2 fois 46 planches ou 1 fois 92 planches ?

Les 18 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



18. gégé - 08/11/01 16:03 - (en réponse à : Chabergerard@aol.com)
On nage en plein bonheur:volumes, vuptés et gros billets!

17. Astor - 08/11/01 15:58
Pour "Ce qui est à nous" ce n'est pas 10 albums mais 6 cycles de 5 tomes donc 30 volumes de 30 pages (mais je crois qu'après le premier cycle les albums feront 46 pages standard) donc 900 ou 1300 pages à la fin de la série.

16. gégé - 08/11/01 11:46 - (en réponse à : Chabertgerard@aol.com)
Et que dit-on des formats 30 pages de retour? Ce qui est à nous de Chauvel et Le Saec. Par Exemple? Série prévue sur 10 titres, je crois avoir lu? 10 x 30 = 300 pages / soit 6 x 44 pages et un 36 planches J'aime bien Delcourt pour ce qu'ils éditent, ce qu'il représente dans la BD, les auteurs et leurs séries, mais une fois de plus Bussiness in Bussiness, il faut faire rentrer de l'argent avec ce qui marche pour éditer des auteurs plus confidentiels.

15. Inti - 08/11/01 10:30
solution ramène-le-flouze: 46 pages.
solution lecteur-impatient: 92 pages.
des pubs dans les BD?? comme chez les ricains? argh non, pitié... après le cinéma et la télé, ne laissons pas la littérature se faire elle aussi infester; je préfère payer plus pour un bel album sans pub qui m'offre de l'évasion non-stop que d'avoir l'impression de lire un bouquin cheap (et qui me ramène sur terre toutes les 3 pages, en me rappelant le monde commercial dans lequel nous vivons)... de plus, même avec de la pub, les albums gratos... on peut tjs rêver. ou alors chaque page est une pub, mais là ce serait plus de la BD...
la pub dans un supplément détachable et donc facilement jetable, les compagnies accepteront jamais. je rappelle que la pub est faite pour asséner, s'imposer, allant parfois jusqu'à emmerder le spectateur (que celui qui n'a jamais enragé de voir son film coupé par des pubs à la télé me jettre le premier yaourt)

14. Happy - 07/11/01 15:14
D'acore mais les pubs devrons en supplément détachable pour pas qu’elles viennent polluer les albums comme les coupures pubs au milieu des films.

13. gégé - 07/11/01 14:51 - (en réponse à : chabertgerard@aol.com)
Le respect du lecteur n'exite-il encore face à la réalité économique? Combien de séries sont parties au charbon et ont finis au pilori brûlés sans suite. La solution financière idéale serait d'édition d'albums gratuits entièrement financés par la publicité . 2 pages d'histoires 3 pages de pub, etc...en alternance! Qui veut essayer?

12. Thierry - 07/11/01 14:32
D’accord pour le seuil psychologique, mais un album de 92 pages ne coutera necessairement le prix de 2 de 46, au contraire, il sera meme (un peu) moins cher. Evidemment, si j’achete le tome 1 et qu’il ne me plait pas du tout, je n’achete pas le tome 2 et je revends le tome 1 en occase. Si l’histoire parait en 1 volume et que j’aime pas, meme en le revendant en occase, j’y perds cote pepette, mais d’un autre cote, j’avoue que si je sais que l’histoire est en 2 tomes, a moins que le premier ne soit vraiment une daube immonde, j’acheterais sans doute le tome 2 ne fut-ce que pour connaitre la fin et que je sais que je ne m’engage dans un nouveau feuilleton-fleuve (evidemment si je crois que la fin sera peut-etre bien malgre tout, comme je le soupconnais avec Tiresias) –suis-je bete ? oui, assez pour acheter le tome 2 de Requiem ;o)) –
Je ne rale pas tant pour le prix que pour la frustration de lecteur.
Je suis aussi conscient que pour l’auteur 2 albums rapportent plus qu’un, mais le choix de traiter une histoire en 1 ou 2 albums n’est pas uniquement le fait des auteurs (cf Xoco)
Happy, merci pour ta description de ce monde idyllique, mais des editeurs benevoles, c’est vraiment utopique ;o)))
A+

11. gégé - 07/11/01 14:26 - (en réponse à : Chabertgerard@aol.com)
Hélas, une maison d'édition est aussi une réalité économique, emploie des salariés, des contractuels, des auteurs, et fait appel à des prestataires de services. Les 35 heurs vont aussi passer par là. Le prix des BD ont augmentés depuis le 1er janvier. Enfin les attaches de presse ne font pas toujours leur travail, un auteur m'a raconté en dédicace une histoire fort risible : l'attaché de presse de la maison d'édition avait affiché dans son bureau toutes ses photos en compagnies de célèbrités politiques et culturelles, aucun auteur dont elle était sensé assurer la promotion n'y figurait. Voilà de quoi grèver les finances d'une maison d'édition et augmenter les prix pour neccessité de rentabilité ?

10. Happy - 07/11/01 14:08
La solution idéal serait que les auteurs travaillent plus vite, mieux et gagnent moins d'argent en plus de jeûner pendant 2 ou 3ans le temps de finir leurs planches et d’être édité. Que les éditeurs soient bénévoles de même que les diffuseurs, les distributeur, les vendeurs, les imprimeurs, les transporteur, etc.…
Là on pourrait avoir une bd de volume correcte –100 ou 300 pages- à un prix raisonnable de 40 ou 50 francs. ;-)

9. gillouf - 07/11/01 14:08
Ce qui me fait peur avec ce type de politique c'est qu'a terme on ne trouve plus que les reeditions. Desolé mais pour moi le Chinikel c'est en noir et blanc et c'est en 7 chapitres dans un seul bouquin et pas dans 3 de 46 pages. D'ailleurs c'est le fait que ce soit en noir et blanc ey que le nombre de pages soit limité qui interressait Rosinski et Van hamme.
C'est encore pire pour SIlence...En decoupant ces albums, on tue leur rythme propre...
A quand 120 rue de la gare en 4 volumes???

Ce qui me tue c'est qu'en agissant ainsi, chez CAsterman ils doivent etre sur que cela va leur faire gagner des lecteurs... Mais en fait a terme je crois que ça va leur jouer des tours; car ils vont perdre tte leur specificité. Leur marque de fabrique..
Or les editeurs qui marchent le mieux actuellement sont ceux qui ont une identité; Soleil, Delcourt, Dupuis...

8. gégé - 07/11/01 14:03 - (en réponse à : chabertgerard@aol.com)
Cher thierry, ce que j'en pense : Un gros groupe d'édition italien a racheté les édition casterman avec Flammarion. Il faut maintenant rentabiliser l'investissement et rendre de nouveau le groupe Casterman bénéficière d'où une stratégie de communication et de publication très offensive pour dépoussièrer le catalogue : - Opération silhouette - Ex-liblis d'éditeur - Sorties en serie de 2 ou 3 tomes plutôt qu'un pavé moins commercial - Réedition en couleurs de vieux succès, les passionnés achèteront toujours : Schnikel, Silence, Tendre Violette - Alix avec numéro gratuit pour installer Moralès aux commandes de la série - Nouvelles suites pour série deja terminées permettant de rééditer la collection : Solange; Le Monde d'Aedena, le transperceneige,… - Nouveau découpage en plusieurs volumes - Repositionnement des prix d'appel entre 50 et 60 francs - Fort developpement vers l'édition jeunesse : secteur en croissance économique de 25 % - Réédition des "inadaptés" en formats traditionel :les grands schuiten attitraient peu de monde à cause du prix et du format, maintenant plus de mauvaises raisons de ne pas les acheter d'autant que pour finir de vous convaincre, por 2 schuitens achetés, on a 1 album de 12 pages inédites gratuit. - Suites aux nouvelles séries terminées qui marchent bien : Fog -… Pour l'histoire des 46 ou 92 pages, la réalité est économique : 2 albums de 46 pages se venderont mieux et plus qu'un 92. Les raisons en sont -d'une part, le seuil psychologique du prix -d'autre part, 2 couvertures ont plus de chance de capter l'attention qu'un seul -2 ou 3 albums font plus "riches" qu'un seul en terme de collection! -2 albums de 48 rapportent plus d'argent qu'un seul en terme de marge financière opérationnelle. De plus, le lecteur est tenté 2 fois au lieu d'une seule. A une époque (à suivre), Casterman vivait grace au trésor de guerre accumulé avec tintin, et puis avec la sortie en dessins animés des tintin les albums se sont moins vendus, et la maison n'a pas pu continuer à assurer le train de vie. Il faut savoir que pratiquement depuis le début à suivre n'était pas rentable en terme de lectorat.Mais tintin permettait d'éditer de beaux romans à suivre pas très commerciaux. Je ne critique pas tout d'autant que Casterman a le merite d'éditer des Bd qui comme toutes maisons doivent vchercher leurs publics et ne plaisent pas forcément à tout le monde. Pour thiérias, je te conseille d'attendre la sortie en 92 planches noir et blanc, ça sera peu être ... l'intégrale! Pour le Schnikel, la couleur n'apporte rirn et le 1 er titre ne fait tout juste 40 pages de BD. Pour Silence, la couleur est un gachis, le noir et blanc résumait bien la notion de silence.

7. Grobed - 07/11/01 13:35 - (en réponse à : pbedaton@infonie.be)
Et puis le grand public est peut-être plus prêt à mettre 75FF dans un album que 150FF ?
Et puis pour 75FF on peut prendre le risque d'acheter un album que l'on ne prendrait pas à 150FF ?

6. goz - 07/11/01 12:48
d'accord avec votre point de vue mais qu'en est il des auteurs ?
si l'editeur attend 92 pages pour publier l'album, les auteurs passent deux ans a bosser sans rentree d'argent ou alors l'editeur doit donner des avances sur droits deux ans a l'avance pour les premieres planches...

5. Tsss - 07/11/01 11:02
Rien en commun avec les romans ou les films. C'est une histoire de cahiers. Réfléchis...

4. Thierry - 07/11/01 10:55
(arretez-moi si je dis une connerie) au depart, le 46 planches, plus 2 pages de garde, est une contrainte technique lie au pliage de la feuille d'imprimerie (un peu comme les mini-recits, pour qui se souvient). En fait, pour limiter les chutes de papiers, on devrait avoir une nombre multiple de pages multiples de 8 (d'ou les huit pages de croquis reserves a la premiere edition ;o)).
Pour Aire Libre, une des rares contraintes est de limiter le nombre de pages par album a 80. Au dela, l'album sera publie en 2 tomes parce que le coup de production sera trop eleve pour assurer le prix de ventes sous les 12 euros (480 bef, j'ai bon dans la conversion ? ;o)))
A+

3. Billou - 07/11/01 10:24
Tout à fait d'accord. Demande-t-on à tous les films au cinéma de faire 108 min et à tous les romans de faire exactement 226 pages ? J'ai posé la question, il n'y a pas de réponse valable. Est-ce que ces 46 planches correspondaient à une année entière de pré-pub dans les anciens magazines BD tintin spirou et cie ?

2. Sergio - 07/11/01 10:12
Je suis tout à fait d'accord avec l'intervention ci-dessous. Le truc drôle, c'est que les éditeurs avancent eux même l'explication suivante : c'est la faute du public ! En effet, si d'autres formats étaient adoptés (genre 96 pages, plus, etc.), les coûts seraient évidemment plus élevés (disons le double d'un album actuel), et les gens n'achèteraient plus parce que le prix donné serait trop important pour un objet en soi, alors qu'avec plusieurs albums un acheteur peut étaler sa dépense ... Sans compter plusieurs points :
- plus dûr pour les auteurs de vivre avec des 96 pages, qui prennent plus de temps à faire donc moins souvent de rentrées financières ;
- moins de publicité pour l'éditeur : c'est à mon avis surtout le point qui coince ... A chaque fois qu'Andreas sort un nouvel ARQ, il est critiqué dans diverses revues (en bien ou en mal d'ailleurs), la pile arrive en tête de rayon dans les librairies, les libraires peuvent en parler, etc., bref, à chaque nouvelle sortie, l'album re-acquiert une certaine visibilité. Avec un ARQ de 200 pages en une seule fournée, l'album ne sort qu'une fois pour toute et il ne sera plus mis en avant par la suite, donc moins de chance d'attirer des lecteurs potentiels ... D'ailleurs, les changements de collection (l'extrême étant les cas Silence et Chninkel) s'inscrivent exactemnet dans la même logique : redonner un peu de souffle à la série et la remettre en première ligne, c'est tout ...

1. Thierry - 07/11/01 09:59
Petit coup de gueule / question innocente sur le format des BD.
Je viens de finir Tiresias de Letendre et Rossi. A vrai dire. Le premier tome m’avait ennuye. Ce n’est qu’une long mise en place des forces en presence. Les auteurs presentent les antagonismes et les racines de la tragedie de Tiresias. La cruaute qui predomine dans la mythologie grecque est connue. Les memes l’avaient deja tres bien illustres dans “La Gloire d’Hera” (un des albums les plus mesestimes de ces dernieres annees, selon moi).
Autrement dit, “L’outrage” en soi est l’archetype de l’album ou il ne se passe pas grand chose, entierement devolu a introduire le deuxieme et dernier tome qui concentrera toute la force du recit. Et quelle force… Au final, Tiresias se revele etre une bonne surprise dans la continuite de la tragedie d’Alcee, meme si le premier volume ne me donnait pas cette impression.
Je pose donc la question. Pourquoi avoir saucissonne cette histoire en 2 volumes ? C’est d’autant plus surprenant que la “Gloire d’Hera “etait en 1 seul volume, ce qui convenait parfairement a ce genre de recit. Mais il est vrai qu’on a annonce une reedition de cet album en 2 volumes avec planches inedites (pour faire le nombre de pages ?)
Dans le meme temps, Casterman (toujours lui) propose des reeditions de “Silence” et du “Grand pouvoir du Chninckel” en couleur et divise en plusieurs tomes. J’avais aussi deja trouve que les 2 tomes ajoutes au “Transperceneige” auraient gagne a etre condense en 1 seul, quitte a supprimer des pages (et quelques longueurs)
Ceci n’est pas specifique a Casterman. Mosdi et Ledroit voulais faire Xoco en 1 volume de 100 pages, mais Vent D’Ouest a refuse. De meme, Andreas voulait realiser Arq en gros receuils de 100 – 200 pages, mais Delcourt a prefere qu’il utilize le format standard 46 planches couleurs.
Pourquoi ?
Imperatif economique ?
Sacro-saint 46 planches a respecter a tout prix ?
Desir des auteurs ?
Je precise que je n’ai rien en general contre les recits qui se declinent en 2 tomes, comme le dernier Chauvel “Ocean City” qui se prette bien a cette “pause” entre les tomes 1 & 2, mais je crois qu’il y a des cas ou l’histoire ne s’y prette pas.
A+



 


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