Le fanzine: joujou ou tremplin?

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28. SwaN - 03/12/00 15:47
Bisous mon Ulcer ! Je t'envoi un ch'ti 8 planches dans le courant du mois de décembre, t'auras qu'a le caser quand t'en aura l'ocazz ;-)

27. Ullcer - 02/12/00 16:11 - (en réponse à : ullcer@caramail.com)
Pour ma part, je participe depuis 3 ans au fanzine Zero5 qui arrive ˆ son n°16 (bah, un peu de pub 쳌a fait jamais de mal) et il faut bien avouer que le fanzine est une tr쳌s bonne "Žcole" et un moyen efficace de se faire des bonnes fiestas apr쳌s avoir mis au point le prochain numŽro! Pour ce que j'en vois, en tout cas, on ne peut pas nier que le fanzine permet de se confronter ˆ tout ce qu'un dessinateur pro va affronter dans son boulot: dŽlais, contraintes de format, de maquette (si on veut faire un fanzine un minimum lisible quand meme), de reproduction (est ce que mon lavis va bien passer, pourquoi mon bleu il est vert ˆ la photocopie? etc...), bosser avec une Žquipe (comment 쳌a il vous fait pas rire mon gag?), aller chercher des tunes pour payer l'impression, apprendre ˆ vendre son zine (sinon c'est la mort assurŽe et c'est quand meme pas le but), se bouger le c... en festivals, rencontrer des auteurs pros, se faire la main sur ses planches, faire ses erreurs avec un minimum de consŽquences, bref, apprendre, apprendre, apprendre (nottament ˆ resister au Ricard, parce que 쳌a picole sec dans le milieu de la BD mine de rien). A mon avis, le fanzine apporte aux auteurs ce que les magazines comme Metal Hurlant apportaient ˆ leur Žpoque, la diffusion en moins et la libertŽ en plus (bie que je sois pas sur qu'ils Žtaient tr쳌s "bridŽs" ˆ Metal Hurlant). Alors dire que le fanzine c'est de la m..., de la sous BD, 쳌a me troue le c.... (je met des petits points car je ne sais pas si 쳌a passerai sur ce forum). 쳌a a le mŽrite d'exister et d'쳌tre un vivier d'auteurs en passe de devenir pros. C'est vrai que le retour du public est assez mince, nottament ˆ cause des faibles diffusions et de la qualitŽ moindre de l'impression (souvent peu de couleur, ce qui accroche moins le public en gŽnŽral). Mais quand on a fidŽlisŽ des lesteurs, 쳌a roule mieux, et puis on se fend bien la poire, faut reconnaitre. L'idŽal est bien sur de pouvoir monter un atelier, si possible avec des auteurs pros de votre rŽgion, 쳌a ne fera que booster la progression. Alors renseignez vous, faites vous connaitre, il y a toujours du monde qui ˆ les meme envies que vous (regardez les Violons Dingues, ils croyaient etre seuls dans leur coin, et bien pas du tout!). Alors lancez vous, ne serait ce que pour le fun! Par contre, j'ai remarquŽ qu'un fanzine, c'est avant tout un groupe avec un Žtat d'esprit particulier, ou au moins des convergences d'Žtat d'esprit (??? si si 쳌a existe). Tout 쳌a pour dire que j'ai l'impression que les fanzines ont un peu de mal ˆ rŽellement s'entendre entre eux, comme si l'effet de groupe empechait 쳌a. Enfin, c'est peu etre une fausse impression, je sais pas ce que vous en pensez vous autres membres de fanzines? PurŽe, tout 쳌a pour dire autant de conneris, ds fois je me fais peur, allez salut ˆ tous (bisous mon p'tit SWAN !!!)

26. Sp|ne - 01/12/00 13:15
A propos, y a-t-il des fanzines "convenables" en Belgique??

25. Vicks - 28/11/00 02:35 - (en réponse à : en retard dans les 2 derniers )
Ouais, se frotter aux délais, c'est vrai ça! ...
xcuse encore mon bon Frank pour les retards!

24. JDMorvan - 28/11/00 02:21 - (en réponse à : jean-david.morvan@wanadoo.fr)
Le fanzine, c'est la base du professionnalisme. On se frotte aux délais (remise des pages dans les temps), aux contraintes éditoriales, à la rencontre entre dessinateurs et scénaristes. Je crois que c'est plus formateur qu'une école, parce qu'il n'y a pas de "maître" mais juste des gens qui veulent progresser.

23. Frank - 28/11/00 01:17
Ouais, mettons que j'ai pas mis la barre trop haute. :)

22. Sirkowski - 28/11/00 00:05
"collectionner des portes-clés ou d'intervenir sur un forum de BD pour dire que les fanzines c'est du pipi de chat" HAHAHA! =D ça c'est certain ;-)

21. Frank - 27/11/00 23:29
Je me souviens avoir deja débattu ici avec quelqu'un qui n'avait qu'un seul mot à dire sur les fanzines : m.e.r.d.e ; et je n'ai jamais réussi à le faire changer d'avis.
Tant pis pour lui.
On se fait l'idée qu'on veut des fanzines, selon la perspective qu'on leur donne, mais de toute facon c'est une forme de publication qui existe et qui est bien vivante. Il en existe des tonnes, il en apparait des nouveaux et d'autres disparaissent à chaque année (pour ne pas dire à chaque mois ou jours). Il y en a des moches, des bons, des excellents, des presque-pros, des gentils, des méchants, des réfléchis, des pipi-caca-poil, des passionnées, des prétentieux, des personnels, des completement cinglés et des singulièrement complets.
Mais peu importe la catégorie, peu importe la reconnaissance, peu importe ce qu'en pense le gérant de salon, participer à un fanzine c'est certainement plus constructif et significatif au point de vue personnel et créatif, dans notre courte vie de sous-prolétaire salarié, que de collectionner des portes-clés ou d'intervenir sur un forum de BD pour dire que les fanzines c'est du pipi de chat.
Si ca peut servir de tremplin, tant mieux, si c'est un joujou entre amis, pourquoi pas et si on a envie d'étaler sa libido, je ne vois pas ce que le fanzine aurait de plus pervers que toute la porno qu'on retrouve sur le web.
Si on a envie de faire de la musique, on s'achèete un instrument et moyennant un minimum de talent, on se joint a un petit groupe de garage et on fait la fete le vendredi. Les copains viendront et parfois les copains des copains et peut-etre les copains des copains de copains.
Mais quel con viendra nous dire de baisser le volume?

20. kris - 27/11/00 23:15 - (en réponse à : tigo@club-internet.fr)
Bon, hé bien je vais prendre la suite de David Chauvel. Juste suite des choses puisqu'à la création des Violons Dingues, l'un de nos exemples était "Atchoum". Notre réflexion était la suivante: A Rennes, Y'a une palanquée de fanzines et ici, à Brest (et même dans le Finistère dans son entier) rien. Bernique. Donc, soit on se prend en main, soit on émigre... Comme on ne pouvait se passer du crachin brestois, on a décidé de créer l'Atelier des Violons Dingues assortis du fanzine éponyme. Nous étions 4 au départ (Obion, Moi, Loisif dont en entendra sûrement parler dès qu'il aura un projet précis et Cado qui malheureusement pour la BD ne s'est toujours pas fait virer des beaux-arts). Un mois plus tard, l'Atelier comptait plus de 40 auteurs amateurs ! Conclusion: On se croyait seuls au Finistère alors qu'en fait un grand nombre de jeunes auteurs n'attendaient que ça pour se lancer. Pour le reste, je n'ajouterais rien à ce qui a déjà été écrit: les conseils entre nous, les rencontres qui deviennent beaucoup plus facile, la motivation de créer quelque chose qui va être publié, l'apprentissage des dures réalités économiques de l'édition amateur (amatrice? J'ai un doute...), etc, etc... Bref, aide-toi, le ciel t'aidera, c'est un bon résumé Ha si, une dernière chose: les auteurs qui restent dans l'édition amateur ou dite indépendante par volonté artistique ou conviction personnelle ont droit à mon admiration entière et éternelle car il faut une sacré volonté et une passion de tous les instants. Je ne les prendrais jamais pour des ratés ou des aigris. Pour ma part, j'aimerais faire les deux: à terme, vivre de ce que j'écris car j'aimerais ne faire que ça de mes journées mais également continuer d'éditer des recueils de jeunes auteurs ou des trucs plus personnels dont les éditeurs traditionnels n'ont que faire. Voilà. C'est tout.

19. David Chauvel - 27/11/00 21:50
Comme me l'a demandé Christian, j'interviens ici bien que je ne sois pas sûr d'avoir de grandes révélations à faire. Lorsque je suis arrivé à l'atelier "Atchoum" à Rennes, ils avaient déjà arrêté les publications. Moi, j'étais un type qui voulait devenir scénariste depuis qu'il avait lu "V pour vendetta" et qui ne connaissait rien à rien en matière de bd. Si le fanzine était arrêté, l'atelier fonctionnait encore et beaucoup de gens y travaillaient et y passaient. Le fait d'y squatter (on me présentait comme "le mec qui fait le café") m'a permis énormément de choses. Tout d'abord me lier d'amitié avec des gens pour longtemps (la preuve, je bosse toujours et plus que jamais avec Erwan le Saëc, Erwan Fagès, Jérôme Lereculey ou Malo Kerfriden). Ensuite, ça m'a permis de regarder des dessinateurs travailler, de les écouter parler, et là, autant le dire tout de suite, j'ai tout appris. Il faut bien comprendre que quand je suis arrivé, je ne connaissais rien à rien, j'étais incapable de reconnaitre un bon dessinateur d'un mauvais (je veux dire, voir le dessin sous le style). Ce n'est qu'après qu'on se soit séparés que j'ai réalisé la valeur de ce que j'avais appris pendant ces quelques années. Et aujourd'hui, si j'ai un conseil à donner à un type voulant devenir scénariste, c'est de fréquenter un studio de dessinateur, d'y passer du temps, d'écouter...
je pense également pouvoir dire que cette époque a été très formatrice pour les dessinateurs. Se critiquer les uns les autres, se faire découvrir des trucs, c'est vital pour avancer. Et puis bon, être une bande de potes (et même une bande de cons, puisque c'est tout comme), ça a du bon comme le disait SwaN.
Je ne pense pas que les dessinateurs présents auraient autant progressé chacun de leur côté, et quant à moi, je ne pense pas que je serais devenu scénariste si je ne les avais pas connus... Voilà. Désolé de ne pas faire avancer le débat sur le contenu des fanzines car je n'ai aucune expérience en la matière...

18. Sirkowski - 27/11/00 09:01
Effectivement, pas necessairement besoin d'école. Une école de bédé en plus? Ici on a une école nationale de l'humour et ce qui en sort est franchement à chier.

Moi je suis dans le fanzine "Kessé?" à Montréal, je bosse comme je peux en illustration et j'ai mon site web (214 hits par jour depuis un an), www.missdynamite.com

17. SwaN - 26/11/00 18:08
beuuuh, non.
La publication dans un fanzine c'est : rencontrer des potes et parler avec eux de sa passion, se faire critiquer son boulot en bien ou en mal et avoir une premiere approche des réalités économique quand à la publication d'une revue (sa diffusion, le cout de sa réalisation etc...) Pis participer a un fanzine c'est le kif ! On a un rôle la dedans, on se sent participer à un truc sympa.
Mais de la à remplacer la formation dans une école, faut pas abuser... la publication dans un fanzine est un complement, une étape simplement. Ceci dit, tu peux passer pro sans passé par la case "école" heureusement !
(Pour ma part, je fais de la BD depuis trois ans, sa sort sur le web et dans des fanzines, et ca se passe plutot bien, voilà :-)

16. Christian - 26/11/00 17:15
Excusez la maladresse du titre du forum ainsi que son amorce... Est-ce que comme Obion, les autres pourraient se présenter brievement(au moins dire s'ils sont simples lecteurs, dessinateurs de fanzine ou bien stars passées par le fanzine)...sauf si vous voulez conserver votre anonymat, chose que je comprendrais très bien... Moi même j'avais monté un fanzine avec des copains dessinateurs dans les années 70...on voulait tous égaler nos maitres...et finalement, il s'est avéré que ça n'a pas marché!snif! à votre avis, est-ce que participer à un fanzine peut combler le manque de faire une école de B.D. pour ceux qui n'en ont pas les moyens?

15. Pierre - 26/11/00 14:35 - (en réponse à : à Naudarnaudrnaduarn et Obion Kenobi...)
...ouais, c'est vrai, je me suis un peu emporté, c'est vrai...mais c'était un peu dans le but de provoquer ce genre de réactions... Pour qu'il y ait débat, quoi! Moi je ne connais pas très bien les fanzine, mais je commence à me rendre compte que ça a vraiment une sale image chez le public B.D.... c'est brai que beaucoup considèrent ça comme du sous produit ou bien des travaux de p'tits cons qui n'ont pas les moyens de se faire éditer et qui au lieu de s'entrainer s'obstinent à sortir leurs travaux non aboutis... (c'est l'avis de beaucoup de gens!) vous connaissez Kerozène? (je me rends compte que c'est le seule fanzine dont je possède un numéro...)

14. bens - 26/11/00 09:51 - (en réponse à : tout à fait HS aussi)
Ah non ah non, je proteste, c’est bien marrant que tu changes de nom. Evidemment pour ceux qu’ont pas l’habitude et les nouveaux c’est dur de te reconnaître, mais là-dessus je ne dirais qu’un mot (enfin plutôt 2) : et alors ?

13. Arnaud - 26/11/00 02:59 - (en réponse à : hilmarch@yahoo.fr)
(Tout à fait hors sujet) Je crois que je vais me remettre à signer Arnaud, tout simplement ; quand je signe juste par des syllabes, en zorglangue, en verlan ou les trois combinés, J'ai l'impression que ca perturbe les gens :-) (fin du hors sujet)

12. Obion - 26/11/00 01:55
Je ne suis pas encore édité, mais disons que j'ai des projets qui vont dans cette voie, je suis passé par le fanzinat (avec des copains, on a créé le violon dingue-6 n° parus) [pour situer]. Je trouve que le public B.D. ne se rend pas compte de ce que représente le fanzine. Lui voit souvent ça comme un sous produit, alors que pour les auteurs, c'est des mois de boulot, des heures de bénévolat à chercher des pubs, des soutiens, des diffuseurs… Ils y mettent souvent tous leurs espoirs et n'ont qu'un retour assez ingrat. Beaucoup d'auteurs confirmés sont passés par le biais du fanzine, car c'est un bon moyen de confronter ses travaux à des regards extérieurs, souvent ce sont de premières publications, et ainsi un premier pied dans le monde de l'édition. Ils sont la meilleur possibilité de s'entrainer pour beaucoup. Bien sur, il y a quelques mauvais fanzines, mais tu (Pierre) devrais être assez malin pour faire le tri ! Comme le dis Naudarn(…), on retrouve ces faiblesses dans certaines B.D.Tu fais bien le tri dans les albums que tu achètes, non ? ! Quant à " étaler sa libido, blagues scato , etc… ", il est vrai que dans un fanzine on a sans doute plus de liberté pour tout ça( le dernier neurone…), mais c'est loin d'être systématique ! On n'a pas à faire obligatoirement du commercial et on privilégie des fois la provoc ! Je rejoins encore Naudarn sur ce point : les auteurs sont libre de faire ce qui les touche le plus, pas forcément un héros avec un gros flingue et des nanas avec des gros seins, le fanzine, comme les éditions indépendantes permettent des récits plus intimes, dont la préoccupation principale n'est pas forcément d'attirer le client. Lire un fanzine, quand on lit de la B.D, ça peut procurer le même plaisir que regarder un bon film d'auteur quand on a l'habitude des superproductions Américaines.

11. Arnaud - 26/11/00 01:31
J'ai pas cherché à être exhaustif, je n'ai cité que mes favoris.... :-)

10. Sirkowski - 26/11/00 01:02
Sans oublier "Kessé?" =) tsé...

9. Naudarnauduanra - 25/11/00 22:45 - (en réponse à : hilmarch@yahoo.fr)
Ce n'est pas une raison pour généraliser et adopter ce genre de termes péjoratifs, d'autant que tu ne les emploie pas pour la bédé professionnelle.... ... Pourtant, en matière de blagues de potaches, la bédé professionnelle en compte autant sinon plus : suffit de voir la série des Fredman, Gaston et Jim (les "Tout ce qui fait râler..." et autres) chez Vents d'Ouest par exemple... Je pense que tu confonds avec les journaux de lycée ou d'université.... Joujou ? En quoi les fanzines constituent-ils des joujous ? Souvent les auteurs ont recours à ce type de supports parce que les maisons d'éditions plus classiques leur refusent encore leurs bandes, parce que les bandes en question ne correspondent pas (et la démarche qui y correspond mon plus), ou juste parce qu'ils n'en ont pas envie alors qu'ils ont largement un niveau professionnel, comme par exemple Imius and co dans le Journal de Judith et Marinette... Donc, pour résumer, les auteurs, souvent fauchés par ailleurs (même si je ne veux pas généraliser) investissent beaucoup de temps et de tunes à leurs fanzines. Ils y sacrifient loisirs et le reste, tu pourras le constater si tu lis des interviews des Requins Marteaux (même si Ferraille n'est justement plus un fanzine). Je vois vraiment mal comment ils pourraient l'aborder comme des "joujous"... Pour résumer, si tu cherches du joujou, tu en trouveras plus chez la bédé classique, ou l'on ne compte plus les amuses-couillons genre statuettes, Pixis etc. Ce n'est pas une attaque puisque j'apprécie certains titres e cette bédé-là (pas tous, et moyennement les produits dérivés) mais face à un comportement aussi agressif et dédaigneux je réagis par oeil pour oeil, dent pour dent. "Etaler sa libido" ; alors là, cette réflexion me laisse perplexe. A part si tu me donnes des exemple précis, je vois mal quelles auteurs de fanzines étalent leur libido au point de caractériser tout le genre. Par contre, en décortiquant "Vae Victis" de Mitton, "Gilles Saint-André" de Kraehn ou bien sûr "Le Déclic" par Manara (vous étofferez par vous même la liste) vous apprendrez certainement beaucoup sur leurs penchants sexuels... Tu fais peut-être référence à la bande dessinée autobiographique, genre assez répandu (pas tant que ca) dans le fanzinat. Sauf qu'ici, le sexe est abordé dans le quotidien, sans aucune complaisance -parce que le sexe fait partie de la vie de tout les jours de chacun. La bédé commerciale a tendance à l'occulter, par incohérence ou hypocrisie (certain préfèreront dire qu'ils veulent rester "grand public", la belle affaire...) ou à l'aborder de façon graveleuse ou branlette (des exemples ? Dany, Serpieri... Si ca c'est pas du potache libidineux...) Pour résumer ? Je dirais que tu es bourré d'a priori vis à vis d'un genre que tu ne connais pas ou trop peu... Tu me cites un titre (que je n'ai pas l'honneur de connaitre), ne limite pas tout le genre à celui-ci... Une erreur aussi est de souvent présenter les fanzines comme un pis-aller vers la bande desssinée professionnelle : eh bien non, pas forcément ! Nombre d'auteurs au niveau professionnel continue dans le fanzinat parce qu'ils y ont moins de contraintes et parce que ca leur convient parfaitement. Demandez à un Stéphane Blanquet, un Joann Sfar, un Winshluss... Si ils participent aussi à des publications pros (pas forcément toujours accessibles, certes, même si les deux premiers évoqués travaillent aussi pour les enfants) leur présence dans le fanzinat est toujours très importante ! En gros, intéressez-vous, pas si vous voulez voir la bédé de demain mais plutôt si vous voulez abordez une bande dessinée différente, plus sincère... Non, fanzine ne veut pas dire amateurisme et vulgarité. Lisez Allo les Pompiers, Extraits Naturels de Carnet, Good Stuff, le Journal de Judith et Marinette, la Marmit Rooj, MensuHell (vive le Québec) et tous les autres... Pour ce qui est du fanzine d'analyse sautez sur P.L.G. et l'Indispensable, même s'il s'agit plutôt de prozines... (Aux parisiens, je ne saurais que trop conseiller Yipes ! Comics numéro 1, à Saint-Michel, Nation et ailleurs :-)))

8. Pierre - 25/11/00 22:01 - (en réponse à : à Naudarn)
Oui, regarde des fanzines du type "LHOOQ" ou ce genre de merdes...ça ne fait pas de bonne pub au milieu du fanzinat, mais c'est de l'étalage de libido, de blagues scato et de mauvais dessins!

7. Pierre - 25/11/00 21:58
y a-t-il parmi nous des dessinateurs de fanzine qui n'envisagent pas de passer pro et qui pense que c'est beaucoup mieux comme ça?

6. Sirkowski - 25/11/00 11:06
Qui ça? Qui ça? =)

5. Naudarn - 25/11/00 07:29
Joujou ? Blagues de potaches ? Etaler sa libido ? Non mais... Il y en a qui veulent des baffes ici ?

4. Sirkowski - 25/11/00 07:00
Les fanzines c'est bien, sauf quand ze big boss Frank nous donne des coups de règle sur les doigts. Là c'est moins drôle.

^_^

3. kris - 25/11/00 00:40 - (en réponse à : tigo@club-internet.fr)
Le net connecterait-il également les cerveaux ?! Merci Christian d'avoir lancé le sujet que j'appelais de mes voeux y'a pas une demi-heure. Bon là, il faut vraiment que je retourne travailler mais je me promet de venir apporter ma contribution ce week-end. Les sujets intéressants ne courant pas les rues virtuelles, ce serait dommage de passer à côté...

2. Rascal - 25/11/00 00:32
Je pense qu'il faut d'abord separer le fanzine de "Fans" qui sont les plus nombreux des fanzines de creations. Je pense que le fanzine de creation peut s'averer etre un excellent terrain d'experimentations graphiques et scenaristiques. Mais le plus important, a mon vis, c'est qu'il offre un but a l'acte creatif. On dessine, ecrit pour un lecteur potentiel pas pour les tiroirs et cartons a dessin qui sont, avouons, de bien ingrats lecteurs;0)
Le contact avec les lecteurs pendant les festivals ou autre est evidemment le plus interessant et formateur.
De plus le fanzine vous fera decouvrir les jois et les peines de la duplications et distributions de votre boulot.
Pour toute ces raisons je pense que le fanzine peut etre un bon tremplin.
Par ailleurs, quand fait-on la difference entre un fanzine BD et de la BD pro auto-edite?

A+

1. Christian - 25/11/00 00:15
Pas un sujet n'a pour le moment approfondi cette question...mais sur le sujet d'Obion, j'ai senti que d'autres voulaient peut être l'abborder! Alors, pour vous, le fanzine est il un support où l'on peut dessiner toutes les conneries possibles, étaler sa libido et ses blagues de potaches,un truc à ne pas prendre au sérieux, ou bien est-ce plutôt un outil pour devenir professionnel? L'avis d'Obion est assez interessant sur ce sujet et j'espère qu'il viendra l'approfondir ici, mais je suis sur que ça concerne plein d'autres auteurs...Je sais par exemple que David Chauvel à fait parti, lui aussi d'un fanzine...



 


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