Les mangas ne seraient elles pas des bd?

Les 139 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



139. Alex - 28/10/10 15:05

138. Alex - 22/10/10 10:48
Un article de BDP de juin 98 de Killiann. Le débat ne date pas de hier.

137. Odrade - 22/10/10 10:38
Padekoua.

Intéressant, en plus ;o)


O.

136. Stefan - 22/10/10 10:16
Ensuite, les assistants. S'ils ont un style propre, ils se le gardent, en attendant d'être mangaka à leur tour.

Je reviens là dessus quand même, parce qu'il y a une petite subtilité. Il faut savoir qu'au Japon et en chine, ils ont une vision assez radicalement différente de l'apprentissage de l'art. Dans les écoles d'art en Occident, on étudie les maîtres, mais on encourage assez vite les élèves à chercher un style propre. En asie, c'est très différent, ça commence par une phase très longue de recopie des œuvres des grands maître et tant qu'on n'est pas capable de faire des copies conformes, toute originalité ou personnalisation est rigoureusement interdite et strictement réprimée. Il y a un bouquin très intéressant là dessus: l'unique trait de pinceau de Fabienne Verdier. Fabienne Verdier, ex étudiante aux beaux arts y raconte son départ en Chine, juste à la fin de la très sanglante révolution culturelle chinoise pour y apprendre l'art de la calligraphie. Elle y raconte les difficultés qu'elle a eu à s'intégrer, à s'adapter à ce mode d'apprentissage artistique chinois, à trouver des grands maîtres dans un climats de peur, de la réticence qu'ils ont pu avoir à transmettre leur savoir à une occidentale mêlé à l'envie de transmettre quelque chose dans un climat où certains peintre avaient eu les mains brulées juste pour avoir voulu peindre. Un bouquin très intéressant. Les Chinois et les Japonais sont très différents, mais du point de vue d'un occidental, pas tant que ça (c'est assez comparable à la relation entre français et anglais je trouve, avec toutes les limites que ce genre de parallèle audacieux suppose). On peut noter aussi que la conception de l'artiste et de l'apprentissage de l'art tel qu'on l'a en occident est finalement assez récente, et date grosso modo de l'apparition de la photographie (j'y reviendrai plus bas). Mais les artistes du moyen age et de la renaissance avaient eux aussi des apprentis qui bossaient pour eux, dont le rôle était de copier le style du maître qui signait tout à la fin et on sait que certains chefs d'oeuvres de nos musées n'ont, en réalité été réalisé que partiellement, voir , parfois, pas du tout, par celui qui l'a signé. Mais comme dans le cas du manga, cela n'est pas si important, comme pour un atelier d'architecte aujourd'hui, ou pour un réalisateur pour un film, c'est la conception qui prime (sans nier l'importance d'avoir une bonne équipe).

Donc tout ça pour dire que l'apprenti qui entre dans un studio n'a souvent pas de style propre et n'est souvent pas encore dans une démarche où il le souhaite. Et cela n'est pas entièrement dû au coté industriel du manga. Et ce sont des gars qui sont capables, pour les "meilleurs" d'entre eux d'imiter assez parfaitement le style de leur maître. Donc, à priori les mangas ou les décors sont quasi photographique et jurent un peu avec le style des personnages, sont, aussi étrange que cela puisse paraitre, le fruit d'un réel désir que cela soit ainsi. Et c'est en effet, en sortant du studio que l'apprenti va ensuite chercher à développer son style propre. J'affirme qu'il y a, dans ce désir d'avoir des décors très détaillés une influence de la BD occidentale.

Le concept de copie conforme de l'apprentissage artistique asiatique, qui n'a jamais été poussé à ce point là en occident, est d'autant plus complexe est subtile que les chinois et les Japonais ne sont pas, à la base, comme en occident dans une démarche de recopie plastique et purement visuelle de la nature. Il y a une recherche de l'harmonie du trait juste, une importance du mouvement du bras qui trace le trait, d'énergie, de symbiose entre l'énergie du trait et celle de l'objet représenté, et il ne s'agit donc pas, pour faire une copie conforme, de juste reproduire les trait, mais vraiment de les tracer de la même façon, même force, mêmes mouvements, même vitesse, même énergie. En occident le but était de recopier la nature avec le plus de virtuosité possible, et dans la recherche de la beauté plastique. En Asie, il était dans la recherche du trait juste et de la synthèse, pas de beauté sans efficacité, au japon, où l'on recherche aussi la simplicité maximale, plus que partout ailleurs (par rapport à la chine et à la Thaïlande où l'on s'autorise plus de fioriture). C'est d'ailleurs pour cela que la photographie a bouleversé beaucoup plus profondément l'art occidental que l'art oriental. Il a fallu la photographie pour que l'artiste occidental s'interroge en profondeur sur l'importance de la vision humaine, de l'interprétation et de la représentation, alors que c'étaient des choses beaucoup plus naturel dans la culture japonaise. Attention, bien sûr les tableaux de la renaissance n'étaient pas purement esthétiques, les scènes peintes avaient elles aussi un rôle narratif, mais la démarche, les poids accordé aux différents rôles, narratifs et esthétiques et les liens entre eux étaient très différents. Ce qui a sans doute contribué au développement du manga. Dans une bande dessinée, il faut raconter une histoire, le dessin peut difficilement y être plus purement plastique. Et quelque part, la façon japonaise de concevoir le dessin était un atout. Mais la BD occidentale c'est développée elle aussi, toujours en donnant une importance différentes à la beauté du dessin, à l'aspect plastique. et il y a, eu une influence réciproque, ça me semble assez évident. En europe on avu apparaitre des BD ou la finition du dessin devenait moins importante et au japon au contraire se sont développées des recherches plus plastiques et formelles, parce qu'ils se sont rendu compte, devant des BD occidentales que les aspects plastiques avaient une influence sur l'ambiance de l'histoire et ce qu'elle portait.

Je fais plein de raccourci là, j'écris vite, ça ne devrait être trop difficile de m'apporter la contradiction sur plein de points, pour être complet, précis il faudrait être plus nuancé et écrire des pages et des pages, c'est déjà un assez gros poste comme ça, je crois, merci à toi qui a eu le courage de lire ce pavé.

135. Stefan - 22/10/10 08:58
Par contre c'était pas des champignons noirs.

134. jean-pierre tréber - 22/10/10 07:44
C'est vrai. A la fin des années 70, il y en a un qui s'est mis à mettre des Jeans pattes d'ef', et l'autre du riz dans ses champignons.

133. nem° - 21/10/10 16:18
Moebius et Otomo reconnaissent volontiers s'être mutuellement influencés.

132. Stefan - 21/10/10 15:46
je répète la mienne : certains mangaka, quand ils se mettent à vendre, ne prennent toujours pas d'assistant car leur style est trop personnel et ne s'accorde pas avec le tout-venant en matière de décor - cet hyper réalisme donc, ou bien l'utilisation de trames comme tout le monde.
Ensuite, les assistants. S'ils ont un style propre, ils se le gardent, en attendant d'être mangaka à leur tour. CQFD.


Ben oui, je suis bien d'accord avec ça, mais je ne vois pas trop le rapport. Certains même, comme le gars d'Appleseed et Ghost in the Shell, Shirow, font de l'hyper réalisme sans avoir de studio. Les auteurs choisissent ou non de bosser en studio, d'une part en fonction de leur renommée, d'autre part en fonction de leur capacité à tenir leurs délais qui dépend entre autres de ce qu'ils ont envie de faire. Quand un mangaka engage des grouillots pour faire des décors hyper détaillés sur ses planches, c'est quand même une volonté de sa part d'avoir des décors hyper détaillés, les grouillots font ce qu'on leur demande. Et même certains mangaka arrivent à exploiter leur grouillots pour pas avoir un résultat aseptisé et sans âme, d'autres au contraire en ont rien à foutre. Et certain ont des studios sans forcément avoir des décors hyper fouillé, mais juste pour bosser un peu moins.

T'as une vision romantique de la chose,

C'est bien possible

où tu tiens absolument qu'il y ait influence équilibrée entre le Japon et l'occident.

J'ai pas dit équilibré, en réalité, vu qu'au japon tout le monde s'inspire, au moins un peu, de Tezuka dont la plus grosse influence est Disney, c'est très très déséquilibré.

l'influence, c'est quelque chose qui se voit ou au moins devine.
Go Nagaï ? Devilman machin ? A vu de nez je dirais que le style Albator l'a marqué largement plus que celle de Moeb' que je cherche encore.
Mais attend... Albator, c'est pas les mêmes qu'ont fait Ulysse 31, "Nonooo, le petiiit robot..." des frenchy. mince, j'crois bien que t'as raison finalement.
toutes mes confuses, c'est toi qu'a gagné.


Ben non, "être influencé par" ne veut pas dire "se contenter de mal imiter", une influence bien digérée ne saute pas forcément aux yeux comme une évidence.

C'est peut être de là que vient notre mésentendu finalement.

Si tu veux dire qu'il y a plein d'occidentaux qui essaient de faire du mauvais manga et pas tellement de mangaka qui essaient de faire de la mauvaise BD franco belge, là, je suis bien d'accord avec toi. Mais tel n'était vraiment pas mon propos.

Là où Moebius, et les gars de métal hurlant en général, ont pu avoir une influence importante, dans les années 70, à la fois sur des mangakas et sur des ricains, c'est d'une part du point de vue d'une certaine liberté formelle qu'il y avait en europe à cette époque (qui n'était pas si grande que ça, mais du point de vue de systèmes déjà très formaté et industrialisés qui s'étaient déjà bien développés au japon et aux US, ça pouvait sembler fabuleux) et d'autre part du point de vue d'une approche très esthétisante de la planche, du découpage et du dessin. Après ils ont piochés des éléments qu'ils ont adapté à leurs cultures, à leurs sensibilités à leurs systèmes. Mais c'est d'autant plus indéniable que les auteurs japonais et américain le disent eux même.

131. jean-pierre tréber - 21/10/10 14:38
héhé... le premier qui insulte l'autre reçoit une tapette.

je confond pas, je donne mon interprétation. T'en as une autre que je pense erronnée.

je répète la mienne : certains mangaka, quand ils se mettent à vendre, ne prennent toujours pas d'assistant car leur style est trop personnel et ne s'accorde pas avec le tout-venant en matière de décor - cet hyper réalisme donc, ou bien l'utilisation de trames comme tout le monde.
Ensuite, les assistants. S'ils ont un style propre, ils se le gardent, en attendant d'être mangaka à leur tour. CQFD.

T'as une vision romantique de la chose, où tu tiens absolument qu'il y ait influence équilibrée entre le Japon et l'occident.
l'influence, c'est quelque chose qui se voit ou au moins devine.
Go Nagaï ? Devilman machin ? A vu de nez je dirais que le style Albator l'a marqué largement plus que celle de Moeb' que je cherche encore.
Mais attend... Albator, c'est pas les mêmes qu'ont fait Ulysse 31, "Nonooo, le petiiit robot..." des frenchy. mince, j'crois bien que t'as raison finalement.
toutes mes confuses, c'est toi qu'a gagné.

130. Stefan - 21/10/10 09:36
Il est déprimant, j'espère juste que je ne vais pas finir par craquer et passer du coté obscur comme Laurent, mais j'arrive même pas à m'arrêter, comme quoi...

Les auteurs sont avant tout des lecteurs, oui, mais ce ne sont plus tes chers péquins moyens, mais des passionnés qui consacrent leur vie à la BD, des gars qui ne vont pas se contenter de lire Tezuka, mais qui vont être curieux d'aller voir ce qui se fait ailleurs, et qui vont donc pas hésiter à aller feuilleter d'autres BDs dans d'autres langues et qui vont donc pouvoir être influencés, aussi, par autre chose que Tezuka.

Pour les studios, tu confonds causes et conséquences. Ce n'est pas parce qu'ils sont organisés en studios qu'il soignent leur décors. C'est parce qu'ils n'arrivent pas à soutenir le rythme de parution qu'ils s'organisent en studios, et, la question est, pourquoi n'arrivent-ils plus à suivre le rythme de parution? Tezuka n'arrivait pas à suivre le rythme de parution parce qu'ils réalisait des dizaines de séries en parallèle. Ce n'est pas le cas de la plupart des mangakas aujourd'hui. Pour une grande partie d'entre eux, le problème c'est qu'ils cherchent un niveau de détails de plus en plus poussé dans leurs dessins, parce qu'ils sont fascinés par l'ambiance qu'un décors bien léché peu produire sur une histoire. En cela, directement ou pas, ils sont influencés par la culture occidentale, par une approche picturale qui est, en réalité très éloigné de la culture japonaise. Certains mangakas gèrent ça très bien, d'autre très mal, mais c'est un autre débat.

129. Alex - 21/10/10 00:04

128. Stefan - 20/10/10 23:34
Bon, allez, t'as gagné, félicitations.

127. jean-pierre tréber - 19/10/10 19:39
il y a bien sans arrêt des échanges entre comics, manga et bds européennes et ça vaut aussi de l'Europe vers le japon. Il suffit de voir comment les graphisme des mangas ont évolués petit à petit vers de plus en plus d'œuvres aux décors photo réalistes très poussés et très très détaillés, on s'éloigne des traditions picturales japonaises pour des trucs clairement influencés par l'occident
n'importe nawak ! interprétation trèèèès douteuse.
l'évolution vers des décors neutres réalistes et le résultat de l'industrialisation, c'est le fait des assistants, ni plus ni moins que des robots, le "style" étant la touche du mangaka.
on remarquera, du coup, que le mangaka qui bosse tout seul dans son coin développe souvent un style bien plus personnel.

126. jean-pierre tréber - 19/10/10 19:28
ce ne sont pas les lecteurs qui digèrent et assimilent leurs influences et les réinjectent dans leur culture, mais bien les auteurs. Donc, mesurer les ventes et les tirages ne prouve pas grand chose, si, comme tu le dit, il me semble, un Otomo, un Tanigushi ou un Go Nagaï le citent comme influence
Mais faux, archi faux ! qu'est-ce qu'un mangaka avant d'être un mangaka ? Un simple lecteur consommateur. On est déjà influencé en tant que lecteur / amateur qui rêve de dessiner à son tour. Donc Otomo et compagnie se sont nourri avant tout de Tezuka et autres niaks, à la différence des nouvelles générations franco-belges qui bouffent du manga dans la langue de Molière comme ils vont au Mcdo. Ca n'est absolument pas comparable.

125. Stefan - 19/10/10 09:57
Tant mieux alors, c'est que je me fais du souci moi.

124. chienvert - 19/10/10 09:25 - (en réponse à : Stefan)
"qui a déjà couté deux claviers et un écran à chienvert"

Non, je t'assure stefan, tout va bien au niveau du matériel!
Je ne digère pas le plastique de toute façon, ça me donne des gaz!

Et puis ça m'intéresse de voir l'avis des bdparadisiens sur la question!

123. Stefan - 19/10/10 09:12
de toute façon je sais même pas écrire Stéphane correctement alors Goscinny...

122. Stefan - 19/10/10 09:10
Désolé, c'est l'age, je radote.
C'est que le début, j'en ai bien peur.

121. Odrade - 19/10/10 00:08
Bordel Stefan arrête avec ton Goscini !!!

A moins que tu parles d'un italien que je ne connais pas mais que tu sembles estimer tellement que tu le cites pour la deuxième fois !


O.

120. Stefan - 18/10/10 23:57
J'ai dit qu'on les trouvait pas si facilement, ces livres, pas qu'ils n'existaient pas. turn over libraires, tout ça, tu maitrises.

Donc tu me dis que le "péquin moyen japonais" n'a jamais entendu parler de Moebius, mais que "le péquin moyen français" s'achète des éditions ultra luxueuses des bouquins de Crumb chez Cornelius. C'est le péquin moyen à géométrie variable.

En réalité, même au japon, il y a un marché pour l'import qui est loin d'être ridicule comparé aux tirages de Cornélius (maison tout à fait respectable, ceci dit, selon moi)

Mais de toutes façons, là encore, hors sujet, parce que, ce que je répète, c'est que ce ne sont pas les lecteurs qui digèrent et assimilent leurs influences et les réinjectent dans leur culture, mais bien les auteurs. Donc, mesurer les ventes et les tirages ne prouve pas grand chose, si, comme tu le dit, il me semble, un Otomo, un Tanigushi ou un Go Nagaï le citent comme influence, je vois pas trop comment tu pourrais décider que c'est du pur snobisme entretenu par la presse et par Moebius lui même. C'est juste n'importe quoi. Je veux dire, que Moebius soit un peu surcoté, peut être, de là à en faire un tocard, faut pas exagérer non plus. J'ai trouvé ses Inside Moebius plutôt chouettes. Je veux dire pas totalement réussi, le second est même complètement raté, à mon avis, mais dans les autres, il y a de très bon moment, et c'est très loin de l'œuvre facile et auto complaisante de l'auteur reconnu qui se repose sur ses lauriers. C'est une grosse remise en question du bonhomme et un contre pied radical par rapport à ce qu'il avait fait jusque là (même si on y retrouve aussi ses thème de prédilection). J'y vois la preuve d'une certaine vivacité, d'une belle ouverture, même, d'esprit, d'une grande curiosité, d'un certain amour de son métier... (mais je te sens bondir sur ta chaise là, wo wo wo, du calme.)

Revenons à nos mouton, à savoir la phrase d'Achab sur la chute des frontières entre manga comics et bd européennes qui a déclenché cette discussion aussi lourde et soporifique qu'inintéressante qui a déjà couté deux claviers et un écran à chienvert. Le manga moderne est né de la confrontation avec l'occident (Tezuka/Disney) et s'en nourrit sans cesse depuis. Que tu le veuilles ou non, Jean Pierre, ou quel que soit toon prénom, il y a bien sans arrêt des échanges entre comics, manga et bds européennes et ça vaut aussi de l'Europe vers le japon. Il suffit de voir comment les graphisme des mangas ont évolués petit à petit vers de plus en plus d'œuvres aux décors photo réalistes très poussés et très très détaillés, on s'éloigne des traditions picturales japonaises pour des trucs clairement influencés par l'occident (pas toujours pour le meilleurs d'ailleurs)

Sinon, pour Reiser, j'ai pas retrouvé ou j'avais lu un truc sur l'influence de Mad, mais en gros, il me semble que c'est Goscini qui suite à un voyage aux US, je crois, avait rencontré Kurtzman et d'autres auteurs de Mad, qu'il avait ensuite fait découvrir aux auteurs de pilote.

Putain, je vais dormir moi maintenant, c'est n'importe quoi d'écrire des trucs aussi long, scusez moi.

119. jean-pierre tréber - 18/10/10 19:55
Tu crois que le "péquin moyen" français à plus lu Crumb que le "péquin moyen" Japonais à lu Moëbius?
oui, sans contestation possible (remember : moeb' est introuvable en niakoué au japon, ce qui n'est absolument pas le cas de Crumb chez nous).

Tu crois que l'avalanche récente de publication de Crumb chez Cornelius est dû à autre chose qu'à un phénomène mode "branchouille" comme tu dis?
l'avalanche ? tu disais que t'arrivais pas à les trouver à Paname ? Faudrait savoir. Bon, moi je les vois, bien visible, bien présent depuis un bout de temps, les Cornelius. j'en ai rien à foutre, à la différence de ce gros pd misogyne de Zgreugreu, mais force est de constater que Crumb squate les étals, lu ou pas.

Tu crois que tout ça à quoi que ce soit à voir avec le talent de Crumb ou de Moëbius, et surtout avec leur influence sur la BD en europe, aux US et au Japon? (ce qui est le point de départ de cette discussion)
hahahaha... Non ! Moeb'/gir est de ces artistes bobos qui surfent sur la vague artificielle des médias largués qui lui servent la soupe. mais ce vieux schnock influence plus personne depuis 20 ans. il entretient sa légende. Si un journaliste fainéant lui parle d'Alien, impressionné, il va pas répondre : "bah, j'ai juste dessiné des costumes colorés qu'on voit pas dans le film". pas con, le mec.


Autre exemple, que tu trouveras, j'espère Jean Pierre, plus pertinent. Le péquin moyen dans les années 70 n'avait entendu parlé ni de Mad, ni de Kurtzman, mais ça n'a pas empêché que Mad et Kurtzman ont eu influence énorme sur la BD franco belge des années 70 à travers Gotlib, ou Reiser.
l'influence de Mad sur Reiser, j'sais pas. je dirais même plus, je vois pas.

118. jean-pierre tréber - 18/10/10 19:31
"On m'a dit..." (parole & music : carla bruni).

117. Stefan - 18/10/10 17:24
On m'a dit qu'il mangeait ses amis.

116. chienvert - 18/10/10 17:10
On m'a dit qu'il était interdit dans les cybercafés car il mangeait les claviers!

115. torpedo31200 - 18/10/10 16:52 - (en réponse à : chienvert - post # 114)
Tu es donc certain qu' il n' a pas d' amis avec différentes adresses IP ou la possibilité physique de se rendre dans un cybercafé ?

114. chienvert - 18/10/10 16:41
Je n'ai que des certitudes! ça m'aide beaucoup!

113. torpedo31200 - 18/10/10 16:22 - (en réponse à : chienvert - post # 112)
Mais es tu absolument certain qu' il est vraiment parti ?

112. chienvert - 18/10/10 16:21
il manque Colonnier!

J'aimais bien les insultes écrites en gras et gros caractères (quel savoir faire)!
L'aprés-midi ça me faisait même esquisser un sourir!

Fucking lobster, revient!

111. torpedo31200 - 18/10/10 16:12 - (en réponse à : jean-pierre tréber - post # 108)
En fait, tu veux juste nous expliquer la vie ?
Et là tu viens de découvrir les concepts de dématérialisation et de relative popularité, c' est bien...

Je crois qu' on tient un successeur pour Colonnier.

110. chienvert - 18/10/10 16:05
Putain, ta mère!

109. Stefan - 18/10/10 14:57
Ben je compare ce qui a été comparé, la présence ou non en librairie.

Tu crois que le "péquin moyen" français à plus lu Crumb que le "péquin moyen" Japonais à lu Moëbius?

Tu crois que l'avalanche récente de publication de Crumb chez Cornelius est dû à autre chose qu'à un phénomène mode "branchouille" comme tu dis?

Tu crois que tout ça à quoi que ce soit à voir avec le talent de Crumb ou de Moëbius, et surtout avec leur influence sur la BD en europe, aux US et au Japon? (ce qui est le point de départ de cette discussion)

Tout ce que j'essaie de t'expliquer c'est que oui, Moëbius, comme Crumb ont eu une influence non négligeable sur la BD et ceux en parallèle sur trois continents. (même si ça a l'air de te faire bien mal au cul pour Moebius) Oui, il y a des influences qui traversent les barrières entre, manga, comics en franco/belge, mais que ce n'est pas avec les lectures de tes chers péquins moyens imaginaires ni avec la présence en librairie que tu vas pouvoir "mesurer" cette influence.

Autre exemple, que tu trouveras, j'espère Jean Pierre, plus pertinent. Le péquin moyen dans les années 70 n'avait entendu parlé ni de Mad, ni de Kurtzman, mais ça n'a pas empêché que Mad et Kurtzman ont eu influence énorme sur la BD franco belge des années 70 à travers Gotlib, ou Reiser.

108. jean-pierre tréber - 18/10/10 14:42
ah ouais, tu crois que sur une ville de 30 millions de péquins, c'est difficile de trouver de quoi remplir un amphi. Moebius est branchouille même si les gens, chinotoque ou parigo, l'ont pas lu.

107. jean-pierre tréber - 18/10/10 14:39
tu crois que tu vas arriver à faire pleurer un petit jeune qui vient de sortir sont premier ou deuxième album, avec le turn-over pratiqué dans les librairies, suproduction oblige ?

comparer la présence de Crumb, le nombre de ses albums traduits depuis,allez, trente ans, et 1 Moebius à tirage hyper confidentiel que Danyel a vu un jour à Tokyo, croyant halluciné d'ailleurs, c'est ridicule.

106. Stefan - 18/10/10 14:36
Mais tu disais que personne le connaissais à Tokyo.

105. jean-pierre tréber - 18/10/10 14:34
Donc il n'est pas inconnu, tout au moins dans certains milieux.
c'est devenu n'importe nawak, tout le le bin's qu'on fait autour de cette vieille baderne préhistorique rescapée des années 70 de Moeb', que ce soit à Tokyo ou Paris, chez Cartier.

104. Stefan - 18/10/10 14:29 - (en réponse à : JPT)
Je soutien que Crumb était connu en France avant que Cornelius ne se charge de le déterrer, ce qui est relativement récent, et que même depuis, il est n'est pas si facile que ça à trouver.

Les librairies spécialisées en commandent un ou deux exemplaires à chaque éditions d'un nouveau bouquin. Si elle les vendent, en commande rarement de nouveaux, et si elle les vendent pas les renvoient souvent, où vont les cacher au fin fond du magasin, où il finissent par s'écouler assez vite.

Donc désolé, mais si tu te contente d'aller voir si c'est présent chez le libraire pour savoir si c'est "connu", tu risque de déduire que Crumb n'est pas très "connu". J'ai fais l'expérience il y a, à peu près deux ans, j'ai fait trois quatre libraires du quartier latin (l'ex librairie d'image, Apoum Bapoum, Gibert, Boulinier, et une autre je sais plus son nom), deux fnacs parisiennes, et deux libraires à Bayonne à la recherche de bouquins de Crumb, tout ce que j'ai trouvé c'est un recueil de croquis de clients de restaurants fait sur des set de table. ça a peut être changé depuis, mais ça change pas tellement mon propos.

103. jean-pierre tréber - 18/10/10 14:14
hahahaha...
Crumb introuvable en France. Avec le travail forcené de Cornelius, depuis des années, axé sur la prod du vieux perv', comment peux-t-on soutenir sans rigoler de telles âneries ? quel mannequin ce stefan...

102. dens - 18/10/10 12:33
tout le monde connait Arleston et Charden

101. suzy - 18/10/10 12:20 - (en réponse à : stefan)
Faut pas être timide, lance-le ton yatta la prochaine fois!
Ratta en tout cas pour moi!

100. Stefan - 18/10/10 12:12 - (en réponse à : Torp)
Ya... rien là?

Oui, et ces traductions sont à peu près introuvables en France en librairies spécialisées ou non, sauf si on les commande depuis. D'où le peux de pertinence du, j'ai jamais vu Moebius en librairie au Japon.

99. torpedo31200 - 18/10/10 11:55 - (en réponse à : Stefan - post # 94)
Crumb est traduit depuis 1972-73 environ.

98. chienvert - 18/10/10 11:39
Arles et stone , ça au moins c'est un auteur qui nous fait réver!

97. Stefan - 18/10/10 11:00
Oui, c'est lui qui a fait Corto Marcel.

96. Odrade - 18/10/10 10:44
Goscini.

C'est un auteur italien connu ?


O.

95. chienvert - 18/10/10 10:13 - (en réponse à : about the medium man from Pekin)
Je pense qu'il vaut mieux éviter de parler de choses intéressantes (comprendre BD) aux "péquins moyens" de ce pays sous peine de se sentir trés vite assez seul! Je me contente de la météo, et je ne suis jamais déçu dans mes relations de voisinage!

94. Stefan - 18/10/10 09:24
Ben, à partir du moment oùu on établi que le "péquin moyen" cher à JPT, ne s'intéresse plus trop au manga, savoir s'il a déjà entendu parlé de tel ou tel auteur français, ça veut plus dire grand chose. En France, le "péquin moyen" a probablement jamais entendu parler de Crumb, par exemple, et jusqu'à récemment, il était quasiment pas édité en France, et ses bouquins sont pas forcément évidents à trouver. De là à dire que Crumb est inconnu en France, c'est aller un peu vite en besogne. On peut même dire qu'en France, le péquin moyen n'a pas la moindre idée de qui est Arleston, Morvan, ou même Zep, alors qu'il va savoir qui est Titeuf ou même Lanfeust, il va vaguement avoir entendu parler de Goscini, mais sera pas trop sûr de savoir s'il a dessiné Tintin, Spirou ou Asterix. Enfin tout dépend aussi de ce qu'on entend par connu, et du péquin moyen sur lequel on va tomber.

93. Danyel - 18/10/10 01:54
Bon, concernant Moeb, j'ai quand même oublié de préciser que son travail a fait l'objet d'une rétrospective l'année dernière au Japon et qu'il est venu faire une conférence a la prestigieuse université de Tokyo (salle comble). Donc il n'est pas inconnu, tout au moins dans certains milieux.

92. jean-pierre tréber - 17/10/10 21:10
Jesse cutter :
"Il était de plus en plus mal vu notamment pour des adultes de lire des mangas en public. donc ils se sont mis à les lire aux chiotte."

greendoggy :
"très intéressant tout cela !"

91. Jesse Custer - 17/10/10 20:43
Non, les Japonais qui lisaient des mangas dans le métro c'était très fréquent dans les années 80/90, mais dans les années 90, les polémiques sur le contenu violent et pornographique des mangas ont refréné cette habitude. Il était de plus en plus mal vu notamment pour des adultes de lire des mangas en public. Puis les ventes de magazines de mangas ont considérablement baissé ces dernières années après avoir atteint un pic dans les années 90, les lecteurs achetant de plus en plus les mangas en tomes comme chez nous. Et les jeunes en lisent de moins en moins, détournés par le net et surtout par les téléphones portables.

90. chienvert - 17/10/10 19:34 - (en réponse à : Danyel)
Intéressant tout cela! :)



 


Actualité BD générale
Actualité editeurs
Actualité mangas
Actualité BD en audio
Actualité des blogs des auteurs
Forum : les sujets
Forum : 24 dernières heures
Agenda : encoder un évènement
Calendrier des évènements
Albums : recherche et liste
Albums : nouveautés
Sorties futures
Chroniques de la rédaction
Albums : critiques internautes
Bios
Bandes annonces vidéos
Interviews d'auteurs en videos
Séries : si vous avez aimé...
Concours
Petites annonces
Coup de pouce aux jeunes auteurs
Archives de Bdp
Quoi de neuf ?
Homepage

Informations légales et vie privée

(http://www.BDParadisio.com) - © 1996, 2018 BdParadisio