Angouleme 2002

Les 159 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



159. Maëster - 22/01/02 22:23
Puisque allant à Angoulême, puisque redoutant un peu la cohue inévitable, je tenterai volontiers d'essayer de rendre à la dédicace son côté festif et joyeux.
Je vous propose donc un jeu (initié par d'autres avant moi, j'ai rien inventé):
Je propose de distribuer aux gens présents à l'heure de mon arrivée sur le stand (heure qui sera clairement communiquée à l'avance) des tickets numérotés (un seul ticket par personne) parmi lesquels seront tirés au hasard une vingtaine de tickets "gagnants" (vingt étant le nombre de dédicaces que je peux faire dans une après midi, grosso modo). Ces numéros gagnants seront assurés d'avoir leur dessin, dans un ordre de passage suivant le tirage au sort.
Plus la peine de venir attendre le dessinateur trois ou quatre heures avant son arrivée officielle.
Plus la peine de se battre pour conserver son tour dans la file d'attente.
Plus de risque d'attendre des heures pour voir le dessinateur épuisé partir juste devant vous, vous ayant fait perdre une journée pour rien.
Plus la peine d'attendre si vous n'avez pas été désigné par le sort, vous pouvez ainsi partir à la découverte d'autres auteurs.
Chacun, le chasseur de dédicace, le fan de la première heure, le badaud curieux, le lecteur occasionnel, aura la même chance devant le Hasard, seul dieu juste qui peut reconnaître les siens.
Plus de stress, ni pour vous (vous savez très vite que vous aurez ou non un dessin), ni pour moi (qui sais ainsi exactement combien je ferai de dessins, et quel temps je peux prendre pour chacun), ni pour les sympathiques hôtesses qui n'auront plus à gérer les files de fans en délire, parfois prêts à tout, voire à l'agressivité.
Bien sûr, je suis conscient qu'il y aura des déçus, mais il y en a toujours, et de plus en plus. Je ne peux pas satisfaire tout le monde, que voulez-vous... (Je sais, les héros ne sont plus ce qu'ils étaient) Au moins les déçus ne se seront-ils pas bercés pendant des heures du fol espoir d'avoir un dessin "à l'arraché", à force de courage et de patience.

Rappelons-nous que la dédicace est un don, pas un dû.

158. Le bien heureux - 22/01/02 16:10
B'jour, Jeudi c'est mon premier Angouleme. Independamment du show mediatique, j'y vais pour me faire plaisir... humer l'ambiance, discuter si possible avec des passionnés (auteurs/publics).. et des dedicaces si j'ai le courage bref découvrir. En attendant, je prendrais le train de 6h50 à Paris-Montparnasse. jeudi 24 je suis pret à discuter dans le train de tout et de rien avec des auteurs ou passionnés. Je paye le cafe si vous me reconnaissez !!! A la revoyure

157. Smith - 21/01/02 16:11
Savez-vous quels dessinateurs de chez Triskel seront présents à Angoulême ?

156. marioune - 17/01/02 17:27 - (en réponse à : marioune2000@club-internet.fr)
Je suis bien d'accord avec Maester et Argonaut (euh...j'aurais pas fait des fautes dans les noms, par hasard ?). Perso, je pense qu'il y a un gouffre entre la médiatisation (TF1) et ce qu'à ma fac on appelle la médiation, c'est-à-dire faire découvrir à un public (petit ou grand) l'intérêt artistique d'une oeuvre, et non pas dire que c'est à la mode ou combien on a dépensé de millions pour la réaliser (comme les reportages sur les films au 20h le font). Et pour ma part, je ne suis pas bien sûre que le fait que la bande dessinée soit un véritable ART soit bien rentré dans les esprits. Dans ce sens, le n° de Beaux-Arts me paraît symptomatique : en le lisant, j'ai eu l'impression qu'on me disait que le principal intérêt de la BD était d'entretenir des liens (parfois très lointains...) avec l'Art (ou plutôt ce qu'eux désignent comme art : les arts plastiques). Bref, je pense que la BD est loin de s'être détachée de son image de "sous-culture"...

155. yaneck - 17/01/02 12:22
Pas de tickets? Donc il n'y a pas d'obligation d'acheter les albums sur place? Si c'est ça, les aficionados a Delcourt vont être contents.

154. Blouhelvète - 16/01/02 16:39
Je tiens l'information de F. Capuron (c'est dire :-)) : j'espère qu'il ne m'en voudra pas de déflorer le suspense : IL N'Y AURA PAS DE SYSTEME DE TICKET A ANGOULEME SUR LE STAND DELCOURT EN 2002. De guerre lasse, l'idée a été abandonnée. Alors bon courage à tous ceux qui s'y rendent et vive le foutoir !

153. B. - 16/01/02 16:05 - (en réponse à : petit message qui ne sert à rien)
Sinon à dire que je suis 200 % d'accord avec the argonaut. Bon Dieu ça fait plaisir à lire. Que ceux qui trouvent que c'est trop long se tirent une balle dans la tête.
Merci à lui en tous cas.
Billy Blues.

152. Cath - 16/01/02 15:45
Pour ceux que cela intéresse, vous pouvez dès à présent avoir accès à la liste des auteurs en dédicaces à Angoulême avec recherche possible par éditeur, par auteur ou par jour... Bonne recherche ;-)
D'ici quelques heures, dossier plus complet sur le festival.

151. dude - 15/01/02 16:05 - (en réponse à : /)
Bonjour, Je viens de lire tout le forum et je ne vous comprend pas. Il n’y a pas que Delcourt à Angouleme. Perso quand je viens sur un festival, je suis bien content d’avoir une dédidace mais je ne peut pas toutes les avoir, alors je choisi bien mon auteur. Et le fait de devoir racheter un album me fera choisir un autre éditeur donc un autre auteur, surtout qu’il y a le choix. Alors si Delcourt s’en sort comme ça, tant mieux pour eux, mais moi je ne cautionne pas. De toutes façons il y a déjà longtemps que les dédicaces m’énervent, passer 3 heures dans une file pour 3 minutes avec un auteur. Les petits festivals (Sollies, Hyères) et encore les premièrse éditions, étaient sympa les auteurs ne se prenaient pas la tête, et on buvait même l’apéro ensemble, mais maintenant, avec tout ce monde, je ne les envie pas. Et je serais auteur, je n’aurais vraiment pas envie de faire de festivals. Il y a dans ces files d’attente trop de gens mal poli, grossier, ne pensant qu’a leur petite personne et qui croient que tout leur est dû. Perso je plains les dessinateurs de devoir supporter ces gens-là. Bref, à mon avis Angouleme est à la BD ce que TF1 est à la télé. PS : pour faire avancer le schmilblick j’achète mes BD lors de la sortie pour mes préférées et chez les soldeurs pour celles que j’apprécie un peu moins, mais hors de question que je donne mes EO pour des réeditions, même dédicacées.

150. c'est beau! - 13/01/02 17:53
ah mimosa...!
merci pour cette belle demonstration de la superficialité ambiante du forum!
quelqu'un ici (the argonaut ) prend la peine de bien ecrire, longuement, son opinion, avec des arguments tout à fait interessants, et que fais tu? tu lui renvois dans les dents la longueur de son texte, et te permet de le commenter "sans avoir tout lu"...
Vive le regne du zapping, et du vite lu - vite consommé (vite oublié?)

149. Ju/tdg - 13/01/02 17:19
Bah et tu crois que c'est pas trop loin pour moi Angoulême qui suit dans le sud-est au soleil :) ?...

148. Mimosa - 13/01/02 15:44
t'es trop pessimiste Maester, et de toute façon, j'ai jamais dit qu'il fallait que cela soit comme ça, bien au contraire (ou c'est qui dit le contraire ?!) !!!
Hé Angoulème dans l'sud, heu ça fait déjà un peu loin ...

147. Maëster - 13/01/02 13:51
Et puis cessons également de comparer les festivals comme Angoulème avec des hypermarchés. Il m'est arrivé d'aller en hypermarché, je ne me souviens pas d'avoir du payer un droit d'entrée.
Un festival (payant) s'apparenterait plutôt à une boite de nuit, avec le même genre de vigiles ; vous payez l'entrée, puis vous payez vos consommations au bar (ou vos livres au stand) (à noter qu'en boite, on ne peut normalement pas apporter ses bouteilles), et cela vous donne le droit d'essayer d'approcher les superbes créatures qui se déhanchent lascivement sur la piste, en espérant en obtenir quelque faveur, mais c'est pas gagné parce qu'il y a beaucoup de prétendants (et que vous êtes timide).
Les auteurs sont un peu ces superbes créatures qui font danser leur crayon sur le papier, dont vous espérez une faveur, sans garantie de l'obtenir. En plus, pour la plupart, nous sommes bien moins farouches.
Je reconnais aussi que la musique n'est pas top sur les festivals. Mais rien ne vous empêche de danser...
(Il semble que Soleil l'a compris comme cela.)

146. Maëster - 13/01/02 13:27
Cessez donc de parler de "dédicaces payantes", les dédicaces ne sont "payantes" que si, au moment de dessiner, l'auteur vous annonce que c'est 2 Euros pour un dessin en noir et blanc, et plus pour un dessin en couleurs. Perso, je n'ai encore jamais vu ça (mais je suis encore jeune).
Quant à la médiatisation, il y a une marge entre le désert actuel, voire le mépris affiché, et la "starisation" type TF1. Lorsqu'on voit qu'au moment des fêtes, des revues comme Télérama ou Elle présente une sélection de LIVRES à offrir dans laquelle ne figure aucune BD, on est en droit de se demander si ces gens-là sont au courant des chiffres de vente dans le joli monde de l'édition. Il n'y a guère qu'au moment d'Angoulème que les médias se penchent un peu sur ce domaine, de manière très superficielle, et c'est sans doute l'une des seules raisons qu'ont encore les éditeurs d'y aller.
On pourrait certes ajouter que le théatre et la littérature ne sont guère mieux traités à la télévision, mais la télévision est un tel mixer à faire de la bouillie qu'on peut se réjouir qu'elle ne parle que rarement de BD.
Quant à une approche critique de la BD, je suis bien d'accord avec The argonaut, et ce n'est pas le dernier numéro de Beaux Arts (Art et BD, avec Mickey !!! en couverture ; Angoulême oblige) qui va arranger les choses. Jetez-y un oeil, (pas les deux, ça va les abimer), ça vaut le jus...

145. Ju/tdg - 13/01/02 12:46
En fait ma chère Mimosa,
il faudrait que l'entrée du Festival d'Angoulême soit Gratuite vu que ça rapporte autour...
Si on pouvait le rapprocher de la côte d'azur ce festival, comme ça on serait plus tranquille au soleil que sous trois tonnes de trombes d'eau.

144. Mimosa - 13/01/02 11:05
je risque de repeter Argonaut, mais j'ai le flemme de lire tout ...

143. Mimosa - 13/01/02 10:56
Houuu c'est pas les fôtes d'ortografes que ne pardonne pas, c'est la longueur du texte !!!!
Oui enfin bon ... le problème de la médiatisation (attention j'ai pas tout lu) c'est que si c'est trop médiatisé, ça va devenir trop comment dire ... trop TF1 !!! Trop perverti par le phénomène de masse, ce qui serait très mauvais !
On aime le domaine de la bd parce que c'est un cercle fermé, très fermé, que peu d'auteurs ont su perser, et si la bd doit être médiatisé autant qu'un loft story ou qu'une copue du monde, ce serait purement commerciale, comme les séances de dédicases payante, haem, et je trouve que ça dénature ce qu'on aime !!!

J'ai pas raison ???

142. the argonaut - 13/01/02 04:23 - (en réponse à : argo@hotmail.com)
L’ALERTE EST AILLEURS QU’A MALIBU ! ! !

A tous les amateurs de bandes dessinées, spécialistes ou non, j’aimerais dire ceci :

Moi aussi, comme la plupart d’entre vous, « je suis tombé dedans quand j’étais petit ». La bande dessinée m’a pris par la main et je ne l’ai plus lâchée depuis. Elle a façonné mon imaginaire dans une certaine mesure, et même élargit ma conception du monde. J’ai appris avec elle qu’une histoire dessinée remplie de personnages ornés de bulles au-dessus de la tête pouvait créer de l’émotion ou tout au moins, plonger son lecteur dans une autre réalité toute aussi importante à mes yeux que notre réalité quotidienne concrète et utilitariste. Moi aussi la bande dessinée m’a fait rêver et j’espère qu’elle le fera encore. Elle n’a aujourd’hui plus beaucoup de preuves à donner quant à sa « légitimité » en tant qu’expression plastique et artistique en France. Cela nous le devons tout d’abord aux auteurs, de Winsor MacCay à Hergé en passant par Osamu Tezuka, mais nous le devons aussi aux passionnés qui il y a 40 ans ont fondé des associations d’amateurs qui plus tard ont donné naissance à des revues critiques comme Phoenix – je passe les autres – qui ont servi peu à peu à officialiser un domaine qualifié autrefois de « sous-culture ». Aujourd’hui, si l’on s’intéresse de près ou de loin au domaine de l’image, on ne peut écarter la bande dessinée de son champ d’investigations. Oui, en France, la bande dessinée se porte bien face aux multiples loisirs multimédia que la société de consommation nous propose. Chaque mois et chaque année des centaines d’albums, souples et cartonnés, rectangulaires et carrés, luxueux et limités, inondent les librairies et supermarchés, et je ne parle pas de la commercialisation sur internet. La bande dessinée se vend bien et les sujets et genres existants y sont des plus divers.
Le problème est que sa popularité auprès du « grand public » ne trouve pas l’écho correspondant dans les médias. Tout le monde, ou presque, équipé d’un poste de télévision ou d’un poste de radio a entendu un jour parler des coulisses d’un film, des difficultés de financement, de distribution, du statut des intermittents du spectacle, de même pour le domaine musical. A l’heure où j’écris ce message beaucoup d’entre vous savent que le « Pacte des loups » a fait un carton, que les 5 filles de Pop-Stars sont lancées et qu’après une longue traversée du désert Henri Salvador est désormais connu auprès d’un public plus large qu’il n’aurait jamais osé pensé.

Qu’en est-il de la médiatisation du domaine de la bande dessinée ?
La réponse est simple : seuls les « amateurs éclairés » possèdent des informations de base et il est plus facile d’entendre parler des coulisses du « Seigneur des anneaux » que de celles du dernier ouvrage de Marini ou de Wendling.
Mon but n’est pas de plaider pour une médiatisation exagérée et massive de la bande dessinée en France, mais juste de mettre l’accent sur des informations qui, à mon humble avis, devraient arriver à l’oreille des lecteurs, informations qu’ils n’ont pas faute de regard critique en ce domaine. Je ne veux pas dire non plus que chaque lecteur doit devenir spécialiste. Je pense juste que chaque lecteur ne se réduit pas à un simple consommateur et qu’on ne peut demeurer tout le temps un ignorant involontaire de ce que l’on achète, en particulier dans le domaine culturel.
Pour prendre des exemples concrets, lorsque vous achetez un album De…..., il faut savoir que les auteurs sont payés à coups de lance-pierres, qu’on ne leur communique jamais les vrais chiffres de vente pour avoir un moyen de pression sur eux, que la plupart d’entre eux touchent souvent le RMI car ce que leur art leur rapporte est insignifiant, que les couvertures qu’ils proposent sont issues d’un choix établit par les services du marketing, et ce ne sont là que quelques exemples qui malheureusement sont assez courants chez les éditeurs les plus renommés. Je ne peux m’empêcher de vous relater ce qui m’est arrivé il y a quelques mois : un ami venait de signer chez Da..… quelques jours avant que je le rencontre. Il n’avait pas de projet particulier de bande dessinées mais tout un carton de planches très gracieuses et finement réalisées. Le jour où je l’ai rencontré il m’a montré le fax que Dargaud lui avait envoyé. En substance, on l’informait qu’il travaillerait dans le cadre d’un nouvelle collection adolescente basée sur l’action et l’aventure. Un peu plus bas était précisé sur le fax ( je n’ai plus les mots exacts mais ils ne sont pas exagérés ) : « … sexe, sang, violence et belles filles seront les atouts majeurs de cette collection destinée à un public 13-16 ans ». J’étais abasourdi ! Non pas vraiment par le contenu de cette collection, mais surtout par la façon très froide, machinale et banale d’énoncer ce qui allait être le point fort et l’axe de cette collection. Tout comme dans l’industrie du disque par exemple, j’avais l’impression que le public, « NOUS », étions assimilés à du simple bétail à qui il fallait fournir du foin de façon industrielle. Même si ce type de bandes dessinées trouve un public dans lequel je ne me reconnaît pas, je pense encore à mon ami qui à l’heure qu’il est doit soumettre ses planches et entendre de la part du directeur éditorial des phrases du genre « … C’est pas mal, pas mal, mais peux-tu rajouter un peu d’éclaboussure de sang dans cette case ??? ». Le pauvre, je ne l’ai pas revu depuis mais son rêve de réaliser un jour une bande dessinée s’est vu exaucé, mais son rêve s’est vite retourné en pacte avec le diable car s’il n’a pas claqué la porte, le voilà désormais à temps plein sur une série dans laquelle il n’y mettra pas de cœur.
Ce que je veux simplement dire c’est que depuis trop d’années, depuis le temps où la bande dessinée a acquis ses lettres de noblesse, il n’y a plus de relais critique ni d’informations fondamentales sur le domaine. Je ne connais pas une personne dans mon entourage qui vive décemment de ses planches et dans ceux-là beaucoup essaient de se tourner vers la publicité, question d’argent. En prenant ce type d’exemple je ne veux pas défendre la cause des auteurs et plaider pour une rémunération commune, cela fait tout de même partie du « jeu ». En revanche, j’accuse « X », j’accuse le concours de circonstances qui veut qu’actuellement NOUS, les lecteurs, n’ayons aucune possibilité d’accès à de véritables informations sur le domaine. Le petit nombre de revues existant en kiosque entretien un intérêt toujours grandissant quant aux productions à venir et les adjectifs comme « cool », « super », « génial » « bien dessiné » ou « top niveau », même s’ils sont représentatifs de l’enthousiasme et de la sincérité des chroniqueurs, me laisse un arrière goût étrange. Tout se passe comme si la bande dessinée demeurait malgré tout encore redevable aux intellectuels de l’avoir hissé au rang de forme artistique et que le tribut à payer serait de garder le silence et de fermer les yeux sur ses faiblesses. Je ne m’étendrais pas non plus sur la présence de réelles critiques de fond et de forme touchant à ce domaine. Je dirais juste que les critiques en bandes dessinées n’existent plus. Nous n’avons affaire qu’à des résumés, chroniques, brèves ou « coup de cœur ». Je n’ai rien contre mais le manque d’alternative a toujours engendré la paresse, paresse favorable à la propagation d’une « pensée unique » involontaire. Pour prendre des exemples à peine exagérés, tout le monde trouve que le « Peter Pan » de Loisel est génial, que Bilal dessine super-bien, que le dernier Tardi est exceptionnel, En revanche le dernier film de Spielberg est moyen, le dernier Lelouch est décevant et Woody Allen se répète même si sa dernière œuvre est toujours aussi drôle. Et ce sont les mêmes qui tiennent ce type de discours que j’entends dans tous les festivals !!! J’imagine bien que la bande dessinée et le cinéma sont 2 domaines très différents possédant néanmoins de nombreux points communs, mais face à la première les gens perdent souvent tout esprit critique, comme s’il était honteux d’avouer que l’album que l’on a acheté il y a 2 jours n’était pas très bon, ou comme si tout d’un coup l’esthétique des dessins présents dans l’illustré annihilait toute opinion. Ou peut-être est-ce par habitude, en regard d’avis souvent dithyrambiques dans la presse, que notre regard s’émousse ?
Que dire des festivals dans ce cas ? Il me paraît facile à observer que le public semble toujours être plus nombreux dans les festivals de bandes dessinées et que ce même public considère maintenant la fameuse dédicace comme un dû pratiquement indissociable de l’album, ce que je déplore. On assiste donc à des queues colossales de personnes gardant précieusement leur ticket numéroté, tout comme la dernière guerre avait ses ticket de rationnement. Là aussi les auteurs éprouvent de moins en moins de plaisir car tout dans l’organisation des festivals est là pour leur rappeler qu’on fait du « business », et sans business, pas de bandes dessinées. Là encore rien ne semble choquer personne mais moi, tout seul dans mon petit coin avec un album de Crumb et de Breccia sous le bras et aussi un autre d’Alex Ross (car moi aussi j’aime bien les « trucs » bien dessinés ), je reste là à regarder ces gens rougis par la chaleur et taraudé par une question unique : « Est-ce qu’à moi aussi il va faire un super dessin, que je fasse pas la queue pour rien ?? ».

Je terminerais en rassurant certains lecteurs de mon petit message qui se sont peut-être sentis agressés : je ne prône pas l’élitisme mais je veux juste que NOUS, lecteurs, nous ne restions pas forcément passifs face à un domaine de divertissement qui nous tient à cœur. Je trouve seulement anormal et alarmant qu’aucun texte de veine critique ( et critique ne veut pas dire négatif ) comme celui que je vous livre ne soit présent dans les médias les plus populaires concernant la bande dessinée.
Dans le petit monde de la bande dessinée française, une étrange souffrance de fond semble poursuivre son chemin dans un non-dit général. Mais il faut garder le sourire et ne pas élever la voix, le chemin a été trop long pour que les « petits Mickeys » soient pris au sérieux.


PS : Je me doute que mon modeste texte porté par l’émotion plus que par un parti pris objectif va me valoir une volée de messages pas très amicaux. Mon intention est humblement de soulever ce que j’estime être un problème dans la bande dessinée française et que vous puissiez réagir. J’espère aussi trouver des gens, peu nombreux sans doute, qui rejoindrons globalement mon point de vue.
( … et veuillez pardonner les fautes d’orthographe que j’espère peu nombreuses ! )

@+----------[theargonaut]

141. gégé - 10/01/02 12:25
à Maester: je crois que tu viens d'inventer une nouvelle forme de bd : la bd people réality show. Ils vont être contents chez Fluide, ça promet… Si Marie thérèse file au chateau, ça va être un carnage… Personnellement je pense que l'on peut assouvir sa passion de façon heureuse sans Angoulème. Je ne dénigre pas le problème, j'ai fait des propositions plus bas… Mais si ça ne vous convient pas, n'y allez pas… En agissant contrairement à vos pensées, vous rendez crédible le système payant, une désaffluence les forcerait à réfléchir…

140. Maëster - 10/01/02 11:13
Tiens, je vais mettre mon grain de poivre (y avait longtemps).
Delcourt met donc en place une formule d'achat d'album sur place lors des festivals. Cela peut se comprendre, notamment pour Angoulème. Angoulème coûte cher aux éditeurs ; il faut louer les stands, d'une part, et inviter ses auteurs, d'autre part (voyage, hébergement, boites de nuit, geishas, restauration, c'est pas rien, c'est que ça bouffe, en plus, ces bestiaux).
Devant l'affluence massive du public, qui certes paye son entrée au festival, mais cela ne profite pas aux éditeurs, et pour s'y retrouver, on peut comprendre que l'éditeur ait envie de vendre le plus d'albums sur place (ce qui lui évitera de les remporter dans ses valises en partant). Cela peut aussi lui apporter un lectorat nouveau, ceux ayant déjà acheté l'album hésitant à le racheter juste pour avoir un dessin. Qui plus est, Angoulème n'est pas l'endroit idéal pour rencontrer ses auteurs préférés et avoir une belle dédicace, sauf si l'auteur "débute" et a peu de monde, donc plus de temps, mais c'est un autre débat.
Angoulème est à ma connaissance le seul festival à fonctionner comme ça ; d'habitude, une partie au moins des frais est prise en charge par l'organisation du festival. Reste que la location de stand revient cher, et lorsque le stand est tenu par un libraire, lui aussi préfère vendre des albums sur place, plutôt que de voir débouler les lecteurs avec leur collec complète.
L'engouement pour la dédicace est tel qu'il n'y a pas de solution miracle équitable ; distribuer des tickets revient à déplacer le problème (les gens feront la queue devant le stand de tickets dès 5 h du mat'), faire un tirage au sort peut provoquer des aberrations ("j'ai gagné le droit à une dédicace d'un auteur que je n'aime que moyennement, et pas pour celui pour lequel j'ai fait des kms, on fait échange ?"), je proposerais bien d'enfermer les candidats à la dédicace dans un chateau, où ils passeraient des épreuves sous les caméras, le public voterait pour choisir celui qui gagnera la dédicace à la fin...

139. jouvray - 10/01/02 09:32 - (en réponse à : à youplaboum)
Je vois ce que tu veux dire...
c'est vrai que c'est difficile d'être en forme plusieurs heures d'affilées et qu'un bon nombre de lecteurs ont un peu la même dédicace qu'un autre...certaines idées reviennent souvent...
Mais c'est aussi un bon exercice de style et la contrainte de temps, de la demande, le fait de changer d'outil, un peu de couleur...font que parfois on arrive à quelque chose qu'on voudrait garder pour soit...
Et puis je n'ai pas encore le succès qui attire les foules et j'ai de quoi prendre mon temps sur chaque dédicace...
Je te rassure je ne suis pas vexé, c'est juste pour causer...

138. mari - 09/01/02 22:35 - (en réponse à : à Blouhelvète)
Justement, le budget est déjà énorme lorsque qu'on se précipite pour acheter un album à sa sortie, on ne va quand même pas augmenter ce budjet juste pour une dédicace :))
Bref, depuis que je m'intéresse à la BD, je préviligie surtout le plaisir de la lecture à l'exercice aléatoire de la dédicace. C'est à dire que je préfère acheter la BD lors de la sortie que d'attendre de l'acheter lors d'un festival alors qu'on est pas sûr d'avoir une dédicace par exemple parce que le festival est à perpète les oies ,parce que la dédicace se fera surement un jour de semaine pendant que tu bosses, parce que le dessinateur ne dédicace jamais...
Et puis, il faut avouer que ça a plutôt pas mal d'avantage d'acheter sa BD le plus tôt possible, non?Mais bon, c'est un choix PERSO :)

137. yaneck - 09/01/02 18:20 - (en réponse à : à Youplaboum)
tu es auteur... OK
Pour ma part, une dédicace, ça représente la promo d'un album, et non le travail réel du dessinateur.
Mais je peux très bien me planter quelque part, j'suis pas dessinateur moi.

136. Youplaboum - 09/01/02 17:13
Désolé de te vexer cher Jérôme. J'ai voulu aller trop vite et je me suis sans doute mal exprimé. Dans mon cas ( surtout en ayant fait un peu de boulot d'intervalliste en dehors de la BD ), je suis 90 % du temps en "dessin automatique" quand je dédicace. Il y a tres peu de création ( ou alors faut etre gentil et accepter toutes les demandes du style "vous me faites le personnage de 3/4 avec une femme dans les bras et un aigle dans le ciel et puis en couleur SVP" :-) ) et cela m'énerve quand je vois certains réduire notre boulot à ce qu'on fait en dédicace. Pour moi cela n'a pas grand chose à voir avec la BD et je suis rarement satisfait d'une dédicace au point de la considérer comme une illustration ( dessin ).
C'est plus clair maintenant ? :-)

Vous me direz, je n'ai qu'à rester chez moi ou alors m'appliquer quand je dédicace mais c'est un autre sujet :-).

135. yaneck - 09/01/02 17:03 - (en réponse à : à Blouhelvète)
Non, évidemment, et je comprends bien. Si il font venir l'auteur, c'est pour vendre des albums. Mais ça n'a aucun rapport avec les festivals par contre.

134. Blouhelvète - 09/01/02 17:02
en tout cas, les tournées de U2 ne rapportent pas des clopinettes. Idem pour Jagger...

133. Blouhelvète - 09/01/02 17:01 - (en réponse à : à yaneck)
est-ce que tu crois que les libraires (je dévie un peu mais bon...) qui organisent des séances de dédicaces dans leur humble commerce apprécient les personnes qui viennent avec leur propre album ? On pourrait en faire une comparaison ;-)

132. yaneck - 09/01/02 16:45
Ce ne sont pas tous les artistes qui font un live à chaque tournée. Les tournées restent un gouffre pour les maisons de disques, mais qui se rattraperont ensuite sur les ventes d'albums.

J'appuie Jouvray quand il dit que c'est presque insultant pour les dessinateurs. (peut-être pas pour tous tu me diras)

131. jouvray - 09/01/02 14:21
"La dédicace n'est dans la plupart des cas qu'un simulacre de dessin"
Et ben y'en a qui n'ont pas peur de vexer les auteurs...

130. Youplaboum - 09/01/02 13:24
Tu oublies l'exploitation des enregistrements faits pendant les dit concerts... Ne fais pas n'importe quoi comme comparaison. La dédicace n'est dans la plupart des cas qu'un simulacre de dessin et cela n'a rien à voir avec le trvail rwquis dans la confection d'un album.

129. cubik - 09/01/02 13:13 - (en réponse à : a yaneck)
fais gaffe aux comparaisons que t'utilises quand meme
pour un groupe de musique (enfin normalement), le plus important est la scene, le cd n'etant la que pour permettre de garder une trace
je sais que de nos jours, c'est un peu l'inverse, mais quand meme, on peut pas limiter la scene a un exercice de promo
alors que la bd, l'important, c'est l'album

128. yaneck - 09/01/02 13:03 - (en réponse à : à Blouhelvète)
Il existe de nombreux festivals où les éditeurs ne sont pas présents, celui d'Antibes-Juan les pins par exemple, qui n'est pas un petit festival. Je ne crois pas que ça pose de problèmes aux organisateurs. Il y a des libraires, ceux qui veulent acheter le font, et ceux qui veulent venir avec leurs albums le peuvent aussi.

C'est vrai que même avec un salaire, on a pas le porte-monnaie extensible, mais c'est toujours mieux que quand on ne bosse pas.

Et je vais répéter que pour les auteurs, mis à part les nouveaux peu connus, un festival est ridicule par rapport à leur ventes en magasin. Je vais faire une petite comparaison. Dans la chanson, les concerts sont le plus souvent déficitaires. Pourquoi continuent-ils donc à en faire? Parce que ça fait partie de la promotion, et aussi un peu parce que cela permet à l'artiste de rencontrer son public. y-a-t-il une différence avec la BD? A mon avis, non.

127. Blouhelvète - 09/01/02 12:04
Bien évidemment, je n'achète pas que sur salon, mais il ne m'arrive que très rarement d'acheter un album dès sa publication. est-ce qu'il n'y aurait pas là matière à un autre débat ? Par exemple : pour ceux qui ont un revenu modeste (je t'informe : les gens qui travaillent n'ont pas non plus un portemonnaie extensible), acheter en occasion. Non ? Pour le reste, permets-moi de réécrire ce que j'ai déjà laissé sur ce forum le 7 décembre : de même, si tous ceux qui veulent une dédicace n'achètent pas l'album sur place : pourquoi les éditeurs continueraient à déplacer des stocks d'albums ? Ils ne servent à rien ? Enlevons les étagères et les albums, et remplaçons-les par des tables et des chaises pour y mettre encore plus de "dédicaceurs". ;-) Partant, pourquoi les éditeurs continueraient à venir ?
Enfin, si les personnes qui fréquentent les festivals ont, pour la grande majorité, les albums avant, je crois bien que l'existence même de la plupart des festivals va être mise (encore plus) à rude épreuve. Même si j'ai quelque peine à croire que la majorité des gens se déplacent avec moult stocks de bd achetés auparavant, j'essaie d'imaginer ce que ça peut engendrer : eh bien amha, la fin des festivals. Comme expliqué ci-dessus, les éditeurs ne vont plus vouloir venir. Quid des auteurs ? Et si plus d'auteurs............ Personnellement, lorsque je me déplace en salon, il m'arrive de prendre avec moi l'un ou l'autre ancien album pour essayer d'obtenir une dédicace. Une fois sur le stand, je procède à l'achat d'un autre album. C'est, à mes yeux, ma contribution aux "organisateurs" (que ce soit le festival, l'éditeur, les auteurs,...).

126. yaneck - 09/01/02 11:37 - (en réponse à : ・Blouhelv鑼e)
C'est certain qui si tu n'achètes tes albums que sur les salons, alors les pratiques Delcourt ne te dérangent pas.

Pour ma part,je pense que la BD est un loisir assez onéreux si on est passionné. Et en effet, je planifie mes achats de BD. Ne travaillant pas, mon budget n'est^pas extensible, et je ne peux pas me permettre de me décider sur un coups de tête d'acheter 6 albums. La découverte sur salon, je limite.

Enfin, je pense que la majeur partie des gens sur un festival sont des habitués, qui achètent les albums qui leur plaisent avant et qui viennent exclusivement pour les dédicaces. Le fait de racheter un album concerne plus de monde que ce que tu ne dis.

Mais le débat est intéressant.

125. Gégé - 09/01/02 11:13
Je suis d'accord avec toi, Blouhelvète. Moi aussi je profite des dédicaces pour découvrir des nouvelles séries des nouveaux auteurs, l'auteur a ainsi la primeur de nous présenter lui même sa série. des ex / AD GRANDRIVIERE, ZORN ET DIRNA, BUZZI…

124. Blouhelvète - 09/01/02 10:47
Je tenais simplement à souligner le fait qu'acheter un album dès sa sortie n'était pas l'habitude de tout le monde :-) Et si tu parles de "budget énorme", alors tu vas à l'encontre de ce qu'affirme Yaneck (car si tu as un budget énorme, tu pourrais payer deux fois le même album; d'un point de vue strictement financier, s'entend) et tu apportes de l'eau à mon moulin; on serait donc à l'opposé de l'élitisme financier. Enfin, passons.

123. mari - 08/01/02 19:23
J'avoue que je ne comprends pas bien ce que tu dis. Trouves-tu vraiment ça bizarre d'acheter une BD lors de sa sortie???? Pour moi, ça me parait naturel dans bon nombre de cas (du genre attendre une suite d'une série). Le budget est énorme mais quand on aime, on ne compte pas (trop)!
Quant à offrir des BD à des amis, ce n'est pas toujours possible: si tes amis ont les même goûts que toi, ils ont surement les même albums que toi.
Cela dit, moi aussi j'ai découvert certains dessinateurs grâce à des séances de dédicaces mais ils sont rares.
Bref, pour résumé, disons que la BD reste la priorité pour moi. Avoir une dédicace, c'est un super bonus mais loin d'être insdispensable.

122. Blouhelvète - 08/01/02 16:53 - (en réponse à : yaneck, par ex.)
Pourquoi est-ce que vous parlez toujours d'acheter vos albums en double exemplaire ? Serais-je donc l'unique mouton noir du gros troupeau des amateurs de BD ? En effet, il m'arrive bien souvent d'acquérir des albums lors de séances de dédicaces ou d'expositions, et non lors de leur sortie. Il m'arrive même de commencer une série lors de dédicaces, sisi, je vous assure. A mes yeux, c'est une bonne occasion pour voir "autre chose" et découvrir (peut-être) du bon nouveau. Suis-je le seul ? "L'élitisme financier", mouais, bof, tu vas un peu loin. Une fois encore tu ne parles que de ceux qui (et ne penses qu'à ceux qui) achètent les albums lors de leur sortie et qui surtout espèrent une dédicace. Ce qui fait deux critères. On pourrait en ajouter un troisième : ces mêmes personnes ne songent ni à offrir l'un de leur exemplaire, ni à le revendre en occasion, et encore moins à l'échanger. Question : tous ceux qui achètent toutes leurs BD lors de leur sortie; est-ce qu'ils économisent pour cela ? Ils agendent les dates et budgétisent les achats ? Explique-moi.
;-)

121. yaneck - 08/01/02 16:20 - (en réponse à : à B'iatch)
Est-ce que tu essayes de faire tous les auteurs d'un salon?
Pour ma part, je dois avouer que si je ne connais pas l'auteur ou une de ses séries, je ne vais pas le voir, faisant en priorité les auteurs que j'apprécie vraiment. Sauf en cas de coups de foudre, bien sûr, ce qui m'est arrivé avec Tacito et Varanda.

En plus, il faut le répéter, pour les auteurs, les ventes d'un festivals sont ridicules. (dixit Coyote)

Il semble juste que Delcourt cherche encore une fois à s'élitiser. Après l'élitisme BD (comparé à Soleil, bien sûr) voilà l'élitisme financier. Qui peut se permettre d'acheter ses BD en double?

Enfin, moi, à Angoulême, et notament pour Will Eisner, j'acheterai sa BD, mais je ferai dedicacer mon livre d'or, objet qui est pour moi, la récolte de dessins d'auteurs que j'aiment. Et Delcourt, il me verront pas beaucoup.

120. cubik - 08/01/02 15:19 - (en réponse à : cubik@caramail.com)
moi, y a un truc que je me demande, c'est pourquoi les editeurs viennent
pasque bon, comme disent les gens de chez delcourt, ils y gagnent rien
mais apparement, il est pas concevable que "leurs" auteurs se deplacent sans eux
j'ai pourtant deja fait quelques festivals ou il y avait des auteurs mais pas d'editeurs, c'etait ma foi fort sympathique
alors vu que c'est pas rentable pour les editeurs apparement, pourquoi ils se deplacent encore?

119. b'iatch - 08/01/02 15:14
Pour les dédicaces payantes aux USA c'est jutement du au fait qu'il y a de la spéculation dessus. Et ce sont les auteurs qui ont pris cette décision non les editeurs.
Qui vous dit que ce ne sont pas les auteurs de Delcourt qui ont pris cette décision en accord avec leur éditeur?
Sinon moi je trouve normal que ceux qui achètent leur bd sur place soient privilégiés par rapport à ceux qui ont laissé leur bd prendre la poussière sur une étagère pendant des mois.
Mais apparemment ce genre de chose ne gènait personne jusqu'à cette année.
Moi personnellement je n'ai rien contre ce systeme. Soit cela me permettrait de dédoucouvrir des bd que jen n'aurais pas forcément lues soit cela permmettrait de faire découvrir la bd à un de mes proches.

Si cela permet à delcourt de toucher un autre public moi je n'y vois rien à dire. Et je m'étonne qu'il n'y ait pas penser plus tôt.
Quand on fait une dédicace dans une librairie sur Paris, on vous prie d'acheter l'album dans la librairie et non chez le voisin (c'est plus ou moins contrôlé c'est vrai). Donc cela revient au même et pourtant personne ne critique là!

Et enfin, dans le cas où il y'aurait des avant-premières Delcourt à ce festival, je suis sûr que bon nombre d'entre vous ne trouverait rien à redire que fait d'être assuré d'avoir sa dédicace pour avoir acheter l'album sur place.

@+

118. Guig - 05/01/02 18:02 - (en réponse à : a enervé)
Que les dedicaces deviennent payantes, ca deviendra surement le cas. C'est deja ce qui existe aux etats unis ou au Japon, alors y'a de fortes chances que, si l'engouement pour la BD européenne continue, on y arrive.
Ceci etant, il ne faut pas tout mélanger. En ce qui me concerne, la critique visait la justification de Delcourt. Ils veulent rendre la dedicace démocratique ("pour que tous les fans aient une chance de rencontrer leurs dessinateurs et scenaristes favoris") et en font finalement un objet de luxe par ce biais. C'est ca qui m'enerve M'sieur l'enervé. Apres je rejoins votre idée : "La dédicace n'est pas un devoir ou une obligation, c'est un cadeau", mais cette notion se perd...
Et pour Dupuis, vous marchez peut etre a l'envers... c'est justement parce qu'ils vendent 2 fois plus que les autres qu'ils peuvent se permettre de ne pas y etre, non?
Et pour finir, Angouleme c'est bien quand meme, et j'ai hate d'y etre... voilo.

117. gorilla - 05/01/02 16:23 - (en réponse à : gorilla@maildorado.com)
Pour ceux qui cherchent un moyen de transport peu cher et convivial pour se rendre à Angoulême, référez-vous au sujet lancé sur le co-voitrage. Je pars moi-même de Grenoble en passant par Lyon , Saint-Etienne et Clermont-Ferrand. N'hésitez-pas à me contacter, il me reste 2 places.

116. nabla - 05/01/02 13:14 - (en réponse à : satonneur@infonie.fr)
dans 10 ans je sais pas mais actuellement, angouleme c'est tres bien. et à choisir, pourquoi Paris devrait avoir le monopole de TOUT ? non, angouleme restera la ville de la BD ! Paris ne doit pas grignotter la province

115. énervé - 05/01/02 12:38
de toutes façons, angoulême c'est mort. au cas où vous ne le sauriez pas il va y avoir un festival géant à Paris. dans moins de dix ns angoulême sera comme un vulgaire petit salon de province avec les indépendants et ce sera bien plsu mieux mais pas pour la ville. La cérémonie des alph-art n'est pas encore retransmise à la télé mais ça viendra quand ils le feront à Paris. Et à Paris, les dédicaces c'est pire et ce sera pire. Il y aura des crs qui parkerons les gens comme les moutons et tout le monde aura des tickets et des tampons sur la gueule et les dessinateurs seront sous amphètes pour arriver à faire plus de 200 dessins mal finis dans la journée. tout le monde sera content et les planches originales seront au minimum à 3000 euros pièce et même pour les planches de gros mauvais. parce que c'est ainsi que va le monde. Ce qui compte ce n'est pas de lire la bd de l'acheter c'set d'avoir le truc qui vaut cher. Comme ça le beauf moyen pense qu'il rembourse bien l'achat de son album et qu'il vaut plus cher s'il le vend. C'est nul c'est méprisable. tiens, d'avance je dis bravo à delcourt et s'ils osaient plus fort, ils feraient payer la dédicace 10 euros par tête donné intégralement à l'auteur. ce ne serait pas du luxe, loin de là. Et peut être plus parce qu'une dédicace de moebius ou bilal ou druillet ça va chercher dans les combien. Le mec comme ça il spéculerait plus attentivement sur son cher petit album tout content. Et pourquoi pas non plus faire l'entrée du festival deux fois moins chère. Et les stand deux fois moins chers etc... Dupuis ils ne viennent jamais à Angoulême et ça ne les empêche pas de vendre deux fois plus d'albums qu les autres. Par contre leurs auteurs tu peux te brosser pour avoir ton dessin merdique sur la première page. Il ya quelques années naïf j'ai acheté à un festival une bd de moebius et il était là avec jodo derrière une table en contre plaqué. j'étais tout seul personne pour discuter ni pour faire la queue (c'était il ya dix ans), il m'a même pas fait un dessin moebius, il a dit "fait chier je fais pas de dessin" et ils ont juste signé"; Sur le moment ça m'a énervé, et puis après je me suis dit, après tout rien ne l'oblige à me servir tout simplement parce que je le lui demande; je n'étais rien pour lui, un acheteur de plus sur les 200000 réguliers. je n'avais rien à exiger. comme ça en cinq minutes. Il aurait pu le faire et il ne l'a pas fait. La dédiacce n'est pas un devoir ou une obligation, c'est un cadeau, si c'set une obligation, autant qu'elle soit payante et chacun s'y retrouve. D'un côté le chasseur ou le fan, de l'autre l'auteur qui est peut être fatigué ou de mauvais poil.

114. Blouhelvète - 05/01/02 12:00
"mari à Zongo
04/01/02 - (170448)
Je suis d'accord avec toi, une bonne solution serait de faire des ronde et de "confisquer" les sacs de BD qui trainent sans propriétaire et cela pour la journée. Reste qu'il y aura toujours un tartampion qui fera la queue pour 5 autres de ces collègues et ça, je ne vois pas comment ça changera..." SIMPLE : cesser de geindre et ne plus se laisser faire ! Au lieu de se plaindre sur le Net, faites-le dans la file ! Et s'il y a un gars qui garde 7 sacs, passez-lui devant ! :-)
De surcroît, cette année, il ne devrait pas y avoir de problème : avec vigie-pirate, tous les sacs "abandonnés" seront confisqués, voire "déminés". Haha !

113. calme - 04/01/02 21:39 - (en réponse à : à nrv)
ohoh calme toi...cela ne sert à rien de crier, ils sont sourds!!!
tu as raison pour bramanti et compagnie mais, ils sont sourds.

moi je dis personne à Angouleme. Vous etes tous la caution de ce festival.
si le nbr des entrées étaient inferieurs de 25 %...peut etre y aurait il une remise en question....

allez les moutons bon festival...et bon euros

112. énervés! - 04/01/02 21:33
vous êtes une bande d'énervés! vous êtes des vilains! des gros vilains! mais merde ! Mais n'y allez pas aux dédicaces si ça vous fait chier et tout le monde sera content. Et si vous voulez à tout prix avoir un joli dessin et ben allez dans les librairies pour les soirées spéciales beaucoup plus cool et sympathique où le dessinateur fait de beaucoup plus joli dessins parce qu'il est pas super stressé et énervé, et puis à angoulême faites dédicacer aux inconnus où il y a personne qui fait la queue, moi j'ai jamais fait la queue et les tickets pour baudoin gerner, bramanti, van hasselt et tous les autres que vous feriez mieux de découvrir au lieu de tous vous précipiter sur les tarquins et autres neuneus qui ne savent même pas tenir un crayon. Laissez les chasseurs de dédicaces avec leurs problèmes mentaux. Ils sont tellement stupides de ne pas comprendre que dans cinquante ans c'est la dédicace de l'humble qui vaudra cher. Amen.

111. mari - 04/01/02 21:22
Je ne supporte plus les chasseurs de dédicaces plein de fric et d'irrespect pour les autres. Si les gens avaient un minimum d'éduction, les éditeurs ne prendraient pas des mesures pour essayer de changer tout ça. C'est bien pour ça que je ne vais plus a AUCUNE dédicace, je me contente de lire ma BD dans mon coin.
Je ne dis pas que Delcourt à raison de faire payer les BD sur place pour les dédicaces, mais je dis que si les "pros" de la dédicace continuent comme ils le font, ça tuera surement la dédicace et Delcourt (ou les autres) finiront par ne plus accepter d'envoyer leur dessinateur au casse-pipe.
D'après Delcourt, l'obligation d'achat sur place permet au gens qui ne connaissent pas telle ou telle BD de s'y risquer lors d'une visite au festival. Je pense que dans le cas d'ANgoulème, rien n'indique que ca marchera.

A GUIG : c'est vrai que le tirage au sort est assez sympa et surement plus "juste"

A El Campeador : quand tu verras une dédicace se dérouler en tout civilité et courtoisie sans "police", tu m'appelleras. Moi aussi, je trouve ça vraiment triste...

110. El Campeador - 04/01/02 20:57
"Peut-être que des bénévoles pourraient s'occuper de faire la police et peut-être qu'ils auront droit à une dédicace de l'auteur de leur choix!!!!"
Oui ça serait bien, avec une assermentation, des uniformes verts, et des matraques pour taper les petits fans indisciplinés. Vraiment réjouissant.

El C.



 


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