Le Café du Coin-Coin.

Les 223 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



223. BWayne - 08/02/04 15:40
Tsss ! Tsss ! Même Davis Pujadas s'est permis...Pas plus tard que ce midi dans l'émission susdite qui, entre parenthèses, sort vraiment du lot dans la grille TV...Encore un bon cru cette semaine : quand les journalistes anglais donnent des leçons à leurs confrères français à qui ils reprochent de se mettre trop facilement à genou devant leurs politiciens...Pas mal et sûrement pas tout à fait injustifié...

222. Le Gaïjin - 08/02/04 15:21 - (en réponse à : Maëster)
"pujadiste" . Tss... même le Vermot aurait pas osé.

Mon bon Maëster, avec celle-là tu joues gros. J'en connais qui se sont désabonnés de Fluide pour moins que ça.
Il lit ce forum Algoud ?

221. Maëster - 08/02/04 14:36
Pujadas a quelques excuses ; il ne veut pas que l'on cède à la facilité de le taxer de "pujadisme".

220. larry underwood - 08/02/04 14:25
remontage inutile, c'est juste pour dire que... :

David Pujadas s'est offert un joli point Godwin dans Arrêt sur Images il y a une heure. Un journaliste anglais de la BBC, plutôt sympa et assez impertinent dans sa manière de traiter les questions qui fâchent, lui demande, à la fin de la discussion où Pujadas s'est peu à peu acculé tout seul, si "vous n'en avez donc pas un peu marre, de tous ces hommes politiques qui..."

Pujadas ne le laisse pas finir et lui claque, indigné : "mais ? Savez-vous que ce que vous êtes en train de dire est l'argument favori du FN ?"

Un point pour David, qui a manqué une belle occasion de se taire et d'apprendre quelque chose...

219. Fabrice Neaud - 30/07/03 05:16
Je me disais qu'avec le "défouloir" et au vu des dernières métaphores culinaires, il y avait peut-être une petite graine à casser dans le coin-coin…
Un coca-tranche, s'il vous plaît!

218. cubik - 17/01/03 13:32 - (en réponse à : cubik@caramail.com)
ahhhh quand meme
je me demande a ce moment la si c'est vraiment judicieux de se reclamer du 9eme art quand on voit ce que la bd cotoie comme art >)

217. Léon le Wacky - 17/01/03 09:28
D'après le Robert, le huitième art, ce serait la télévision. (?)

216. cubik - 17/01/03 09:20 - (en réponse à : cubik@caramail.com)
bah, il me semble que la photo serait classee avant le cine quand meme
enfin je sais po

215. nemOrtel - 17/01/03 02:20
C'est pas la photo?
MR_Claude > Oui, je joue sur les mots. Mais moins que toi! ;)))

214. cubik - 17/01/03 00:21 - (en réponse à : cubik@caramail.com)
une question con que je me posais
c'est bien connu que la bd est le 9eme art, et je sais que le 7eme, c''est le cine
mais c'est quoi le 8eme art??
un ice tea peche pour m''aider a y penser siouplait

213. Tinigrifi - 15/01/03 23:42
Pour le paradoxe du catalogue, il y a une très belle nouvelle de Borges qui est basée dessus (la bibliothèque de Babel, dans le recueil "Fictions"). Le reste du bouquin est tout aussi intéressant d'ailleurs.

212. Léon le Wacky - 15/01/03 15:36
La où la logique s'arrête, l'administration continue. :o))
En tout cas, bravo pour celle des catalogues : je ne la connaissais pas, et je la trouve assez chouette.

211. jip - 15/01/03 15:30
Bah, le problème de la carte d'identité à la poste, suffit de foutre un coup de boule à l'employé, de piquer le colis, de l'ouvrir rapidement et de montrer sa carte d'identité. Puis de s'ensuir. Vous voyez toujours des problèmes là où il y en a pas. Ah, si, la vitre pare-balle. Bon, deux coup de boule alors, un pour la vitre et un pour l'employé. Et venez en moto, avec le casque, ça fait moins mal pour donner les coups de boules.
Sinon, il y a aussi moyen de se faire tatouer son numéro d'identité sur la fesse gauche et de le ressortir quand on vous a volé les papiers. pour la poste, faut aussi faire enregistrer le tatouage, ils vous mettent un gros cachet dessus et géénralement le cachet de la poste faisant foi....

210. SITCOM - 15/01/03 14:35 - (en réponse à : tout pareil nemOrtel...)
Oui c'est aussi une scène d'un film avec Patrice Chênet, je me demande si ce n'est pas dans "Promotion canapé", à confirmer... Mais cela dit, ça m'est déjà arrivé ce genre de situation : Un jour on m'a volé mon sac où il y avait mes papiers + mes clés d'appart. Au poste de police, pour déposer ma plainte pour ce vol de papier, il faut justifier de son identité... que je ne pouvais évidemment pas satisfaire. S'ensuit un peu d'énervement puis un retour au calme, il fallait bien me résoudre à aller au plus vite chez moi (mais donc pas de clé). Pour l'assurance, un flic m'a lancé au passage de fracturer ma propre porte sinon c'est pour ma pomme si le voleur me vide mon appart avec mes propre clés ! Bref, dans la "vraie" vie, le monde est parfois ouf quand même, non ?

209. MR_Claude - 15/01/03 14:09
là... j'avoue que celui-ci me semble insoluble ;o)))

208. nemOrtel - 15/01/03 14:06 - (en réponse à : Vos papiers!)
Et le paradoxe administratif, vous le connaissez? Très simple. Vous partez en week-end chez vos parents à 500 bornes de chez vous. Le lundi, au boulot, vous vous rendez compte que vous avez oublié votre portefeuille chez vos parents. Et vous avez besoin de votre carte d'identitié pour le lendemain, très urgent. Vous les appelez, et leur demandez de vous les envoyer, ce qu'ils s'empressent de faire, et en recommandé avec accusé de réception. tout cela dans une certaine urgence. Quand vous arrivez au guichet de la Poste le lendemain matin, le préposé vous confirme un colis au nom demandé, et vous demande...votre carte d'identité. vous lui expliquez alors qu'elle se trouve justement dans le colis. Celui-ci n'a pas le droit de l'ouvrir sans vérifier l'identité de la personne. Ne rigolez pas, c'est arrivé à un copain, et le gars a refusé très sérieusement de lui donner le colis. Donc, dans ce cas, le recommandé n'est pas recommandé. Enfin j'me comprends ;)

207. MR_Claude - 15/01/03 13:47
Aaaaaaaaaahhhhhhhhh on avance!
Eh bien mesdames et messieurs, roulement de tambour, ce fameux paradoxe des catalogues n'est ni plus ni moins que le non moins fameux paradoxe de Russell découvert en 1901. Le problème revient à se poser la question de savoir si l’ensemble de tous les ensembles qui ne s’incluent pas eux-mêmes est compris dans lui-même ou non. [Ainsi l’ensemble des ensembles comprenant au moins cinq éléments s’inclut lui-même, alors que l’ensemble des ensembles comprenant moins de cinq éléments ne s’inclut pas lui-même]. La première hypothèse est qu’il ne s’inclut pas lui-même, mais alors il doit s’inclure lui-même, puisqu’il comprend tous les ensembles qui ne s’incluent pas eux-mêmes. La seconde hypothèse est qu’il s’inclut lui-même, mais cela implique alors une impossibilité, puisqu’il n’inclut que les ensembles qui ne s’incluent pas eux-mêmes. Le paradoxe, c’est donc qu’il doit s’inclure lui-même (il inclut tous les ensembles) et qu’il ne doit pas s’inclure lui-même (il n’inclut que ceux qui ne s’incluent pas eux-mêmes). Or, selon le principe de non-contradiction, je ne peux pas avoir A et non A en même temps. Pourtant, ici, c’est le cas : la première et la deuxième hypothèse coexistent. Or si la première est vraie, alors la seconde est fausse, et inversement. Donc le paradoxe implique que le vrai est faux et le faux vrai. Il constitue un problème insoluble. Le paradoxe n’est donc certes pas un sophisme ; pourtant, en même temps, il semble signifier l’inexistence de la vérité. Mais est-ce véritablement le cas ?

En fait, il existe bien une vérité : celle que recèle la "résolution" du paradoxe par Russell lui-même. C’est ce qui apparaît si l’on se penche sur la théorie des types élaborée par ce dernier. Celle-ci consiste à poser qu’un ensemble doit toujours être d’un type supérieur au type de ses éléments. Il existe ainsi une hiérarchie de types, ou de niveaux, selon laquelle toute entité appartient à un type et un seul, et de plus une propriété ne peut être attribuée à une entité que si cette entité est du type immédiatement inférieur au type de la propriété. Le type 0 correspondra alors à tous les individus, le type 1 à toutes les propriétés d’individus, le type 2 à toutes les propriétés de propriétés d’individus, le type 3 ..., ainsi de suite, à l’infini. Si bien que l’ensemble de tous les ensembles devrait être d’un type supérieur à lui-même (puisqu’il est à la fois ce qui inclut et ce qui est inclus). D’où la conclusion de Russell, qui est que l’ensemble de tous les ensembles n’existe pas. En d’autres termes, l’ancienne définition de l’ensemble, celle de Cantor (selon laquelle un ensemble est ce qui rassemble des éléments sous une même propriété, par exemple "inclure les ensembles qui ne s’incluent pas eux-mêmes"), est fausse. La nécessité se fait alors jour de passer à une nouvelle définition de l’ensemble, qui sera en fait celle de Zermelo (selon lui, l’ensemble est ce qui ne peut être élaboré qu’à partir d’un ensemble déjà connu), et qui, elle, est vraie.



pour le paradoxe du menteur, il existe aussi la version selon laquelle Epiménide le crétois dit que tous les crétois sont menteurs.
Ce qui se résoud comme suit:
Le paradoxe du menteur, quant à lui, n'est que le produit d'une rencontre entre le sens d'une assertion («il y a un cas de menteur») et un locuteur mal placé pour la proférer («c'est celui qui le dit qui l'est»). Quand il est usé de cette phrase dans la vie sociale, nous savons que celui qui dit «Je mens» signifie qu'il a ou qu'il va dire quelque chose qu'il croit être faux, et non qu'il est en train de mentir pendant qu'il dit «Je mens».

206. SITCOM - 15/01/03 13:11 - (en réponse à : Arnaud3895)
Oui c'est bien celui-là ! Ne me dis pas que tu nous le livres de mémoire quand même, hein ? En tout cas c'est bôôôôôô ! Merci encore ! Je vais le noter cette fois car je ne manquerai sûrement pas d'occasions pour le ressortir... :)

205. Arnaud3895 - 15/01/03 12:53 - (en réponse à : pour sitcom)
Absolument...
Imaginons un livre qui soit un catalogue, c'est-à-dire qui contient la liste d'un certain nombre d'autres livres, par thème par exemple. Ce catalogue pourrait - ou non - se citer lui même dans cette liste, n'est-ce pas ?
Imaginons maintenant un catalogue des catalogues, c'est-à-dire un livre qui recense l'ensemble des catalogues. Jusqu'ici tout va bien.
Mais ajoutons une contrainte. Imaginons un catalogue des "catalogues qui ne se citent pas eux-mêmes". Ce méta-catalogue devra-t-il se citer ?
S'il ne se cite pas, alors il fait partie des catalogues qui ne se citent pas, donc il doit se citer, mais s'il se cite, alors il fait partie des catalogues qui se citent, donc il ne doit pas se citer... etc...
Les problèmes d'ensembles d'ensembles (non, je ne me répète pas), c'est toujours rigolo...

204. SITCOM - 15/01/03 12:24 - (en réponse à : dura lex...)
Y avait un paradoxe terrible c'était celui des catalogues qui cataloguent les catalogues qui ne se cataloguent pas eux même. La question c'était un truc du genre : est-ce que ce catalogue pourrait se cataloguer lui-même dans son propre catalogue ou quelque chose comme ça, ça rappelle quelque chose à quelqu'un par hasard ?

203. Arnaud3895 - 15/01/03 12:22
Soyons exacts messieurs...
Le paradoxe du menteur c'est: "Je suis en train de mentir".
Car dire "je mens toujours" n'est pas un paradoxe, c'est simplement un mensonge. En effet, le contraire de "je mens toujours", ça n'est pas "je ne mens jamais", mais simplement "je ne mens pas toujours; il m'arrive de ne pas mentir".
Le gars qui dit "je mens toujours" ment à ce moment là, mais ça veut simplement dire qu'il ne ment pas tout le temps mais que ça lui arrive parfois.
Bon, à table...

202. guillaume - 15/01/03 12:03
le paradoxe du menteur, c'est avec "je mens toujours"...
avec "je mens jamais", il y a pas de paradoxe, ca coule tout seul...

201. MR_Claude - 15/01/03 11:50
sophisme également le paradoxe du menteur
démonstration assez simple, mais plus tard en ce qui me concerne ;o)))

200. SITCOM - 15/01/03 11:43 - (en réponse à : Time machine...)
J'avais un souvenir que c'était avec les "dés" avec lesquels il avait une sainte alergie, non ? (sinon c'est au moins le titre d'un bouquin...). Paradoxe du menteur : je ne mens jamais !

199. MR_Claude - 15/01/03 11:31
Quant à Einstein, il a ouvert des voies, mais n'en était pas moins un farouche opposant des théories quantiques, qui ont pourtant permis d'ajouter un grand degré de cohérence, ou devrais-je dire de concordance avec les observations faites (l'observation étant un des piliers fondamentaux de la théorie quantique).
"Dieu ne joue pas aux cartes" a-t-il dit... citation très intéressante au demeuré. Au demeurant en fait.

198. MR_Claude - 15/01/03 11:27 - (en réponse à : et rebelote)
"Pour ce qui est de l'infini, qui n'est pas une réalité physique puisque ni l'infiniment grand ni l'infiniment petits ne sont observables"
CRAC! Dedans! Mais ils le sont! Si tu regardes le ciel nocturne étoilé, ton regard porte à des milliards d'années-lumière. C'est ton oeil qui limite ton observation. Si tu regarde un arc-en-ciel, tu vois la diffraction du spectre, même si ton oeil ne peux percevoir les nanomètres de différence. Non, l'infini n'est pas quantifiable par le corps ou l'esprit humain. Nuance, mon ami.


Là tu joues sur les mots, ce n'est pas observable PAR L'HOMME, qui de par sa nature finie, ne peut appréhender l'infini. Quantifiable ou pas, on ne l'observe pas dans les faits. C'est bien là le noeud du problème. L'infini n'a pas de signification réelle, en comprenant la réalité comme ce qui est palpable à notre échelle, et un microscope ou un téléscope ne sont que des artifices de remise à notre échelle, mais pas un accès à l'infiniment grand et l'infiniment petit, qui sont des constructions théoriques.

Sinon, oui, pourquoi pas l'analogie avec l'avocat. Mais la science n'a jamais prétendu autre chose que de fournir UNE modélisation du réel, valable dans son seul champ. (du moins dès qu'on se préoccupe un peu du sens et qu'on arrête la science pour la science ;o))) ). Tout comme l'économie, la sociologie, sont des modélisations. Elles s'appliquent avec plus ou moins de succès selon les cas mais sont des constructions valables. La question de leur intérêt étant totalement indépendante.


J'adore ces sujets, mais il fait soif.

197. Léon le Wacky - 15/01/03 08:10
Aaaaahhh, la présentation du sujet est bien plus agréable ainsi...

196. jip - 15/01/03 07:36
Finalement, les pistes et la mologie, c'est pas mal non plus

195. nemOrtel - 15/01/03 03:10 - (en réponse à : Quelques pensées pour le malade ;))
"Pour ce qui est de l'infini, qui n'est pas une réalité physique puisque ni l'infiniment grand ni l'infiniment petits ne sont observables"
CRAC! Dedans! Mais ils le sont! Si tu regardes le ciel nocturne étoilé, ton regard porte à des milliards d'années-lumière. C'est ton oeil qui limite ton observation. Si tu regarde un arc-en-ciel, tu vois la diffraction du spectre, même si ton oeil ne peux percevoir les nanomètres de différence. Non, l'infini n'est pas quantifiable par le corps ou l'esprit humain. Nuance, mon ami.

"il ne devrait pas être sérieusement utilisé en dehors des mathématiques qui définissent rigoureusement les règles de son emploi ou en dehors de la philosophie en tant qu'objet spéculatif."
Spéculatif... Oui, tout le problème est là. J'y vois une profonde analogie entre les matheux et les avocats. Non, pas les légumes. En effet, dans les deux cas, leur métier consiste à poser une théorie : "Mon client était mort ce jour-là, il est donc innocent." Puis de la prouver par un raisonnement d'une logique parfaite. Peu importe que l'on parte d'une impossibilité ou d'une absurdité. Seul le but importe, c'est leur métier. Les uns servent la science, les autres la justice (enfin leur client).

"Le paradoxe n'est pas d'ordre physique ou mathématique, il est relatif au langage, à l'abstraction, à la description du réel et, plus généralement, au fonctionnement de notre cerveau."
Oui, et c'est bien à ce problème de nature ontologique (pardon, c'est le coca) que je me suis heurté. Paf. La nature de la nature est quantique. Plusieurs systèmes physiques coexistent dans une réalité globale. Fin 19e siècle, des anomalités ("singularités" en physique, je crois) mettaient en échec les sciences fondamentales, niant toute la construction mentale du monde depuis Aristote. Les savants de l'époque ont tenté de les détruire, de les "réduire à néant". Mauvaise approche. Einstein a montré un peu plus tard qu'il fallait envisager ces singularités comme des passerelles entre les disciplines, entre les aspects du monde, entre tout quoi. En relativisant, il a ouvert les yeux des hommes à un univers encore plus complexe, où tout était à refaire. Mais pas à zéro. A l'infini.
Une vodka de bison, siouplé. Non! Pas de glace! Non! Pas de bison!

194. MR_Claude - 15/01/03 01:31
ah! les paradoxes de Zénon (au nombre de 4 en réalité).
Il avait énoncé ces arguments pour clouer le bec aux pythagoriciens, en prétendant démontrer ainsi l'impossibilité du mouvement.

Il y a de nombreuses vues pour démonter ce paradoxe, il s'agit plutôt là de sophismes, mais bon... ;o)))
Les matheux confiants dans leurx axiomes feront remarquer que la somme des éléments d'une suite infinie, peut très bien avoir un résultat fini (1+1/2+1/4+... = 2). Mais d'aucuns objecteront que ce n'est là qu'un raisonnement à la limite, qui ne résoud rien... d'autres diront qu'il suffit de postuler que le temps, ou l'espace ne sont pas divisibles à l'infini, qu'ils possedent une structure atomiste, et que l'on passe d'un "grain" à un autre, comme ça...

La solution la plus élégante étant une solution plus sémantique:
par exemple sur le paradoxe d'achille et la tortue:
"Achille au pied léger court derrière la tortue mais il ne pourra jamais la rattraper puisqu'à chaque fois qu'il arrive là où était la tortue auparavant, celle-ci a avancé, et ainsi de suite à l'infini".

Ce paradoxe, rarement expliqué clairement, résulte de l'utilisation dans une description purement physique d'une notion mathématique (l'infini) qui n'a pas de réalité dans ce cas. Quelle que soit la méthode utilisée pour observer Achille et la tortue &endash; par exemple en les filmant avec une caméra ultra-rapide &endash;, il y aura toujours une image sur laquelle la tortue n'aura pas avancé par rapport à l'image précédente alors qu'entre ces deux images Achille aura rejoint la tortue. En pratique, il y a toujours un instant assez bref pour que l'avance de la tortue ne soit plus mesurable alors que celle d'Achille l'est encore. Dire que la distance entre Achille et la tortue diminue sans cesse mais n'est jamais égale à zéro est une projection de l'esprit qui ne correspond à aucune observation réelle.

Il n'y a pas non plus de paradoxe dans la description purement mathématique (la mise en équation) du mouvement qui peut même préciser quand et où Achille rejoint la tortue. Pour ce qui est de l'infini, qui n'est pas une réalité physique puisque ni l'infiniment grand ni l'infiniment petits ne sont observables, il ne devrait pas être sérieusement utilisé en dehors des mathématiques qui définissent rigoureusement les règles de son emploi ou en dehors de la philosophie en tant qu'objet spéculatif.

Le paradoxe résulte ici de la confusion de deux systèmes de description de la réalité qui sont justes séparément mais faux ensemble (de même qu'en superposant l'image de face et de dos d'une personne on n'obtient pas une image plus complète mais brouillée). Le paradoxe n'est pas d'ordre physique ou mathématique, il est relatif au langage, à l'abstraction, à la description du réel et, plus généralement, au fonctionnement de notre cerveau.


Bonne nuit à tous ;o)))

193. Léon le Wacky - 14/01/03 23:38
Comme truc très marrant, y a aussi le paradoxe de Zénon, qui dit qu'une flèche tirée d'un point A pour aboutir à un point B ne l'atteindra jamais, parce qu'une fois qu'elle aura accompli la moitié du chemin, il lui restera la moitié de la moitié, puis la moitié de la moitié de la moitié, et ainsi de suite.

192. skymoon - 14/01/03 23:27 - (en réponse à : à matheux, matheux et demi)
Ouaip, j'suis pas très loin de nemortel (moins allergique peut-être) : j'ai commencé à y trouver un certain intérêt ("ah ! Ca sert à kek'chose quand même") grâce au cours de physique de term. Depuis j'ai survécu comme j'ai pu.

Pour nem : j'ai déjà lu quelque part que les matheux, les vrais, quand ils font leur math, ont souvent l'impression d'accéder à un autre monde (genre monde des idées de platon)

C'est d'ailleurs bien dommage : les 3/4 du temps on nous éduque sans nous expliquer le pourquoi (surtout en math - l'occasion de redécouvrir ses cours l'année suivante : "ah, ça sert à ça !") Tin j'sens bien que tous ensemble, autour du comptoir, on va refaire l'éducation nationale !

D'ailleurs j'ai une maxime pour ça :
"Le savoir n'est pas la sagesse"
ce qui ne pousse pas aux révisions en période de partiels
Quoiqu'il y a un corollaire :
"Le savoir sert la sagesse"
bon finalement j'vais retourner bosser...

Enfin bien sûr j'm'jette un p'tit d'abord, un hulk patron : 1/4 gin, 1/4 whiskey, 1/4 peppermint, 1/4 pulco. Double effet garanti pour ceux qui ont le courage d'aller au bout !

191. MR_Claude - 14/01/03 23:05
nemO résonner, ça s'appelle la licence mathématique ;o)))

sinon pour ta géométrie euclidienne, c'est parce que c'est celle qui est le plus adaptée à la description du monde à notre échelle. Et avec des calculs apparemment pas trop compliqué (encore que les deux soient liés). Y'en a effectivement beaucoup d'autres, ne serait-ce que la géométrie sphérique qui te produit des formules de trigonométrie fabuleuses ;o)))

Les axiomes tu n'en as pas qu'en mathématiques, en philo, le principe de non-contradiction (une chose ne peut pas à la fois exister et ne pas exister) en est un, et des plus fondamentaux. Maintenant rien n'empêche de ne pas les accepter, et ça peut produire des théories cohérentes et intéressantes, mais qui possèderont leurs propres axiomes fondateurs.

L'infini moins l'infini égale zéro, n'est pas à proprement parler faux, c'est un abus de langage pour la vulgarisation. Et pis tout dépend de la taille des infinis... ;o))) Cela dit, si tu fais la somme de l'ensemble des nombres entiers et que tu la soustrais à la somme de l'ensemble des nombres réels (infini aussi mais plus grand), tu obtiens rigoureusement zéro. C'est fou hein.

sinon léon t'as raison, dépister les mots au logis c'est bien aussi ;o)))

190. Léon le Wacky - 14/01/03 22:28
Et si on enchaînait avec un peu d'épistémologie, pour s'éclater un coup?

189. nemOrtel - 14/01/03 20:29 - (en réponse à : MR_Claude)
Ca RESONNE pas trop dans ta tête? ;)))

188. nemOrtel - 14/01/03 20:27 - (en réponse à : Divisé par zéro en maths)
C'est une question oecuménique! Euh non, pardon, je repensais à un épisode de Father Ted, je sais pas pourquoi...
SITCOM > Des univers différents du nôtre, certes. Mais pas aussi abstraits. Ce qui me dérange dans les maths, c'est qu'au fond, ça n'est qu'un vulgaire outil mental (pas si vulgaire, ok). Et que des gens se fascinent pour un outil, j'aurai toujours du mal à comprendre. Ce qui est intéressant, à mon humble avis, c'est ce que l'on peut faire avec. Enfin c'est un vieux débat. Mais pour revenir à ton histoire d'infini, je vais ressortir un autre débat que j'ai souvent avec mon frère, qui est Doctorant en physique atomique, quand même. Nan ça va, il a une belle chambre bien éclairée, y'a un grand parc avec des écureuils, ils le laissent se promener, ça va :)
Ah oui, le débat. Voilà : moi ce qui me pose problème en maths, ce sont les axiomes. Sémantiquement, l'infini est...mmm, attendez, je cherche le mot exact...infini. Alors quand j'entends parler d'infini moins l'infini, d'infini qui s'arrête à zéro (???), ça me hérisse les lobes frontaux. Après j'ai des cornes, merci les gars, sympa. JE SAIS, ce sont des axiomes, des postulats de base qui permettent de construire un raisonnement en vue d'établir une théorie déductive, blablabla en short, tout ça. Mais moi je ne peux pas construire quoi que ce soit sur un truc ""faux"". Comme en 4e, quand on apprenait Pythagore (je suis un vieillard), j'ai demandé à ma prof de maths pourquoi on bossait exclusivement en gémoétrie Euclidienne. Deux heures de colle pour insolence. Salope! :)
Enfin si tu aimes les oeuvres traitant de mathématiques, je te recommande Pi, de...warchnovski-trucmachin, le gars qui a fait Requiem for a dream. Tu verras, ton cerveau sera échec et mat ;)
Bref je comprends l'utilité des maths, mais je comprends toujours pas pourquoi c'est aussi chiant. "Donnez-moi des nouvelles, donnez..." A. Bashung

187. MR_Claude - 14/01/03 18:56
bin ça dépend, il faut résonner à la limite, et il s'agit là d'une forme indéterminée qui nécessite une étude au cas par cas.
Etudions donc la convergence ou non du rapport.

186. jip - 14/01/03 18:19
Bon, reprenons, nous disions donc taux d'occupation de l'hôtel, c'est à dire nombre de client/nombre de chambre. Donc, infini divisé par infini, ben ca fait pas un, ca fait fatal error, votre disque dur va passer en 78 tours, votre voiture ne démarreras plus demain matin et Dominique Voynet fait un strip-tease en direct au 20 heures.
Non, posez la question à un mathématicien (et puis prenez la tangente, la conversation des mathématiciens est pas toujours très intéressante), infini divisé par infini euh...

185. cubik - 14/01/03 18:02 - (en réponse à : cubik@caramail.com)
je crois que je les avais dans ma bu au mans
il explique pas a un moment les volumes a une seule face?

184. Le gluon - 14/01/03 16:42
Vous aimez les maths ?
Vous aimez la bande déssinée ?
Et bien lisez les avantures d'Anselme Lanturlu (si ! ça existe) aux éditions Belin. Je vous recommande tout particulièrement "le geometricon" (niveau troisième et plus) et "le topologicon" (plus difficile ). Prévoyez tout de même de l'aspirine on ne sait jamais.

Le gluon.

183. SITCOM - 14/01/03 15:36 - (en réponse à : nemOrtel )
J'suis étonné que tu trouves ça chiant en fait parce que sur le sujet "des 2 tours" on s'aperçoit que tu rentres facilement dans des univers différents du nôtre. Ainsi il me semble que sans les math, la logique, etc... on aurait jamais eu "Alice au pays des merveilles" par exemple, puisque L. Caroll était bien mathématicien avant d'être auteur et qu'il n'a fait qu'exploiter, travestir et illustrer de la logique pure sous la forme d'un conte. Enfin... faut le faire quand même. :)
Bref tout ça pour dire que les maths ce n'est pas forcément si chiant que ça, pour peut qu'on comprenne son utilité. "J'dis ça comme ça..." A. Bashung

182. cubik - 14/01/03 15:19 - (en réponse à : cubik@caramail.com)
pis bon, ca depend ou est ton hotel aussi
si c'est a angouleme au mois de janvier, il est toujours complet
c'est quand meme po facile tous les jours les maths

181. SITCOM - 14/01/03 15:05 - (en réponse à : Bon bin c'est ma tournée...)
J'pensais pas que ça intéresserait les pilliers de bar du "coin coin, moi...
Bin c'est pas si évident que ça en fait jip : la preuve on peut aussi dire que l'hotel affiche complet dés le "premier" client puisque à chaque client correspondra "toujours" une chambre, on est dans l'infini... C'est un peu ce qu'ont dit Chicha et Arnaud3895.

180. MR_Claude - 14/01/03 14:46
(hop un point de Godwin pour jip, t'as un gageu)

par contre j'ai oublié mes cours de topologie, mais ça doit bien exister des ensembles complets infinis, le tout c'est qu'il y ait des suites de Cauchy, des valeurs d'adhérence, tout ça...
Donc il faut un hotêl avec des adhérents qui réservent la suite de monsieur Cauchy. CQFD

179. cubik - 14/01/03 14:44 - (en réponse à : cubik@caramail.com)
oh un point G.
bon ben oasis fruit de la passion pour feter ca
et donc, c'est normal qu'il y ait pas de sujet sur le tome 4 du Journal?

178. jip - 14/01/03 14:19
facile. Puique l'hôtel a un nombre infini de chambres, il ne sera jamais complet, bandes de nazis !

177. Arnaud3895 - 14/01/03 12:25
Pour l'hôtel... facile !!!
1er Cas: L'Hotel Infinity dispose d'une infinité de chambres, et elles sont toutes occupées. Soudain arrive un voyageur qui demande une chambre. Que faire ???? Le réceptionniste a une idée. Il va voir l'occupant de la chambre 1 et lui demande de déménager ses affaires vers la chambre 2, en demandant à son occupant d'aller en chambre 3, et ainsi de suite... Le voyageur pourra ainsi occuper la chambre 1, et tous les autres clients de l'hôtel retrouveront rapidement une chambre.
==> Infini + 1 = Infini

2ème cas plus compliqué: L'Hôtel Infinity est toujours complet quand soudain arrivent une infinité de cars transportant une infinité de voyageurs qui veulent tous une chambre. Que faire ???? Le réceptionniste a une idée. Il va voir l'occupant de la chambre 1 et lui demande de déménager dans la chambre 2. La chambre 2 déménagera dans la chambre 4, la chambre 3 dans la chambre 6, et la chambre n dans la chambre n*2... Ainsi les anciens occupants se retrouveront dans toutes les chambre paires et les nouveaux s'installeront dans les chambres impaires désormais libérées et tout le monde trouvera sa place.
==> Infini + Infini = Infini
==> Il y a autant de nombre pairs que de nombre impairs et que de nombres au total...

Rem: on peut faire plus sioux encore, mais on en discutera une autre fois...

176. nemOrtel - 14/01/03 12:14
Tout est si simple avec les maths hein? Moi je trouve ça infiniment chiant.

175. Chicha - 14/01/03 10:58
Pour SITCOM : Prenons un exemple plus simple, disons que si il reste 0 chambre de libre dans ton hôtel, il est complet. Donc, si il y a 5 chambres de libres et que 5 clients arrivent, il est complet.
5-5=0 => Complet.
Donc dans ton exemple, ça revient à dire l'infini moins l'infini. Ce qui est égale à 0 (si je me souviens bien de mon cours de math) d'ou il est complet.

174. SITCOM - 13/01/03 21:33 - (en réponse à : MR_Claude )
En parlant d'infini, ça me rappelle une devinette : il y a un nombre illimité de voyageur qui rentre dans un hotel qui possède un nombre infini de chambre. Question : quand donc l'hotel affiche-t'il complet ? :)



 


Actualité BD générale
Actualité editeurs
Actualité mangas
Actualité BD en audio
Actualité des blogs des auteurs
Forum : les sujets
Forum : 24 dernières heures
Agenda : encoder un évènement
Calendrier des évènements
Albums : recherche et liste
Albums : nouveautés
Sorties futures
Chroniques de la rédaction
Albums : critiques internautes
Bios
Bandes annonces vidéos
Interviews d'auteurs en videos
Séries : si vous avez aimé...
Concours
Petites annonces
Coup de pouce aux jeunes auteurs
Archives de Bdp
Quoi de neuf ?
Homepage

Informations légales et vie privée

(http://www.BDParadisio.com) - © 1996, 2018 BdParadisio