Journaliste BD ...

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64. gégé - 19/12/01 12:05
POUR REPONDRE à ta question tout en bas "Bref, toujours est-il qu'après ce post que j'avais eu le malheur de signer de mon vrai nom (l'honnêteté ça paye !), l'éditeur a jugé bon de me rayer de sa liste des destinataires des services de presse. Une attitude que je juge non-professionnelle.Vous me direz ce que vous en pensez“ ... Les 2 points de vue sont acceptables : - Le tien : dire réellement ce que tu penses de l'album par honnêté intellectuelle - celui de l'éditeur, qui avec l'envoi d'un album à la presse compte sur les “papiers positifs“ qui servent de relais de promotion à l'album. Donc Critique mauvaise = mauvaise promo= mauvaises ventes. L'éditeur a du considérer que tu n'avais pas joué le jeu du relais presse sur lequel il pouvait espérer des retombées positives. Il choisit donc de te rayer de sa liste de presse… C'est normal puisque tu n'es pas le relais positif de promo qu'il attendait pour une entreprise d'autant qu'il t'avais envoyé l'album. Si tu avais acheté l'album sur tes propres deniers et décidé de publier une critique négative, je te donne raison… L'éditeur n'a pas à te supprimer de la liste dans ce cas-là… Mais… ton capital d'estime chez lui est en baisse… Je pense qu'il ne faut pas dans ce cas-là confondre le travail de "relais de presse“ lié aux envois de service de presse où l'on compte sur la publication d'une information journalistique ( La parution de l'album X par tartampion…) et la critique d'un album qui se doit d'être une analyse objective…

63. journaliste anonyme - 05/12/01 19:22
ben voila, le gégé il a usé tous les intervenants et personne n'a répondu à ma question posée tout en bas du sujet.
Snif ... que la vie est amère ...

62. gégé - 04/12/01 15:54
Pour la nécrologie des auteurs de bd, on peut consulter la lettre Dargaud depuis le numéro 1, elle donne un certain nombre d'infos sur le bonheur et le malheur d'auteurs disparus…

61. gégé - 04/12/01 13:20
Désolé d'être court, je crois que nous n'avons plus rien à faire ensemble. Désolé aussi de m'être exprimé en français…

60. Danyel - 04/12/01 12:51
Désolé d'avoir été long.

59. Danyel - 04/12/01 12:50
D'accord Gégé, je t'accorde que tu as certainement passé l'âge d'être appelé "garçon", mais je pense que ta réponse, et d'une manière générale tes interventions, manquent singulièrement de maturité. Tu cherches la polémique là où il n'y en a pas et pour ça tu réinterprètes tout ce qui est dit à TA manière. Il suffit de voir comment tu t'es fait éjecté de certains sujets comme celui sur les ex-libris et sérigraphies pour se rendre compte que je ne suis pas le seul à penser cela. Là, je vais répondre à tes propos. Ce sera la dernière fois que je perdrai mon temps à le faire. Contrairement à toi, je n'ai pas le goût de la polémique inutile, je préfère les débats constructifs. Et ce serait entrer dans ton jeu que d'aller plus avant dans une discussion avec toi. Cela conduit toujours à une impasse. Je renvoie au journaliste anonyme qui me semble plutôt quelqu'un de censé et que tu as réussi à faire sortir de ses gonds. Tu dis par exemple : "…Il existe aussi des gens honnêtes et des agences qui travaillent en transparence avec leur client. En matière de poncif, tu nous en a aussi servi quelqu'uns, n'est-ce pas?… Un certain nombre d'actions et de cadeaux que tu cites, existent dans d'autres milieux et sont propres à l'univers de l'entreprise au sens général qui gère des relations de flux commerciaux (emmener ses commerciaux à acapulco pourune réunion, inviter ses clients à une somptueuse réception dans un cadre hors du commun, style croisière,…)." A quel moment ai-je dit que la pub était un milieu malhonnête ? Je me suis contenté de donner des faits, pas d'émettre des jugements à l'emporte-pièce. Avant la loi Sapin, la pub était le royaume du n'importe quoi. La loi Sapin a mis de l'ordre dans tout ça, diminuant de façon notable le revenu des agences françaises. C'est un fait avéré point barre. D'autre part, il est tellement évident que la pratique des "cadeaux" est monnaie courante dans le milieu des entreprises que pas un seul instant je n'ai jugé utile de le préciser. On parlait du milieu de la pub ET DE RIEN D'AUTRE ! Je parle de ce que je connais, désolé. Tu dis aussi : "qui gère des relations de flux commerciaux " Qu'est-ce que ce charabia, c'est quoi "des relations de flux commerciaux" ? Tu parles des personnes qui sont en relation avec les clients (ce que semblent confirmer ton propos entre parenthèses) ou des échanges de marchandises, ce que recouvre le terme "flux" ? Il y a bien une confusion dans les termes. Et tu poursuis (mais non ce n'est pas du coq à l'âne) : "Il serait aussi gentil de replacer les choses à leur place, n'as-tu jamais lier d'amitié dans le travail" Super le niveau de l'argumentation ! Ça ne vaut même pas la peine de répondre. Tu ajoutes : "et reçu à ce titre en période de fête une boite de chocolat…Il n'y pas que des gens qui pensent à acheter les autres, il y a aussi des gens bien élèvés et reconnaissants… Je trouve un peu trop facile d'interprêter " Ton probème est là tu vois Gégé. Je ne suis pas entré dans ces considérations tout simplement parce que ce n'était pas le sujet du débat. Tu trouves des problèmes là où il n'y en a pas. Autrement dit tu interprètes les propos des autres à ta sauce. "Je remarque que tu as aussi tout de même été bien heureux de bénéfier de la largesse de certains pour avoir la possiblité d'acheter un vélo à pas cher…" Quelqu'un qui vend un cadeau, tu appelles cela de la largesse, toi ? Alors pourquoi tu râles contre ceux qui revendent les SP : ils font profiter ces braves libraires de leur largesse. "Je ne pense pas mettre permis sur ce forum de te juger dans tes remarques et tes interventions…" Tu pourrais, c'est ton droit le plus strict. Ce n'est pas parce que nous fréquentons le même forum que nous sommes amis. "Concernant certaines histoires qu'il y a eu avec certains auteurs, je ne suis pas là pour de délation, encore moins de diffamation et il ne semble pas utile de polémiquer sempitennellement sur le passé et des problèmes existants mais d'essayer d'apporter des éléments de solutions à un constat dans l'intérêt de tous : Auteurs, lecteurs, maison d'édition…." Voilà ce qu'on appelle un poncif doublé d'une généralité. Que de mots pour dire quoi au juste ? Après, suit le couplet paranoïaque auquel tu nous as désormais habitués : "Je suis tout de même supéfait de constater que l'on ne puisse pas s'interroger sur la communication des maisons d'édition, sur des choix de collection et de maquette, les produits de maison d'édition, l'arrêt d'une série sans se faire tirer dessus à boulets rouges." Enfin, j'ai gardé cette perle pour la fin, si belle qu'on dirait du Pierre Dac. "Effectivement pour toute action, il faut de la théorie et de la pratique… justifiée au regard de l'action à entreprendre." Médite cette parole du Sage ami lecteur.

58. gégé - 04/12/01 11:18
A francois, Bonjour, merci de tes encouragements. Non, je n'écrit pas de mon boulôt, je prend sur mon temps et ma souplesse horaire. NB/ un graphiste a en général horreur des PC (encore un Poncifs sans doute Danyel, étrangement, j'ai un mac…) Pour Dupuis(s), j'ai étendu dans ma dernière intervention à morts ou vivants… Pour Crespin, l'utilisation du mot "anonymat" était un façon d'attirer l'attention sur des faits, il a au moins été reconnu de ses "pères et de ses frères" (cf:le don des auteurs de bd pour la vente aux enchères. Un ami photographe l'avait rencontré chez lui, 6 mois environ avant sa disparition. A Danyel, …Il existe aussi des gens honnêtes et des agences qui travaillent en transparence avec leur client. En matière de poncif, tu nous en a aussi servi quelqu'uns, n'est-ce pas?… Un certain nombre d'actions et de cadeaux que tu cites, existent dans d'autres milieux et sont propres à l'univers de l'entreprise au sens général qui gère des relations de flux commerciaux (emmener ses commerciaux à acapulco pour une réunion, inviter ses clients à une somptueuse réception dans un cadre hors du commun, style croisière,…). Il serait aussi gentil de replacer les choses à leur place, n'as-tu jamais lier d'amitié dans le travail et reçu à ce titre en période de fête une boite de chocolat…Il n'y pas que des gens qui pensent à acheter les autres, il y a aussi des gens bien élèvés et reconnaissants… Je trouve un peu trop facile d'interprêter un rôle d'un objet qui se trouve à un moment donné sur un bureau, et si par exemple, le chef de fab en question va à la pêche tous les week-ends avec un imprimeur en pur amitié parce qu'ils se connaissent depuis 20 ans, qui achète l'autre? Je remarque que tu as aussi tout de même été bien heureux de bénéfier de la largesse de certains pour avoir la possiblité d'acheter un vélo à pas cher… Concernant tes propos : "j'ai comme l'impression qu'il règne chez ce garçon une grande confusion et qu'il manipule des notions qu'il ne maîtrise par vraiment, enfonçant des portes ouvertes et alignant des poncifs qui finalement polluent les débats plus qu'autre chose… …(sans vouloir m'ériger en censeur ou quoi que ce soit. Chacun peut exprimer son point de vue, cela va sans dire)“. En voilà un jugement bien hatif, de sûrcroit de valeur, et de sûrcroit en contradiction avec tes propos… Je ne pense pas mettre permis sur ce forum de te juger dans tes remarques et tes interventions… Pour le “garcon“, merci au moraliste, j'ai largement passé l'age… Désolé pour le coté coq à l'âne, mais j'étais sensé répondre aux point soulevés par françois… Quand au coté prérentoire des choses, il ne tient qu'a toi, d'apporter des éléments puisque tu sembles connaître le milieu de la communication… Je pense avoir apporté avoir des éléments qui justifient mes propos sur ce forum et sur d'autres de BD paradisio. Concernant certaines histoires qu'il y a eu avec certains auteurs, je ne suis pas là pour de délation, encore moins de diffamation et il ne semble pas utile de polémiquer sempitennellement sur le passé et des problèmes existants mais d'essayer d'apporter des éléments de solutions à un constat dans l'intérêt de tous : Auteurs, lecteurs, maison d'édition…. Enfin, je suis avant tout un lecteur de bd parmi tant d'autres… Je suis tout de même supéfait de constater que l'on ne puisse pas s'interroger sur la communication des maisons d'édition, sur des choix de collection et de maquette, les produits de maison d'édition, l'arrêt d'une série sans se faire tirer dessus à boulets rouges. Il exite chaque jour des entreprises qui avaient raison de faire ce qu'elles faisaient et qui le faisaient bien, pourtant ça ne les empêche pas de déposer le bilan et de disparaître… (certainement encore un poncif!) Pourtant Casterman en a été a 2 doigts. Effectivement pour toute action, il faut de la théorie et de la pratique… justifiée au regard de l'action à entreprendre. En allant de façon plus qu'hedomadaire dans plusieurs librairies et en discutant avec les libraires, les auteurs régulièrement, je pense avoir observé un certain nombre de choses qui sont loin d'être de l'ordre du poncif et de la non-argumention, cela relève du constat…

57. francois - 03/12/01 22:10
merci à danyel pour ces précisions sur le monde de la pub. il s'en passe des choses.....
merci à gégé pour cette (trop) longue missive où, à la fin, on a oublié le début...tu pouvais pas nous en servir un petit peu tous les jours ? et tu écris tout ça sur le pc à ton boulot ?? je retiens une chose (non, pas la barbichette), c'est qu'en allant au bout de tes convictions, tu iras loin. mais ne te contentes pas de trop de théorie, la pratique mon vieux, rien de mieux que la pratique.
à propos, tu cites dupuis, s'agit-il de pierre dupuis ou philippe dupuy ? si je ne me trompe, ils sont encore tous les deux en vie. je demande ça parce que tu parlais "d'une petite nécrologie des auteurs de BD". d'autre part, je ne trouve pas que michel crespin est mort dans l'anonymat le plus complet. je ne l'ai pas connu mais, d'après ce que j'ai pu lire sur son compte c'était quelqu'un de très sympa et discret. il est parti trop tôt, d'accord, mais de là à dire dans l'anonymat...
fd

56. Danyel - 03/12/01 17:28
Quelques précisions… Le domaine le plus "arrosé" dans la pub reste incontestablement celui des services média, c'est-à-dire les personnes qui déterminent dans quels supports la pub d'une agence va passer (quels magazines, quelles chaînes de télé, etc). Ces personnes sont celles qui manipulent les plus grosses sommes d'argent (des centaines de milliers de francs français). Par conséquent, ce sont elles qui intéressent le plus les vendeurs d'espace (ceux qui sont du côtés des magazines, des chaînes de télé, etc) et les centrales d'achat d'espace (les intermédiaires qui achètent l'espace en gros pour le revendre aux agences qui le revendent à leurs annonceurs). L'arrosage a beaucoup diminué depuis la loi Sapin française qui a mis fin à l'opacité totale de la facturation de l'achat d'espace qui permettait naguère de pratiquer un prix officiel pour l'annonceur sans que celui-ci sache quelle marge prenait l'agence. Mais il y a encore de beaux restes. Un responsable média d'une grande agence peut ainsi partir en vacances toute l'année gratuitement dans des destinations de rêve. Il reçoit des invitations pour des spectacles, des avant-premières d'expos, de films, des finales de grands tournoi (Roland Garros en loge centrale, les meilleures places à la Coupe du Monde de foot et j'en passe). Il en fait profiter ses connaissances, mais pas toujours. Personnellement j'ai acheté un VTT 15 vitesses Gitane pour une bouchée de pain à une responsable qui l'avait reçu en cadeau (elle aurait pu me le filer la salope !). Je ne vous parle pas, évidemment, des abonnements à tous les magazines existants, parce que là c'est du professionnel, il n'y a rien à dire. En agence de pub, l'arrosage des autres services reste proportionnelle à la masse d'argent brassée. Les responsables fabrication reçoivent des boîtes de chocolats et du champagne de la part des graveurs et des imprimeurs aux moments des fêtes. Les TV prod des avant-premières de cinéma… pas de quoi fouetter un chat. Quant aux "créatifs", ils n'ont pas droit à grand chose, mais c'est peut-être eux qui ont le boulot le plus intéressant. Faire main basse sur les objets ou vêtements des prises de vue ou des films m'a toujours paru mesquin. Enfin, chacun son truc On ne peut pas parler de corruption dans la mesure où personne ne sollicite quoi que ce soit. Ce sont les grands groupes de communication qui veulent entretenir de bonnes relations avec les agences. Et, sincèrement, je ne pense pas qu'un cadeau influe sur le choix d'un support. Il contribue juste à faire qu'on n'oublie pas ce support. Mais il serait quand même difficile d'oublier RTL ou Europe 1 un dans un plan média pour Super U par exemple. En ce qui concerne le reste de la réponse de Gégé, j'ai comme l'impression qu'il règne chez ce garçon une grande confusion et qu'il manipule des notions qu'il ne maîtrise par vraiment, enfonçant des portes ouvertes et alignant des poncifs qui finalement polluent les débats plus qu'autre chose. Je ne comprends pas grand chose à sa dernière et longue intervention par exemple. Elle passe du coq à l'âne, survole les choses, donne un avis péremptoire sur tout sans rien justifier. J'en arrive à partager le point de vue de Rotatives (sans vouloir m'ériger en censeur ou quoi que ce soit. Chacun peut exprimer son point de vue, cela va sans dire).

55. gégé - 03/12/01 12:08
A françois, j'ai lu plusieurs de tes interventions qu j'ai en grande partie appréciées même si des points de vues diffèrent parfois… J'ai affiché nom métier pour plus de clarté mais je suis que graphiste/DA. Je ne souhaite pas pour l'instant monter d'agence de communication. Cependant, en agence, on nous demande souvent aussi notre avis, le sujet s'y prête, j'y vais donc du mien. (NB/ à notre ami journaliste anonyme: comme toi, 2 points de vue s'affontent en moi et se reconnaisent parfois, : Publicitaire et lecteur…) Pour ta question / Est-ce qu'il n'y a pas un phénomène identique dans le monde de la publicité? Je te ferais une réponse de “normand“ : à mon niveau ,ça dépend de qui, de quoi, où et comment? En clair, moi, je travaille en B to B, pour l'histoire des cadeaux, c'est très devenu rare et de toute façon je vois mal ce que je ferais (par exemple concret) d'un robot de traite d'un valeur de 1 MF sans avoir en plus le droit de le donner… Souvent, sont proposés aux prestataires externes comme aux salariés de l'entreprise, d'acquérir des produits au prix départ usine si on en formule la demande sinon rien. Concernant le “matériel/produits“ client utilisé en prise de vue, s'il s'agit de nouveautés commerciales avec devoir de confidentialité, il y a en général restitution… Pour les denrées alimentaires, il y a souvent rupture de la chaîne du froid ou dénaturation du produit pour la prise de vue (exemple : ajout de mousse à raser pour faire de la chantilly photographiable, de vernis bombe pour donner du brillant sur un poulet, un fruit…). Il arrive de temps en temps que le client donne des produits à déguster, mais ne nous y trompons pas, comment assurer la promotion d'une produit que l'on n'aurait pas, vu, senti, goûté… La publicité deviendrait alors très subjective, comment dès lors faire adéhrer le consommateur à ses arguments de ventes… Il existe après ce que l'on appele les relations presse dont on a un peu évoquer l'aspect ci-dessous ( pas forcément en bien d'ailleurs car il y a aussi beaucoup de bon). Pour une opération de relation presse, le but est en général de convier le maximun de journaliste pour couvrir l'évenement et le relayer en presse. On utilise alors de stratagèmes commerciaux qui peuvent-être le déjeuner, le cocktail, le cadeau-surprise, l'invité surprise, le panier garni, de la lecture sur le sujet concerné etc…N'y voyons pas là une forme d'achat, il s'agit seulement d'essayer de se distinguer dans la sollicitation du journaliste pour qu'il vienne couvrir l'évènement, ce qui coute moins cher qu'un achat d'espace et a en général plus de crédit confiance… Le seul problème est que dans cette société de consommation fortement informé et surinformé, il faut essauer de faire en sorte que sa nouvelle ne passe pas inaperçue. Notre camarade journaliste pourra sans doute te le confirmer, il reçoit plusieurs sollicitudes par semaines et doit donc faire des choix aussi. Pour le sujet / J'ai un peu volontairement élargi le sujet mais tu le verras, ci-dessous, je rejoins en partie les demandes initiales du sujet. Comme j'ai dit plusieurs fois, nombres d'albums sont inconnus du public plus d'un an après leurs sorties et parfois même beaucoup plus si l'on en juge par les questions et les réponses apportées sur les pages de ce forum. Mon intention est modeste, elle n'est pas intéressé, puisque si j'avais une possibilité de participer à l'évolution de la bd, ce serait sous la forme d'auteur. Pour en avoir discuté ouvertement avec de nombreux auteurs, ce malaise existe… Si je pose la question à un journaliste, c'est que comme toi, je pense que des éléments de solution peuvent venir de l'extérieur et qu'une maison d'édition a plutôt intérêt à être proche de son public surtout s'il est critique… Un journaliste peut aller au delà du produit album, c'est à dire “apprécier“ l'entreprise dans sa globalité, sa stratégie, sa communication, son soucis de répondre aux attentes du marché… Il peut aussi être le “porte-drapeau“ d'une part représentative des lecteurs Enfin, je ne pense pas avoir répondu à mes questions, j'ai apporté les éléments que j'avais en ma possession, comme l'a fait notre ami Hérenguel, et je suis bien-sûr prêt à en discuter. Certains éléments peuvent paraître théoriques, mais -d'une part il faut bien une théorie pour aboutir à une stratégie sinon comme parfois au tennis, on monte au filet, sans avoir préalablement assuré ses arrières -d'autre part : en parlant de communication, on fait immédiatement appelle aux notions d"économie de marché, de ratios comptables, de chiffres de ventes, d'investissement, de rentabilité, de bénéfice d'exercice comptable… qui sont loin d'être des notions abstraites. Pour le financement des jeunes auteurs, je suis entièrement d'accord avec toi : avec mes excuses pour les manips que je te ferai faire, n'ayant pas tout mon temps de disponible , je te renvoie aux éléménts de réponses et autres “coup de gueules“ que j'ai poussé à plusieurs reprise (thorgal, Horizon blanc et autres…). D'ailleurs, j'ai ouvertement critiqué l'attitude de DU LOMBARD qui ne me semble pas en accord avec ces propos (coupes sombres dans le catalogue et pas de réelles nouveautés, de jeunes talents… Et en plus une volonté de “suiveur“ plutôt que de “innovateur, décideur“ sur le marché, ce qui n'était pas le cas avant au regard des publications qui ont fait l'histoire de cette maison). Bien entendu, comme tu l'a dit, on peut accepter dans une entreprise de vendre des produits avec plus ou moins de marge, mais si on l'a proposé et accepté, il ne semble pas utile de venir renvoyer la balle dans le camps de l'auteur. Je m'explique : si l'on décide de publier une série plus confidentielle en terme de succès, on ne vient pas ensuite repprocher à l'auteur d'avoir fait quelque chose de confidentiel et de le prétexter pour ne plus l'éditer… De plus, je trouve dommage que parfois les expérimentations de séries s'arrêtent avant leur conclusion. Dès lors, comment avoir un avis définitif sur la question? Etre en avance sur son temps, c'est, pour moi, accepter implicitement que le succès ne soit pas toujours immédiat, puisque l'on s'adresse au public restreint des “défricheurs et des découvreurs de séries“… De même, il est louable pour une maison d'édition de rechercher des fleurons de collections, mais cela ne doit pas se faire un détriement des lecteurs en faisant des séries sans suite… Parce qu'à ce moment-là, le lecteur devient cobaye : qui devrait rémunérer l'autre puisque finalement il s'agit d'un test-consommateur (sous-entendu : êtes-vous globelement près à acheter cet album? Si OUI, vous aurez une suite). On peut trouver que le raisonnement va loin, c'est pourtant celui tenu dans les autres entreprises ou un produit n'est plus ni moins qu'un produit avec tout le respect que l'on doit à son inventeur… Pour ta question et ton avis “si parfois cela ne va pas plus loin que deux ou trois albums, est-ce à l'éditeur à faire plus de publicité ou à l'auteur à se remettre en question ? je pencherais pour la deuxième solution. Le mien est le suivant : OUI, SI… - chacun a respecté les termes du contrat et ce qui avait été proposé comme synopsis au départ du contrat. Je pense cependant que c'est aussi à la maison d'édition de faire son travail d'édition : éditer, produire, vendre, communiquer, assurer la promotion de ses auteurs. Autrement-dit, je voudrait insister sur les 2 derniers verbes, qui sont, pour moi, capitaux dans la société économique actuelle oû les modes sont déjà quasi obscolètes le jour de leur sorties. Demander à l'auteur de se remettre en cause, c'est bien, mais si l'on n'a pas fait de travail de communication et de promotion autour de l'album, je trouve cela arbitraire. Les maisons d'édition avaient lancé des journaux et des lettres de communication interne et externe pour assurer la promotion des nouvelles sorties et des auteurs, qu'en reste-t-il aujourd'hui? - “LA LETTRE“, c'est payant, à moins d'avoir ses entrées… - “Avant-première“ tous les albums sont loin d'être traités avec la même égalité qui s'apparente à la nouveauté… - “Le Pavillon rouge“, il a bien du mérite et fait du bon travail avec un traitement quasi égale pour chaque album. - “Les niouses“, dernier né de chez fruide, qui arrive à l'info, c'est bien. Les autres ont disparues Il me semble qu'ils avaient pourtant largement leur utilité… Ne nous y trompons pas, un album qu'il soit une histoire d'auteurs ou un album plus commercial a besoin de commumunication pour vivre aujourd'hui et accompagné dans l'étale des libraires. Coté promotion des auteurs, je trouve très positive les actions de Casterman, on voit beaucoup plus d'auteurs qu'avant sur les routes de France et de Navarre. Je le redis aussi : j'ai apprécié des actions de promo comme l'argmentaire du “pouvoir des innocents“, et le journal d'“ADA“. Pour les auteurs morts ou vivants : Crespin, Dupuis (le dessinateur) et d'une façon plus générale souvent : Ceux que les gens condisèrent comme “HAS BEEN“ (il a été, mais sous entendu ce n'est plus…).Les auteurs qui arrivent à conserver un grand succès public jusqu'à leur mort sont rares et ceux là n'ont en général pas de soucis à se faire pour leur retraite, mais les autres?… J'espère t'avoir fourni des éléments de réponses au regard de tes interrogations et j'espère que notre ami Journaliste Anomyme voudra bien lui aussi s'exprimer, cela serait intéressant… Pour ma part et pour revenir au sujet, je pense et j'ajouterais : la critique gagne à avoir de l'intèrêt si l'on sait de quoi on parle : autrement-dit si l'on a communiqué autour de l'album, Critiquer un album qui n'a eu que très peu ou pas de communication, Cela revient, je pense à faire le travail de promotion en même temps, du coup, il me semble difficile d'être JUGE et PARTIE…

54. francois - 03/12/01 08:58 - (en réponse à : à carte xxxx)
c'est méchant ce que tu dis là ! ce n'est pas parce qu'il s'agit d'une activité éventuellement accessoire qu'il faut mettre sa déontologie dans sa poche. un avocat doit il défendre une affaire de divorce moins bien qu'une grosse affaire criminelle ? un architecte doit-il surveiller le chantier d'une maison sociale différement de la construction d'un château ? le pharmacien prépare-t-il ses médicaments selon les revenus de ses clients ? non, non et non !
fd

53. Carte 47 8XX - 02/12/01 20:57
De toute façon il n'y a pas de vrai journaliste pro qui ne vive que d'articles sur la BD. Donc ou se situe la déontologie pour ce qui est surtout un loisir pour la plupart ?

52. Rotatives - 02/12/01 13:10
merci à francois, qui grâce à son non-anonymat arrivera peut-être à avoir des réponses de gégé.

51. francois - 01/12/01 22:05
à gégé : tu dis que tu travailles dans la publicité. tu reproches à un certain moment que des albums de service de presse se trouvent chez des libraires ("Je ne trouve pas sain de faire de l'argent sur un produit qui a été offert"). Entièrement d'accord avec toi. Est-ce qu'il n'y a pas un phénomène identique dans le monde de la publicité ? C'est une question et non pas une accusation ! J'imagine que les boîtes de publicité doivent recevoir pas mal de cadeaux de leurs entreprises clientes, non ?
bon, ce débat est sur le journalisme bd. et tu poses une question à un journaliste (post 165203) sur la stratégie de vente et de promotion d'une maison d'édition. ne te trompes-tu pas d'interlocuteur ? est-ce au journaliste à trouver des solutions sur la politique commerciale d'une maison d'édition ?? et puis, ce que je ne comprends pas c'est qu'après avoir posé ta question, tu déboules quelques minutes plus tard (post 165220) avec une réponse théorique qui semble tout droit sortir d'un livre de marketing (peut être de tes études ?). tu poses les questions et tu y réponds, c'est un peu bizarre non ? bref, si la réponse est que les maisons d'éditions doivent faire plus de publicité, je ne puis que te recommander, si ce n'est déjà fait, de prendre contact avec l'une ou l'autre pour mettre en pratique les théories que tu défends. comme l'a fait remarquer quelqu'un, les éditeurs pratiquent la publicité depuis quelques années et d'après lui ils savent ce qu'ils font. moi je pense qu'il est parfois bon d'écouter des avis extérieurs ou de changer des équipes pour faire les choses sous un autre angle. cela mis à part, si l'objectif principal d'une société commerciale est de faire des bénéfices (en tous cas de ne pas faire des pertes), une même société peut vendre certains produits avec de grosses marges et d'autres en perdant de l'argent. cela s'applique aussi pour une maison d'édition ou heureusement les éditeurs donnent leur chance chaque année à de jeunes dessinateurs en publiant leurs premiers albums. si parfois cela ne va pas plus loin que deux ou trois albums, est-ce à l'éditeur à faire plus de publicité ou à l'auteur à se remettre en question ? je pencherais pour la deuxième solution.
et finalement, par souci de clarté, pourrais-tu nous citer quelques noms "d'auteurs de BD qui auraient pu tirer avantage de ce débat de leur vivant et éviter de finir leur vie dans l'anonymat le plus complet et sans le sou". à qui tu penses là ??
fd

50. Gégé - 30/11/01 13:34
Le sage dit : “Si tu veux regarder tourner le moulin, apporte-lui de l'eau“ “Si tu veux regarder tourner la roue du moulin, met-toi au niveau de l'eau“ Tu prétends connaitre très bien mes interventions, analyse-les. Tu y trouveras une grosse partie de ce que tu me repproches…

49. Rotatives - 30/11/01 13:16 - (en réponse à : gégé)
on arrête, ca ne sert à rien. Encore des poncifs et des citations. Bof. Tu ne poses pas de questions, tu lances des idées sans argumenter (c'est la 3eme ou 4eme fois que je l'écris, mais ça te dépasse) et tu critiques les stratégies sans expliquer ni pourquoi tu les trouve mauvaises ni comment faire autrement.
Le sommet : "Présente-toi, as-tu des notions d'économie de marché?…" Parce qu'il faut être expert pour lire tes idées révolutionnaires. On n'a plus le dorit d'avoir un avis ? Curieux, je trouvais que tes idées lancées à la va-vite et pas étayées venait d'un pré-ado. Genre : "les gars, vous savez pas bosser,vous faites tout faux, mais je vous dirais pas pourquoi ni comment changer". Ridicule.

48. Gégé - 30/11/01 12:58
Ce site est aussi là pour parler de certains problèmes. Quand il exite des problèmes sur un sujet, c'est bien de le dire, je ne suis pas le premier à l'avoir fait sur BDP, tout de même? Les évoquer, en être conscient est déjà un grand pas, trouver des solutions serait bien-sûr bon et sain pour tout le monde. S"exprimer en sachant à qui l'on a affaire permet de recentrer le débat au niveau il doit être, et d'expliquer si besoin est. Je suis pas le sage et pourtant : Le sage dit "il faut accepter de se poser des questions sans en avoir, ni en attendre une réponse immédiate“… C'est le principal moteur de l'humanité. Présente-toi, as-tu des notions d'économie de marché?…

47. Rotatives - 30/11/01 12:35
je crois que le débat est impossible avec toi. Tu utilises toutes les grosses ficelles habituelles pour rechigner à discuter : paranoïa, misérabilisme, tu éludes et retournes les questions (tu devrais faire de la politique : des belles promesses, mais rien derière). Bof....
J'essaie quand même : tu viens sur un forum, sur un sujet. Tu y balances des propos révolutionnaires, des critiques ,des idées... sans argumenter. Je lis tes écrits et réagis en te posant des questions et en donnant mon avis. Ca te déplaît ? Tu préfèrerais que je dise que gégé a des idées géniales ? je peux pas. Tu balances des idées, mais y'a rien derrière pour les soutenir. Essaie de répondre à mes questions, tu verras....
Vas-y, ose ! explique-nous comment l'entreprise de bd doit s'adapter au marché (c'est ta théorie), comment certains auteurs devraient procéder pour ne pas arriver en fin de carrière sans le sou ? Et que faut-il pour l'entreprise : un retour sur investissement ou dégager des bénéf' ? Tu écris comme si tu avait toutes les solutions à tous les problèmes du monde de la bd. Essaye d'être clair, ça devrait intéresser bcp bcp bcp de monde, si c'était argumenté et solide. Tu vas avoir des tas de coups de téléphones, toutes les maisons d'édition vont vouloir te rencontrer, tous les dessinateurs,... ;-)

46. Gégé - 30/11/01 12:25
“Moi j'y connais rien, c'est pour ça que je demande“ Ta réponse s'intitule “Dommage de dénigrer ce metier, gégé “ Merci du jugement…

45. gégé - 30/11/01 12:16
QUI pose des questions en 2 ou 3 lignes sans jamais apporter de solutions? Je te retourne tes arguments. Fais donc avancer le débat pour le bien des lecteurs, des auteurs, de ce que tu lis… Libre à toi de faire une petite nécrologie des auteurs de BD, tu verras que de nombreuses personnes auraient pu tirer avantage de ce débat de leur vivant et éviter de finir leur vie dans l'anonymat le plus complet et sans le sou…

44. Rotatives - 30/11/01 12:04 - (en réponse à : dommage de dénigrer ce métier,gégé:-()
"il faut tout simplement dégager des bénéfices. Et avoir donc au minimum du retour sur investissement." y'a pas une belle grosse contradiction là ? soit on cherche les bénéf', soit on veut l'équilibre (=retour sur investissement, non?). Moi j'y connais rien, c'est pour ça que je demande, mais si une fois tu dis que vouloir l'équilibre c'est "mauvais" et après tu dis qu'il faut avoir retour sur investissement, c'est l'idée, hum, hum. Merci d'étre plus clair.

43. Rotatives - 30/11/01 12:00
je ne vois pas pourquoi tu t'emballes et tu nous ressert des poncifs genre "liberté d'autrui...","anonymat",... tu es encore hors-sujet. On dirait que, même en débat, tu ne supportes ni les remarques-interrogations, ni la contestation. Tu sais, ta liberté, ce n'est pas mépriser tout avis contraire au tien; c'est pourtant ce que tu fais souvent. Et tu balances de gros pavés dans des mares, sans jamais apporter de solutions : fais preuve d'imganination et essaie, une fois, d'aller au bout d'une de tes idées. Enfin, ne sois pas si parano. Je ne t'attaque pas, je débats de tes idées exprimées ici :-)

42. gégé - 30/11/01 11:42
A Rotatives : Une fois de plus, la critique se réfugie derrière les paravents de l'anonymat. Je te revoie aux compliments faits si dessous par plusieurs personnes à ce sujet. Evidemment quand on se présente comme ROTATIVES on doit avoir un peu le nez dans le guidon et donc ne pas voir très loin... Et je suppose que tu es la même personne qui sévit sous divers paravent pas très heureux ( Style “roto“, “delcourt lombard dargaud“…}. Pour pouvoir investir à court , moyen et long terme , il faut tout simplement dégager des bénéfices. Et avoir donc au minimum du retour sur investissement. Tout économiste digne de ce nom te dira que le marché est en perpétuel mouvement, que c'est à l'entreprise de s'adapter au marché et non pas au marché de s'adapter à l'entreprise sinon elle disparait, cela s'appelle la veille marketing… Et ce n'est justement pas parce qu'une entreprise est présente depuis de nombreuses années sur le marché qu'elle ne doit pas ses remettre en cause : les exemples sont là pour le prouver MOULINEX, les sous-vêtement JIL, la SABENA, AOM, les humanos version 80, le lombard avant le rachat… En dresser la liste serait bien long. Je ne prétend pas détenir de vérité, je m'interroge et j'essaie de trouver des éléments de réponses, d'en discuter sur ce lieux puisque c'en est l'objet… Pour l'instant, on est plutôt dans le 2ème cas il me semble… NB / Je travaille sur le secteur du "B TO B". A toi de trouver s'il y a corrélation ou pas… Chacun est libre d'apporter sa pierre à l'édifice en veillant à respecter les libertés d'autrui, la liberté commença ou s'arrête celle des autres, je te laisse donc à méditer sur ta rotative…

41. Rotatives - 30/11/01 11:13
et si les grandes maisons d'éditions existent depuis de si nombreuses années (dupuis, lombard, dargaud, casterman,...), tu penses pas qu'elles connaissent leur boulot : faire de la pub ou non ? faire de la pub de cette manière-ci ou de cette manière-là ?

40. Rotatives - 30/11/01 11:10
"La stratégie commerciale d'une maison d'édition, qui est avant tout une entreprise, se résume à viser l'équilibre.
Ce point me semble mauvais, c'est le même argument qui sera utilisé pour publier ou non la suite, si je m'abuse…" ?????
Je ne comprend pas : que devrait viser une maison d'édition ? le passif ? les dettes ? En plus, comme tu dis bosser dans la pub, ne crois-tu que certains pourraient penser que tu prêches pour ton église en disant que les éditeurs ne fons pas assez de pub ? Enfin, trouver un éditeur pour en débattre serait mieux, non ?

39. Gégé - 30/11/01 09:56
DÉSOLÉ FAUSSE MANIP/ TEXTE CORRIGÉ… J'en reviens à ce que j'ai dit précédemment sous d'autres formes. La stratégie commerciale d'une maison d'édition, qui est avant tout une entreprise, se résume à viser l'équilibre. Ce point me semble mauvais, c'est le même argument qui sera utilisé pour publier ou non la suite, si je m'abuse… On en viens au problème du fondement commercial, une entreprise qui ne se donne pas les moyens d'exister à travers ses produits, n'a pas de raison de durer dans le temps ( à travers cela, je sous-entends, à quoi cela sert de sortir des produits si le consommateur ne sait pas qu'ils existent : REPONSE / A RIEN…) Nous sommes plus que jamais dans une société commerciale et de comsommation, avec des cycles de vie très courts pour grand-nombre de produits où la communication est le nerf de la guerre de la durée de vie économique de l'entreprise. Il serait grand temps de réagir. Face au flot de sortie de cet année, je doute fort que l'évolution du nombre d'acheteur de bd et/ou l'augmentation de budget d'un consommateur de bd est une corrélation positive avec l'augmentation de 30 à 40 % du nombre de sorties. Après discussion avec mon libraire, l'augmentation du chiffre de ventes serait de 10%, ce pour une librairie bien implantée, connue et pratiquant régulièrement de façon quasi hebdomadaire des dédicaces. Je renouvèle mes doutes et mes interrogations quand au succès des albums parus cette année. Je pense qu'il y aura des déceptions et les raisons n'en seront pas forcément analysées?

38. Gégé - 30/11/01 09:50
J'en reviens à ce que j'ai dit précédemment sous d'autres formes. La stratégie commerciale d'une maison d'édition, qui est avant tout une entreprise, se résume à viser l'équilibre. Ce point me semble mauvais, c'est le même argument qui sera utilisé pour publier ou non la suite, si je m'abuse… On en viens au problème du fondement commercial, une entreprise qui ne se donne pas les moyens d'exister à travers ses produits, n'a pas de raison de durer dans le temps ( à travers cela, je sous-entends, à quoi cela sert de sortir des produits si le consommateur ne sait pas qu'ils existent : REPONSE / A RIEN…) Nous sommes plus que jamais dans une société commerciale et de comsommation, avec des cycles de vie très courts pour grand-nombre de produits où la communication est le nerf du guerre de la durée de vie économique de l'entreprise. Il serait grand temps de réagir. Face au flot de sortie de cet année, je ne doute fort pas que l'évolution du nombre d'acheteur de bd et/ou l'augmentation de budget d'un consommateur de bd est une corrélation positive avec l'augmentation de 30 à 40 % du nombre de sorties. Après discussion avec mon libraire, l'augmentation du chiffre de ventes serait de 10%, ce pour une librairie bien implantée, connue et pratiquant régulièrement de façon quasi hebdomadaire des dédicaces. Je renouvèle mes doutes et mes interrogations quand au succès des albums parus cette année. Je pense qu'il y aura des déceptions et les raisons n'en seront pas forcément analysées?

37. herenguel - 30/11/01 09:22
hello
un album represente un budget plus ou moins comme ci:
(en moyenne !)
2000 fr /pages fois 46: 92000 fr brut
fabrication des bleus: 10000fr
gravure : +ou- 20000fr
impression : entre 80000 et 100.000 fr pour un tirage autour de 10 mille exemplaires.TOTAL:200.000 à 250.000 fr (grosso modo)
sachant que sur le prix de l'album la part diffuseur represente 40 %; il n'est que trés rarement envisagé de faire une promotion et autre pub que si l'album atteint déja un seuil de rentabilité qui permet d'assurer un investissement pub en supplément.
Généralement l'éditeur choisira de promotionner la série aprés plusieurs tome ou la collection .
c'est une question d'équilibre qui fait que souvent l'ont promotionnent les grandes séries rentable et pas les p'tites .
c'est la loi du marché, car la bd est un produit de consommation comme le reste . ( ca m'fait mal de le dire mais c'est une triste réalitée )

à+
rico

36. gégé - 30/11/01 08:28
Merci à toi, journaliste anonyme. Il me semble que nous sommes maintenant sur un bon terrain. J'ai d'autres questions à te formuler pour avoir un avis professionnel. Travaillant dans le milieu publicitaire, je regarde aussi le travail de promotion fait autour des albums de façon critique.Depuis quelques années, la publicité a fait son entrée un peu timide d'ailleurs dans la BD. Dans ma dernière intervention, j'ai mentionné 2 actions que j'avais apprécié… D'une façon générale, ne trouves-tu pas que la communication faite autour des sorties d'albums est assez disparate, et surtout les albums chez un même éditeur n'ont pas tous les moyens de réussir? Je trouve regrettable qu'une maison d'édition n'est pas forcement de stratégies produits (un album étant avant tout un produit issu d'une entreprise). Nombre d'albums, un an après, leur sortie restent inconnu de la grande majorité du public. Dès lors, on peut se poser une question : comment envisager le succès commercial et public si on ne s'en donne pas les moyens? As-tu des ordres de grandeur de budget pour des albums? A bientôt.(merci pour le constructif…)

35. journaliste anonyme - 29/11/01 18:19 - (en réponse à : à gégé)
Je ne pense pas qu'un bon argumentaire puisse remplacer la lecture d'un album.
C'est en effet au critique de lire et d'essayer de décoder un album. Si un argumentaire lui mache le travail, on va se retrouver dans le cas qui a été dénoncé plus bas: un avis impersonnel et le risque de trop caresser l'éditeur dans le sens du poil (car les éditeurs sont très doués en argumentaires, ceux ci sont parfois très discutables).
Quant au nombre d'albums distribués, je ne sais pas, cela peut aller de quelques dizaines pour les éditeurs qui ciblent un maximum, à 1000 pour les plus larges diffusions.
Ils sont distribués à toutes personne susceptible de les promouvoir de par leurs activités: radio, télé, journaux, et quelques fois libraires.
Je reviens sur un point: dans la mesure ou je n'ai jamais vendu de SP à un bouquiniste, quand j'ai mentionné que certains filous bossant pour les éditeurs en faisaient commerce en grande quantité, il ne s'agissait nullement de me "défausser" sur quelqu'un d'autre (vu que je n'avais rien à me reprocher) mais juste de donner un élément supplémentaire à la "discution". Je pense que tu as eu le tort de me préter des intentions qui n'étaient pas les miennes, d'ou ma réponse agacée.
à+

34. Tapir - 29/11/01 12:18
"Le journaliste ou le critique utilise parfois des raccourcis singulier pour obtenir des réponses et faire réagir. C'est exactement ce que j'ai fait." putaing, TROP FORT, gégé ;-)))))

33. gégé - 29/11/01 11:01 - (en réponse à : Chabertgerard@aol.com)
J'ai fait un constat un peu vif par rapport à une profession et aux interventions de plusieurs personnes.Et j'ai aussi exprimé mon opinion par rapport aux idées developpées. Ce qui était l'objet du sujet de forum. Mais je ne pense pas d'avoir accusé personnellement en utilisant la 2ème personne du singulier sauf pour l'histoire des livres que tu reçois, ou effectivement je pose une question personnelle et d'ailleurs, merci pour la réponse. Nous avions un critique (anonyme), il n'est plus là pour s'exprimer, je me retourne donc vers toi… Si anonyme, sois-tu ou soyez-vous?, je pensais peut-etre à tord que nous pourrions avoir quelques éclairssiments aux points soulevés. Le journaliste ou le critique utilise parfois des raccourcis singulier pour obtenir des réponses et faire réagir. C'est exactement ce que j'ai fait. Tu as écrit plus bas “Je ne cherche pas à règler mes comptes en public mais discuter avec tous de certains principes“. Et bien aussi alors essayons de faire quelque chose de constructif puisque tu as aussi lancé le débat. Concernant l'histoire des SP, je reconnais que c'est un peu tourné comme une attaque, mais les faits sont là : Quelles sont tes positions? Je pense que renvoyer la balle dans d'autres camps n'est pas très fair-play. Je tiens aussi à préciser que je n'ai rien contre les journalistes qui font du journalisme. La critique est certe, complémentaire, mais c'est un autre métier… Si tu l'as choisi, assume-le. J'assume bien ma position de lecteur… Pour enrichir le débat, je te propose d'éclaicir les points suivants : Combien d'albums sont estampillées SP et distribués? A qui sont-ils distribués et pourquoi? Un bon argumentaire comme celui distribué par Delcourt pour “Le pouvoir des Innocents 5“ ou le Journal “Métropol Tribune" pour la sortie de l'album A.D.A. chez Paquet est-il préferable à la distribution d'album service de presse? Nous aurons peut-être ainsi des éléments de réponses, sans que cela dégénère en attaque personnelle… Comme toi, je pense aussi m'attacher à une certaine éthique… A bientot, cher ami…

32. journaliste anonyme - 28/11/01 18:23 - (en réponse à : à gégé)
Ok, je vais donc amicalement relever certaines de tes "attaques" qui ont entrainé mes réponses, et à toi de les justifier. Ca marche ?
"je pense que la flatterie n'a pas à sa place dans la critique et que l'on doit être en accord avec ses propos.C'est ça, à mon sens l'honnêté intellectuelle…"
Ou as tu lu que j'étais un flatteur, qui plus est en désaccord avec mes propos ?
"Je souhaite pas être le cautionnaire d'un critique qui encense le livre dans un magazine et qui le détruire sur BDP."
Ou as tu lu que je critiquais sur bdp des albums que j'encensais dans mes chroniques ?
"On comprend mieux pourquoi on retrouve chez quantité de libraires d'occasion des ouvrages estempillés “SERVICE DE PRESSE“.
Mais surtout si c'est cela le rapport, je crois que quand on est en désaccord sur de tels points de travail, on change de métier…"
La, tu me pretes des actions qui ne sont pas les miennes. Qu'est ce qui te permet d'affirmer que je me prête à ce genre de pratique ? Et peux tu m'expliquer de quels désaccords tu parles ?
"Tu n'as pas dit ce que tu faisais des albums"
Ben, j'ai déja dis que tu m'accusais injustement de les vendre, et aussi que j'étais contre cette revente. Cela n'est pas assez explicite ?
Donc voila, j'aimerais bien que tu justifies ces attaques (ce sont bien des attaques puisque tu parles de ma défense) point par point, (ou, dans le meilleur des cas, que tu admettes que pour certains points, tu es allé un peu vite en besogne).
Cordialement,

31. Totor - 27/11/01 13:31
moi, je suis d'accord avec herenguel et gégé : à quoi elle sert la critique si elle anonyme et qu'en plus c'est pas ce qu'y pense, hein?

30. Tapir - 27/11/01 09:52 - (en réponse à : gégé : haha)
"En lisant tes interventions ici et la, j'ai surtout l'impression que tu fais du rentre-dedans idiot pour te mettre en valeur sur ce forum. Tu essaies de trouver plein de vilain défauts chez des gens que tu ne connais pas et que tu juges un peu rapidement à mon gout."
Tu te fais plein de petits copains ! C'est bien.

29. gégé - 27/11/01 09:43 - (en réponse à : Chabertgerard@aol.com)
Pour mes soi-disant “propos idiots“, je t'invite à relire mes interventions, je pense à chaque fois avoir argumenté mes positions. Et si ce n'était pas le cas, je suis prêt à te les fournir… Evidemment sur un sujet, on peut être d'avis contraire et dans ce cas, pas de solution. Mais il me semble pas que tu sois venu t'exprimer pour partager ton opinion “journaliste anonyme“ puisque c'est sensé être ton pseudo…

28. gégé - 27/11/01 09:35 - (en réponse à : Chabertgerard@aol.com)
Je NE CRITIQUE PAS tout, le sujet m'interpelle et je fais simplement quelques remarques par rapport à ce que je vois. Quand on lance des remarques un sujet à polémique, il faut en accepter les conséquences du débat… Mais force est de constater que l'anonymat ne valorise pas la critique d'autant que les seuls arguments que tu avances ne sont pas recevables : Oui, je vois régulièrement circuler des titres en SP, et ce n'est tout de même pas moi qui vient les estempiller. Critiquer les lecteurs et les maisons d'édition, c'est pas chouette comme défense… Tu n'as pas dit ce que tu faisais des albums, peut-etre que cela te grandirait un peu. De quoi as-tu peur? de ne plus recevoir d'albums gratuits?

27. journaliste anonyme - 26/11/01 20:58
à Herenguel:
Le fait que je sois ici anonyme (pour des raisons expliquées plus bas) n'enlève pas de crédibilité à mes propos. De toute façon sur ce forum, personne ne connait mes chroniques qui s'adressent à un public très limité géographiquement et non spécialiste. Mais comme tu me le proposes, on aura l'occasion d'en reparler pour de vrai ...
Je suis aussi contre la fourgue des SP (bien que cela ne m'ecoeure pas autant qu'à vous), je ne comprend pas pourquoi certains ici cherchent à me coller ça sur le dos.

Quant à Gégé, je ne comprends pas non plus pourquoi tu veux à tout prix que je sois malhonnête intellectuellement; je n'ai jamais écris sur ce forum que je chroniquais positivement des albums que je n'avais pas aimé; j'ai simplement dis que je savais parfois mettre mes gouts de coté pour analyser objectivement des albums qui me semblaient présenter un interet pour le public. En lisant tes interventions ici et la, j'ai surtout l'impression que tu fais du rentre-dedans idiot pour te mettre en valeur sur ce forum. Tu essaies de trouver plein de vilain défauts chez des gens que tu ne connais pas et que tu juges un peu rapidement à mon gout. Heureusement que je ne fais pas de même pour les albums que je lis ...

26. pijiel - 26/11/01 20:35
Je suis pas meilleur que les autres mais les SP que je ne peux pas gardé, je les donne autour de moi. Pas par charité mais par manque de place.
Sinon, mon rôle de critique consiste surtout a faire découvrir certains titres au "grand public" (Ce terme n'est pas péjoratif).
"La lecture des ruines" par exemple.
De toute façon, je ne crois pas m'adresser au bédéphile pur et dur qui souvent en sais plus que moi (et me le fais savoir!).
Amicalement.
Philippe Langlois (Critique Bd sur Radio Mercure -Oise-)

25. Gégé - 26/11/01 11:44 - (en réponse à : Chabertgerard@aol.com)
Et puis tant qu'à faire, jetons l'anathème sue l'éditeur… je cite “Par contre il est arrivé que des magouilleurs travaillant chez l'éditeur détournent et revendent à leur compte des SP et des pilesde dossiers de presse (par caisses !); ça existe et je l'ai déja constaté de visu.“ Ca ne grandit pas le métier de critique… Dans le style “c'est moi, c'est l'autre!“ c'est bien, non?

24. gégé - 26/11/01 11:37 - (en réponse à : Chabergerard@aol.com)
Bien d'accord avec toi, rico…

23. herenguel - 26/11/01 11:31 - (en réponse à : ;)
Je suis plutôt réticent avec la fourgue d'albums en SP chez des bouquinistes. Ca fait "p'tit commerce miteux" et puis si il veulent se désaisir des albums encombrant ils peuvent les donner à une bibliothéque , (enfin moi je suis de ceux qui considérent que les biblios ne doivent pas payer de droits sur les albums empruntés.)Ce qui me choque dans la revente des SP c'est l'acte qui implicite que le critique se sépare d'albums qu'il n'apprécie pas et au passage se fait un peu de blé ! la honte totale ! est que ces types ne me fasse pas la morale sur la difficulté de vivre en tant que critique parce que je suis auteur de bd et là question argent nous sommes dans la même situation. EN conclusion la critique est un avis personnel et donc je l'accepte car c'est de l'ordre de la liberté d'expression. Ce qui est un poil gênant c'est de ne jamais pouvoir avoir droit de réponse...où trop rarement.
Concernant le journalisme en tant qu'auteur de livre sur la bd, je n'ai pas d'opignion, puisqu'en fait cela reviendrai à faire une critique de ces livres; et un auteur critiquant les livres parlant de bd c'est le serpent qui bouffe sa queue non?
Mais c'est dommage que tu te caches sous la reserve de l'anonymat , une part de ton travail d'auteur et mort né car ton avis ne peux s'étayer sur la lecture de ton travail...c'est juste un avis anonyme... et le fait que tu dises que tu est journaliste dois sans doute laisser entendre que tu parles avec l'avis du professionnel..pour moi c'est de l'arnaque , car ton avis ne vaut que si il est identifié , et cela qu'importe cet avis.
Enfin si tu me croise en festival parlons nous de vive voix car le sujet en vaut le coup.
amitié pas anonyme .
rico

22. gégé - 26/11/01 11:03 - (en réponse à : Chabertgerard@aol.com)
J'espère que le journaliste anonyme voudra m'expliquer comment chaque semaine ou tous les quinzes arrivent chez mon bouquiniste des nouveautés d'environ un à deux mois d'actualité estempillées “Service de Presse“. Je ne trouve pas sain de faire de l'argent sur un produit qui a été offert et dont on ne veut pas défendre les couleurs… De plus, ce genre de pratique désserre la critique : que va penser un futur acheteur qui souhaitait éventuellement acheter l'album, le trouver en occasion “service de presse“ un mois après sa sortie, c'est sûr que ça va pas lui faire forcément de la publicité… Concernant mes interventions, je pense que la flatterie n'a pas à sa place dans la critique et que l'on doit être en accord avec ses propos.C'est ça, à mon sens l'honnêté intellectuelle…

21. journaliste anonyme - 23/11/01 17:37 - (en réponse à : à Appollo)
Tu exagères mes propos, ce qui les rends facile à démolir.
Dire qu'on a le soucis du public, ce n'est pas forcèment dire du bien du dernier largo ou du dernier astérix (que je n'ai pas hésité à chroniquer sévèrement). C'est juste être un peu sensible à ces attentes. Je pousse dans la mesure du possible les albums que j'aime et que j'ai envie de défendre, même si je sais qu'à ce moment précis, mon adience sera quasiment nulle, mais je ne fais pas que ça, c'est tout.
Quant à aller brosser les éditeurs dans le sens du poil, je ne l'ai jamais fait; "être un relais entre éditeur et public", comme je l'ai écrit précédemment, ne veut pas dire ça, je suis désolé.
Pour info, ma dernière chronique à été composée, dans l'ordre de:
Tardi "les canons du 18 mars" (40%)
David B "la lecture des ruines" (15%)
Pellerin "l'épervier", avec coffret albd et CD-Rom édité par Jotim (15%)
Marc Antoine Mathieu "Le dessin" (15%)
Plessix "le vent dans les saules" (15%)
Le pourcentage donne une idée de la place accordée au sujet.
Voila voila ....

20. Appollo - 23/11/01 17:11
Je ne voudrais pas être donneur de leçons, cher journaliste anonyme, mais j'ai du mal à comprendre ce que tu dis sur les orientations de tes articles en fonction "de ce que veut le public". Il me semble que c'est exactement le contraire de ce qu'on peut attendre d'un journaliste ou d'un critique. Ton journal ne se vendra pas mieux ni moins bien si tu brosses le lecteur dans le sens du poil. A l'inverse, si il y a un vrai intérêt à la critique BD, c'est lorsqu'elle décide de parler (bien) d'albums qui n'ont pas particulièrement de couverture médiatique. Je ne vois pas l'intérêt de présenter le dernier Largo Winch surtout si tu n'en as rien à dire. Je fais peu de cas des SP simplement parce que de toutes les façons, si un album me semble présenter un vrai intérêt, j'en parlerai, service de presse ou pas. Je ne sais pas si les critiques ont le moindre intérêt, mais je suis bien sûr qu'elles n'en ont aucun dans le cas de figure que tu proposes. D'autre part, j'ose espérer qu'un journlaiste qui parle de la BD a une autre ambition que celle de relayer la campagne marketing d'un éditeur. Faire découvrir des oeuvres, faire partager son engouement pour un album, et même dénoncer quelques impostures, c'est quand même ce qui fait l'intérêt de la fonction de critique. Et puis, on s'en tape un peu que les libraires n'aient pas les albums : c'est justement ta fonction de critique qui peut faire changer les choses.
A quoi sert une critique ? A discuter d'un truc qu'on aime ou pas. Je me suis mis à faire des critiques d'albums par dépit de ne pas en trouver dans les journaux que je lisais. Lire quelque chose sur le dernier Astérix ne m'intéressait pas tellement, alors que j'aurais été enchanté de lire un avis - développé - sur le dernier David B par exemple. Je n'ai pas la prétention d'être un "bon" critique - et d'ailleurs être critique de BD n'est pas non plus mon ambition dans la vie - mais il me semblait que la BD manquait de visibilité dans les journaux, dans les médias en général, et qu'elle souffrait d'une image infantilisante justement parce qu'il n'existait pas beaucoup de matériel critique. Plutôt que de geindre que ah la la, les gens y parlent pas bien de la bd, c'est dégueulasse, je me suis dit que je n'avais qu'à m'y mettre et que peut-être, éventuellement, cela intéresserait des gens de lire des analyses d'albums de bd. Pour le moment, je rencontre des gens avec qui je discute d'albums, qui ont lu mes critiques, qui partagent ou pas mes points de vue, et cela me satisfait.

19. journaliste anonyme - 23/11/01 16:41 - (en réponse à : à gégé)
Je ne comprend pas de quels désaccords tu parles. Personne en tout cas n'a dit qu'il encensait un album dans la presse pour le détruire sur BDP ...
Tu me laisse un peu perplexe.
Quant aux services de presse, on n'en voie pas tant que ça chez les bouquinistes. Je me méfie de ce genre de généralité ne visant qu'à jeter le discrédit sur un ensemble de personnes.
Par contre il est arrivé que des magouilleurs travaillant chez l'éditeur détournent et revendent à leur compte des SP et des piles de dossiers de presse (par caisses !); ça existe et je l'ai déja constaté de visu.

18. gégé - 23/11/01 15:14 - (en réponse à : chabertgerard@aol.com)
Remarque : l'opinion personnel est souvent beaucoup plus fiable que se s'abreuver dans l'abrevoir à critiques…

17. Gégé - 23/11/01 15:08 - (en réponse à : Chabertgerard@aol.com)
C'est réconfortant que l'honnêté intectuelle se camoufle derrière les paravents de l'anonymat… On comprend mieux pourquoi on retrouve chez quantité de libraires d'occasion des ouvrages estempillés “SERVICE DE PRESSE“. Mais surtout si c'est cela le rapport, je crois que quand on est en désaccord sur de tels points de travail, on change de métier… Je ne suis pas donneur de leçons, mais j'essaie de vivre et de faire mon chemin avec mes convictions et en accord avec mes idées. Je souhaite pas être le cautionnaire d'un critique qui encense le livre dans un magazine et qui le détruire sur BDP. Mais, suis-je bête, j'oubliais : C'est vrai que cela permet de lire gratuitement et que l'on n'est pas obligé de faire un papier, c'est vrai au bout du troisième fax de réclamation de l'éditeur, on se sent un peu obligé d'écrire quelque chose bien senti … sans saveur, ni goût…

16. journaliste anonyme - 23/11/01 14:45 - (en réponse à : à Herenguel)
J'ai expliqué plus bas que j'intervenais de manière anonyme de manière à ne pas être obligé de donner le nom de l'éditeur avec qui je suis "embrouillé", par simple correction par rapport à lui. Je ne cherche pas à règler mes comptes en public mais à discuter avec tous de certains principes (voir le post tout en bas du sujet).
Je voudrais aussi te rappeler que la vocation essentielle de la critique est de donner aux lecteurs des informations avant un éventuel achat, pas de guider un auteur vers une amélioration de son travail, ou seulement accessoirement. Je pense (humblement) que les avis développés lors de chroniques peuvent tout de même servir à l'auteur; une critique digne de ce nom ne se bornant jamais à dire c'est bien, c'est nul, ou même à recopier les communiqués de presse (ça, y en a qui le font !).

15. herenguel - 23/11/01 13:47 - (en réponse à : rico@oeilpouroeil.fr)
Anonyme! reanonyme !
C'est pas trés reluisant ça. La critique me fatigue en général car toute volonté de guider un choix me déplait.
Je suis ok pour qu'elles existent mais de là à en tenir compte !
En résumé , les bonnes critiques ça n'ajoute rien sinon de se rassurer à leurs lectures, les mauvaises bin ça confirme les impressions que l'ont à soit même en tant qu'auteur. Si un truc est bancale dans mon bouquin , je pense pas avoir besoin d'une critique pour le découvrir, si défaut il y a c'est souvent une question de maturité... et cela aucun critique ne peux m'aider.
puis arrétez de vous planquer derrière des initiales ou autre "anonyme" merde les auteurs assument leurs bouquins alors assumez votre position de critiques au moins !
à+
rico



 


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