Vente de produits gratuits

18. Ibazar? - 13/11/00 17:20 - (en réponse à : à Morti)

c'est quoi ton pseudo sur Ibazar?

17. Morti - 13/11/00 14:38

Tiens ça me vient à l'esprit, il y a un autre truc qu'on s'arrache actuellement, ce sont les dossiers de presse. Or s'il y a bien quelque chose de gratuit au départ, ce sont ces dossiers, offerts aux journalistes, libraires ou autres privilégiés qui s'empressent de les revendre à prix d'or sur iBazar ou sur les brocantes. Je n'ai rien contre le fait que des gens les revendent (surtout que j'en achète pas mal...) mais ça me fait un peu râler que de vrais amateurs ne peuvent pas se les procurer alors qu'on les distribue à des gens qui n'en ont rien à secouer et qui eux les revendent souvent très (trop ?) cher. De plus quand on suit un peu le marché, on se rend compte qu'ils ne le font pas au hasard, "juste pour s'en débarrasser", les "valeurs sûres" (Bilal, Marini, XIII,...) se négocient à des prix prohibitifs. Marc :o)

16. Extra-Large - 13/11/00 12:56

A mon avis, c'est surtout une bonne(!) façon de se faire du "noir" (sans connotation raciste :-))) ). Imaginez un peu : vous vendez une BD que vous n'avez pas achetée ! ; pas de TVA, pas d'impôt. Cool non ?

15. bens à JP l'anonyme - 13/11/00 12:32 - (en réponse à : peut-être libraire de son état, qui sait ?)

Faut pas te sentir visé si t’es libraire, on n’a pas dit que les libraires sont des escrocs (oh la belle généralisation), on a juste dit que les libraires qui consciemment détachaient tous les bouquins avec des autres étaient des escrocs. Et c’est vrai, c’est le bon mot. Y’a autant d’escrocs chez les libraires que chez tout le monde, d’accord, mais je trouve plus grave ce comportement pour les libraires que pour les autres. C’est qd même leur métier, un peu de déontologie que diable ! et même si ça se perd.
En ce qui concerne les BDs offertes avec d’autres, d’accord souvent on l’a déjà, mais même ds ce cas là c’est pas à jeter, on peut le donner à un pote, le laisser lire à un enfant sans appréhension pour sa belle BD... Et puis faut aussi penser aux autres un peu : par ex le libraire qui va s’enrichir sur ton dos (d’accord s’enrichir c’est un bien grand mot, mais je trouvais rien d’autre), et puis également le mec qui va acheter la BD. Au début il va être content c’est sûr (tu penses, avoir acheté une BD neuve 30, 20, ou même peut-être 10 francs), mais qd il va continuer la série (ce qui est très probable), il devra acheter l’autre album au prix plein, et il se sera fait entuber de 10, 20, ou même peut-être 30 francs. Et contrairement à ce que tu dis en général c’est vraiment pas le genre de BDs qui resteront longtemps ds les bacs.
Mais bon, c’est vrai après tout, pourquoi ne pas laisser couler ? on n’en a rien à foutre de ces malhonnêtetés si ça ne nous touche pas, on s’en fout comme tu dis. Faut pas se préoccuper des autres, c’est ennuyant et pas marrant en effet. Allez salut, et vive l’anarchie... ;-)

14. JP - 13/11/00 00:31 - (en réponse à : anonyme)

Stop les gars...Vous semblez prendre les libraires pour des escrocs...bien sûr qu'ils le sont. C'est certain. Ils ne vont tout de même pas laisser ce titre au simple "amateur" de bd qui va venir raffler des plaques en tôle et les vendre sur les marchés ou ailleurs...Il va le faire lui-même, bien sûr.Ils vont tous le faire. Ils n'ont que ça à faire d'ailleurs, c'est bien connu...
Pour les bouquins "offerts" avec un autre, de toutes manières, 9 fois sur 10, on l'a déjà, alors, qu'est-ce qu'on s'en fout qu'il soit remis dans les occases ??? Et si on ne l'a pas, il suffit souvent de demander au libraire (pas celui qu'on vient de traiter d'escroc, évidemment, il y a des chances que cela ne marche pas...), et il le donnera sans problèmes...peut-être. De toutes manières, ce sont le genre de bd qui hanteront longtemps leurs bacs d'occasions...
Je ne pense pas que les libraires eux-mêmes soient des escrocs, et si vous n'obtenez pas toujours ce que vous voulez de leur part, posez-vous peut-être la question "pourquoi ?"...Vous pourriez être surpris de la réponse...
Bonne nuit, les petits...

13. bens - 12/11/00 23:56 - (en réponse à : à Equilibre)

Tu sais, la plupart des gens n’examinent pas sous toutes les coutures les BDs qu’ils achètent et ne sont pas des spécialistes, ils ignorent que cette BD n’a pas le droit d’être vendu.
Vendre des BDs sur lesquelles derrière est écrit « interdit à la vente » est malhonnêtement, c’est tout. Et personnellement je trouve également ça malhonnête, le libraire te revends qqch qu’il a eu gratuitement...
J’ai jamais volé de BD mais si jamais je vois ça un jour ce serait un truc à faire, et en tout cas ce serait pas plus malhonnête que ce que le libraire fait. Et puis même si je me fais prendre, doué comme je suis, je suis sûr que le libraire sera très compréhensif sur ce coup. Ou sinon un autre truc à faire pour les grandes gueules, ce serait de le lui faire remarquer à très haute voix (et si possible avec plein de monde ds la librairie), le traiter d’escroc etc.

12. Crochet - 12/11/00 21:18

Juste un mot pour bien préciser que chez Faf..., cet album broché avait été déballé ET était vendu parmi les albums neufs. De plus, il venait de sortir, les albums ne pouvaient être pris pour des albums d'occase. Partout ailleurs, il était emballé avec le nouvel album.
Enfin, ce n'est pas la seule anecdote que j'aurais sur ce libraire pas trop honnete (...rachat d'un livre valant + de 1500 fb en parfait état à un prix si dérisoire que c'en est du vol, alors que tout laissait à penser qu'il le refourguerait ensuite dans les livres neufs; conseils de lecture plus orienté bénéfice que satisfaction du client...).

11. Morti - 12/11/00 20:09

Petite précision concernant le petit Gaston : en Belgique il a été distribué pendant l'été lors de jeux de plage à chaque participant. Imaginez la quantité de ces petits bouquins dans les mains de gosses de 6 à 12 ans pendant un été et vous aurez une vague explication de la rareté de ce bouquin aujourd'hui...
Sinon il était effectivement destiné à la vente mais à un prix dérisoire même pour l'époque ce qui fait que certains libraires aient pu le donner à leurs meilleurs clients.
Marc :o)

10. Equilibre - 12/11/00 19:49

Qui fait ce système et lui permet de survivre ? Le libraire ou les fans de bD qui lui achètent quand même ces produits promo ? A partir du moment où il y a de la demande pour ce genre de produits, pourquoi se géner puisque des fans sont prêts à mettre le prix ? Si vous n'êtes pas d'accord, n'achetez rien mais ne criez pas ou loup... Un jour vous serez peut-être heureux de trouver un produit de la sorte.

9. Lestat - 12/11/00 16:44 - (en réponse à : Oups!)

Désolé, j'avais pas vu le mot "contraire" dans le commentaire d'ULM. Toutes mes excuses pour mon commentaire inutile. :-|

8. Lestat - 12/11/00 16:41

Attention, là! La sortie du premier Gaston avait été très mal orchestrée, mais il n'a pas été donné partout! Il est de notoriété publique qu'au moins une librairie (peut-être plus) l'a offert en cadeau (selon les propres paroles de Franquin), mais cette situation est aux antipodes de ce sujet. Le premier Gaston à l'italienne était destiné à la vente: il n'était pas un objet de promotion. Alors si des libraires l'ont donné, ce fut à leurs frais. Il n'y avait donc pas d'arnaque pour le client (pour une fois!).

7. ULM - 12/11/00 11:42

A propos, si je me rapelle bien ce sujet aborde l'evenement contraire qui s'etait passé pour le 1° album de Gaston Lagaffe : Il était allongé, inhabituel et les vendeurs le donnait comme objet publicitaire de l'editeur dans certaines librairies alors qu'il etait bien payant ....
Manu ;o)

6. ULM - 12/11/00 11:37

Je suis d'accord, c'est une arnaque.
Par conséquence : petite question : Apres combien de temps, une brochure, un album gratuit, etc peut etre decrété "Objet de collection" et etre ainsi vendable ?

Manu :o)

5. Gode - 11/11/00 21:21

Une petite remarque, les albums brochés offerts sont emballés avec l'album acheté. Pour les vendre séparément il faut les déballer. Il n'y a pas de hasard, c'est de l'arnaque (sauf seconde main, quoique...)

4. Bernard Levaux - 11/11/00 20:35 - (en réponse à : blev6432@euronet.be)

En réponse à Crochet,

Je fréquente également la F..., et ce ne sont pas des escrocs. Il y a une masse de BD en vrac parmi lesquelles des interdits à la vente. Mais dans les mêmes bacs on trouve des éditions originales (cotées ou non). C'est un juste équilibre.
Mon premier message était pour accuser ceux qui pratiquent des prix outranciers par rapport au prix de base.
La F... ne sont pas des escrocs

3. Lestat - 11/11/00 18:05 - (en réponse à : @freelance.cc)

N'hésitez pas à dénoncer ces marchands sans scrupules! Quitte à être obligé de les boycotter par après. Ils n'ont pas leur place dans le monde de la BD. Il faut oser leur mettre le nez dans leur propre marde. (Et là, je ne parle pas des librairies d'occasion, qui peuvent se retrouver ave un ou deux exemplaires interdits à la vente (par ignorance la plupart du temps), mais bien des libraires qui en font une habitude, et qui en ont des stocks.)

2. Crochet - 11/11/00 11:46

J'ai aussi une petite remarque à ce sujet:
il y a quelques années, lors de la sortie du dernier Soda je crois, les éditions Dupuis offraient le premier tome en album broché...(ce qu'ils encore font régulièrement).
Et quelle surprise quand, dans une autre librairie BD de Charleroi (La Faf...) j'ai vu le dernier Soda vendu seul et quelque piles de BD plus loin, l'abum broché vendu soit disant en "super offre" pour la modique somme de 100 FB.
Encore jeune à l'époque, je n'ai pas osé faire la réflexion tout haut au libraire, mais je me suis contenté de retourné le premier exemplaire pour mettre en evidence le texte "ne peut être vendu...". Il va sans dire que depuis, je ne mets plus les pieds chez cet escroc !

1. Bernard Levaux - 10/11/00 23:56 - (en réponse à : blev6432@euronet.be)

Je ne suis pas le seul à trouver anormal le nombre d'"objets" BD marqués "interdits à la vente" parce que tirés d'un première édition, ou tout simplement offerts aux libraires pour leurs bons clients, que l'on retrouve vendus à des prix parfois astronomiques dans les salons BD.

Ces profiteurs n'hésitent pas non plus à vendre à des prix abominables toutes les petites merveiles qu'ils ont pu acquérir en faisant partie de différents clubs d'amateurs.

Un exemple entre autre : une carte de voeux de Juillard vendue 5 fois le prix.

J'ai reçu de mon libraire (Tropica BD à Charleroi), les deux plaques de Loisel et Swolfs. La semaine suivante, à la brocante de Temploux, ces plaques étaient en vente par un Français alors qu'elles étaient gratuites puisque distribuées par les éditeurs.

Quand on suit l'actualité de la BD, on sait que ces plaques étaient offertes. Je ne trouve pas normal qu'un professionnel puisse abuser les gens de cette façon.