Qu'est devenu notre âme d'enfant ?

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11. Léon - 11/11/99 21:38
A Lien Rag : Lucky Luke contre Ran Xerox... J'adore!°))) Quand tu veux, tu as vraiment le sens de la belle formule!
Moi, les magazines que je relis ou refeuillette à l'occasion, ce sont les numéros de Télé-Junior, un journal qui est sorti pour la première fois en automne 77 et qui a dû s'éteindre au début des années 80. On y lisait des adaptations BD de séries télé ou de dessins animés : Chapeau melon et bottes de cuir (avec Purdey et Gambit), Les Fous du volant, Spiderman, Hong Kong Fou Fou, Le Prince Saphir, Scoubidou, Les Mystères de l'ouest, Mister Magoo (par Christian Godard), Super Jaimie und so weiter. Et ce qui me transporte quand je les relis, c'est que, grâce aux reportages, aux articles (en particulier les articles sur le cinéma, rédigés par Michel Drücker), je retrouve l'univers des années 77-78, celui de mes 11-12 ans : la sortie du premier Star Wars, la carrière disco de Madleen Kahn, la première diffusion du merveilleux "Il était une fois l'homme" d'Albert Barillé (Aaaaah, la Tocatta de Bach au générique!) et les photos des inénarrables Sibor et Bora, dans "Les visiteurs du mercredi". J'y ai même retrouvé une vieille photo de Dorothée (Ne hurlez pas!), à l'époque où elle avait 26 ans, et où elle co-présentait Disney Dimanche, et SVP Disney à noël. On devrait pas vieillir, tiens! Je dis ça pour elle, pas pour moi!°)))
Ah bah tiens si, un peu pour moi aussi! °))))
Je garde un souvenir particulièrement attendri de mes 11-12 ans. A l'époque, j'ai lu un certain nombre d'albums de Bob et Bobette, d'Iznogoud, de Lucky Luke, j'étais fan du Journal de Mickey (comme Arnaud); dans le journal Tintin, j'adorais Rififi le moineau de Guy Mouminoux, (encore une BD à double niveau de lecture)... J'arrête là, parce que je sens perler une larme nostalgique. Snif!
Amicalement
Léon

10. Lien Rag - 11/11/99 18:55
Ah! Les premières fleurs qu'elles sont parfumées
Et qu'il bruit avec un murmure charmant
Le premier "oui" qui sort de lèvres bien-aimées!

Merci Pata, moi j'ai eu les mêmes sensations que Morti en me plongeant dans le "Best Of" de Casus Belli, reprenant les numéros de mon adolescence. Pas de rapport avec la BD? Et si! Ce qui m'a fait complètement partir (au point qu'un spectateur se demandait s'il ne devait pas appeler un médecin) c'était les magnifiques dessins de Didier Guiserix et ses invitations au voyage (jamais compris pourquoi il n'a pas fait de BD celui-là). Toute l'adolescence, ses crises identitaires, ses passages initiatiques revécus en une fusion synesthétiques de quelques minutes (manquait juste la musique), ah quelle magie!
Sinon quand au dilemne relecture/pas relecture, c'est vrai que c'est pas facile. Une solution est de les relire page par page, de savourer la simplicité du dessin, et aussi de ne les relire qu'une fois par lustre...
Un contrepoint par contre, c'est qu'il existe pas mal de séries pour enfants qui sont à double niveau ( Toto l'ornithorynque , Donito, La Déesse de jade -Dieter et Plessix- etc.) mais on ne les lit plus puisqu'on n'est plus des enfants! Et comme ce qui est médiatisé c'est surtout les ersatz de Bds (Tuniques Bleus n° beaucoup, Lucky Luke contre Rank Xerox, Astérix et Bernard Clavier, Spirou Magaziiiiine...), on ne connaît tout simplement pas la nouvelle BD pour enfants.

9. Minimum - 10/11/99 19:02
Je ne connais guère Yakari, mais je me souviens que le nom de Nanabozo, le grand lapin, est parfois invoqué par Oumpah-Pah. Il doit s'agir d'un authentique mythe amérindien. Quant au sujet de ce forum, je peux en dire qu'il doit me rester quelque chose de mon âme d'enfant parce que c'est elle qui m'attire sur BD Paradisio. Tout comme Thierry, je regrette la disparition des deux niveaux de lecture, bien plus fréquents dans la BD d'autrefois. Contrairement à Pata, je me souviens n'avoir jamais tremblé pour les héros (je n'arrivais pas à y "croire" à ce point) mais parfois peut-être j'ai "triomphé" avec eux (je me rappelle la fin des "Légions perdues" lorsque César lui-même arrive au secours d'Alix et de ses amis et capture le félon Garofula). Mais surtout les BD de mon enfance m'entraînaient dans des rêveries: Leurs personnages devenaient pour moi des familiers: J'imaginais les rencontrer un jour, pouvoir leur parler, entrer dans leur monde. Je contemplais les nuages et je croyais les voir qui me faisaient des signes d'amitié. Aujourd'hui encore, quand j'ai le cafard, je rêvasse et je vois Alcide et le Flagada se promener dans ma rue... Et je n'ai même pas bu!

8. Keyan - 10/11/99 09:29 - (en réponse à : hugues@trias.fr)
bon, je savais pas ou le mettre, donc ici ca a l'air de convenir...
Ceux qui veulent recevoir tout plein de souvenirs en un seul fichier m'envoie un mail, les autres, ils envoient quand meme un mail, ca m'occupera... je dis pas ce qu'il y a dans le fichier, c la surprise... tout ce que je peux vous dire, c qu'il a largement fait le tour de l'iut d'Orsay...

7. Pata - 09/11/99 12:54
NANABOZO !!! Mais oui bien sûr ! Merci du complément. Je suis d'accord avec toi, les BDs à plusieurs niveaux de lectures dont Goscinny (entre autres) avait le secret se font plus rares, mais, même si je n'ai pas d'exemple là mainteannt tout de suite, je pense qu'il s'en crée encore de nos jours. On ne s'en rendra peut-être compte que plus tard, ce qui est souvent le cas de ce genre de BDs. C'est vrai que ce genre de BDs permet de continuer à les lire malgré le poids des ans, avec un plaisir sans cesse renouvelé (et tout l'intérêt est justement dans ce renouvellement). Il n'empêche que j'aimerais, parfois, pouvoir les relire avec mes yeux (et mes neurones sous-employés comem tu dis ;o) d'alors. L'un des problèmes je pense est qu'avec le temps, notre culture BD-istique et notre vision du monde qui nous entoure change, ce qui est tout à fait normal et dans l'ordre des choses. Ceci fait qu'on aborde différemment nos lectures. Je suis persuadé de prendre inconsciemment du recul par rapport à la BD que j'ouvre pour la lire. Mon passé de lecteur, que je n'avais étant jeune, me pousse à faire attention à des détails auxquels je ne prétais pas ou peu attention avant : la qualité des dessins, l'éditeur, les auteurs, la qualité du scénario, bref, chaque détail qui faiut qu'une BD est une BD. Ceci gâche parfois un peu la lecture et empêche d'entrer complètement dans l'histoire. Je ne déteste en fait rien de plus dans la lecture d'une BD que de m'arrêter sur une case en me disant "Wouaaaah, elle est super bien dessinée celle-là, il est trop fort le dessinateur !". Pourquoi je déteste ça ? Parce que je viens de sortir de l'histoire. Et pourquoi j'en suis sorti ? Parce que mon expérience de la BD me permet de faire des comparatifs et de m'extasier devant telle ou telle case. C'est à la fois bien, parce que je suis content d'avoir vu une belle case et pas bien, parce que je n'ai pas réussi à m'intégrer à l'histoire, comme je le faisais avant. C'est très paradoxal en fait, parce que je suis très content d'avoir un semblant de culture BD, qui me permet justement de pouvoir faire des choix, de pouvoir discuter ici même, ... D'un autre côté, j'aurais voulu garder de cette fraicheur qui permet d'apprécier une histoire simplement sans se poser trop de questions. Malheureusement, plus on lit, plus on prend inévitablement de l'expérience, ce qui signifie donc que pour garder cette fraicheur, il faudrait ne plus lire !!! Grâve dilemme vous ne trouvez pas ? ;o) En fait, le plus simple serait de ne pas avoir de mémoire, pour toujours redécouvrir... Pata

6. thierry - 09/11/99 12:20 - (en réponse à : re)
arnolphe, c'est pas le mechant verticalement defavorise qui terrorise les schtroumpfs avec fafnir, le schtroumpf qui schtroumpf du schtroumpf ????

5. Thierry - 09/11/99 12:18
pour commencer, le grand lapin est NANABOZO, et il ne m'a jamais fait peur ;o))).
Sinon le probleme est tres complexe selon moi. Tout gamin j'adorais les schtroumpf, et maintenant encore, lire ceux de la grande epoque de peyo me fascine, idem pour les petits nicolas et asterix ou iznogoud. Mais dans tous ces cas, on se rend vite compte qu'a cote de la nostalgie qui innonde notre petit cerveau sous-employe, il y a aussi la difference du niveau de lecture qui apparait. Quand j'avais 10 ans, je ne riais pas aux memes choses que maintenant. Les anachronismes et l'aspect parodique ou caricatural d'asterix ne m'a conquis que plus tard. Il faut dire que les scenarios de goscinny sont geniaux de ce point de vue. A tout age, on trouvera quelque chose de drole, a cote de la dynamique du recit. Betement, tout gosse, je voyais pas le clin d'oeil a brabe-Rouge. Je riais de voir ces pauvres pirates, coyotes en puissance, sombrer a chaque album. Apres, j'ai decouvert barbe-rouge et je me suis encore plus poiler.
De meme, le petit nicolas, au depart, les gosses s'identifie a nicolas et ses potes, apres, on se rend compte de la justesse d'observation du monde des adultes et on continue a se marrer.
Schtroumpf vert et vert schtroumpf ainsi que le schtroumpfissime (pour ne citer qu'eux)sont magnifique de ce point de vue. Difficle maintenant de passer a cote du message quasi politique qu'ils vehiculent sous couvert d'une histoire pour enfant. Et je continue a m'emerveiller de l'aspect fantaisiste tout en savourant la satire.
Dans gaston, je me surprend a retrouver des comportements typiques du bureau, et j'ai presque envie de me transforme en gaston et foutre la pagaille dans tout ce petit monde (mais mon boss est hollandais, alors je me tiens a carreau ;o)).
Je crois que ce qui est specifiquement dirige vers les enfants, sans pont possible vers le monde des adultes finira immanquablement par me sembler ringard. Je n'aurais sans doute plus jamais envie de lire un 6 compagnons ou un club des 5. Mais j'ai terriblement envie de relire Alice de lewis Carroll car encore une fois, en plus de l'aspect enfantin de l'oeuvre se cache une veritable histoire pour adulte.
Je crois que c'est ce qui manque maintenant. La BD n'a plus que rarement ces differents niveaux de lecture et les albums sont plus vite oublies. Je doute que dans 20 ans, beaucoup de nos enfants s'extasient devant les productions actuelles, mais je suis prets a parier que les schtroumpfs garderont la cote.
A+

4. Pata - 09/11/99 10:45
Je tiens à signaler à toute personne qui prendrait éventuellement ce sujet en cours de route que le "nain" auquel Morti fait allusion n'est en aucun cas Fufu, mais un dénommé (un pseudo-isé plutôt) Arnolphe, auquel Fufu fait aussi référence d'ailleurs. Pour reprendre le cours du sujet, moi aussi j'étais emballé par l'histoire et je me disais "Wouuaaah, c'est géant ! Il faut que je lise la suite... Comment ça elle ne sort que dans un an !?!?!?" Mais ça, c'était la phase après-lecture. Mes parents m'ont souvent dit "Toi, quand tu étais petit, pour te calmer, on te mettait une BD entre les mains et on ne t'entendait plus pendant une heure" NDLA : plus ou moins selon la BD. Le problème, si problème il y a, c'est que moi je n'entendais plus les gens non plus. J'étais dans la BD, à partager l'aventure avec les héros. Combien de fois ai-je moi aussi sursauté sur le crâne dans la vallée de la mort à la lecture de La Diligence du chanceux Luke ? Combien de fois ai-je plongé dans les oasis fantômes des frères dupont(d) ? Combien de fois ai-je eu peur devant le lapin géant de Yakari (me rappelle plus son nom) ? Fufu parlait de la bibliothèque verte. Pour ma part, j'étais assez accro aux Six compagnons, bande de jeunes du quartier de la Croix Rousse, à Lyon, avec le fidèle chien Kafi. J'ai beaucoup vibré pour eux aussi. Pour répondre à Morti, je suis très partagé entre l'envie de relire ce qui m'a émerveillé dans mon enfance (le mot est peut-être un peu fort, mais l'idée est là) afin d'y retrouver les sensations d'alors et la peur de justement ne pas les retrouver. C'est un peu la même chose avec les chansons qui passent à la radio. On associe tous une chanson à la période à laquelle on l'écoute. Il m'arrive d'entendre à la radio des chansons des années 80 (période à laquelle je me suis franchemnt éveillé à la musique). Quelques unes d'entre elles font remonter en moi une foule de souvenirs enfouis, un peu à la manière des contes de Morti. C'est souvent brutal mais ça fait du bien. Dans certains cas par contre, je me rends compte que la chanson est nulle et me demande comment j'ai pu l'apprécier en son temps. C'est cette seconde partie que, forcément, j'essaye d'éviter. Je suis bien conscient que ceci est un mélange de nostalgie et de regret du temps qui passe, mais bon, on en se refait pas. Je me rappelle que ma prof de français de 6ème nous avait fait lire La gloire de mon père, de Pagnol. J'ai vécu la chasse à la bartavelle de l'intérieur, je me suis perdu avec le petit marcel, j'ai vécu moi aussi dans cette maison baignée de soleil et j'en garde un souvenir ébloui. Je pense que c'est un des tous premiers vrais romans que j'ai lu, sans compter les fameux 6. Cette pour ça qu'aujourd'hui je ne veux pas voir les deux films qui en ont été faits, bien que tout le monde autour de moi me dise qu'il sont biens. Je veux garder la part d'imagination enfantine que j'en ai tirée. Pour terminer (j'ai encore pondu un roman, place aux autres un peu), je voudrais tout de même dire à Morti que je ne refuse pas catégoriquement de relire les BDs de mon enfance. Heureusement d'ailleurs, parce que ça pourrait relever de la psychanalise ;o) Je relis régulièrement la fameuse Diligence et j'y prends toujours du plaisir, mais je ne peux à chaque fois m'empêcher de penser à mon ressentiment de l'époque. Ceci dit, ce n'est pas complètement désagréable.

3. Morti - 08/11/99 18:59
Bon, ignorons le nain et répondons à Pata qui nous propose un beau sujet.
Je pense que tout le monde ici sait à peu près l'âge que j'ai donc si je prends encore du plaisir à lire les BD de ma jeunesse, c'est que j'ai l'espoir de ne pas avoir tout à fait perdu mon âme d'enfant.
Mais contrairement à Pata, moi je relis volontiers mes premières BD, non pas pour retrouver les impressions d'alors mais pour avoir la sensation de remonter 40 ans en arrière. Je ne peux évidemment pas dire que j'y prends le même plaisir mais le plaisir est quand même présent même si très différent. De plus comme j'ai quand même oublié certains détails, à la relecture, ce n'est pas tellement la redécouverte du détail mais plutôt le souvenir du moment où ce détail m'avait frappée qui me revient à l'esprit.
La BD est un art qui permet de remonter le temps, ce n'est pas rien...mais il faut le vouloir.
A titre d'anecdote, étant récemment chez mes parents et recherchant quelques vieux bouquins, mon père m'a retrouvé une pile de vieux albums (pas de la BD) que j'ai immédiatement reconnus même après toutes ces années (ça date de l'Expo 58 à Bruxelles pour situer...). Et dans le paquet, j'ai repéré tout de suite ce qui doit sans doute être LE PREMIER livre que j'ai lu, il s'agissait des Contes de Perrault illustrés par de petites vignettes. Pour être honnête, ce sont surtout les vignettes qui devaient m'intéresser à l'époque mais comme en plus le bouquin est dans un état impeccable, je vous laisse imaginer le choc que ça m'a fait. Je suis resté planté debout pendant 1/4h avec ce bouqin en main et à chaque page, c'est ma plus lointaine enfance qui remontait à la surface...un grand moment, je vous l'assure...
Alors oui, moi j'ai gardé cette faculté de remonter loin en arrière, dans ma plus tendre enfance et j'espère aussi la conserver encore longtemps...
Marc :o)

2. Signé Fufu - 08/11/99 18:56
Pata, à te voir grand garçon comme ça, on ne s'imagine pas le doux rêveur que tu es... ;o{)
Dans ma prime jeunesse, sans être tout à fait du genre expert comptable, je dois avouer que j'étais loin d'avoir ta sensibilité. Moi, c'était plutôt du genre "wouahouu, c'est géant !". Je me passionnais pour un rien à condition qu'il y ai du mystère ou de l'Histoire. Et encore, c'était mes lectures "Bibliothèque verte". A cette époque, j'étais plus Goldorak que Candie (pasque c'était pour les filles !).
Pour la BD, mon adoration allait vers l'humour. Je ne vous raconte pas dans quels états me mettaient mes lectures de Gaston ou d'Astérix.
La poésie ne m'est tombée dessus que bien plus tard, quand l'adolescence et les filles me sont apparues.
Tiens, Arnolphe, tu sais que tu pourrais venir faire un tour au Tribunal, toi ?!?

1. Pata - 08/11/99 15:53
Vous souvenez-vous des BDs que vous lisiez dans votre enfance et dans lesquelles, jeunesse et naïveté obligent, vous plongiez corps et âme, ne faisant plus qu'un avec le héros ? Pleurant pour lui, rigolant des traitements qu'il faisait subir au méchant, triomphant en même temps qui lui lors de la lecture des dernières cases, persuadés que grâce à vous, il avait réussi... Il est bien loin le temps où la lecture se faisait sans recul. Je me souviens d'une histoire de Martin Milan où une belle et mystérieurse inconnue avait trois grains de beauté sur l'épaule gauche. Ces grains m'ont fait à l'époque me poser une foultitude de questions. Je me souviens aussi de Francka, BD qui aujourd'hui me laisse plus ou moins de marbre, mais qui à l'époque me faisait vibrer, par son ambiance glauque (ou qui se voulait telle). Pour faire un parallèle avec les dessins animés, j'étais inspiré des mêmes sentiments pour Capitaine Flam et le méchant en vert (dont j'ai oublié le nom). Je me souviens particulièrement d'un épisode où le méchant peut se rendre intangible via sa ceinture. Capitaine Flam lui en vole une pour pouvoir se battre avec lui mais doit le faire en apnée. Honnêtement, j'ai souffert pour lui lors des combats. Mon grand regret est d'avoir quelque part perdu de cette innocence qui me permettait de lire une histoire pour ce qu'elle est : une histoire. C'est aussi une des raisons pour lesquelles je refuse aujourd'hui de relire certaines des BDs que j'ai adorées dans mon enfance, pour ne pas perdre le souvenir d'évasion total que j'en ai. Ce souvenir de perfection que les enfants attribuent très facilement. La peur d'être déçu et de me rendre compte de la médiocrité éventuelle du dessin et du scénario m'en empêchent. Et cela m'empêcherait aussi quelque part de croire qu'au fond de moi sommeille encore l'enfant que j'étais. Ressentez-vous les mêmes choses ? Pata, pas si vieux que ça mais un peu quand même




 


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