SCENARISTES EN DANGER !!

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32. luc Brunschwig - 20/11/01 11:30
Cher Gizmo,
C'est l'inverse qui me semble le plus ennuyeux... "quand personne du duo dessinateur-scénariste n'est célèbre". Chacun débute, n'a que son travail pour vivre et cherche à rogner un maximum sur la part de l'autre. Quand un scénariste est célèbre, il a souvent plusieurs sources de revenus (nombreuses séries, droit d'auteur...) qui lui permette de lâcher du leste pour le dessinateur qui lui n'a que ça pour gagner sa croûte (de plus, les éditeurs sont plus génreux avec une célébrité, donc le prix de planche global sera plus élevé et il sera plus facile pour le scénariste de se dégager une petite part confortable, tout en laissant une large part au dessinateur).
Maintenant, j'imagine qu'il y a des rats partout et que certains profitent de leur célébrité pour matraquer leurs dessinateurs (mais Jean-David a raison : avant de signer, chacun est conscient (ou du moins devrait l'être) de ce qu'il signe.

31. JDMorvan - 18/11/01 23:39
Avant qu'on ait droit à tous les cas de figure, je voudrais juste dire qu'un contrat, c'est un accord sign entre différentes parties. celui qui signe est d'accord avec ce qu'il y a d'écrit dans le contrat et nul ne le force.
Donc, oui, tout existe surement, ou tout est envisageable. mais si c'est fait, on peut penser que ceux qui apposent leur signature y trouvent leur compte d'une manière ou d'une autre...

30. Gizmo - 18/11/01 22:51
D'après le debat la répartion entre dessinateurs et scénaristes semble varier entre 70 / 30 et 75 / 25. mais arrive-t-il qu'un des deux se permette de rogner une plus grosse part du gateau parce qu'il est célèbre.
par exemple : des scénaristes vedettes profitent-ils du fait de travailler avec un dessinateur débutant pour aller jusque 50 / 50? Ce que le dessinateur, trop content de travailler avec un scénariste qui vends, pourrait accepter. En tout état de cause il sera assuré de gagner de toute façon plus qu'en travaillant avec un scénariste débutant car les ventes seront sans doute plus élevée?

29. Ronald Reuel - 17/11/01 22:48
Thierry Cailleteau va-til assassiner David Chauvel comme il l'annonce dans le dernier numéro de Pavillon Rouge ? A propos d'une évnetuelle adaptation en BD du Seigneur des Anneaux; je cite :
TC : " En tout cas je suis prêt à tuer si un autre auteur européen obtient cette autorisation (d'adapter le Seidneur des Anneaux n.d.l.r.)à ma place. MEME S'IL OSE LA DEMANDER D'AILLEURS."
Et c'est le CAS puisque David Chauvel avoue avoir fait la demande ; je cite DC un peu plus haut à la même question : "On ne risque pas de me le proposer puisqu'on nous l'a déjà refusé, il y a quelques années, à Jérome Lereculey et à moi."
Alors ?? réponse à Angoulême avec un meurtre avec prémeditation, QUEL SUSPENS !!! Trop fort les scénaristes !!!

28. . - 13/11/01 09:21
Je ne trouve pas que ce soit de la bêtise...ils ont eu une petite sueur froide, c'est tout!

27. Tiens... - 13/11/01 04:48
Ceux qui n'avait rien compris au debut ne sont pas venus s'excuser de leur betise...

26. JDMorvan - 12/11/01 22:59
Tout dépend si le produit est vendu ou pas.
Si non, le dessinateur est payé pour le boulot, il file des exemplaires au scénariste et c'est parfait.
Si le produit est vendu, le dessinateur est payé pour le travail, et en plus, sur le pourcentage de droits d'auteurs compris dans le pris de vente, le partage est fait comme prévu dans le contrat (dessinateur, scénariste, éditeur).

25. OctO puss - 12/11/01 22:53
Pour un ex libris ou une affiche payante, O.K, les deux co auteurs ont la paternité des personnages, mais c'est quand même le dessinateur qui se tape tout le boulot!!!Surtout que graphiquement, c'est quand même le dessinateur le plus papa des deux!! Je trouverais indécent de la part du scénariste de demander au dessinateur un pourcentage sur ce genre de travail!! Un petit 5% symbolique tout au plus... Qu'en pensez-vous??

24. arleston - 12/11/01 17:14
Chez les editeurs normaux, les sommes versées aux auteurs sont toujours acquises, ils n'ont jamais rien à rembourser à l'éditeur.

23. Robert Agnessens - 12/11/01 17:07 - (en réponse à : r.agnessens@infonie.fr)
question : comment ça se passe si la bd ne se vend qu'à 2000 exemplaires ??????

les auteurs doivent rembourser de leur poche les avances ou elles sont acquises quoi qu'il arrive ?

22. arleston - 12/11/01 12:03
J'ai toujours, depuis mon premier album, pratiqué le système proportionnel, qui me semble beaucoup plus correct vis à vis du dessinateur. Il touche ainsi plus d'argent que le scénariste, et ça me semble logique. Cette répartition de deux tiers pour le dessin et un tiers pour le scénario correspond à un temps de travail généralement plus élevé pour le dessinateur. (malgré les exceptions dont parle Jean David, il y a quand même des constantes qui reviennent…) Une fois que les avances sont remboursées, la répartition devient alors 50/50, ce qui est justifié car on paye alors le succès, qui est également imputable aux deux auteurs. Pour ce qui est des droits dérivés, ils sont partagés à 50/50, car la paternité des personnages est autant à l'un qu'à l'autre. Par contre, la loi prévoit que le scénariste peut réclamer un tiers des planches originales comme étant sa propriété. Je n'ai pour ma part jamais rien demandé au dessinateur, car j'estime de mon point de vue qu'il est propriétaire de ses planches, loi ou pas. Par contre, certains m'en offrent de temps à autre une ou deux, et ça fait plaisir (même si le plus souvent ils oublient…). Donc pour en revenir au problème de base, oui, la proportionnelle me semble un système très correct.

21. François Maingoval - 12/11/01 11:04 - (en réponse à : Maingoval@Ada-Enigma.com)
>De qui les planches originales sont-elles la propriété ? Si le >Dessinateur vend les planches, le Scénariste touche-t'il >quelque chose ?

D'après la Loi, en principe, oui. Mais la Loi ne précise pas la répartition entre auteurs. Il y a eu de célèbres procès à ce propos d'ailleurs. Ceci dit, en ce qui me concerne, mais cela n'engage que moi, j'ai un accord avec tous les dessinateurs qui travaillent avec moi : je ne demande rien sur la vente de planches originales, mais je suis très heureux de recevoir en "échange" quelques planches originales de chaque album, à usage privé (donc, pas pour les revendre), parce que cela me plait bien d'avoir quelques belles planches dans mon salon.

François

20. JDMorvan - 12/11/01 10:28
Biennévidemment qu'il faut les payer les pages.
Moi, j'ai des collaborateurs qui en font 1 par jour et d'autres 1 par mois (c'est une moyenne). Comment on fait ?
On est bien obligé de prendre des règles de base, qui ne sont pas forcément justes, mais qu'est ce qui est juste ?
Pour ce qui est des originaux, ils appartiennent aux dessinateurs enfin disons que je ne demanderai jamais d'argent sur la vente d'une pages, même que je sais que c'est arrivé parfois. Encore une fois, chacun voit.

19. Michel Marquet - 12/11/01 10:02
c'est invraisemblable la façon de payer les auteurs. autant auparavant ça me semblait clair : une somme payée (et non remboursable) répartie entre scénariste et dessinateur (à raison de 60/40 par exemple ou 70/30) et ensuite 50/50 en droits d'auteur dès le premier album vendu.
ça au moins c'était à mon sens logique : le dessinateur touche plus pour la réalisation de l'album (il a plus de boulot) et ensuite une fois le boulot payé, c'est les droits d'auteur : on paie de façon égale un PROJET COMMUN, donc 50/50.
alors ben vu que maintenant le boulot est plus payé comme dit JDM, je vois pas où est la connerie dans le raisonnement de la maison des auteurs : grace à la proportionnelle, les auteurs commencent à gagner 50/50 en même temps, et avant ça le dessinateur a reçu plus, ce qui est une façon de payer le supplément de travail pour la réalisation des planches.
Non pas qu'un projet appartient plus à l'un que l'autre, mais simplement il y a ce principe que les planches, 'faut les réaliser quand même !

18. Oubela - 12/11/01 09:43
le systeme de la proportionelle c'est comme si c'était le scénariste qui payait de sa poche le dessinateur ! et il vit comment le scénariste ? !

17. Nobody - 12/11/01 09:24
C'est vrai qu'à première vue, le salaire parait très rébarbatif...
A la suite de ça, je me pose plein de questions. De qui les planches originales sont-elles la propriété ? Si le Dessinateur vend les planches, le Scénariste touche-t'il quelque chose ? Dans le cas des produits dérivés, ex-libris, statuettes, pixis... le Scénariste touche-t'il quelque chose ? Mes questions peuvent paraître bizarres mais je me dis que les personnages sont un mélange de scénario et de dessin et je pense qu'ils appartiennent autant à l'un qu'à l'autre. Mais peut-être me trompe-je ???

16. jip - 12/11/01 08:35
Si on commence a compter les heures, on n'en sort plus. Une chose est claire, au niveau salaire horaire, mieux vaut être plombier, chauffagiste ou carrossier chez Mercedes (j'en ai embouti une récemment) qu'auteur de BD, que ce soit dessinateur ou scénariste. Et comme les avances sur droits (=prix des planches) constitue à peu près le seul revenu de bon nombre d'auteurs, en dessous de 4 planches/mois et d'un album par an, mieux vaut changer de métier, sauf si on a des revenus à côté (une copine qui travaille comme carrossier chez Mercedes, par exemple).

15. Michel Marquet - 12/11/01 02:08 - (en réponse à : à JD)
>Eh bien voilà 10 ans que je travaille dessus, et les >dessinateurs ont mis 2 ans pour le dessiner. Devrais-je pour >autant être payé pour mes 10 ans de travail et eux pour 2

oui mais, c'est 10 ans à raison de combien d'heures par jour ? tu vois ? de 8 heures par jour sans vacances sans week ends comme l'ont fait (surement) les dessinateurs pendant 2 ans ? tu comprends ? 'faut tout voir quoi...

14. Ghislain - 12/11/01 01:57
l'idée de départ de répartition des droits est quand même intéressante. si les auteurs ont la répartition 50/50 sur le pourcentage dès le 1er album vendu, ça veut dire qu'en définitive (en suivant la démonstration du début) lorsque le dessinateur comencera à toucher des droits, le scénariste aura gagné exactement la même somme que lui et idem pour la suite des ventes....donc le scénariste du début à la fin gagne pareil !
je crois qu' il faut voir au cas par cas, parce que sur pas mal d'albums de bd la plus grosse part du travail incombe encore au dessinateur...exemple : une série comme Pierre Tombal. c'est Hardy qui se tape les planches plié sur sa table de travail !

13. question - 12/11/01 01:47
et si le seuil de remboursement des avances n'est pas atteint (mettons que l500 albums ont été vendus et pas plus), comment ils font pour rembourser le reste des avances ? ils rendent ce qui a été payé à la création ? ils ne gagneraient donc en définitive RIEN sur un album c'est ça ?

12. JDMorvan - 12/11/01 00:53
Bon, voici mon avis, qui est bien entendu un avis de scénariste, mais qui j'espère aussi est un avis contenant un peu de bon sens...

Avant, les auteurs étaient payés de deux manières : D'abord le travail (70/30) et ensuite les ventes (50/50). C 'était possible parce que leurs revenus venaient de 2 sources différentes : L'éditeur paye en fixe (sans remboursement à lui faire sur les ventes) le travail effectif qui prend en compte le temps passé sur la réalisation de l'album (c'est un peu compliqué que ça mais j'en reparle plus tard), c'est net. En suite, le public qui achète l'album le rémunère sur les ventes. C'est aussi normal qu'il y ait égalité parce que le succès d'un album se fait sur l'harmonie du scénar et du dessin. Je crois que tout le monde est d'accord là-dessus. Cet argent passe entre les mains de l'éditeur mais ce n'est pas le sien, c'est clair !!

Maintenant, avec le système des avances sur droits, un poste de paiement a été supprimé : Celui du travail !! C'est à dire que clairement, les auteurs ne sont plus payés que sur les ventes. L'éditeur, lui, assure le risque en payant la différence entre ce que l'album rapporte et le paiement fait à l'auteur en cas de mauvaise vente, c'est à dire qui ne le rembourserait pas entièrement de ce qu'il convient d'appeler un PRÊT aux auteurs.
Le truc, c'est qu'on a essayé d'adapter une vieille méthode à quelque chose d'entièrement nouveau et surtout diamétralement opposé. En effet, on paye les gens sur un espoir de vente, pas sur un boulot. Et cet espoir de vente là, comme je l'ai dit plus haut, il se fait sur la fusion, entre le travail des deux auteurs. Mais en attendant, comme il est un lieu commun de penser qu'un scénariste travaille moins qu'un dessinateur, tout le monde est d 'accord (même les scénaristes) pour que le dessinateur soit payé plus à la réalisation, et ce afin qu'il vive. Moi, je ne suis pas contre, au contraire. Mais je voudrais quand même bien moduler, parce que finalement, rien n'est si simple.

En effet, pour dire que les scénaristes peuvent en faire plus que les dessinateurs, on prend des exemples de scénaristes dits prolixes (j'en suis) et de dessinateurs dits lents. Je ne prendrai pas d'exemple pour ne vexer personne mais on sait tous ici qu'il existe le contraire. Il y a des dessinateurs qui sont capables de dessiner un album en deux mois, et des scénaristes qui mettent un an complet pour pondre un album. Dans ce cas, tout est inversé, non ?
Il y a aussi des scénaristes qui n'arrivent pas à caser plusieurs projets et qui doivent vivre avec un seul album (ou série). Je ne veux pas me plaindre, mais j'ai longtemps vécu avec beaucoup moins de revenus que le dessinateur avec qui je travaillais (je dirai une moyenne de 2500 frs par mois pendant 5 ans...). et comme en plus les albums ne se vendaient pas, je 'n'avais pas de droits d'auteur non plus, même si je remboursais plus vite que le dessinateur.
Pour continuer sur moi, non pas que je m'en plaigne, juste pour dire : J'ai sorti un album nommé Zorn et Dirna il y a peu. Eh bien voilà 10 ans que je travaille dessus, et les dessinateurs ont mis 2 ans pour le dessiner. Devrais-je pour autant être payé pour mes 10 ans de travail et eux pour 2 ? Disons que le travail du scénariste est moins quantifiable... Disons surtout que ces deux métiers n'ont finalement rien à voir, donc aucune comparaison n'est possible en général. Et ça se complexifie encore en particulier (voir plus haut).

Le problème de cette proportionnelle, c'est qu'elle se base sur une injustice pour faire quelque chose qui semble juste. Mais le problème est à la base : plus de paiement sur le travail !!!
Cela dit, pour compliquer encore, a-t-on vraiment déjà été payé sur le travail ? Je veux dire, est-ce qu'un dessinateur qui met 7 ans pour faire un album doit être payé 7 fois plus la page à un dessinateur qui met 1 ans pour le faire. Et si on continue sur cette voie, Jacobs devait-t-il être payé plus cher que Reiser (les noms peuvent être actualisés par vos propres exemples) parce qu'il y a plus de détails (et donc on pense plus de travail) sur les planches du premier que sur celles de l'autre ? J'ai déjà entendu cet argument. Il me semble saugrenu mais surtout inapplicable, parce que qui va choisir ?!!!! Et sur quels critères ????

Tout ça pour dire que nous ne sommes pas des fonctionnaires (ce n'est pas une attaque mais un exemple) qui sommes payés au mois. Le truc, c'est que nous faisons des projets auxquels nous devons croire aussi commercialement, car il n'y a que les ventes qui nous rapportent vraiment, je me trompe ?
Je ne crois pas, parce que même si ce n'est pas toujours direct, ça peut venir par la bande : Pas de ventes suffisantes, pas de nouveau projet signé par un éditeur. Et donc, on doit chercher un nouveau métier. Qu'on soit dessinateur ou scénariste...
Donc si nos métiers sont incomparables, nos vies le sont.

C'est pourquoi, afin de rééquilibrer les choses, nous (ou "je", si je signe avec un jeune qui connaît moins bien le système que moi), on ne se bat pas sur mes contrats pour une avance plus importante par page (ça ne change les choses qu'à court terme, puisque ça repousse le moment des droits sur les ventes) mais pour avoir de meilleures conditions sur les droits en eux-mêmes. En effet, en étant payé avec un maximum d'avance sur droits étrangers (voire en fixe mais c'est dur), ça règle presque le problème. On a touché différemment sur les pages (payé par l'éditeur) et on touche 50/50 sur les premières ventes (payé par les lecteurs).
J'essaye quand même d'avoir une bonne somme pour le dessinateur, maintenant que je suis payé en moyenne 700 frs par page (sur Nomad, j'avais 100 frs), je ne tiens plus compte des pourcentages (qui doivent normalement se faire avec la somme pour les couleurs incluses, en passant, car c'est un travail graphique).

C'est pourquoi avant tout, il faut une bonne entente entre les co-auteurs. Et ensuite, il faut biens e pencher sur que veulent dire nos contrats (j'ai payé pour savoir que quand on débute, c'est la merde) et à quoi correspondent les sommes qui nous sont allouées). Je ne vois que ça pour aller un peu plus loin et que notre travail en soit vraiment un. Mais il comporte une part d'incertitude : les ventes. Ça, on ne peut pas le prévoir, y'a rien à faire.

Je ne sais pas si j'ai été bien clair. J'ai en tout cas éviter la langue de bois. Si on se parle clairement et sans jalousies, ça avancera mieux. Ais je suis peut-être utopiste...

JDM

Pour finir, un truc pas politiquement correct : Je ne crois pas que l'éditeur soit forcément notre ennemi. C'est presque un autre débat, même s'il y est relié.

11. luc Brunschwig - 11/11/01 23:34
Voici ma position et chacun en fera ce qu'il voudra.
Je pratique la "proportionnelle" avec tous mes collaborateurs et ce depuis quelques années. pourquoi ? Parce que je travaille sur 7 séries différentes, que mes rentrées d'argent me semblent suffisantes pour tenir au jour le jour et qu'il me paraîtrait dés lors insultant pour mes dessinateurs que je ne les aide pas à éponger une dette auprès de l'éditeur qui repousse à la saint glinglin le moment où ils toucheront des droits d'auteur.
Maintenant, il me paraît difficile de demander à un scénariste qui débute et n'a donc (pour l'instant) d'autre source de revenu, d'adopter la même position car sa situation est très différente.
Je le répète, je me permets d'être large uniquement parce que j'ai les moyens de le faire.
C'est donc aux deux co-auteurs de se consulter, de discuter et de savoir ce qu'ils veulent s'accorder l'un à l'autre. Il n'y a pas de contrat pré-écrit tout est négociable et peut donc être modifié par les parties.

10. Elsa - 11/11/01 22:52
j'ai la vague impression effectivement qu'on a là affaire à un groupe de personnes qui veut régler ses comptes à travers une association...

9. Pulp - 11/11/01 22:51
Je me demande dans quelle mesure on a pas là un simple problème de JALOUSIE ! celui, celle ou ceux qui ont rédigé cette "proposition" n'ont ils pas à régler un problème avec leur scénariste ?? car en fait il n'y a pas vraiment de problème, je cite :
"On peut constater également que lorsque le dessinateur aura fini de rembourser ses avances, le scénariste aura de son coté, touché des droits sur 17424 albums (26136-8712) soit 46000frs, (17424x2,64), c’est à dire, l’exacte différence entre les avances sur droits versées au scénariste et au dessinateur. (69000frs-23000frs=46000frs)"
Donc à ce moment là on a EGALITE! pas de problème sauf si on est jaloux parce que son scénariste touche de l'argent avant soi... c'est pas beau ça, c'est même très vilain... donc deux solutions :
1- devenir son propre scénariste
2- devenir le scénariste d'autres dessinateurs...
voilà , ça fera 500 francs... en fixe !

8. un auteur - 11/11/01 22:44 - (en réponse à : pas content !)
mais alors pas content du tout !! plutôt que de faire ressurgir ce vieux conflit scénariste/dessinateur vous ne pourriez pas vous pencher sur le statut du dessinateur!! en danger comme le rappelle justement Rico (salut à toi) et plus largement au statut de l'auteur de BD !! vous vous discréditez vous même avec ce genre de fausse proposition et au lieu d'aller de l'avant et de traiter les vrais problèmes vous revenez en arrière pour faire revivre de vieilles querelles. je ne vous félicite pas...

7. Lalou - 11/11/01 22:03
c'est délirant ce truc de soi-disant proportionelle !! si on suit leur raisonnement, il suffit de donner la même avance sur droits au dessinateur et au scénariste pour arriver au même nombre d'albums vendus pour toucher des droits, donc 1000 francs à chacun.CQFD. pourquoi chercher plus loin... Putai* ils sont sacrèment tordus et un peu ineptes ceux qui ont écrit ça !!! ou ils cherchent à foutre la merde entre auteurs...

6. herenguel - 11/11/01 21:53
well, le contrat des auteurs en bd indique ceci: "l'auteur" aura à charge de réaliser l'album ...." entendu que "l"auteur " étant un raccourci pour dire le scénariste et le dessinateur.
Il faut garder en mémoire ceci , le scénariste et le dessinateur négocie un prix planche brut. le systéme de la propor redivise cette unitée en deux acteurs.J'ai du mal à croire que le scénariste pourra survivre en touchant des droits sur le long terme.Non , il faut se méfier des "solutions " de "bon sens " car elles ont peut être un avantage pour la "logique" qui ne prends pas l'aspect pratique du quotidien. Si mon scénariste "éponge" son ardoise rapidement c'est trés bien pour l'avenir de notre collaboration.
Dans le même genre de débat "délirant" savez vous que la loi fiscale francaise ne reconnais plus le dessinateur de bd en tant qu'auteur..! le scénariste oui mais plus le dessinateur , c'est dingue !

5. Elsy - 11/11/01 21:14
je ne sais pas qui à écrit ce texte mais c'est un imbécile doublé d'un inconscient !! car qui (à part peut être un éditeur ou un dessinateur imbu de lui-même !) aurait intérêt à mettre en place un tel système de répartition ? Au lieu de pomper sur le pourcentage du scénariste (dont le travail n'est pas moins méritant que celui du dessinateur !!!) il vaudrait mieux demander à l'editeur de fournir un effort supplémentaire (ou demander une avance sur les droits étrangers par exemple). Au lieu de se disputer entre auteurs mieux vaut s'allier ! et puis aller dire à un ouvrier qui est au smic et aux 35h00 qu'il doit maintenant bosser 49h00 pour 4000 francs... quelle connerie !

4. Algésiras - 11/11/01 20:20
La MDABD ne "propose" rien. La proportionnelle est un système qui existe déjà entre plusieurs coauteurs, dans plusieurs contrats. Nous tenions simplement à informer les auteurs et à leur expliquer comment ce système fonctionne. Ce sont les auteurs qui doivent réclamer que ce système soit en place dans leur contrat, par défaut les éditeurs ne le proposent pas. Réfléchis deux minutes avant de crier au loup.

3. Le dessinateur mysterieux - 11/11/01 20:15
Ha ha ha! Enfin! On va reussir à se débarrasser de ces sangsues de scenaristes!

2. Onc'Phlegmon - 11/11/01 20:15
Le système proportionnel est le plus logique, compte tenu du travail fourni par chacun. Il convient ceci dit de fixer un seuil en nombre d'albums, car au fil du temps, le dessinateur demande parfois de plus grosses avances, ce qui pénalise le scénariste. Grosso modo, le bon deal est à 10 000 exemplaires. En dessous de 10 000 ex, remboursement proportionnel.` Au dessus, 50/50. Après, savoir si la répartition scénar/dessin est de 25/75 ou deux tiers un tiers, c'est un accord à trouver entre scénariste et dessinateur. Depuis plus de 20 ans, la pratique française est plutôt de 2/3 1/3, alors que les belges sont toujours à 25/75.

1. Emtec - 11/11/01 18:54
Je suis un jeune scénariste et je dois signer mon premier contrat d’ici peu. Le dessinateur du projet, qui est membre de la Maison des Auteurs de BD, a reçu un post de la susdite MDABD qui propose de modifier les droits d’auteurs entre le scénariste et le dessinateur. En gros, ils proposent un retour en arrière en pire avec une répartition 75% pour le dessinateur 25% pour le scénariste ! ! ! J’aimerais avoir l’avis des scénaristes déjà pro. sur la question… (Morvan, Brunschwig, Cailleteau, Chauvel…) merci
Voici le texte exact avec la pseudo démonstration qui va avec ! !
La " proportionnelle "
La " proportionnelle " est un système permettant d’aligner le moment où les coauteurs commenceront à toucher des droit d’auteur, dans le cas où la conception de l’album a été payé selon le principe des avances sur droit.
Pour bien comprendre, il convient de rappeler le principe de l’avance sur droit :
Lors de la réalisation de l’album, l’éditeur rémunère les pages (par lot de page, ou mensuellement). Le système des avances sur droit, permet ensuite à l’éditeur de récupérer (tout ou partie, selon les modalité du contrat) sur la part de droits des auteurs (généralement 8 à 12% du prix HT de l’album), les sommes qui leur ont été payées.
Le prix de page versé en avance est reparti entre le dessinateur et le scénariste selon un rapport allant généralement de un quart à un tiers pour le scénariste et le reste pour le dessinateur (et éventuellement le coloriste) . Le dessinateur est, en général, donc payé plus que le scénariste à la conception du livre.
Des le premier album vendu les droits sont traditionnellement partagés à 50/50 entre les deux coauteurs. Les deux coauteur remboursent séparément les droits qui leur ont été versé. Aussi le scénariste ayant touché moins d’avance que le dessinateur, commencera à gagner des droits beaucoup plus tôt.
La proportionnelle permet d’établir que le prix de page est remboursé par les deux coauteurs conjointement, de sorte que chacun puisse toucher des droits en même temps.
Pour plus de clarté prenons un exemple avec un prix de page de 2000fr global réparti en avance comme suit :
500frs pour le scénariste.
1500frs pour le dessinateur.
L’album fait 46 pages,
Au total, le scénariste a donc touché 46x500frs soit 23000frs et le dessinateur 46x1500frs soit 69000frs
Définissons le prix de vente public de l’album à 70frs et les droits sont versés à hauteur de 8% du prix HT de l’album soit (70-(70x5,5%))x8%
Les auteurs touchent donc 5,29frs par album.
Par contrat, les auteurs ne toucheront pas de droits d’auteur tant que leur avance n’aura pas été remboursée.
Cas 1. Les droits sont versé à 50/50% entre le scénariste et le dessinateur
Le scénariste touche donc 2,64frs par album (5,29x50%)
Le dessinateur touche également 2,64frs par album (5,29x50%)
En conséquence, le scénariste aura atteint plus rapidement le seuil de remboursement, puisqu’il a touché moins d’avance que le dessinateur durant la réalisation de l’album :
Le scénariste doit attendre que 8712 albums (23000/2,64) soient vendus pour toucher des droits d’auteur, alors que le dessinateur doit attendre que 26136 albums (69000/2,64) soient vendus.
On peut constater également que lorsque le dessinateur aura fini de rembourser ses avances, le scénariste aura de son coté, touché des droits sur 17424 albums (26136-8712) soit 46000frs, (17424x2,64), c’est à dire, l’exacte différence entre les avances sur droits versées au scénariste et au dessinateur. (69000frs-23000frs=46000frs)
Cas 2. Les droits sont versés proportionnellement aux avances respectives jusqu'à leur remboursement et à 50/50% au delà.
C’est à dire dans notre cas, 25% pour le scénariste (500/2000x100), et 75% pour le dessinateur (1500/2000x100) jusqu'à remboursement des droits et 50/50 au delà. Les deux coauteurs auront remboursé leur droits d’auteur au même moment :
Les droits du scénariste sont donc fixés à 1,32frs par album (5,29x25%), jusqu'à la fin du remboursement - soit 17424 albums (23000/1.32) - et 2,64frs par album (5,29x50%),
Les droits du dessinateur sont fixés à 3,96frs par album (5,29x75%) jusqu'à la fin du remboursement - soit 17424 albums (69000/3,96) - et 2,64frs par album (5,29x50%)
A noter que pour des raisons comptables, et sachant que la récupération des droits par l’éditeur peut courir sur plusieurs années, il peut s’avérer nécessaire de définir une fois pour toutes par contrat ce seuil d’album vendu, car celui ci peut fluctuer légèrement dans le temps en fonction de la variation du prix de vente de l’album, et potentiellement de la TVA (actuellement de 5,5%).
Evidement le choix de la " proportionnelle " ne peut être pris qu’en l’accord express des deux coauteurs.
L’idée principale de ce système étant de permettre au dessinateur de conserver la différence de prix versé à la conception du livre, le scénariste peut se sentir floué par ce système, cependant il est important de garder à l’esprit certains points important:
- Si l’on considère que le dessinateur doit toucher exactement autant que le scénariste, il devrait être logique que les deux coauteurs touchent autant lors de l’avance ce qui n’est pas le cas.
- Dans le cas de prix de page payées en fixe, c'est à dire non récupérable par l’éditeur, (comme c’était le cas avant que le système des avances sur droits ne se mette en place), la différence de prix touché entre les deux coauteurs est acquise et définitive.
Les exemples sont donnés ici en francs, cela fonctionne aussi en euros :)



 


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