Pourquoi toujours des séries ?

Les 27 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



27. belakun - 21/05/05 18:56
La série d'albums n'est pas intrinsèquement liée au feuilleton. Le feuilleton en bande dessiéne est né dans la presse, par tranches de 1, 2 voir 4 pages (ou même par strips). Le feuilleton, c'est le suspense en fin de page (que Greg utilisait encore dans Achille Talon avec bonheur), c'est parfois l'improvisation, bref, ça n'est pas forcément une série en albums, loin de là. (cf la définition de JC Menu, qui je trouve et très pertinente).

Ainsi, les Carottes de Patagonie de Trondheim ne sont rien d'autre qu'un feuilleton. La série Lapinot parue chez Dargaud quand à elle serait presque plus une chronique, qui avec les premiers albums se rapprochait même plutôt de la série que du feuilleton, dans la mesure où il n'y avait pas de tension particulière en fin d'album, c'est plus dans le prolongement des aventures de Tintin avec une profondeur psychologique en bonus que de la saga type Blueberry.

26. toum - 21/05/05 17:22 - (en réponse à : Laurent Colonnier)
« Nul besoin donc pour un feuilleton d'être débité en tranches. » mais c’est le principe même d’un feuilleton"

Oui, tout à fait. Et c'était judicieux de différencier feuilleton et série.

25. spip - 21/05/05 17:11 - (en réponse à : colonnier)
Oui,et sans parler de tous les grands classiques franco-belges:Peyo,Greg,Tillieux et les autres en étaient arrivés à une sorte de perfection!

24. toum - 21/05/05 17:11
Je dirais aussi que lorsqu'on est auteur, on a envie de s'attacher à ses personnages, de les "suivre" en même temps que l'on partage leurs histoires...

23. Laurent Colonnier - 21/05/05 16:56 - (en réponse à : belakun)
Je ne crois pas que le système de la série soit dévalué. C’est évidemment un système commercial, mais pourquoi ridicule? Ca a donné de très bons résultats par le passé, les « Valérian » jusqu’ au début des années 80 (avec les géniaux Métro Châtelet et Brooklyn Station)ou les premiers Adèle Blanc-sec, et Lapinot actuellement. L’histoire n’est forcément légère ou peu étoffée parce que courte, de même que les feuilletons interminables n’ont pas toujours l’ampleur et l’intérêt qu’on serait en droit d’attendre.
Tu dis « Nul besoin donc pour un feuilleton d'être débité en tranches. » mais c’est le principe même d’un feuilleton, et si l’auteur a du talent, il peut faire de chaque épisode une histoire à part entière, qui ne laisse pas le lecteur sur sa faim. Les Blueberry de Charlier sont des modèles du genre (et beaucoup court après sans succès), une histoire sur 5 albums dont chacun peut être lu individuellement (et avec de l’ampleur).

22. belakun - 21/05/05 14:26
ne dévions pas le sujet avec des invectives stériles, s'il vous plaît...

> mais pour répondre à LC, le système de la série me semble assez dévalué. faire des 44 planches qui s'enchaînent peu ou prou pendant des années, c'est à la fois commercial, et ridicule. ça amène les histoires à toute être assez peu étoffée, voire légère... pou les album uniques, l'oeuvre ne devrait jamais s'adpater au format prédéfini par l'auteur, c'est évident.

quand aux feuilletons, j'avoue que le début des Innomables par exemple est une réussite dans le genre... tout comme les Carottes de Patagonie. Nul besoin donc pour un feuilleton d'être débité en tranches.

21. Laurent Colonnier - 21/05/05 00:59 - (en réponse à : http://colonnier.org/)
Effectivement, je me répète, je me suis planté de forum pour poster, c'était à celui-ci que c'était destiné, et ce n'est pas chaispasquoi.com, mais chaipasquoi.ORG, ce qui tu en conviendras change tout.
We are the robots pon pon ponpon (Krafwerk)

20. stanislas - 21/05/05 00:08
Tu te répeterais pas un peu toi ??
D'autre part tu es obligé d'ajouter visistez chaipasquoi.com à la fin de tes messages ? C'est un peu pénible je trouve, on a l'impression de parler à un robot publicitaire.

19. Laurent Colonnier - 20/05/05 23:43 - (en réponse à : http://colonnier.org)
J’ai l’impression que vous confondez SERIE et FEUILLETON. Les albums à suivre dont l’histoire unique se décline en plusieurs volumes sur plusieurs années sont un feuilleton, cette attente est casse-couille, surtout quand l’histoire n’en vaut pas le coup (mais c’est trop tard). La série est l’essence de la BD, héritée des Sherlock Holmes et autres Arsène Lupin. Une histoire complète où l’on retrouve les héros et leur univers avec plaisir, pas de frustration puisque l’histoire se boucle.
Je ne crois pas qu’un 44 pages soit trop juste pour un one-shot, ça dépend de l’histoire que l’on veut raconter et de la densité du récit .Le fils de l’inca, le 1er album Jeannette Pointu de Wasterlain est un 44 pages extrêmement dense, on n’en ferait aujourd’hui trois albums. C’est bizarre de considérer le 44 pages comme le modèle absolu, alors que l’on a tous commencé la BD en lisant les 63 pages des Tintin.
Visitez colonnier.org



18. Manu Temj - 20/05/05 22:10 - (en réponse à : belakun)
C'est pourquoi je n'achète pratiquement plus de séries de ce type, et que Glénat (au hasard) se raréfie dans mes rayonnages...

Tu as raison. Il faut donc croire que nous ne correspondons pas au profil de lecteur qui fait ce marché là. Les raisons sociologiques profondes qui amènent la plupart des lecteurs "moyens" de bande dessinée (ceux qui achètent 5 à 30 albums par an, disons...) à se tourner vers ce système de séries m'échappent. Mais je ne suis guère sociologue... :o)

17. belakun - 20/05/05 21:51
une fois de plus on va porter toute la responsabilité sur les éditeurs... mais qui fait le marché ? les communicants ? quel est le matériau de ces communicants ? les lecteurs.

c'est aux lecteurs de se révolter un peu, et de boycotter purement et simplement les nouvelles éditions des Romans (A suivre) découpés et colorisés, c'est à eux de prendre conscience, vu que les éditeurs font -de plus en plus- de l'argent de toutes les manières, sans se soucier de détails comme l'intégrité artistique ou je ne sais quel alibi culturel.

En plus, énormément de série finissent en queue de poisson soit parce qu'elles s'arrêtent en cours de route, soit parce que l'auteur se brouille avec son éditeur, ou encore parce qu'il entre en dépression, ou encore parce qu'il a autre chose à faire, qu'il décède, etc...

Il faut vraiment en avoir envie de lire une série en entier...

16. Manu Temj - 20/05/05 16:11 - (en réponse à : complément...)
Et puis dans mon exemple, je comparais un one-shot qui marche bien à une série très moyenne, qui s'étiole au fil des tomes, mais qui a juste bénéficié d'un bon effet "d'accroche" (il en existe, si ! si ! ;o))

Combien fait de vente un one-shot qui ne marche pas bien ?

15. Manu Temj - 20/05/05 16:03 - (en réponse à : spip)
Sauf qu'il est sans doute beaucoup plus facile d'atteindre 5-7000 ventes sur un premier tome de série, dans un bon format standardisé pas trop épais, qui - puisqu'il marche - fera à coup sûr des petits avec les tomes suivants (qui eux - en plus - demanderont moins d'effort de maquette, de marketing, etc. Donc coûteront probablement moins cher à la conception), que 10000 ventes sur un one-shot, sur lequel - en plus - il va faloir faire un petit effort de pagination (parce que 48 pages pour un one shot, c'est souvent un peu court...), et de script-doctoring (parce qu'un one-shot c'est plus délicat à calibrer).

Ceci écrit, je peux me tromper. Je ne suis pas éditeur.

Mais si cette logique - ou une logique apparentée - ne gouverne pas la "mode" des séries. Alors pourquoi désarticuler des one shot un peu anciens pour en faire des mini-séries (voir le Chninkel ou Silence)?

14. spip - 20/05/05 15:24
mouais...je pense quand même que n'importe quel éditeur prefere faire 10 000 ventes sur un album que 20 000 sur quatre...

13. Manu Temj - 20/05/05 14:43
Outre l'insuffisance d'ambition artistique et le trop plein d'orgueil partagé du duo éditeur-auteur(s), qui font l'objet du très intéressant débat d'à-côté et expliquent que certains projets qui gagneraient à être condensés ne le sont pas, il m'a toujours semblé, en joyeux bédéphile béotien, que la généralisation des séries à suivre en 4 à 12 tomes (grosso modo) répondait à un intérêt mercantile basique :

1 one shot qui marche bien bien c'est - disons - 10.000 ventes (chiffre hasardeux, hein...).

1 série, même moyenne c'est :

-tome 1 (prometteur, comme souvent, on attend la suite) : 7000 ventes
-tome 2 (moins bon, mais hein, c'est pas grave, c'est un tome de transition. Ça va rebondir !) : re-7000 ventes
- tome 3 (toujours très moyen, certains commencent à avoir des doutes) : plus que 5000 ventes
- tome 4 (traîne en longeur, mais il faut bien finir, maintenant qu'on a les 3 premiers) : encore 3000 ventes
- les suivants (s'ils existent) : idem

Bref, même une série très moyenne sur la durée, pour peu qu'elle ait un tome 1 bien accrocheur, bien marketé, avec un "nom" au moins sur la couverture, c'est déjà plus de 20.000 ventes.

Comme en plus, le magnifique travail de "fond" des communicants a réussi à imposer ce standard de série comme "le meilleur", dans la tête de bien des lecteurs de bande dessinée, le concept a la vie dure.

On découpe même les anciens one shot (et on les colorise tant qu'on y est)... Alors !

12. Gasoil - 20/05/05 14:23
Je reprend ici une part d'une intervention dans un autre forum et qui me parait trouver ici un contexte plus adéquat.

"Et je crains malheureusement que cette tendance à faire des séries plutôt que des one-shots (et qui est vraiment particulièrement accentuée dans le monde de la BD) ne résolve rien.
Quand l'idée de départ n'est pas terrible, pourquoi la décliner en 5 volumes ?
Regarde Phenomenum : le un, super sympa, le 2 moyen, le 3 je vais dire 'pas terrible' pour ne pas manquer de respect.
N'aurait il pas mieux valu stopper au un et faire un one-shot sympa, voire tout cloturer en 2 volumes ?
Idem pour "la region" et tant d'autres. C'est déjà difficile de trouver un bon scénario mais si on le rallonge pour le plaisir.
Il y a peut-être déjà un forum ouvert sur ce sujet , si vous connaissez le titre, on peut peut-être débattre là.
Dans ce registre il y a de véritables drames que sont les reprises quand le scenariste original disparait et celui qui me désole le plus est Blueberry dont j'étais un des plus grands fans et qui est devenu un souk dans lequel 300 personnages circulent sans qu'il n'y ait un début d'histoire intéressante.
Barbe-ROuge est une catastrophe, Buck Danny s'en tire moyennement, Blake et Mortimer reste très lisible , sans plus. "

11. Patoche - 20/12/00 13:10 - (en réponse à : Pat)
Et pourquoi ne parlez vous pas des séries (BD) comme Blueberry ou on voit bien le héros évoluer tout au long de la série, et dans son physique (il vieilli) et dans ces questionnements, voir les derniers. Ceci même si en fait la série est actuellement ctritiquée parce que finalement le héros en viens à ne plus agir directement sur les événements et qu'on ne le reconnait plus en tant qu'héros.
Bref c'est pour moi une série qui évolue dans le bon sens du terme par rapport aux critiques que vous avez évoquées précédemment. Evidement on peut aussi considérer que la série est elle même composée de cycles ce qui permet aux lecteurs de se retrouver dans ce que je trouve moi de plus riche en BD (des cycles de 3 à 6 tomes).
Patrice.

10. bens - 19/12/00 20:10
Pour Code Quantum je veux bien te croire (que dire, je te crois cher pouf), mais qd comme moi on n’a pas vu les premiers épisodes alors c’est toujours pareil.
Pour les séries où tous les personnages pourraient mourir c’est encore autre chose, et là c’est vrai que qus télé ça doit être difficile d’en trouver, ne serait-ce sur le doigt d’une main. Ce si bien sûr tu ne comptes que les séries avec des persos récurrents, parce que sinon c’est facile d’en trouver : The Twilight Zone in english in the text, Au-delà du Réel...
Pour les BDs c’est plus facilement faisable je pense. T’as cité SOS Bonheur de Van Hamme, mais quoique on-shot tu aurais pu citer aussi du même Histoire sans Héros, qui et bien ce que le titre en dit (contrairement à la suite, et sans 1 héros, parce qu’on peut toujours dire que tous les protagonistes sont des héros).

9. Boum - 19/12/00 19:02
D'une certaine façon, la sérialisation est typique de la littérature populaire issue du feuilleton. C'est le cas de la BD, mais aussi du roman policier.
Si on s'en tient à la BD, on constate que les oeuvres les plus innovatrices ne font pas l'objet de 25 albums (y a que David B qui exagère avec son Ascension).
Je ne vois pas comment un véritable créateur pourrait se contenter de toujours refaire la même chose (c'est vrai pour XIII, Michel Vaillant, Thorgal, les 4 as).
Je retiens cependant le bémol d'un précédent intervenant qui rappelle qu'Astérix (que j'adore) ou Tintin (qui me laisse de glace) ne sont pas véritablement des séries puisque chaque album se referme sur lui-même. À l'opposé, Thorgal ou XIII sont devenus des sagas indigestes et tellement sucrées qu'on pourrait attrapper le diabète.
Bref, je crois que la série repose sur des impératifs commerciaux. On s'appuie sur ce bon vieux conditionnement. C'est stimuli-réponse : je vois un album de XIII, je l'achète sans me poser de questions. À l'opposé, si le créateur construit un nouvel univers avec de nouveaux personnages, il invite le lecteur à se questionner... Et quand on est en affaires, on aime pas trop voir les consommateurs penser.

8. Pata - 19/12/00 16:47
pas tout à fait exact pour Code Quantum. Au début, il est amnésique et se souvient de sa vie d'avant (aidé par Al) au fur et à mesure des 15 ou 20 premiers épisodes. Après effectivement, il stagne un peu en terme d'évolution. Pour ma part, je suis aussi souvent frustré par le fait que je sais qu'il ne peut rien arriver au héros (je parle principalement des séries TV, mais c'est rapportable à certaines séries BD). J'y pensé il n'y a pas si longtemps en regardant le Caméléon je crois, sur la 6 (en France). On le voyait se noyer dans une piscine, attaché à une chaise. Ce passage est censé nous faire frémir pour lui, nous faire nous inquiéter. Mais pour moi ça ne fonctionne pas puisque je sais que c'est lui le héros. Mon intérêt pour cette série (que j'aime bien pourtant) réside plus dans l'ingéniosité que trouveront les scénaristes pour le sortir de tous ces mauvais pas que des aventures elles-mêmes qui le verront toujours sortir vivant. J'aimerais, un jour, voir sortir une série (je parle encore de TV, mais pourquoi pas de BD après tout ?) où il n'y a pas de vrai héros, où n'importe qui peut mourir, ou partir sans qu'on n'entende plus jamais parler de lui/elle. Là on pourra vraiment commencer à regarder la série comme on regarde un film dont on ne sait pas qui va survivre à la fin. Mais je sais combien est difficile une telle entreprise, où le public a besoin de s'identifier à un personnage principal et s'attend à le retrouver toutes les semaines, à la même heure, bien calé dans son fauteuil devant sa télé. Il en va sûrement de même pour le lecteur BD et c'est dommage, à plus d'un titre (ça doit être stimulant pour un scénariste d'écrire une histoire sans cesse prenante sans avoir de personnage récurrent sur qui s'appuyer non ?). Ceci dit, quelque part, n'est-ce pas ce qu'a un peu réussi Van Hamme dans les deux premiers tomes de SOS Bonheur ? Beaucoup réussi même à vrai dire, jusqu'à ce 3ème tome (qui pour moi gâche tout - sentiment tout ce qu'il y a de plus personnel). Ca serait bien qu'un scénariste retente le coup, mais en ne gardant que le décor comme point commun sur toute la durée...

7. bens - 19/12/00 01:06 - (en réponse à : à Crochet)
En fait ta comparaison aurait plutôt dû être telle : pourquoi est-ce que on peut aimer de telles séries ou après chaque histoire le héros se retrouve au même point qu’avant, où il n’y a pas d’évolution, et que ça soit pour des séries BDs ou des séries TV ? (car oui après tout c’est la même chose).
Je sais pas, mais certaines fois t’as envie de passer du bon temps sans te casser trop la tête. Moi j’aime assez Astérix, et même si je sais que à la fin rien n’aura changé – et encore plus fort je connais même d’avance ce que sera la dernière scène -. Même pour les séries TV il y en a que j’apprécie. Bien sûr c’est facile de critiquer en prenant des exemples de mauvaises séries (à mon avis hein, en tout cas mauvaises pour des personnes non à la retraite), comme Derrick ou les Feux de l’Amour (bien que ds les Feux de l’Amour ça bouge, lentement il est vrai, pour tout dire à la même vitesse que ds la vie normale puisqu’on voit les persos grandirent au fur et à mesure des années et dizaines d’années). Mais bon si tu prends d’autres exemples c’est plus dur. Ainsi Code Quantum fait partie de ces séries là, et pourtant moi j’aime bien et je trouve que c’est pas une mauvaise série.
Ceci dit c’est vrai que comme bcp moi aussi en général je préfère les cycles, en BD.

6. Deck - 18/12/00 22:39
La solution est de faire une série en 3 tomes. A la fin du 1, le héros se fait tuer. Dans le 2, on s'aperçoit qu'effectivement, il n'y a plus de personnage principal. Du coup, les ventes s'effondrent, et la série s'arrête là, sans attendre la sortie du 3, pourtant annoncé sur le 4ème de couv. Dommage, le concept était sympa...

5. Crochet - 18/12/00 20:22
Je parlais essentiellement des séries TV du type Mc Gyver. Le plus genant, c'est qu'on sait qu'il ne peut rien arriver au personnage puisqu'il est encore programmé pendant une saison... De plus, il n'y a aucune évolution du personnage, la situation finale étant toujours identique à la situation initiale.
Je sais que ma comparaison était un amalgame facile, mais c'était simplement pour expliquer mon avis. J'apprécie certaines séries TV, mais justement quand elle n'entrent pas dans ce schéma narratif.
Pour Bens, je suis belge, mais j'ai cité FR3 comme j'aurais pu citer RTLTVI et ses feux de l'amour... (d'ailleurs en dehors des feuilletons, je préfère la chaîne française à la belge, mais c'est une autre histoire...)

4. Morti - 17/12/00 15:55
C'est vrai que la haute teneur intellectuelle demandant une réflexion intense de la part du téléspectateur est très présente dans "Hélène" ou "Les Feux de l'amour". Sans oublier bien entendu l'humour incroyable de Derrick et la sensation de bien-être qu'on ressent après un épisode de Twin Peaks... :o))))
(désolé j'ai pas pu m'empêcher non plus...)
Pour les one shot, cycles ou séries, ça dépend un peu du personnage. Une série comme Lucky Luke ou Astérix par exemple (STOP, on juge pas les scénarios, merci !) est constituée d'albums aux histoires complètement différentes, seul les personnages principaux réapparaissent, sont le fil rouge en quelque sort. Il y a aussi des séries qui sont "à suivre" et là effectivement ça commence à bien faire, on n'en voit plus le bout. Le pire est pour moi atteint quand on en a tellement marre qu'on voudrait que ça s'arrête une fois pour toutes (non, je ne citerai pas les noms...vous les connaissez).
Les one shot (orthographe certifiée Morti :o) ) sont bien pour raconter UNE histoire (Lapalissade) qui tient en un nombre variable de planches et qui se termine avec l'album, le concept est connu et fonctionne bien.
Personnellement ce que je préfère, ce sont les cycles, 4 ou 5 albums pour une histoire complète car ça permet de bien installer les personnages, de leur donner une consistance, un poids dû à leurs contextes respectifs. L'histoire peut être un peu plus compliquée du fait qu'elle peut s'étaler sur plusieurs albums et les contraintes de scénarios sont différentes. Pas plus faciles car il faut garder l'intérêt du lecteur pendant les 4 ou 5 tomes mais ça permet d'éviter de devoir tout condenser en laissant des trous énormes parfois bien utiles pour comprendre le fond de l'histoire.
Dans les autres cas, on en arrive à des exemples comme Le DOssier XIII (que j'aime bien) nécessaire pour remettre les choses en place ou boucher ces trous ou alors l'introduction de Lune de Guerre, quasi indispensable si on veut piger quelque chose, une façon de remplacer 1 ou 2 tomes supplémentaires qui ne se justifieraient pas avec un si médiocre scénario mais qui a le mérite d'essayer d'expliquer la situation.
Je pense que toutes ces formules ont leurs avantages et leurs inconvénients, à chacun de prendre celle qu'il préfère...et tu remarqueras que je n'ai même pas évoqué l'aspect commercial de la chose, on peut parler de ça sans faire intervenir l'aspect pognon...
Marc :o)

3. bens - 17/12/00 15:00
C’est surtout les éditeurs qui aiment bien les séries, justement pour profiter de l’effet série (un “client” a plus tendance à acheter un album d’une série dont il a déjà apprécié des tomes qu’une nouvelle BD qu’il ne connait pas).
Par contre tu as dit : “Et si c'est comparable à un simple feuilleton TV, pourquoi débourser 300 balles à chaque BD si on peut se divertir tout autant sur France 3 avec Derrick ?”
Hum hum...
Donc d’après toi on met tous les feuilletons ds le même sac (allez hop Hélène et les garçons, l’inspecteur Derrick, les feux de l’amour ou twin peaks c’est du pareil au même), et puis de la même façon on met tous les films ds le même sac et également toutes les BDs ds le même sac ? c’est cool de juger de la qualité de l’objet en fct du médium...
Désolé si je me suis emporté, surtout que j’ai compris que tu poussais juste un coup de gueule contre les séries, mais j’ai pas pu me retenir qd j’ai lu cette phrase. Et en plus qd tu disais “si on doit comparer une BD à une série TV alors autant économiser et regarder Derrick sur FR3”, tu aurais pu continuer “et sinon on doit comparer une BD à un film et autant économiser en allant au cinéma pour moins cher ou en regardant TF1 le dimanche soir”.
Je suis désolé mais pour moi la BD est qqch à part entière, bien sûr qu’on peut la comparer à d’autres medias, mais c’est pas pour ça qu’on pourrait remplacer la BD par ce à quoi on la compare.
PS : t’es belge ou français, parce que tu parles de FR3 mais tu parles aussi de débourser 300 balles à chaque BD ?

2. Joe L'Suédois - 17/12/00 14:04 - (en réponse à : à Cap'tain Crochet...)
D'où l'utilité du Site One-Shot/ Few-Shots :o))...

1. Crochet - 17/12/00 13:45
Pourquoi la BD se base-t-telle autant sur des séries ? Il n'y a que dans ce domaine qu'on en trouve autant. Les auteurs ont-ils peur de créer de nouveaux personnages à chaque fois ? Ou doit-on comparer plus une BD à une série TV qu'à un film ciné ? (Le premier étant moins valorisant...). Personnelement, je préfere le one-shot ou encore une BD en quelques albums, mais qui se terminent et qu'ensuite, on n'en parle plus. Cela semble tellement plus réaliste qu'un Ric Hochet qui a dejà élucidé 50 affaires et qui ne vieillit pas d'un vêtement. Et si c'est comparable à un simple feuilleton TV, pourquoi débourser 300 balles à chaque BD si on peut se divertir tout autant sur France 3 avec Derrick ?




 


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