La BD paranoïaque

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43. dracu - 21/11/02 21:50
On a déjà cité la série des Julius Corentin Acquefaques de Marc-Antoine Mathieu, mais je me permets d'ajouter Mémoire morte du même auteur, un excellent album passé un peu trop inaperçu amha. Encore ici, un univers que l'on croyait cohérent, ordonné et fini(!) se sclérose et se dérobe pour laisser entrevoir une réalité tout autre, qui avait été complètement occultée par les individus eux-mêmes : leur autonomie et leur mémoire, reléguées à une entité centrale : ROM. Une belle allégorie sur notre société contemporaine où l'on vante le fait que les ordinateurs, téléphones cellulaires et autres agendas électroniques prennent tout en charge et soient des prolongations «utilitaires» des libertés individuelles!!!

Ah! aussi dans le genre délire de persécution il y a la série FIDES aux Humanos. Se faire implanter un ange-gardien : au secours!

Évidemment, tous ces auteurs sont des paranoïaques notoires...

42. nemOrtel - 19/11/02 12:14
Et Ultima parano?

41. Thierry - 19/11/02 08:41
Je ne crois pas qu'il ait encore ete cite (pas eu le temps de lire tout le sujet), mais ne pourrait-on pas rajouter les oeuvres de Daniuel Hulet "L'Etat Morbide" et "Immondys" (dans une moindre mesure "Voyage en tete etrangere") ?

40. Uh!Mano... - 18/11/02 21:22
bien dit l'ami!!
l'artiste c'est l'alchimiste inversant l'illusion à partir du dispositif qui la crée.
C'est là sa limite...

Ça fait du bien d'avoir un Brendel sur ce forum.

À BIENTÖT

39. a. brendel - 17/11/02 10:45 - (en réponse à : a.brendel@laposte.net)
La représentation de la réalité est une réalité inversée (un reflet). Nous ne percevons de la réalité que son théâtre, que sa représentation (les phénomènes, ce qu'"on" veut bien nous montrer et ce que nous sommes capables de voir), pas les ficelles.
Le paranoïaque métavoyant (extralucide) a l'intuition du dispositif, pressent le subterfuge. Il se dit que les ombres de la caverne ne sont que des ombres. Que ces ombres sont projetées par une réalité qui est autre et inverse (principe de la boîte noire et du sténopée). On est dans l'idéalisme platonicien en plein.
Alors le rôle de l'artiste (shaman) consiste à construire une représentation de cette représentation, une inversion de l'inversion, pour restituer la réalité, le Vrai.
Le reflet d'un reflet n'est pas inversé. Le reflet du reflet est juste. Mais il est encore plat... L'artiste a encore recourt à l'illusionisme et à ses procédés (perspective...) pour faire du vraisemblable. Dans cette... perspective, l'artiste-shaman paranoïaque métavoyant révèle au monde la vraie nature du réel.
Vous ai-je bien entendu, monsieur Mano?

Cordialement,

A. brendel

38. Uh!Mano... - 16/11/02 19:04
Par contre:
dans sa dimension politique (uniquement):
On peut se demander si l'auteur (paranoiaque au sens de l'oeuvre)n'étudie pas la société en étant lui même à l'inverse de l'image (politiquement:l'autre réalité subliminale des images du monde).
pour voir les ficelles de l'illusioniste (POUVOIR),il faut ''saisir'' la limite du champ d'expérience du réel (décor:étable et son troupeau).
Pour penser cet 'avant l'image' il faut en dégager le sens:
la finalité de l'illusion?
Pourquoi je fais Bêêê...quand j'entends la clochette?
Y a-t-il intention d'illusionner?
Comment l'auteur se réveille-t-il en plein rêve collectif?
Et on en revient au MESSIE (idem dans Dark City - ou chez Nietzsche...).
C'est un METAVOYANT qui verra ce que nul ne voit.
L'auteur (sans être un paranoiaque) est habité par la voyance (non l'illumination mais l'extralucidité intellectuelle peut suffire:recoupements infinis afin d'éffleurer de l'esprit la chaotique du complot) ...un temps durant.

37. a. brendel - 16/11/02 18:41 - (en réponse à : a.brendel@laposte.net)
Pardon pour toutes les fautes, dans le message précédent.
Un mien ami à qui j'en parlais me disait justement qu'on doit éviter une confusion répandue : il n'est pas nécessaire d'être soi-même paranoïaque pour faire une oeuvre paranoïaque. je ne pense pas, d'ailleurs, que messieurs Peeters, Matthieu ou Dufour, ni que la plupart de ceux qui ont été cités ici, soient paranoïaques. Il ne faut pas non plus croire que l'oeuvre d'un paranoïaque est forcément une oeuvre paranoïaque et, si elle l'était, il ne faut surtout pas croire qu'elle ne serait que cela. C'est juste une façon d'en parler, une clé de lecture, une lorgnette. On sait qu'il faut savoir en changer, que le choix de l'une n'empêche pas le choix des autres. L'important est de "faire sens", d'accoucher l'oeuvre. Les clés de lectures sont parfois des forceps et la parturiante n'en sort pas toujours indemne...

Cordialement,

A. Brendel

36. Uh!Mano... - 16/11/02 18:38
cher A.Brendel:
Je n'ai pas le temps de m'exprimer dans l'immédiat.
J'ai trouvé en votre compagnie (et celle de Patricia)des interlocuteurs rigoureux et vifs d'esprit que j'estime.
C'est donc avec joie que je reviendrai vous faire part d'autres idées qui m'habitent.
(nullement parceque vous semblez apprecier ce que je dis d'ailleurs).
Vos développements qualitatifs et argumentés tranchent nettement avec l'aigre-mou trollien qu'on nous sert quotidiennement dans cette auberge!
Je vous avouerais qu'un forum de Bd de semblait pas (bien que j'aime la bd) être le meilleur lieu pour m'épancher.
Mais trouvez des forums de discussions solides sur internet:---------------je n'en n'ai pas trouvé.
Je reviendrai AVEC PLAISIR discuter avec vous.

Il est excellent que vous nommiez Hildegard Von Bingen dont j'écoute régulièrement les oeuvres en grattant mon clavier tel un troubadour post-analogique.
Je suis très admirarif de la vie des saints en général (saint-jean De La Croix...).
Mais nous aurons l'occasion d'en reparler.
À bientôt

35. a. brendel - 16/11/02 11:44 - (en réponse à : a.brendel@laposte.net)
Chers Uh-Mano et cher Brutosaure 2002,
Quelle envolée! Désolé, vraiment, d'en avoir été la cause.
Bien sûr, monsieur 2002, que la psychanalyse théorique se trompe. Forcément, elle ne résiste pas à l'expérience. Mes compétences ne sont pas uniquement théoriques ou livresques, cependant (je ne peux que l'affirmer...) Je sais, pour l'avoir testé, que les livres de psych* (ologie et iatrie) se gardent bien d'apporter des réponses générales à des questions individuelles : il n'y a que des "cas", uniques.
La pensée généralise, disait Borges. Elle n'a pas d'autres choix.
Bien sûr, monsieur Mano, que l'endocrinologie et la chymie des neuromédiateurs peuvent être des réductions matérialistes positivistes. Je suis un fervent lecteur de monsieur Oliver Sacks, que je recommande à tout le monde. Il a écrit un traîté sur la migraine (Migraine) et sur les visions d'Hildegarde de Bingen et les "auras", où il insiste bien sur l'impossibilité qu'il y aurait à vouloir réduire l'expérience mystique (incontestable) d'Hildegarde à des phénomènes physico-chimiques. Qu'elles aient été causées par ses migraines et des déréglements neurochimiques n'a pas de conséquence sur le SENS de ces visions, de ces manifestations.
Oliver Sacks est aussi l'auteur du merveilleux "L'Homme qui prenait sa Femme pour un Chapeau", et de l'expérience sur la L-dopa que retrace le film "L'Eveil" (avec De Niro). C'est un grand connaisseur de la mythologie. Un psychiatre. Un neuro-psychiatre, même. Souvent (généralisation...) la formation matérialiste des médecins les rend hermétiques à la pensée "magique". Monsieur Sacks démontre superbement le contraire.

Vous dites ailleurs :

"La paranoia c'est peut-être la LUCIDITÉ (INTUITION-VÉRITÉ) qui privée de points d'appuis dans le réel (illusions du réel-social) échoue en dérèglement axiomatique azimuté à l'infini (dans l'Aleph de Borges les miroirs renvoient l'image de la vérité à l'infini... hors-champ donc hors du temps et de l'espace)."

Et je trouve ça très beau. On pourrait faire un parallèle avec la dichotomie champ théorique / champ expérimental. On aurait plutôt "champ intuitif" / "champ réel". Sans point d'appui dans le réel, la pensée sidérante s'égare, s'éteint, ou part en torche. Elle devient une axiomatique, forcément : un délire logique, rigoureusement logique, mais sans rapport aucun avec le réel. La conséquence, fatalement, est l'incompréhension des autres, l'incomunication, l'isolement et, au bout du compte, l'aliénation. La construction logique peut "toucher juste", cela ne change rien au processus aliénant.
Ce que vous dites du miroir, de l'image, de la représentation comme "inversion du réel" est très beau. "Elle est le substantif (au commencement était le verbe:apparition) qui ignore ce qui la précède." Cela nous renvoie à la croyance, au mythe. Patricia pourrait en dire beaucoup, à ce sujet.
Je continue de croire, cependant, qu'on ne doit pas confondre (en général...) paranoïa et hystérie.
Quant à la schizophrénie, monsieur 2000, elle n'est pas la paranoïa, je vous le concède. Ces deux "psychoses" ont en commun le délire. Et la paranoïa peut mener aussi sûrement à des 'formes' de schizophrénie qu'à la dépression. Toutes deux ont un rapport étrange et problématique au réel, à l'autre, à la fiction.
Enfin, je distinguait expressément "angoisse, anxiété" et "paranoïa", et je plaçais Black Hole dans la première catégorie (inévitables catégories...) Un point commun tout de même, à tout cela: la perte de maîtrise, la peur. Quelqu'un parlait d'impossible fusion, de prolongement organique du soi, de métamorphose... Il s'agit toujours de ces troubles rapports du soi au monde, du soi au soi, du soi aux autres, et de l'impossible maîtrise.
Cordialement,

Alfred brendel

34. francois - 16/11/02 10:21
thierry : je te raffraichis la mémoire, il s'agit du dr daniel schreber dans Dark City. plus d'infos sur ce dr ici http://www.ralphmag.org/schreber.html
fd

33. melaka - 16/11/02 04:44 - (en réponse à : mettons les choses au point)
Bon la les gars ca me plait pas ce qui se passe ici !!

alors d'abord, cher collaborateur du journal qui signe "le psikopat", j'aimerais bien s'il te plait que tu moderes tes propos quand tu signes "le psikopat". Desolee Fred (ou Fabrice) mais en tant que VRAIE representante du psiko j'apprecie pas trop le mepris avec lequel tu traites les lecteurs qui repondent a ta demande. Ou alors tu assumes tes propos en tant que Fred N. et tu evites de nous faire passer pour des chiens prets a mordre dans tout ce qui n'est "pas assez drole pour nous".
merde la c comme si tu parlais en mon nom ou celui de Carali, et jamais on ne se serai permis de parler comme ca.

ensuite, ric et ceux qui disent que c soit de la merde, soit de la "gauche caviar", le psiko, et surtout, "qu'on aurait la main mise sur une partie de la presse", permettez moi de rire. Ceux qui pensent que c de la merde, ne nous achetez pas et lisez plutot Bodoi, on vous a rien demandé. Sachez que le psiko est une minuscule boite, qui vit sans pub, uniquement de la vente de ses numeros, qu'on fait ca par passion et qu'on se bat comme des fous pour que le canard survive mois apres mois. Je crois bien qu'on est quasiment les seuls dans cette situation en france, d'ailleurs. Sachez aussi que si on garde cette image de "fanzine" dans la tete des gens c'est parce qu'on est quasi les seuls a avoir les couilles de publier des debutants, et que des tas de dessineux connus maintenant ont démarrés chez nous. Ben oui, nous ca nous plait de donner leur chances a des gens qui se font systematiquement refuser leurs planches parce qu'ils n'ont pas "deja" un nom ! et si vous regardez bien, dans CHAQUE psiko y a un nouveau ! alors merde !!

donc pour resumer, merde a ceux qui ne nous aiment pas, et c pas la peine de nous le dire parce que sinon vous allez me faire pleurer (c que je suis sensible, moi, et le psiko, c toute ma vie, comme pour carali)(et oui on est que deux dans l'equipe redactionnelle !) et Fred, soit un peu plus gentil s'il te plait quand tu parles au nom de ton employeur !

32. fred neihdardt - 16/11/02 00:25 - (en réponse à : nemOrtel)
A propos de "Glissement de temps sur mars", l'enfant schizo fait aussi office de précog, comme dans Minority report… le thème du schizo extra-lucide cher à PKDick est repris par Dantec, dans les Racines du mal et surtout Babylon babies, où ils représentent un hybride annonciateur de la future race humaine, super balaise côté cervelle, et aussi la connaissance omnisciente.
Mais on s'éloigne du sujet. Je citerai donc "Parano" de Carali, qui nous emmène également dans les hautes sphères.

31. Uh!Mano... - 15/11/02 22:32
on dirair un nick avec des OO au lieu de 00.

Merci l'imposteur nous venons ensemble d'illustrer la paranoia!

30. Brutosaure2OO2 - 15/11/02 22:28
Oui, tu as entièrement raison...
Je te prie d'excuser mon comportement qui frisa l'indécence.
Mon imbécilité et mon envie d'embrouiller tout le monde afin de le porter au chaos a été plus forte durant un instant.
Aujourd'hui je veux me faire pardonner mon arrogance, qui m'a poussé à polluer certains sujet du forum BDP.
OK j'essaierai de ne plus recommencer... Mais discuter normalement m'est impossible....
Je suis prisonnier de ma bêtise extrème, de mon envie maladive et de ma laideur qui sonna le glas de tout espoir dans la vie.
Pardon à tous. Je ne suis qu'un gros nul. Maintenant je le sais

29. Uh!Mano... - 15/11/02 21:36
Tu dois comprendre que j'aborde le thème du PARANOIAQUE au sens MYTHOLOGIQUE.
Je ne m'intéressait pas aux ''malades de la maladie''.
C'est vrai, tu en conviendras que le jargon médical est un mystificateur.
Il tue la mythologie.

Et je n'ai pas dit que tu étais du troupeau.

28. Uh!Mano... - 15/11/02 21:29
je n'ai AUCUNE animosité envers toi.
GARANTI OU REMBOURSÉ!
Mais tu ne peux me juger si facilement tu comprends?
Tu vas quand même pas m'apparenter à Jean-claude Van-Damme.
Ce que tu dois AUSSI comprendre,c'est que j'aborde certains principes selon UNE OPTIQUE (sans illusion) déterminée par ma vision dialectique du monde.
Si tu n'aimes pas Marx,tu ne peux lui reprocher une lecture matérialiste de la société (puisque c'est sa position).
Si tu étudies des textes religieux tu ne vas pas leur reprocher leur parti-pris spiritualiste.
Bien sûr que j'ai un parti-pris (quand on choisit une pensée plutôt qu'une autre on prend parti).Tu ne dois pas me reprocher un manque de cohérence que je n'ai pas.
Si tu lis le commentaire sur Dark City tu y trouveras une analyse.
Maintenant tu n'as pas exposé tes idées.
T'es peut-être trop habitué à de la violence verbale ici.C'est pas mon but!mais la parole sert également la joute,alors joutons!

27. Uh!Mano... - 15/11/02 21:18
mon manque de connaissances sur quoi?

26. Brutosaure2002 - 15/11/02 21:17
Je n'ai pas du tout envie de parler a quelqu'un qui commence par m'insulter. A mon avis tu te sers de ta culture pour masquer ton manque de connaissance, la seule chose avec laquelle je suis d'accord avec toi, c'est que le debat doit porter sur l'aspect mythologique et metaphorique.
Je me suis permis de dire qu'a mes yeux de mouton, Mr Brendel faisait une confusion point barre.
Donc restons en là, cela evitera trop d'animosite entre nous.
Bonne soirée à toi donc.

25. Uh!Mano... - 15/11/02 20:51
je ne sais pas pour qui tu te prends,mais tu n'as apparemment pas les moyens de me désarçonner.

ton:''tu dis des conneries'',est insuffisant.

Ce n'est pas en crachant par terre que tu peux prétendre amorçer la marée.

Tu es gonflé de me parler de la sorte, alors, met le vent dans les voiles et argumente!
(on n'est pas chez ardisson ou les benêts ont toujours raison).

24. Uh!Mano... - 15/11/02 20:43
De savoir que tel personnage a une DÉVIANCE PSYCHIQUE parcequ'il est né avec ou selon une explication médicale n'a aucun intérêt.

Quand vous parlez de batman ou autres on à affaire à des êtres ayant subi un traumatisme .
Ce qui permet de positionner le personnage:sa vision face à celle des autres.
La représentation du mal:gangsters qui tuent ses parents est
le point originel d'une métamorphose chez Batman;là le personnage porte un nouveau regard sur le monde oscillant de l'intuition à l'illusion.
Il voit le monde sous la menace de forces obscures.

On a basculé dans ''le langage mythologique''.
Et c'est essentiel.

Quelle différence entre Batman et Bakounine (anarchiste)?
L'un voit le mal incarné par certains personnages , l'autre dans la structure des classes sociales et ses représentants hiérarchiques.
La différence est inévitable ,il était inconcevable qu'aux états-unis (l'utopie incarnée), on crée des personnages (héros) anarchistes combattant le système.
C'est le rôle du super vilain qui est souvent psychologiquement plus complexe.
Ramener la maladie mentale dans la fiction à l'explication clinique c'est ôter toute dimension MYTHOLOGIQUE.

Sinon on raconte l'histoire du mec qui prend son prozac et comment il va mieux après, pour retourner sur la chaine de montage de l'usine Peugeot.
Et le soir il enfile un costume parcequ'il est nerveux et hagard comme un persécuté ,fou tout seul dans sa tête avec ses troubles obsessionnels compulsifs (aligne sans cesse les balais dans la cuisine).
Que ce serait naze.

23. malo - 15/11/02 20:30
"blackhole" n'a rien de paranoïaque!!! C'est une bédé sur l'adolescence! La maladie y est vue comme une transformation du corp et un moyen d'identitée. A aucun moment la crainte du monde ou des autres n'est à ma connaissance present dans "blackhole".

22. Brutosaure2002 - 15/11/02 20:24
Je crois surtout que tu ne te sers pas des concepts a bon escient.
Même si j'ai apprecié certaines de tes interventions, sur ce coup là je reste persuadé que tu te plantes, aussi vais je te laisser continuer a debiter tes conneries car je crois que tu ne connais pas grand chose sur le sujet et que tu es persuadé du contraire.
A bon entendeur...

21. Uh!Mano... - 15/11/02 20:15
Les imbéciles comme les génies font des rêves.
Peut-être qu'un imbécile a inventé la roue dans le rêve d'un génie.
J'ai horreur qu'on insinue que j'ai lu dans un livre ce que toute personne intuitive doit comprendre.
C'est peut-être toi qui a besoin de livres pour réfléchir.
L'histoire de ma vie c'est sentir et apprendre ensuite.

Quand tu ne comprends pas les mots c'est que tu ne vas pas derrière le miroir.
Je pense que tu n'as rien saisi.

Si tu me compares à Jean-Claude Van Damme:muscle toi l'esprit alors et on pourra pratiquer le même sport.

20. Brutosaure2002 - 15/11/02 20:06
Autrement pour les théories à la J-C Van Damme je suis pas trop accro désolé.

19. Brutosaure2002 - 15/11/02 20:04 - (en réponse à : Uh Mano!)
Arrête avec ton discours dominant (et parano de surcroît).
Ces maladies ne sont pas les mêmes, elles n'ont pas les mêmes symptomes, n'ont pas les même effet, ni le même finale. J'en ai cotoyer, j'ai vecu avec, je sais ce que sais et toi? T'as lu ça dans un livre?

18. Uh!Mano... - 15/11/02 20:04
L'autiste est un ascète sans méthode.
Le schizophrène est le révolté sans opposant (non dialectique).
Le paranoiaque entend le chant des sirènes.
Les gens 'normaux' sont un troupeau aveugle et sourd jamais touché par le chant des sirènes mais prompt au bruit de la clochette.DRELIN... DRELIN...Bêeêêêêêêê...Bêêêêêêêêêêêêê.

Je m'en tiens à ça ---
mais je vois à quel point le pseudo-intellectualisme de la psychologie et des impostures logico-déterministes ont embourbées les consciences dans leur verbiage medico-nullo de chien savant .
(qu'on aime à employer tous ces termes cliniques creux:parano,schizo,psychose,toc... mots qui donnent de la consistance à un NÉANT ANALYTIQUE).

17. B.B - 15/11/02 19:54
Et moi, je dis que batman il est moins parano que pifou!

16. Uh!Mano... - 15/11/02 19:46
les ''maladies psychiques''peuvent être de réelles maladies physiologiques parfois!
Cependant le discours DOMINANT s'est arrangé pour positionner dans d'illégitimes catégories les ''déviants''en les qualifiant de névrosés,schizophrènes...et autant de foutaises permettant aux 'individus sans qualités' de cerner les INCERNABLES.
Le 'fou' n'est pas rentable économiquement donc il est INUTILE.

Lorsque je pose une courgette sur un buffet ne croyez pas qu'elle n'a pas sa représentation des choses.Elle le 'voit' son buffet.À sa manière.
N'étudions pas l'esprit humain comme on perçoit les courgettes s'il-vous-plait.

Ah! lorsque les comptables cherchent la poésie dans une table de multiplication...c'est l'humanité qu'on divise!

15. cubik - 15/11/02 19:39 - (en réponse à : cubik@caramail.com)
bah, je doute pas que batman soit nevrose mais avec ses manies de soupsonner tout et tout le monde, je pense qu'il est parano aussi
mais bon, on peut aussi penser qu'il essaye juste d'etre objectif mais venant d'un nevrose comme lui, j'y crois po trop :)

14. Brutosaure2002 - 15/11/02 19:34
Mon cher Brendel, sans vouloir vous offenser, vous melangez des notions qui n'ont pas toujours grand choses a voir. Les maladies dont vous parlez ne sont pas du tout les mêmes, n'ont pas les mêmes causes (la, je crois que personne n'es vraiment sur) ni les mêmes finalités.
La théorie c'est bien beau, mais pousser la logique jusque dans ses derniers retranchements fait parfois perdre pieds. N'avez vous jamais entendu cet exemple:
Selon la loi du marché, tout ce qui est rare est cher.
Or un cheval bon marché est rare.
Donc un cheval bon marché est cher!!!
C'est con mais c'est logique.
J'ai vecu pendant 6 ans avec une paranoiaque et pendant 2 ans avec un schizophrene (j'ai des frequentations bizarres), croyez moi, ca n'a rien a voir. (Dites vous quand même que je ne me base pas sur ces deux uniques exemples, mais de mes entretiens avec leurs psychatres ainsi que des compagnons de "chambre" de l'hopital psychatrique du shyzo (il devenait dangereux))

13. Uh!Mano... - 15/11/02 19:28
je voulais ajouter:
Depuis un certain sujet détruit... voilà un sujet intéréssant.

12. Uh!Mano... - 15/11/02 18:35
En lisant vos exemples je suis globalement d'accord.
J'ajouterais en cinéma David Cronenberg dont toute l'oeuvre repose sur la transformation de l'intérieur (rituel initiatique de la métamorphose).
La fusion entre l'homme et son origine ,son origine et son projet,son projet et lui-même.
L'Homme transforme son environnement, son environnement le transforme ,si bien qu'il devient gréffon mécanico-organico-métaphysique (naked lunch,dead ringers,chromosome 3,crash...).
Il intègre cliniquement les illusions qui deviennent son essence-propre (chimérique).

La paranoia c'est peut-être la LUCIDITÉ (INTUITION-VÉRITÉ) qui privée de points d'appuis dans le réel (illusions du réel-social) échoue en dérèglement axiomatique azimuté à l'infini (dans l'Aleph de Borges les miroirs renvoient l'image de la vérité à l'infini... hors-champ donc hors du temps et de l'espace).
Les miroirs mis face à face (thème du miroir cher à Lewis Carroll)renvoient à l'infini UNE IMPOSSIBLE IMAGE.

L'IMPOSSIBLE VÉRITÉ, ce ''de l'autre côté du miroir'' n'est pas envisageable en dehors du CHAMP INTUITIF.
L'intuition nous conduit par delà le miroir mais jamais l'image.L'image est mensonge ou plutôt elle s'ignore en tant que double (elle ne se rêve pas).Elle est le substantif (au commencement était le verbe:apparition) qui ignore ce qui la précède.
Le paranoiaque ou intuitif est toujours UN SPECTATEUR ACTIF (mythe de la caverne).
Mais il ne participe pas au catéchisme.
Il est dans l'église mais n'écoute pas la messe,il ne communie pas...il expérimente l'illumination.
Il est le christ quand les bigots prient.
Le paranoiaque est un élément inclus dans l'image mais négateur de celle-ci.Il est le contrepoids inclusif.
Son oscillation est inhérente au mouvement de pendule, passant successivement de l'illusion à l'intuition et de l'intuition à l'illusion et inversement.
La paranoia c'est l'incapacité à vivre l'inversion du réel.
Donc l'acte paranoiaque conduit à RÉALISER L'INVERSION.

L'oeuvre sublime de Proyas que vous évoquiez ''DARK CITY''est la métaphore du surhomme nietzschéen.
(il devient ce qu'il est --être en devenir--)
L'être 'réalisé' inverse l'inversion - on est en plein dans la démonstration ''phénoménologique de l'Esprit'' ;
L'illusion que créent les synthones est combattue et détournée à partir du même DISPOSITIF (capacité à faire apparaitre donc à réaliser ''rendre réel'').
Le personnage principal finit pas reconvertir l'illusion en monde ONIRIQUE VRAI lui conférant une double nature:
Dans ce qui est réellement faux apparait une RÉALITÉ bâtie à l'intérieur du rêve et non du réel.

'dans le monde réellement inversé le vrai est un moment du faux'G.Debord

Le protagoniste de DARK CITY devient 'Dieu' ou le CRÉATEUR; Il modifie l'espace et le temps de l'illusion ;
Il RËVE SEUL LE MONDE RËVÉ PAR D'AUTRES.
Sa 'SUBSTANCE RËVE' ( Philip.K.Dick) dans un dispositif faux devient essence en tant que choix éthique de représentation du réel.
Il dénature le faux pour en faire du vrai (Principe de l'Alchimie qui transforme la nature de toutes choses).

Je dirais pour extrapoler à partir de la citation précédente(celle de DEBORD):
Que dans l'inversion du monde réellement inversé ,
d'un temps faux nait un moment vrai (Genèse onirique).


Oui aux auteurs:Miller,Moore (surtout V for Vendetta proche d'Orwell).Les références mentionnées me semblent justes.Je trouve pourtant que Lynch va moins loin que Cronenberg.

Quand à la lecture Physico-chimique du ''LIBERTAIRE-INTUITIF-ENDOCRÄNIEN'' c'est carrément du positivisme scientifique réducteur que de ramener sans cesse les conséquences organiques (dérèglements des sens et des échanges neuronaux: dopamine...) comme origine de l''ÉCLAIREMENT''.
Cessons de lire la vie dans les glandes et les protéines.
C'est pauvre.

Intéressons-nous aux causes de la ''paranoia'':

L'occidental se rassure en prenant des mesures 'électriques' de l'organisme sans rien comprendre à l'energie.

Pour moi la psychologie agit en 'police' de la modernité niant l'autre côté du réel puisque selon elle tout est contenu à l'intérieur de l'individu (causes et conséquences).La GRANDE supercherie du XX me siècle.

Rappelons comme sublime traité paranoiaque (La véritée vue par les yeux transforme déja en statue de pierre dans la bible)
'LA SOCIÉTÉ DU SPECTACLE'de G.Debord (celui qui a vu- LE 'METAVOYANT'),qui est l'ouvrage théorique par excellence du paranoiaque ,dialectique de l'illusion sociale.

Autre grand ouvrage paranoiaque:L'APOCALYPSE DE JEAN et il y en a d'autres...

Pour ceux qui auraient des doutes aprés ce que je viens d'écrire:
La Paranoia c'est voir avec les yeux des Dieux.
Ulysse n'a pas résisté au chant des sirènes! (voix des Dieux)
Le paranoiaque ne résiste pas:
Partant du principe que la ''vie est un rêve à l'intérieur d'un rêve'' dont le but (liberté) est de se réaproprier les commandes en se rêvant soi-même.
Sa finalité est la destruction de l'illusion,ses missions s'exercent dans la destruction du social et de ses représentations.
L'ascète lui va jusqu'à nier sa réalité physique:
L'enveloppe corporelle dans l'hindouisme et le boudhisme est encore illusion:je fais partie intégrante de ce qui m'entoure et ne suis pas une substance 'en-soi'.
Il n'y a pas moi ici et ça là!

Mais va savoir!
Ma lecture du monde est de toute évidence paranoiaque.

11. a. brendel - 15/11/02 18:11 - (en réponse à : a.brendel@laposte.net)
Il me semble que le Batman d'Arkham Asylum est fondé sur les catégories de la psychanalyse classique : névrose / psychose. Batman y est névrosé, Joker psychotique (pervers narcissique).
Dans ces catégories, il faut se souvenir que, si le délirant peut souffrir de son isolement, il ne souffre pas de ses délires: il les croit vrais. Le psychotique, par définition, est ignorant de sa psychose. Il n'est donc pas tourmenté de son ego, mais par "les autres", "eux". Bien sûr, on sait des cas de schizophrènes que leurs délires "arrangent bien", et qui délirent donc volontier.
Batman est un cas typique de névrosé : rongé par l'angoisse, la culpabilité, le sens du devoir... pas un paranoïaque, donc. Un hystérique, éventuellement.

Cordialement,

A. Brendel

10. cubik - 15/11/02 14:43 - (en réponse à : cubik@caramail.com)
moi par paranoia, j'entends delire de persecution
et dans le genre, t'as des persos particulierement parano, quelque soient les auteurs a les utiliser, comme batman

9. nemOrtel - 15/11/02 14:14
Je vous recommande la lecture de la nouvelle "Glissement de temps sur Mars", "Time-slip on Mars" en VO, de Philip K Dick.
L'auteur y développe une approche originale de la schizophrénie paranoïaque, liée à l'autisme. Je sais, c'est pas une BD, et c'est dommage. Ce serait d'une rare puissance.

8. Fab Tarrin - 15/11/02 13:52
Schizophrénie: Psychose délirante chronique caractérisée par un autisme, une dissociation, un délire paranoïde, et générant une perturbation du rapport au monde extérieur.

En tout cas, la schizophrénie à un stade peu développé n'empêche pas un auteur de bd d'exercer, d'autant plus que ce métier s'y prête assez bien, nombreux sont les dessinateurs introvertis à tendances autistiques.

Donc on peut déjà faire une distinction entre les auteurs paranos (voir schizos) et les récits de nature paranoïaque.

7. Thierry - 15/11/02 12:47
Tous les "univers de papier", toutes les pararéalités littéraires, nous renvoient sans doute au désir de maîtrise, contre l'angoisse de mort. La bd est, en ce sens, très paranoïaque, intrinsèquement.
Si on pousse ce raisonnement jusqu'au bout, tout artiste est paranoiaque.
Ca me rappelle un article sur "Dark City" d' Alex Proyas qu'il faudrait interpreter comme un delire paranoiaque de bout en bout. Le nom du docteur jouer par Kiefer Sutherland renverrait d'ailleurs a un cas clinique de paranoia (ne me demandez plus pourquoi, j'ai la memoire qui flanche)
A+

6. a. brendel - 15/11/02 12:11 - (en réponse à : a.brendel@laposte.net)
Personnellement, par paranoïa, j'entends un état de dépression neurasthénique profond, accompagné d'une lucidité sombre et désespérée, véritablement extralucide. C'est un peu clinique, et je n'ai pas la moindre idée du degré de justesse de cette définition, mais je demeure convaincu, sans excès de matérialisme positiviste, que les taux dopaminergiques et sérotoninergiques du paranoïaque doivent se rapprocher de ceux du dépressif profond. La première menant à la seconde, forcément, je ne peux pas me tromper tout à fait.
La paranoïa (critique, aimait ajouter Dalí) s'accompagne de délires de persécution cohérents. Le paranoïaque bâtit ainsi des univers fictifs formidables, terriblement vraisemblables, qui peuvent se substituer à la réalité (schizophrénie), comme dans "Tlön, Uqbar, Orbis Tertius", de Borges (nullement parano, quant à lui, juste obsessionnel) parce qu'ils sont plus parfaits, plus lisses, plus maîtrisés (donc rassurants) qu'elle.
Au nombre des grands paranoïaques littéraires ou artistique, je compterais dès lors Franz Kafka (bien sûr), Vincent Van Gogh, Anthonin Artaud.
J'ajouterais mrs Dufour et Matthieu à la liste des bédéistes cités. (Dans l'univers bâti du paranoïaque, il occupe le centre, tout tourne autour de lui, exactement comme pour le narrateur du Procès ou pour Julius Quentin Acquefacque. C'est un dispositif éminemment narcissique).
Les univers angoissants, les fantasmagories ne sont peut-être pas, à proprement parler, des manifestations paranoïaques (mais juste des manifestations anxieuses). J'ajouterais alors, pour leurs puissances imageantes, bon nombre de fantastiques (Poe, Hoffmann, Conan Doyle, Ray...) et, en bande dessinée (très forte en ce domaine), Breccia (surtout "L'Eternaute", Julie Doucet, David B., Bézian, Tardi... et le terrifiant "Black Hole".
Je crois savoir que le paranoïaque peut déployer des stratégies obsessionnelles pour échapper à la schizophrénie, où il se sent glisser. C'est le cas de Kafka (relisez "Le Terrier", à cet égard), par exemple. Les gestes magiques et l'univers élaboré empêchent le dérapage complet, le basculement dans "la folie" (catégorie inexistante en psychanalyse). Les TOC, très à la mode, sont, je crois, des anxieux de ce type. Les frontières sont donc floues, qui sépareraient angoisse, perte de maîtrise, paranoïa, schizophrénie, névrose, psychose...
Où placerait-on (s'il fallait "placer"...) les univers troublants de David Lynch (l'innocence et le sordide) ou de Peter Greenaway (obsession, certes. Désir de maîtrise, évidemment. Paranoïa?)
Tous les "univers de papier", toutes les pararéalités littéraires, nous renvoient sans doute au désir de maîtrise, contre l'angoisse de mort. La bd est, en ce sens, très paranoïaque, intrinsèquement.
Ou bien?

Cordialement,

A. Brendel

5. cubik - 15/11/02 09:59 - (en réponse à : cubik@caramail.com)
t'as les bd de frank miller ou les persos sont bien paranos en general

4. dracu - 15/11/02 06:12
Comme ça, j'ai 3 exemples en tête, mais je ne sais pas s'ils collent à ce qu'on pourrait définir comme paranoïaque...
1- Dolorès, de Baltus et Peeters (Casterman). C'est vraiment à vous coller des sueurs froides cette bd, c'est machiavélique! Paranoïaque au sens où le monde qui nous entoure n'est pas tel qu'on le croit et se dénature peu à peu pour nous prendre au piège avec nous-même. Cette définition s'applique également au titre qui suit :
2- Le rêve ininterrompu de Monsieur T. de Max (L'Association) : voyage au coeur du psyché à la rencontre de ses démons intérieurs, dans un état de panique. Quelle angoisse!
Et peut-être aussi celui-ci (tout frais!)
3- 676 apparitions de Killofer (L'Asso itou). Pas paranoïaque dans le même sens ; ici c'est la personne de l'auteur qui se dédouble sans cesse à l'intérieur du récit, donnant à celui-ci une dynamique de malaise croissant, où l'auteur est assailli par lui-même.

Bon, et puis il y a Parano de Chauzy, bien sûr! :o))

3. Uh!Mano... - 15/11/02 05:49
la paranoia c'est la clairvoyance au fond d'un puit.
(métaphore)

2. Fabrice Neaud - 15/11/02 03:33
Cher Fabrice, je crains de ne pouvoir, pour l'heure, que balancer des noms... je pense tout simplement au "Earth X", "Universe X" et, bientôt, "Paradise X" dont Alex Ross est au scénario (si je ne me trompe pas)... Il refait une lecture très personnelle et complètement névrotique de l'univers Marvel, en refermant cet univers sur lui-même s'il n'était pas déjà assez clos (mais ceci n'est pas péjoratif).
Je pense que l'on peut peut-être pousser Alan Moore dans la catégorie des grands paranoïaques, non? C'est une pure hypothèse... et donc, Watchmen, From Hell et V pour Vendetta en exemple de BDs paranoïaques.

Cependant, il faudrait savoir ce que tu entends précisément par "paranoïaque". Je le prends ici au sens large, très large d'univers "clos", voire d'univers tragique (fataliste, pessimiste, etc.). Pour moi, le mot "paranoïa" n'a pas tout à fait la définition médicale réductionniste qu'on essaie de lui coller à tout prix. Mais quid?

1. Fab Tarrin - 15/11/02 03:20
Je recherche des exemples de bd paranoïaques. Sont-elles forcément d'origine autobiographiques et quels sont les auteurs qui selon vous correspondraient le plus à la définition?
Attention, il ne sagit pas de balancer des noms, mais d'analyser
le problème avec de sérieuses argumentations...Parceque bon, ce serait vraiment un comble pour un auteur parano que d'être montré du doigt. A bon entendeur!




 


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