Comment les libriares vous rachètent vos albums?

3. Guillaume T. - 27/11/00 18:47

ben, comme écrit, ils les revendent à la cote! La plupart. -Y'a une librairie où tout ce qu'ils vendent est à mi-cote. Que ce soit du bel état (c'est rare qu'il y en ait, mais ça arrive...) ou de l'état très moyen. Parfois de bonnes affaires à réaliser...pour les clients!
En ai vu acheter des Bob et Bobette cartonnés, et autres Spirou en EO, pour 10 balles suisses pièce, puis les mettre en vente aux tarifs BDM, ce qui faisait environ 2000frf pour les Spirou! Edifiant, non? Le lot avait donc été payé dans les 450frf, pour une valeur bdm, et donc un prix affiché une heure plus tard de plus de 4500frf...
Comment procèdent les libraires des autres pays s'ils tombent sur un vendeur qui n'a jamais entendu parler ni de bdm ni de cotes? Informent-ils le client de la valeur des albums? Je crains qu'il y ait des abus partout....

2. pm - 27/11/00 18:26

ben c'est des voleurs les helvètes libraires(je me disais bien que l'helvétie n'avait pas pu amasser tout ce fric honnêtement).Plus sérieusement: et combien ils les revendent?Si c'est 50% de la cote OK.Sinon vend les en france, la règle est plutôt mi-cote et multiplié par deux à la vente.
Ca y est j'ai pigé!les libraires helvètes te rachètent tes bds au quart de cote ...en francs suisses qui comme chacun sait vaut à peu près 4 francs français!!!Or les cotes du bdm sont en ff.Dans deux ans tu auras une belle surprise parce qu'ils vont te les racheter à peu près 150% de la cote, tu verras(;o)

1. Guillaume T. - 27/11/00 18:15 - (en réponse à : sujet en rapport avec les cotes...)

Etant helvète, et fréquentant souvent les rares librairies-boutique de suisse romande, j'en suis arrivé à connaître un peu les rouages des pratiques de nos amis les commercants.
Donc, "chez nous", ils rachètent, pour la plupart, à 25% de la cote BDM pour du TBE. Personnellement, je trouve cela très très bas, surtout sachant qu'ils se paient de joyeuses plus-values, puisque, toujours la plupart d'entre eux, revendent à la cote.
Je me dis que si les gens étaient plus débrouillards, ou mieux informés?, les librairies de BD anciennes n'existeraient plus. Si on vend à un particulier, on vendra plus cher qu'à un libraire, c'est certain. Et le particulier lui achètera moins cher qu'à un libraire (ça devrait être le cas, même si je constate avec amertume que c'est assez rare). Les deux parties devraient donc être enchantées des transactions entre privés, et "sauter" les libraires, non? Pour cela, vive le net!

Qu'en est-il ailleurs?