Guerre et BD

Les 12 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



12. bens - 28/11/00 22:52
Ds la collec Aire Libre y’a quelques BDs qui se rapportent à différentes guerres.
Azrayen -> guerre d’Algérie.
Les Oubliés d’Annam -> guerre d’Indochine.
Le Sursis -> 2ème GM.
Et puis pour le plaisir et parce que j’adore Thomas Ott, je signale qu’il a fait une dizaine de pages sur la guerre du Vietman. C’est superbe, comme quasiment toutes les histoires courtes qu’il a fait ainsi. Pour le découvrir le plus simple c’est Exit, collection Encrages chez Delcourt.

11. Thierry - 28/11/00 21:27
effectivement, il y a l'histoire ou papy reaconte ses soyuvenirs de guerre. A la fin, il dit quelque chose du genre "les allemands ont perdu la guerre et nous on a perdu..." et il dresse la liste de ses copains de regiments.
A+

10. Jérôme Prévost - 28/11/00 20:28 - (en réponse à : Revost@aol.com)
Et les Libellules, et tout Druillet, et tellement d'autres...

9. Boum - 28/11/00 18:08
Y a le papi du Petit Spirou qui cause parfois de la guerre.

8. Pierre-Paul - 28/11/00 17:36
j'oubliais "L'Innocente", effectivement !
du tout grand art et excellent dessin de Warnauts, comme a son habitude.

7. Joe L'Suédois - 28/11/00 17:17
Un album original par son point de vue et son approche : "L'Innocente" du duo Warnauts/Raives.
Un très bel album qui met le doigt sur le point de vue allemand sur la seconde guerre mondiale.
Nina Reuber, jeune allemande promise à la future élite de la jeunesse hitlerienne qui tente d’échapper à des idées nationalistes auxquelles elles n’adhère pas et qui va donc fuir ces idéologies dévastatrices.
Rares sont les œuvres sur la Seconde Guerre Mondiale prises du point de vue allemand, celle-ci a le mérite d’exister et d’être en plus un très bel album servis par des dessins somptueux, un excellent scénario et des recherches historiques diaboliquement restituées .
La guerre en elle-même n’y est pas directement traitée, mais bien ses conséquences, tant via le procès de Nuremberg brièvement mais parfaitement expliqué, que via les conséquences d’après-guerre quant à la reconstruction d’un pays détruit et à la délimitation des différents territoires allemands par les grandes puissances alliées. Le tout en toile de fond de l’histoire de cette jeune allemande qui au fond ressemble tant à n’importe quel jeune de n’importe quel pays à cette même époque, mais dont le seul « défaut » est de ne pas être né au bon endroit au bon moment…

6. Pierre-Paul - 28/11/00 13:48
"la guerre des tranchées" de tardi demeure ma référence absolue dans le domaine parce qu'il n'est pas question du beau soldat bien méritant, dicipliné et héroique mais plutôt du poilu moyen, effrayé par ce qu'on lui demande de faire pour un idéal en définitive un peu flou et aussi parce que Tardi parle de la face cachée de la guerre: les exécutions des peureux, les officiers bien au sec envoyant les "trouffions" au casse-pipe sans état d'âme, etc.

La Guerre Eternelle est également une belle référence (mais j'ai du mal à accrocher au dessin) et n'oublions pas ce que Dimitri a publié (notamment le plus récent, Kursk) et qui montre que les allemands aussi ont été des êtres humains dans la guerre 40-45.
a+

5. sylged - 28/11/00 11:23
Pour la guerre dans l'Antiquité, "300" de Franck Miller est très réussi.

4. toine - 28/11/00 08:39
Je ne connais aucune BD qui donne à la guerre le "beau rôle" c'est toujours un évènement perturbateur, horrible et triste. Cette vision est plus ou moins exprimée suivant l'auteur, Hergé parle des vendeurs de canon qui en profite, Tardi des poilus qui pourrissent dans les tranchées, Pratt d'un héroïsme dérisoire ou intéressé. Tout celà ne sont que des fictions, dans les récits biographiques la guerre est plutôt traitée comme un évènement traumatisant mais incontournable (c'est la guerre faut y aller) : Voyage au coeur de la tempête, La guerre d'Alan.

Pour ce qui est des albums "guerriers" marquants, à la lumière de mes connaissances je citerais le merveilleux La bête est morte de Calvo (pour ceux qui connaisse pas c'est la retranscription de la seconde guerre chez les animaux) et La guerre éternelle de Marvano et Haldeman. Haldeman ancien du Viet-Nam a sans doute mis beaucoup de lui même dans ce récit : une histoire très accessible (un bémol pour la fin, c'est quand même un américain o:))) ) mais qui met très bien en scène l'absurdité de la guerre.

à la prochaine

toine

3. Thierry - 28/11/00 01:40
je l'avais oublie, celui-la. Tres bon aussi, dans son genre.
A+

2. Extra-Large - 27/11/00 19:38
Dans un contexte mois "réel", je conseille à tous ceux qui ne l'ont pas lu "LA GUERRE ETERNELLE" de Marvano et Haldeman, où l'absurdité de la guerre y est montrée de façon remarquable .
A + et bonne lecture...

1. Thierry - 27/11/00 18:58
Je viens de terminer Last days in Vietnam, un des derniers albums de Will Eisner. Dans cet album, Eisner livre quelques anecdotes glanees lors de son experience dans l'armee americaine, dans laquelle il travailla essentiellement a la realisation des comics "techniques" destines a la "maintenance preventive".
Depuis la guerre 40-45 (et l'emouvante histoire "A Purple Heart for George", la preferee d'Eisner, et la meilleure de l'album, a mon avis) jusqu'au Viet-Nam, Eisner nous parle non pas de la guerre en tant que telle, mais des soldats qui s'y trouvent projetes, souvent sans qu'on leur ait demande leur avis. Loin des recits ultra-patriotiques "Savingprivateryanesque" ou des brulots anti-militaristes (militaires = tous monstres, ce que mon statut de fils de militaire a toujours un peu derange ;o)) , cet album est tres proche dans son ton de l'excellent La Guerre d'Allan de Guibert (un des meilleurs albums parus en 2000), qui relate les souvenirs d'un de ces soldats US embarque dans une guerre qui ne le concernait pas vraiment.
Avec C'etait la guerre des Tranchees, cri de colere de Tardi a propos du sort des soldats pendant la boucherie de 14-18, cela fait un album intelligent de plus sur un sujet souvent traite de maniere caricaturale en BD. On pourrait encore citer Maus pour son analyse des consequences cote civil, et pour l'experience en tant que militaire dans l'armee polonaise, voire les albums de Dimitri (Kamikazes, Sous le Pavillon du Tsar et Kursk ???, mais je ne crois avoir lu aucun de ces albums)
Auparavant, il me semble que la guerre dans la BD n'a jamais servi que de contexte ou de ressort dramatique, mais ne represente un element central dans la BD que depuis quelques annees seulement. Certes, Tintin s'est deja retrouve au coeur de plusieurs conflits, Spirou de meme, entre autres dans le Dictateur et le Champignon, tout Asterix se passe en situation de guerre, du moins d'occupation par une armee etrangere, mais il s'agit surtout de conflits d'operette. Les Tuniques Bleues edulcorent beaucoup la guerre de Secession mais le lectorat vise explique cet etat des choses. Quant a Buck Danny ou, dans une moindre mesure Le Secret de l'Espadon, le contexte historique a joue un role predominant dans le ton de ces albums, surtout dans les premiers Buck Danny qui, hors contexte, sont plutot derangeants.
En fait, je m'interroge sur le role donne a la guerre dans la BD et son evolution au fil des annees, quelles series en parlent, en quels termes, quels sont, si il y en a, des albums-pivots sur le sujet... Le sujet est vaste.
A+



 


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