Parlons la langue de la BD!

3. Djonne - 12/12/99 20:12

Mon dieu! Mon cher Sire Halloween, serais-tu né pour détruire mes sujets? Je te prie de bien vouloir ouvrir un autre débat pour parler de ce que tu veux, et de laisser les idées originales évoluer comme il se doit! (ceci avec le plus grand respect pour ton débat)
a+
Djonne, sans rancune, aucune! <:o)

2. Sire Halloween - 12/12/99 14:09 - (en réponse à : langue bifide)

Ami Djonne, j'entrevois un prolongement intéressant à ce sujet. Pourquoi ne pas étudier la façon dont les auteurs de BD exploitent la banalité verbale? Je songe à certaines phrases fétiches de Fred : Le fond de l'air est frais; ça va, ça vient, etc.
Un exemple me vient à l'esprit : L'examen de magie, tome 1 de la rubrique-à-brac. La jeune Caroline se prépare à l'examen qui lui permettra de devenir fée, et, au moment de passer l'examen, ses amis les animaux de la forêt ne manquent pas de lui prodiguer les encouragements stéréotypés qui accompagnent ce genre de réjouissances : "T'en fais pas, Caroline, ça va aller! Bonne chance! On ne te le dit pas, mais on le pense!"
Goscinny a souvent joué avec brio de ces formules intemporelles, en les transposant. Ainsi, dans "Les divagations de Monsieur Sait-Tout", Charlemagne sermonne son neveu Roland, dont les notes scolaires sont médiocres : "Mon petit ami, si l'école avait existé de mon temps, j'aurais été un exemple pour mes camarades et..."
A votre tour!
Sire Halloween

1. Djonne - 11/12/99 18:32

Après toutes les citations, calembours et mots d'auteur, il est temps de passer aux phrases futiles de tout les jours (si j'ose dire). Et vous ne me contredirez pas si je dis qu'il y a bien assez de BD pour pouvoir engager une discussion dans la langue de nos héros favoris! Vous allez comprendre...

"Aurevoir donc et amusez-vous bien, il y a de quoi ici..." (Oeil de Perdrix, "Le secret du calumet", page 65, case 2, de Jacques Martin).

"Ca va?" (Soda no10, page 37, case 5).

Compris?

a+
Djonne :o)