Bon pour cette fois, ça ira mais alors vous allez nous faire une dhédik-hasse !". Pluplu dit d'accord et prit une feuille dans son sac mais le Xionneur lui présenta son grand album format A3 plein de dhédik-asses des autres Maîtres et Sous-Maîtres, trouva une page blanche et lui dit :"Voilà, là je voudrais une grande bataille, 200 à 300 personnages avec chevaux et armures, le tout sur fond de cathédrale gothique et quelques détails au premier plan...animaux fabuleux, mendiants difformes, décor sordide et bien entendu il me faut l'héroïne nue, cela va de soi...et en couleur, hein...". Sous le regard des autres Xionneurs, Pluplu se mit au travail quand arriva un homme petit mais parlant fort, tout décoiffé et le visage rougi par l'énervement : "Mais que faites-vous ici, c'est la table de MaÎtre Chett'Erh, il arrive, partez vite...". Sauvés par cette interruption, Pluplu s'excusa et remballa son matériel, il prit Plipli par la main et continuèrent leur visite. Avant de partir, il jetèrent un coup d'oeil et virent le Maître s'installer et attendre les amateurs. C'est à ce moment que les Xionneurs se retournèrent et s'enfuirent à toutes jambes malgré les appels du Maître "Attendez, restez...je vous ferai des belles aquarelles...". Mais les Xionneurs étaient déjà loin et la dernière vision de nos héros fut de les voir face à face avec Hassossi qui les accueillit avec un grand sourire carnassier... A nouveau seuls, nos amis se dirent : "Quelle race bizarre, ces Xionneurs, ils achètent le minimum mais ils veulent tout ! Comment peut-on travailler comme ça ? Et si on faisait des Ekslibrisses pour nous faire connaître ?". Pluplu dit : "Je connais un Xionneur d'Ekslibrisses qui pourrait nous conseiller, il s'appelle Hal et il n'habite pas loin. La dernière fois que je l'ai vu, il avait dit qu'il me paierait un verre, c'est le moment de le lui rappeler..." Et ils partirent, Plipli étant curieuse de voir à quoi ressemblait un Xionneur d'Ekslibrisses mais quand même inquiète lorsqu'elle vit dans le grand hall d'Ang-Houlem des tas de Xionneurs crier : "Il est beau mon tirage de tête, il est frais !", "J'ai un inédit d'Hue-Derzo à vendre !", "Albert ?", "Non, Maurice !", "Ici un scénario inédit de Kôvin, période sous-verre, 10 lignes maxi d'intrigue, a beaucoup servi...très cher...". Sortis des grandes tentes d'Ang-Houlem, il cherchèrent l'ami Hal...

32. MY - 30/12/98 19:27

Pendant ce temps, à des millions de lieues de là, sur une île déserte, Chlavio le Preux digérait mal son rôti de noix de coco... (Prout!) fit-il. Mais revenons à notre histoire...

31. Knarf - 30/12/98 19:06

Chapitre XXII La foire d'ang-houlem Nos 2 amis, dans leur fuite, avaient parcouru plusieurs kilometres, et c'est ainsi que, par hasard, il arriverent de vant une enceinte ou on pouvait y voir une grande banderole avec l'inscription "Foire d'Anh-Houlem". Ils y entrerent donc et quel etrange spectacle s'offrait a eux. Des Maitres et des Sous-Maitres etaient assis derriere des tables de bois et devant eux, des hordes de paysans se bousculaient, se tiraillaient, se marchait dessus, avec a la main des manuscrits des Maitres. Certains paysans lavait les pieds des maitres, d'autres etait victime d'epi-laipsi losqu'il arrivait devant les Maitres, un genre de malaise qui rend nul et incapable de dire une phrase constructive. On pouvait voir aussi des groupes de gens qui semblaient s'echanger des trucs auxquels les maitres avaient touché, contre de grosses sommes d'écus sonnants. -Qui sont ces gens? demande Plipli au premier passant. -Ce sont des Xionneurs. -Ils sont cons les Xionneurs?! constate immediatement Pluplu qui regardait 2 Xionneurs se negocier un vieux mouchoirs qui avait servi a Maitre Hamm. -Oh vous savez, mes amis, commenca l'homme qui avec sa grosse barbe ressemblait drolement a Maitre Del Porte, mais ce n'etait pas lui, vous savez depuis que le monde de la BD a pris conscience de lui-meme environ en 60 apres Saint-Topffer, certains gens ont decouvert dans leur grenier qu'ils avaient conservé de vieux manuscrit des anciens Maitres, des pieces rares. Ils ont donc crée la guilde des Xionneurs de pieces rares. Aujourd'hui tout cela a bien changé, on s'echange n'importe quoi. -C'est etrange, comment une oeuvre d'un maitre peut-elle se mesurer en ecus sonnant, s'interroge Plipli tout enrobé de sa naiveté, n'est-ce pas plutot l'admiration et l'amour qu'on lui prodigue qui en fait sa valeur? -Oui, mais eux ce sont les pires, ce sont des Xionneurs-Spéculateurs. Ils n'ont aucune forme de sentiments pour les Maitres. Leur Maitre, c'est la Bete et l'ecu sonnant. -Comme tout cela est etrange, et les Maitres jouent le jeu? -Ha ha! Mais bien sur, les Maitres sont aussi sous le joug de la Bete et de l'ecu sonnant. Mais d'ou vous venez vous? Plipli et Pluplu continuerent a contempler le spectacle quelques instants quand Plipli pointa une table vide du doigt. -Et si nous nous installions a cette table pour y presenter nos travaux, peut-etre que des paysans et des Xionneurs viendraient nous voir et discuteraient avec nous. ...

30. MnM - 29/12/98 23:29

(Les personnages nommés dans le texte qui suit sont fictifs, et toute ressemblance avec des personnes vivantes ou mortes serait les conséquences d'un régime alimentaire peu équilibré de la part du lecteur. Merci.) Comme nous disions précédemment, il faisait donc nuit au pays Questique de Plipli et Pluplu. Nos jeunes potes grelottaient et crevaient de faim et s'ennuyaient de leur télé. Ils éprouvaient un grand creux dans l'estomac, dans l'âme, et dans leur imagination. C'était un moment d'intense dépression. L'angoisse des créateurs. La peur du "ne-savoir-quoi-faire-par-après-et-si-c'était-pas-c'qui-faut". Nos amis étaient perdus. (Qu'on se le tienne pour dis). Et c'est soudainement et avec renfort de supreptitude qu'ils entendirent un lointain et sinistre râle déchirer l'air frais de la nuit: "AROOOOOOUUUUU-WWWOOOOOOOOOOOUUUUUUUUUUUUOOOOOUUU", fit le cri, "WOOOUUUU-WOOOOOOOOUUUUUUUUUAAAAOOOOOOOOOUUUUU", poursuivit-il, "AAAH-OOOOOOUUUUUUUUWWOOOOUUUUU-grl-KEUF!KEUF!KEUF!", s'étouffa-t-il, ayant mal calculé la quantité de salive dans sa gueule, "AAAAAOOOOOOOUUUUUUUUWOOOOUUUUUUWOOOOOOOUUUUUUU!!!!!" Fin du cri. "Des loups!", s'exclamèrent Plipli et Pluplu. Puis ils se jetèrent dans les bras de l'un-l'autre, commençant à brailler comme des violons aux sanglots longs de l'automne. Pluplu braillait deux fois plus que Plipli et Plipli eu honte de lui. Mais peu importait, car une fois dans l'estomac d'un gros méchant loup, ils n'auraient plus jamais l'occasion de chiâler ouvertement, alors autant en profiter maintenant. C'est à ce moment précis (et qu'il conviendrait de noter dans les livres d'histoire, chrono en main) qu'une lueur ponctuée d'étincelles apparut devant nos chiâleux zéros. Et c'est dans une explosion de confettis que la lueur se transforma en silhouette humaine, et que notre lacrymal duo reconnu: "La Marraine-Fée Chantallerine!!!!" "Ouiouioui, mes prûnes au chocolat! C'est votre douce et gentille Tata magique que voilà! Chantallerine, petit rat de l'Au-delà!" Puis elle se pencha au-dessus de Pluplu, et changea ses larmes en caramel. Elle se tourna ensuite vers Plipli et changea ses larmes en sirop d'érable. C'était bien beau tout ça, mais l'eau de braillage c'était juste mouillé, tandis que là c'était tout dégueux et collant. Elle prenait des iniatives bizarres la tatie... "Pauvres petits poussinots, qui pleurez plus qu'un gros ruisseau! Mais heureusement, Chantallerine la très-bonne est là et vous fera un gros gâteau!" Plipli et Pluplu se regardèrent dans les yeux d'un air désespéré. Car ils s'en souvenaient que trop, des gâteaux de la Tante Féérique! 95% de glucose et 5% de cirrhose, voilà ce qui constituait les dits-gâteaux! Rien que d'y penser, ils avaient de l'arythmie cardiaque... "heu...douce Tante", commença Pluplu, tentant de la décourager, "C'est que nous n'avons pas nos brosses-à-dents électriques à l'effigie de personnages de BD sur nous..." "oui...", continua Plipli, "Et même si nous les avions, on se carrierait les molaires, étant donné que les dites-brosses ne nettoient pas bien les dents d'en-arrière..." "Bonbonbon, mais hihihi! C'est que votre vieille Marraine a plus d'un tour dans son sac, pour faire rire les charmants bambins comme vous!" Les "charmants bambins", pensèrent Plipli et Pluplu... C'était bien ça le problème! La vieille marraine (fut-elle Fée, à défaut d'être fûtée), était incapable de percevoir nos amis autrement que lorsqu'ils avaient cinq ans. Ces belles années magiques trop vite enfuies s'étaient cristallisées dans le cerveau de la pauvre, et il lui était dorénavant impossible de voir ses neveux z'et nièces tels qu'ils étaient réellement. Elle n'avait jamais remarqué que la voix de Pluplu avait muée et que Plipli était maintenant dotée de magnifiques poumons qui n'avaient rien d'asthmatiques! C'était désolant... "Nous allons donc chanter!", repris l'épatante Tatie. "Pour guérir les bobos de l'âme et chasser les esprits grognons, on n'a jamais rien trouvé de mieux!!" "Glp!", fit Pluplu. "Gargl!", fit Plipli. Car les "chansons" de la Tante, ils connaissaient! D'ailleurs, ces chansons revenaient souvent les hanter, lorsqu'ils étaient malades ou à la veille d'un examen important. Et sans crier "gare!" et sans leur laisser le temps de sauter dans les tranchées, la Marraine-Fée entonna son menuet à la réglisse: TOUT LE MONDE IL EST GENTIL. (Suite pour une Marraine-Fée et 15 gâteaux) Prélude: "Les gens sont gentils, ils cueillent des fleurs, des pissenlits! Les gens sont gentils, ils m'offrent les leurs, d'un air ravis!" Allemande: "Les gens sont heureux, ils donnent des bizous, just'entr'mes deux yeux! Les gens sont heureux, ils m'appelent "Chouchou", ma p'tite coquille d'oeufs!" Boutade: (À ce moment-ci de la complainte, nos amis commencèrent à concevoir de la sérieuse impatience. Ceci était jusqu'à présent la plus rude épreuve de leur Queste...) Sarabande: "Les gens sont gentils, d'véritables p'tits coeurs, des canaris! Les gens sont gentils, de vrais p'tits rongeurs, des p'tites souris! Courante-double: (C'en fut trop! Plipli fouilla dans le fond de sa poche et en sorti un gros distributeur à papier-scotch! Pluplu poussa la Gentille Marraine contre un grand poteau de forme viagraïque et ils se mirent à tourner autour afin d'y attacher la vieille. Ils commencèrent par la bouche (qui était l'organe offenseur), et descendirent vers le bas jusqu'à ce qu'elle fut solidement ligotée.) Fin de la chanson. Puis ils se sauvèrent en vitesse, laissant la Marraine-fée derrière. Rendus à une bonne distance du lieu du concert, ils entendirent à nouveau le cri des loups, provenant du lieu qu'ils venaient de fuir si urgemment. Puis ce fut le silence.

29. MnM - 27/12/98 20:12

(Mais non Chantaloulou, on t'aime, tu l'sais...) Or donc, Plipli et Pluplu couraient en s'éloignant de la grotte de Maître Herr Jé. Ils couraient non pas parce qu'ils craignaient la fureur du Grand Suzerain de la Bd, ils couraient non pas parce qu'ils se sentaient menacés par un monstre invisible et terrifiant... Non. Ils couraient parce que c'était bon pour la santé. Et par conséquent, ils couraient et couraient et couraient en sachant que c'était bénéfique pour eux. Et un peu aussi parce qu'ils en avaient marre de discuter avec de vieux débris gériatriques, fussent-ils Maîtres en Mickés. Et ils couraient aussi parce qu'ils savaient que pour mener une vie équilibrée, il fallait faire de l'exercice, au même titre qu'il fallait manger sainement en gobant d'la bouffe appartenant aux quatres grands groupes d'aliments. Ils avaient appris ça à l'école. Et ils couraient aussi car c'était ce qu'ils avaient instinctivement envie de faire lorsqu'ils pensaient au mot "école". Ils avaient envie de courir loin de. C'est en courant donc qu'ils vinrent à croiser une pancarte rigolote sur laquelle on pouvait lire: "Vallée de l'humour burlesque". "Passons par là", s'exclama joyeusement Plipli, qui avait envie de rigoler. "Pourquoi pas, ça nous changera des vieux toqués", rétorqua frérôt, qui de toute façon, n'avait rien de mieux à suggérer. Ils continuèrent donc leur petit jogging réparateur quand soudain ZWWIT! "Hôlàkesskisspassepoussetoijtombemamanvientmchercher" PAF! PATATRAK! BOUM! Nos deux z'amis tombèrent douloureusement sur le cul, ne comprenant pas ce qui venait de leur arrivé! "Des pelûres de bananes!", glapit Pluplu, le coccyx en compote. "Ben dis-donc!" se frotta Plipli, "On peut dire que cette vallée mérite bien son nom! Faudra faire gaffe où on pose les pieds". "Et faudra aussi surveiller ce qui vient d'en-haut, car..." Et à ce quart de centième de seconde précis, SCHLAFF! Pluplu reçu une enclûme de Bugs Bunny sur la tête! Plipli en conçu un mélange de pitié et de fou-rire. Elle poussa l'enclûme (qui devait bien faire cinq fois son poids) de côté et retrouva son pôvre frangin galettifié, en deux dimensions. Elle lui rendit sa dimension manquante en lui soufflant dans le nombril, puis, plus méfiants que jamais, ils poursuivirent leur chemin, en regardant en-haut cette fois. Cette ainsi que de façon subrepte, Plipli marcha sur un râteau laissé sur le sol par un jardinier négligeant et TAPLAF! Notre dessinatrice en prit pour son rhûme dans les sinus! Pluplu, plié en deux, rigola, se bidonna, se torboyauta et... FOCHLOUFFE!! Se retrouva au fond d'une bouche d'égoût qu'un employé de la voirie avait laissée entr'ouverte à dessein! Plipli, contemplant la chute guillerette du gag, s'éclata, s'hilarisa (Clinton), se crampa inextricablement d'un glouglou caqueteux. Dans le processus, elle pissa un p'tit peu dans sa culotte (mais pas beaucoup, parce que quand même!). Plipli et Pluplu se réajustèrent un peu. Mais ils commençaient à en avoir marre d'être au coeur de cette comédie dont ils faisaient les frais, et qui devenait de moins en moins drôle. "Ho! Regarde Pluplu!" dit soudainement Plipli, en pointant une porte légèrement entrebaillée, "Peut-être est-ce la sortie de cette vallée infernale!" "J'espère bien", dit Pluplu, "Car je commence à en avoir plein la chute de dos de cet univers à la con. C'est juré, notre prochaine BD sera réaliste!" Et ensemble ils coururent vers cette porte pleine de promesses. Non parce que c'était bon pour la santé, mais parce qu'ils avaient hâte de sortir de là. Mais aussitôt qu'ils poussèrent la porte, SCHLAOUFF-RLOUF-OUACHTAFLOUCHE! Ils reçurent un grand bac plein de purin liquéfié sur la tête! C'en fut trop! Nos amis en conçurent de la mécontence. Mais juste au moment où ils allèrent articuler les mots irréparables qui auraient mis cette histoire en péril aux yeux de Cath et Alex, ils aperçurent un type étrange se livrant à une non moins étrange activité. Ils s'approchèrent... Le type à l'aspect ahurique se retourna et beuglat d'un ton insane, à l'intention de nos héros: "Accrochez-vous bien au plancher les Zaminches, j'enlève le ciel! HouHouHou!" Puis, s'accrochant au rebord du ciel, il sauta en l'air, arrachant la surface bleu d'azur comme du papier peint! Nos amis, surpris, se jetèrent au sol et s'accrochèrent aux plus grosses pierres, afin d'échapper au mouvement de succion engendré par l'arrachement de la voûte diurne. Puis le toqué disparu au loin derrière l'horizon, ayant entraîné la grande tapisserie du jour avec lui. Sur place restèrent nos pôvres talqués, maintenant affamés et grelottants sous la voûte glacée et peu rassurante du ciel nocturne. Exit le rire. Longue vie au pire... HaHaHaHaHaHaHaHaHaHaHaHaHaHaHaHaHaHaHaHaHaHaHaHaHaHaHaHaHa!!!!!!!

28. chantal - 27/12/98 17:03

Hé! Les gars... j'ai bloqué le sujet avec ma participation? :o))) Zut alors, faites comme s'il n'était pas là, ok??? :o))))))) Continuez, j'adore cette histoire... bisous

27. chantal - 25/12/98 15:22

Ils marchaient, marchaient depuis tellement de temps... Epuisés, ils s'assirent sur le bord du chemin, le ciel était sombre, l'orage grondait, la pluie se mit à tomber... "Flute", dit Plipli, "voilà la flotte! Mettons nous à l'abri dans cette grotte!". Ils se dirigèrent en courant vers le trou béant. A l'intérieur, on n'y voyait rien... Soudain, une ligne claire apparu comme pour leur montrer le chemin... Ils commencèrent leur progression...Ils entrèrent dans une espèce de tunnel chaud et lumineux, chaque côté était décoré... Ils s'exclamèrent : "Oh! un chinois...oh! un petit chien... Regarde, un perroquet...Et ici, un requin... Quel beau voilier, tu lis le nom? Oui, je crois que c'est La Licorne, mais c'est presque effacé!" Ils marchèrent ainsi durant des heures, sans se rendre compte du temps qui passait, sans ressentir aucune fatigue tant ce qu'ils voyaient était beau. Mais que faisaient donc là tous ces personnages? Soudain Plipli, qui était la plus futée, car une fille, s'écria : "Je l'ai reconnu! C'est Tintin, l'ami des enfants de 7 à 77 ans! Nous allons voir Georges, youpee!" Ils arrivèrent au bout du tunnel, et là...oh splendeur...Georges était là, tout auréolé de lumière, assis à son bureau, il dessinait paisiblement. "Bonjour Herr Jé, oh Grand Ancien! Pardon de te déranger! Que fais-tu donc?" "Je termine l'Alph, du moins j'essaie! Was vollen zie? Arbeit? Je n'engage plus personne, je suis au 747ème ciel! Allez, dites-moi donc ce que vous désirez, n'ayez pas peur! Sprechen!" Les petits étaient effrayés devant tant de rudesse... Ils firent demi-tour sans demande leur reste et retraversèrent le tunnel, tunnel qui leur parût bien long tout à coup...

26. Morti - 25/12/98 13:15

Plipli et Pluplu ouvrirent leur farde et proposèrent à Assossi les quelques planches qu'ils avaient déjà faites. Assossi les prit et les parcourut en silence. A près quelques longues minutes, il releva la tête et fixa nos deux amis d'un oeil d'abord incrédule puis furieux et explosa : "Mais petits monstres, vous n'avez pas honte ? Qu'avez-vous faits, misérables ? Vous ne vous rendez pas compte, de belles cases en couleurs, des pages équilibrées, des personnages charismatiques, un scénario original quoique encore un peu faible...mais c'est honteux, vous avez fait du COMMERCIAL !!!". "Rrrrooooohhhhh", dirent les Souterr-Hains regroupés autour d'eux. Ne sachant plus où se mettre, Plipli et Pluplu reprirent leurs planches et s'enfuirent honteux et déçus en même temps. Un dernier coup d'oeil dans les alvéoles de travail leur montra les disciples au travail, l'un éternuant entre deux planches, l'autres renversant son encrier et refermant l'ouvrage en criant "Chef, je viens de terminer mon Oeuvre, 500 pages d'affilée quand même...c'est bien, hein, Chef ?" Le reste de perdit à cause du vent s'engouffrant dans les cavernes de métal noir, sifflant aux oreilles de nos amis, on aurait dit que le métal hurlait et un fluide glacial leur coula entre les omoplates. Lorsqu'ils sortirent enfin, tristes, épuisés et découragés, ils se regardèrent et dirent "Mais qu'allons-nous faire maintenant ?". Plipli la plus sage réfléchit et dit :"Mon frérot, je crois que nous allons devoir nous passer des conseils des anciens. Les Maîtres nous ont déçus, les Souterr-Heins nous ont rejetés, il nous faudra être nous-mêmes, faire preuve d'originalité, ne pas se préoccuper de la rentabilité mais plaire quand même au public. Ce sera dur, très dur, nous aurons tout le monde contre nous mais c'est notre voie je pense. C'est possible, ça a déjà été fait à une époque lointaine, nous devrions invoquer les Grands Anciens, ils nous guideront." Pluplu répondit " Oui, bonne idée, essayons de contacter l'esprit de Gho Sciny ou de Ti-Yeux et demandons le Grand Secret de Herr Jé ou de Jacques Obs, c'est vieux, c'est passé de mode mais à l'époque ça avait marché, ils devraient avoir une idée. Je connais Midam et Clarke, ils travaillent sur le paranormal et ils auront sûrement une idée de comment les contacter." Et c'est l'esprit un peu plus léger qu'ils reprirent leur chemin vers leur Grââl à eux, pauvres petits inconscients qui voulaient faire de la BD au lieu de faire de la télévision comme leur vieil ami Téheff le Hun qui avait sombré corps et âme dans les turpitudes cathodiques...

25. MnM - 24/12/98 01:22

Mais soudainement et sans crier "gare!", une trappe s'ouvrit avec subrepticité sous les pieds de nos bien talqués! Et Vlaf! que le temps de le dire on se retrouve dans un toboggan spaghettique, et ZOUF! que je tourne à droite, et ZAM! que tu vires à gauche, et GA-ZOUM! que je te négocie un coude, et VROUM-BADOUM! que tu m'imposes un viaduc, et VLAM-BRAM-RATAPLAM-PLOUM-BADABOUM-SPLOUNGKH! qu'on se retrouve les quatres fers en l'air, et qu'on trouve enfin, la lumière au bout du tunnel!! Et devant soi, qu'on aperçoit: "Assossi Hation!!", clamèrent de concert le duo soeur/frère. "Comme on se retrouve, les deux confrères! À ce que je vois, vous avez écouté votre instinct, et êtes venus à la rencontre de votre destin!" Et en levant les bras en l'air il montra ce qu'il y avait derrière. "Bienvenue dans le repaire des derniers vrais créateurs de notre ère! Bienvenue chez les créateurs "SOUTERR-HEINS"!!" Nos deux artistes cosanguains restèrent l'air crétin, presque jusqu'à demain. Puis Plipli commença, d'un air mutin: "Vous voulez dire que votre atelier se trouve ici, sous la forteresse des Grandes Sassiétées"??? Vous écrivez, vous dessinez, vous vous astiquez tous ici, à leur barbe et sous leur pieds???" "Absolument!", explosa Assossi Hation, se pétant fièrement les bretelles. "Comment pourrait-il en être autrement? Notre peuple représente la création à son état le plus pûr, nous sommes la racine, la force du geste à l'intention non-encore définie, nous sommes le cri, le rire et la rage du bébé! Et ce, avant même que le bébé ne sache ce que sont le cri, le rire, la rage! Nous sommes l'inconscient qui se terre, nous sommes les germes de la possibilité, nous sommes les harmonisateurs du chaos universel!!" Hôlà! Que voilà un gros morceau à avaler pour deux marmôts au nez à peine décrotté! Il en tombèrent mentalement sur le cul! Voyant que son message ne passait pas comme une lettre à la poste, Assossi entreprit de leur faire visiter ce repaire d'incompris et de pseudo mal-aimés. Et nos amis comprirent assez vite-merci qu'ils étaient tombés en pleine Cour des Miracles... "La musique étant le langage de l'âme", poursuivit Assossi, "Je crois qu'une petite chanson serait de mise pour mieux vous décrire les motivations du peuple Souterr-Hein...". Puis il s'y mit, après avoir avalé tout ce qui obstruait sa gorge bien chargée: LE THÉ AU RIZ DU CHAOS. (Cantate post-moderne pour voix seule, bruits de bouche, pet occasionnel et continuo) Assossi (à Pluplu): "Ce qui en bas, mon gars, est comme ce qui est en haut, et Ce qui est en haut, Mario, est comme ce qui est t'en bas! De la simple pourriture, Arthur, on fait des merveilles sans pareilles! Mais ces merveilles, Mireille, on t'les r'triturent en pourriture!" Assossi (à Plipli): "Ce qui est en bas, Melba, est comme ce qui est en haut, et ce qui est t'en haut. Margot est comme ce qui est en bas. Ce qui te titille, ma fille, c'est pas du vent, c'est du béton! Mais le béton, c'est rien qu'du vent, quand y s'maquille,c'est qu'y s'défile!" Assossi (à Plipli, Pluplu, et quiconque ne se serait pas encore sauvé, tellement la chanson d'Assossi était moche et ne respectait pas les canons de l'esthétique classique occidentale): "Car moi j'vous le dis mes ouistitis, c'qui compte au font c'est pas le brio, c'qui compte vraiment c'est LE CHAOS! J'vous l'garantis mes chauve-souris, c'qui compte au monde c'est pas le halo, c'qui compte vraiment c'est LE CHAOS! J'vous le tiens pour dis les colibris, c'qui compte sous-terre c'est d'être polio, c'qui compte vraiment c'est LE CHAOS!!" FIN DE LA CHANSON LES Z'AMIS! Quand Assossi eut enfin terminé sa complainte gutturale, il se trouvait emberlificoté dans un lourd filet militaire, à moitié nu et la poitrine ensanglantée, complètement lacérée par ses ongles trop longs. Nos amis comprirent alors jusqu'où pouvait mener une trop intense passion "artistique" et ils en conçurent de la frayeur. Assossi, s'étant dépêtré de sa toile, tendit une main amicale à nos amis. "Ça vous a plu les copains? Belle "performance" hein? Mais vous n'avez pas vu le plus beau! C'est encore mieux quand j'utilise des accessoires...vous savez, des aiguilles, des lames de rasoir, des excréments d'animaux, des fluides corporels, et j'en passe..." Puis pointant le portefolio que portait Plipli, il ajouta: "Bon, et si on jetait un p'tit coup d'oeil à vos réalisations maintenant..." Il se retourna et fit un signe à tous les autres Souterr-Heins, qui étaient jusque-là restés tapis dans l'ombre... La sueur commença à strier de cascades humides la fine couche de talc recouvrant le corps de Plipli et Pluplu...

24. Fufurax - 23/12/98 19:31

- Bon, on va pas rester là 107 ans ! s'exclama Pluplu. Si on veut vraiment progresser, il nous faut retrouver Assossi ou n'importe qui pouvant nous aider. - Ben oui, mais on va le trouver où Assossi ? demanda Plipli - On n'a qu'a retourner du côté des Grandes Sassiétés, vu le monde il y a aura bien quelqu'un pour nous indiquer la route. - Bonne idée, répondit Plipli qui décidément avait la sale habitude de faire des dialogues à la con, ce qui ne gênera personne tant qu'elle aura un scénariste. Arrivés aux murailles de la Grande Sassiété, quelle ne fut pas la stupeur de nos amis à la vue d'un spectacle pour le moins insolite : un drôle d'énergumène armé d'une énorme masse, tapant contre les murs, pour ensuite reconstruire les cloisons détruites. - Mais que fais tu donc ? - Je ne sais plus trop, répondit le géant, je m'appelle Tron d'Heim, et je suis un des grands amis d'Assossi. J'ai longtemps milité contre les Grandes Sassiétés, mais aujourd'hui je travail aussi pour D'Helcourrrr, la petite bête qui devient de plus en plus grosse. Alors maintenant je tape d'un côté et je répare de l'autre. C'est vraiment trop dur ! - C'est surtout une perte de temps, lui répliqua Pluplu, en faisant cela tu ne fais pas avancer le Schmilblick ! - Bof, tant pis dit Tron d'Heim laissant tomber sa masse, tu as raison. Je me fatigue pour rien, alors plutôt que de détruire ce que je vais devoir reconstruire, je préfère aller montrer ma bobine aux Grands Médias, comme ça je vais pouvoir passer pour un véritable artiste tout en continuant à travailler pour les Grandes Sassiétés qui n'ont rien à refuser à Libé, Lemond ou Taihéfin, les grands hypnotiseurs. Et si je me démerde bien, d'ici 4 ou 5 ans, je vais être couronné à Ang-Houlem. Allez, salut ! Et il parti d'un pas léger, car maintenant il avait enfin un vrai objectif...

23. Knarf - 23/12/98 05:15 - (en réponse à : Un dernier chapitre avant d'aller festoyer)

Ayant quand meme certaines ambitions dans la vie, Plipli et Pluplu deciderent d'aller se faire voir à Yeur, eux aussi. Plipli et Pluplu gambadait donc sur la plaine en sifflotant leur chanson (trame sonore disponible: Plipli et Pluplu; a la recherche du createur perdu; Ennio Morriconne; Sarabande 1998; d43-247) quand tout a coup Plipli se posa la question: -Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait?? Desemparé, Pluplu regarda Plipli et dit: -Il nous faut trouver le Sujet Original! -Le sujet de quoi, repondit Plipli qui s'assit -Et bien le Grand Sujet de notre 1ere BD. Ce qui ne sera pas facile a voir l'état des grandes Sassiété... -Qu'allons nous faire!? Ils s'assirent donc au pied d'un arbre. La pleine lune montait dans le ciel et le halo du soleil, lointain, disparaissait derriere les montagnes. Pluplu se mis a penser au copain Assossi... -Et si je m'asticais l'intellos un peu... Plipli ne dit. Il commenca donc a se faire aller les méninges. -Ca vient, je le sens! Oui, Arrgh...CA Y EST! J'AI UNE IDÉE! -Quoi donc? Quoi donc? crie Plipli qui bondille. -Nous...Nous allons dire tout haut ce que les gens pensent tout bas! lance Pluplu dans un élan d'intellos comme on en voyant rarement a cette époque, l'asticage intellectuel etant tes mal vu par la Sassiété qui préférait tenir des discours du niveau de la comtesse Dï-ön. -...! Mais ce que pensent les gens tout bas, c'est dégeueuuulassse, c'est horrible!! Il y a des choses que nous ne pouvons dire, comme me disait toujours notre lointaine tante Ceñ-Sû! -Ouais mais on sais bien , retorqua Pluplu (car ca lui déplu),La tante elle a niqué avec le chef des Anh-Glows, Super-Phyciel! Il faut appeler les choses par leur nom, dire la vérité tel qu'elle est. Bas les masques! Sus a la tante Ceñ-Sû! Pluplu commencait a avoir de l'écume sur le bord de la bouche et Plipli n'aima pas ca pantoute. Alors Plipli se facha! Ca ne sert a rien de s'astiquer l'intellos comme ca! Ce n'est pas cela qu'il faut raconter. Il faut raconter ce que les gens veulent entendre : de belles histoires des Pays d'en Haut, qui finissent bien, avec des morales et tout. Des fables. Et puis des trucs droles, qui font se marrer. Des intrigues medievales, des contes de transylvanie. Qu'as-tu donc appris du Grand Hamm? -Euh... pas grand chose. Je crois qu'il va nous falloir de l'aide encore une fois...Peut-etre devrions-nous rencontrer une tribu d'Hamatheur ou encore retrouver Assossi?? -Et moi, dit Plipli, As-tu pensé a moi? Je dois trouver le Style! Et d'apres ce que j'ai pu me rendre compte, les gouts sont assez uniformes... Et Plipli et Pluplu se mirent a penser que le métier de bédéziste, c'est vraiment nul des fois... ... Bon festin!

22. Morti - 22/12/98 22:44

Dites, avant qu'on nous le pique..."Ce scénario est Copyright...faudrait voir à rien piquer...!!!" On ne sait jamais des fois que les Anciens maîtres passeraient par ici... A+ Marc :o)

21. Uaedir - 22/12/98 19:27

Le grand RGUDZ termina donc sa conversation telepathique et il se tourna vers Plipli et Pluplu. Il ouvra la bouche pour parler. On pouvait voir ses canines acérées et sentir sa mauvaise haleine. L'odeur typique des grandes Sassiété, un melange de tabac et de café. -La salle des Createurs? Hum! Il y a longtemps que nous avons modifié l'usage de cette salle. Depuis la grande revolte des Createurs contre le Maitre Gho 'Sciny, les Createurs sont tous allez se faire voir à Yeur. D'ailleurs, ils sont rapidement tombés sous le joug des Dieux Scato et Por-Noh. Pour ce que cela a donné...Ca n'a duré que le temps d'un hurlement et ca n'a fait qu'un echo dans la savane. Certains ont été plus fluide, mais encore. Ils se sont tous fait prendre a leur propre jeu...

20. Knarf - 22/12/98 15:36

Et c'est ainsi que Plipli et Pluplu commencerent a gravirent les marches de la grande Sassiété. Ils entreprirent d'abord de visiter les lieu. C'etait immense a la grande Sassiété. Ils passerent face au Grand Laboratoire des Scénarios ou on pouvait voir les 2 Grands Alchimistes du Recikl-Age, Cohvin et Djo-do qui etaient ocuupés a melanger de vieilles histoires. On pouvait y sentir une forte odeur de déja-vu. Ils continuerent et se rendirent comme ca jusqu'à la grande sale du Style. Les 4 maitres du Style, Gyr, Rho, Mo et Bius discutait ferme avec un Ayant-Droit du nom de Phi-Lactaire. Ce dernier faisait toutes sortes de grand geste et ils sautait partout, frappait du point sur la table. Ce qui ne semblait pas deranger les 4 maitres qui jouaient aux cartes. L'Ayant Droit semblait vouloir plus d'action dans son conte pour enfant "Bleuet". Enfin, Plipli et Pluplu apercevirent la grande salle de Reproduction avec son machiniste Mhor Iss et sa tribu de Faut-aux-Co-Pieurre. Mais une question les turlutaient. Ou est donc la grande salle des Createurs??? Ils demanderent donc a Maitre RGUDZ. -Maitres RGUDZ, ou est donc la grande salle des Createurs. Et RGUDZ embarassé : -Mais vous ne voyez donc pas que je suis occupé! Je suis en communication telepathique avec Lud-Lum, un Maitres Anh-Glows! Il est en train de me ceder les droits de son histoire de mercenaire qui perd la memoire et qui ne sait plus a quel tribu se vouer. Je vais pouvoir refiler cela a Maitre Hamm qui est en panne seche ces jours-ci.

19. Fufurax - 22/12/98 10:26

En chemin, il tomberent sur une clairiere ou des dizaines et des dizaines d'animaux en tout genre s'activaient dans la saine adoration du labeur. Au milieu tronait RGUDZ, le gnou, coiffe de sa tiare puisqu'il etait le Pape de la BD. Nos zheros se dirent "chouette, on va pouvoir montrer nos travaux au Maitre et peut etre acceptera t il de nous donner des conseils" (car les experiences precedentes ne leur avait pas encore suffi). Au moment ou nos deux jeunes insouciants s'approchaient du trone, RGUDZ etait en train de finir un grand plat de Waterzoi qu'il affectionnait particulierement. Quand il les vit approcher, il dit avec son fort accent : - Et bien Fieux, c'est koi qui s'amene par la dit ? - bonjour Maitre, nous voudrions vous montrer notre travail, car nous voudrions faire de la BD. - ca est une drole d'idee, mais pourquoi pas ? Puis, se tournant vers ses aides : "Allei, on augmente la cadence, oui ! J'ai encore 2 planches a livrer avant la grande foire d'Ang-Houlem, et je veux voir les 6 autres a mon retour de Shar-Leroy, sans oublier les 3 pour Ciaire !!!" et, regardant les 2 andouilles a ses pieds, "surtout que j'ai l'intention de prendre des vacances cet ete a Soliaissevil cette annee. Allei, montrez un peu voir !" Apres avoir jeter un coup d'oeil d'une demi seconde sur le boucq de nos zamis, RGUDZ dit : "ca est interressant, mais il te faut encore travailler pas mal, hein... si vous voulez, j'accepte de vous apprendre : au debut vous ferez le cafe, le menage et la vaisselle, puis les photocopies et le classement, et enfin si vous avez vraiment du talent, alors je vous laisse gommer mes planches..."

18. MnM - 22/12/98 03:36

Main dans la main, la tête haute, et avec force détermination, ils allèrent retrouver le camarade Assossi Hation...(comme le disait si bien Knarf, plus bas)...

17. MnM - 21/12/98 21:57

Se sentant faible toute seule, la douce Plipli tenta de retrouver son frère qu'elle n'aurait jamais dû quitter. C'est affaissé au sol et en pleurs qu'elle le retrouva, ses petites épaules bondillonantes sous les spasmes de la trop intense peine. "Frérôt..." soupira-t-elle, afin de ne pas l'effrayer, car la dernière chose qu'elle souhaitait en ce moment, c'était bien de perdre son frère des suites d'une stupide crise cardiaque. À la vue de sa frangine, Pluplu ne pleura plus. Afin de mettre du baûme sur leurs plaies respectives, ils entreprirent de s'entre-consoler. "Chantons!" dit Plipli, qui avait toujours le tour de trouver des solutions sucrées à tous les problèmes (elle tenait ça de sa marraine-fée). "Oui", rétorqua Pluplu, sans réel enthousiasme. Mais comme sa soeur l'avait surpris en train de braîller, il n'était pas en position de faire le fier. Et tandis qu'une farandole de flocons-nouveaux commencèrent à choir dans la clairière, nos Hansel et Gretel de la BD entonnèrent d'une tendre voix... Ensemble: "Nous qui croyions, qui pensions, que les gens n'étaient pas cons, que les gens n'étaient pas pions, Ah la vache! Désillusion! Nous on croyait qu'la BD, c'était pensé, c'était créé, nous on croyait dans les Mickés Ben dis-donc, quel pied d'nez!" Plipli (solo): "Ch'suis v'nue au monde crayon en main, m'disans "Ma fille, tu s'ras Franquin", mais tout c'que j'trouve sur mon chemin, c'est rien qu'une bande de malandrains!" Pluplu (solo): "J'aimais les mots plus que l'gâteau, pour un p'tit gars ça fait schyzo, EUX n'pensent qu'à s'payer des autos, moi mon truc c'est l'scénario!" Ensemble (les écureuils, les lapins, les faons, les hippopotames): "Nous qui croyions, qui pensions, que les gens n'étaient pas cons, que les gens n'étaient pas pions, putain d'merde, désillusion! Nous on croyait qu'la BD, c'était pensé, c'était créé, nous on croyait dans les Mickés, j'peux pas croire, c'est qu'un marché!" Fin de la chanson. Soudain un grand éclair traversa le ciel, comme pour sceller le nouveau pact que Plipli et Pluplu venaient de réaliser avec les puissances de la nature. Et c'est avec une confiance renouvellée en leurs forces intérieures qu'ils reprirent leur Queste, sachant que désormais les limaces de la terre n'auraient plus jamais de prise sur eux.

16. Knarf - 21/12/98 21:10

Et cela devenait maintenant tres clair pour Pluplu. Le camarade Assossi Hation, malgré sa facheuse habitude a s'astiquer l'intellos, avait bel et bien raison! Il faut le retrouver! Et Plipli aussi, la pauvre. Lorsqu'elle saura cette histoire, elle comprendra mieux l'attitude iconauclaste du camarade Assossi. Il se releva donc avec un brin d'espoir dans les yeux.

15. MnM - 21/12/98 20:22

Pendant ce temps-là, le frangin Pluplu se tenait con et coi, devant le grand Maître que voilà. Il réitéra sa question:"Grand Maître Hamm, je voudrais devenir un n'excellent scénariste de BD comme Vous, et je ne sais par où commencer. Grand Sage, Grand Vous-même entre les Tous, gratifiez-moi de conseils emplis de Votre Sainte-Sapience!" Maître Hamm considéra notre petit bonhomme bien talqué pendant un bon moment, l'air déconfit. Puis il éclata d'un gros rire gras plein de cholestérol, au bout duquel il répondit enfin à notre héros, désormais brisé par l'humilité. "Mais mon pôvre petiôt! Quelle ignorance! Faire tout ce chemin, affronter tous ces obstacles, tout ça pour venir s'informer de ce que tout le monde sait déjà! C'est trop drôle! C'est trop poilant! C'est trop merveilleusement pathétique!!" Et sur ce Il frappa la table d'un magnifique coup de poing qui fit voler les boûts de ficelles en l'air! Pluplu, terrifié, chia un petit peu (mais pas beaucoup, car il se tenait les fesse serrées) dans sa culotte. Maître Hamm fouilla inquisitivement dans le font de sa poche, et en sorti prestement un téléphone cellulaire et un gros annuaire téléphonique. "Voilà!" beûglat le Génie scénaristique, "Voilà le secret d'un bon scénar! Tu ôtes le doigt de ton nez (ou de ton cul), tu fais "pip-pidip-pitpit-pidip-pit-pidibip", tu demandes à ton distributeur: "Qu'est-ce qui vend?", et tu raccroches!! C'est aussi simple que celà, petit ignorant!!" Pluplu ne savait plus où se mettre, alors il resta sur place. D'ailleurs, Maître Hamm n'avait pas terminé son exposé, alors c'eut été malpoli de quitter. Il continua: "Et après ça mousaillon, tu sais ce que tu fais?" "N...non..." laissa glisser Pluplu qui avait envie de Plipli à ses côtés. "C'est bien ce que je croyais, minable! Et bien tu cours acheter "Ce qui se vend", et TU FAIS LA MÊME CHOSE!! EST-CE CLAIR?!?" Pluplu n'en plus soudain plus. Il se releva et se sauva en vitesse, l'écoeurement lui retournant les entrailles. Il avait les yeux couverts de larmes brûlantes et il avait peine à s'orienter. Il s'enfargea à maintes reprises et ses genoux étaient tout écorchés. Rendu à une bonne distance de "la réalité", il se laissa finalement choir au sol. anéanti.

14. Knarf - 21/12/98 18:24

Pendant ce temps, Plipli faisait face au Maitre banni, Chett'Erh. Celui-ci etait etendu sur une paillasse, tirant avec sa bouche sur un instrument d'ou une epaisse fumée pourpre se degageais. On pouvait voir par les plais de lit sur sa peau qu'il etait la depuis tres longtemps. Plipli le regarda avec pitié. -Que faites vous avec cet instrument? Demanda-elle -Je fume du Super-Eros, reponda-il. Cela ouvre l'esprit et facilite la creation. Essaye, tu verras. Plipli qui etait tres naive porta l'instrument a sa bouche et en tira une bonne puff. L'effet se fit sentir rapidement et Plipli fut surprise. Elle eu peur. Elle commenca a voir de drole de personnage habillé dans des combinaisons moulantes et coloré. On pouvait voir toute leur belle musculation. Cela exita Plipli. Toutefois elle commenca a etre confuse, et elle se mit a penser dans une autre langue. Elle ne se doutait pas que c'etait la langue des terribles Anh-glow, habitant de l'empire du Dol-haar couchant. Pris de panique, elle s'enfuit a travers les bois et apres plusieurs heures retrouva ses esprits. Elle garda un tres mauvais souvenir de sa rencontre avec Chett'Erh. Elle n'avait jamais imaginé qu'on pouvait descendre si bas dans le merveilleux monde de la BD.

13. MnM (oups!) - 21/12/98 16:41

Autre interlude...ceci venait après le texte de Knarf. Continuons avec l'histoire de Mortimus...

12. MnM - 21/12/98 16:38

Oui, car bien que sentant tous les deux le talc, le frère et la soeur étaient divisés... Plipli aimait les choses douces et l'harmonie, car sa marraine-fée Chantalerrine lui avait fait le don de la douceur à sa naissance. Tandis que Pluplu aimait les trucs vraiment branchés, qui choquaient et qui engendraient de la polémique.

11. Morti le Gueu - 21/12/98 16:34

Pluplu pendant ce temps se mettait à la recherche de Maître Hamm afin de connaître le secret du Grand Scénario sans lequel toute tentative de création de BD est impossible. Il s'avança dans la campagne verdoyante en direction de la côte mais fut bientôt face à une immense falaise de roche grise et dure le séparant de son but. Il se passa une main dure déformée par la pratique du karaté dans sa chevelure drue coupée en brosse et se dit : " Arriver si près du but et renoncer ? Jamais !" Et il commença à gravir la falaise, s'accrochant à la moindre roche, au moindre repli. Au bout de plusieurs heures, aidé par sa formation d'ingénieur, il arriva enfin en haut de cette putain de falaise et pris sur lui de se reposer quelques instants, rêvant à son ami Bill aujourd'hui parti bien loin au pays des Scots pour élever ses poulets... Ayant repris des forces, il se releva et repartit d'un pas hésitant la faute à ses Brantano une taille trop petite... Il redescendit la falaise en pente douce cette fois et aperçut, nichée au creux d'une baie calme, une somptueuse villa agrénetée d'une piscine autour de laquelle s'ébattaient de jeunes filles ma foi fort peu vêtues. Comme il s'approchait, il distingua une haute silhouette sur la terrasse supérieure le regardant s'approcher. "Que veux-tu ?" dit l'homme, car c'en était un, sur la terrasse. "Je voudrais connaître le secret du Grand Scénario, Maître !", dit Pluplu car il avait reconnu Maître Hamm d'après les photos 24x36 que lui avait montré son ami Dan-Hy lors de la grande réunion annuelle d'Ang-Houlem... Après avoir hésité un court instant, Maître Hamm repoussa gentiment les 5 vestales agenouillées que Pluplu n'avait pas encore aperçues vu qu'il était encore en bas et que de là il ne pouvait pas distinguer le haut de la terrasse...logique...faut suivre, quoi... Il grimpa l'escalier trois à trois et arriva en freinant des 2 pieds devant le Maître qui l'attendait jouant négligeamment avec sa collection de ficelles, instruments indispensables pour un bon scénario...

10. ReKnarf - 21/12/98 16:30

2eme INterlude Si on met ton scenario apres le mien ca marche. Donc. continuons...

9. Knraf frank a Morti - 21/12/98 16:19

INTERLUDE Oups Morti et moi on a mis nos message en meme temsp. Il faudra donc choisir :-)

8. Knarf - 21/12/98 16:18

En chemin, il rencontrerent un jeune homme plein de vigueur du nom de Assossi Hation. Il lui demanderent si ils pouvaient faire un bout de chemin avec lui. "Nous sommes a la recherche des Vieux Maitres" lui dirent-ils. -Foutaise, il leur reponda.- Les vieux MAitres sont depassés par les evenements et vous ne retirerez rien de bon de eux. Ils sont trop bien dans leur 9eme royaume pour risquer d'aider de jeunes comme vous. -Alors que devons-nous faire?? -Vous devez suivre votre voie. N'ecoutez que votre coeur. Oubliez tout ce qui existe. Tournez vous vers le futur. Cherchez d'autres jeunes Ploucs dans votre situation. Formez une guilde et comme des troubadours, rependez votre message de village en village. Bientot nous formerons la nouvelle Alliance et nous vaincrons la bete! Plipli et Pluplu etaient tres impressionner du discours de Assossi Hation. Ils le trouvaient tres ambitieux car nul n'avaient encore atteint la cheville de la Bete et de son armée Bho Dhoi et de ses differentes factions Dhaargo et Ddhupuy. Toutefois et c'est dommage, ils deciderent de continuer leur chemin sans lui car, ils avaient la mauvaise habitude de se masturber intellectuelement et cela deplaisait a Plipli, qui avait ete eduquer selon la traditions des Maitres Simplicité et Humilité. Pluplu etait plus rebel et cela lui deplu. Nos amis garderent donc un gout amer de cet rencontre, car ils etaient maintenant dechirer et leur difference fut devoilé.

7. Morti - 21/12/98 16:09

Plipli se sépara donc temporairement de Pluplu et descendit un long escalier de pierre taillé dans la roche noire s'enfonçant loin sous terre. Au plus elle descendait, au plus l'atmosphère devenait lugubre et le faible éclairage des lampes à huile suffisait à peine à éclairer les marches humides. Elle regrettait la présence rassurante de Pluplu mais voulant à tout prix connaître le secret du Grand Dessin, elle continua bravement. Après de longues minutes, elle arriva en bas de l'escalier et découvrit un tunnel à sa droite au bout duquel brillait une faible lueur. S'approchant sans bruit, elle entendit de plus en plus distinctement un bruit de voix encore indistinct. Il lui sembla reconnaître quelques mots épars : "...génie incompris...autoédition...éditeurs pourris...public ingrat..." et c'est de plus en plus effrayée qu'elle franchit les derniers mètres la séparant de son but. Ecartant une lourde tenture brodée, elle aperçut, penchée sur une table de travail, une silhouette voûtée à la longue chevelure grise marmonnant et grifonnant sur des feuilles blanches étalées devant elle des hiéroglyphes bizarres... A ce moment la créature se retourna et Plipli put découvrir un visage maigre, émacié aux yeux enfoncés dans les orbites et qui la regardait d'un regard sournois, ses doigts crochus serrant un crayon à mine n°5 pour mieux percer le papier...elle compris alors qu'elle se trouvait devant Chett' Erh, le Maître incompris banni de sa tribu pour obscurantisme lors de la grande refonte des éditions Dâr Ghô...

6. Rognon le Gueu - 21/12/98 14:32

"Maître Hibou" dit Pluplu, "Nous voulons devenir créateurs de BD et nous ne savons par où commencer, aspergez-nous de vos judicieux conseils!" "Mais mes pauvres petits, vous vous lancez là dans une quête impossible", dit Maître Hibou, "plus personne de crée vraiment de BD de nos jours...ça se saurait...!" Voyant leurs mines dépitées, Maître Hibou sourit et leur dit :"Mais si vous y tenez absolument, allez voir deux anciens sages qui à une époque lointaine exerçaient leurs talents dans ce domaine, peut-être pourront-ils encore vous aider. Pour toi Plipli qui veut dessiner, va voir Chett' Erh, il sera de bons conseils et quant à toi Pluplu qui veut raconter des histoires, va voir Maître Hamm, il avait acquis une grande renommée à une époque lointaine". Tout heureux, nos deux amis s'en allèrent à la recherche des vieux Maîtres détenant les secrets maintenant oubliés...

5. Midline - 21/12/98 14:20

NON! Arnollon, n'existe plus! Arrête Nono de nous ennuyer! Si tu continues à faire le con, tu auras à faire à moi le 29! Je suis sérieuse sur ce coup-ci, la barre de ma tolérance est franchie, tu exagères, et je ne suis pas contente du tout! Et pas de second ou de troisième degré, c'est du premier degré ni plus ni moins!!!!!!!

 

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