Question idiote a propos de CEUX QUI T'AIMENTd' Etienne Davodeau

Les 30 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



30. pm - 16/11/02 15:07
Tout d'abord je tien à remercier Etienne Davodeau d'avoir toute cette patience pour nous répondre.
Je pense que vous avez répondu à mon interrogation et que cet album est "objectivement" moins bon que d'autres justement parce que vous n'éprouvez rien pour vos personnages qui ne sont que des archétypes.Le fait de vouloir dénoncer quelque travers de nos sociétés est peut-être louable mais en bd( en art en général)il est toujours( je n'ai aucun contre exemple à cet axiome) plus fort d'aller du particulier au général que l'inverse.C'est pour ça que Rural était un bon album qui traitait d'un sujet qui ne me passionne pourtant guère( à tort mais en tant que citadin viscéral, la campagne c'est plutôt la boue ou le rhume des foins...), avec la préface d'un des personnages publics pour qui j'ai le moins d'estime.Mais dans Rural vous vous êtes impliqué, immergé dans des problèmes humains et les personages acquièrent de l'"épaisseur".Bref vous avez réussi le tour de force à m'intéresser à un sujet qui de mon point de vue était nettement moins atractif que Palestine ou Gorazde de Sacco par exemple.Et je pense que ce tour de force était sans doute possible pour "ceux qui t'aiment" mais peut-être pas sur 48 pages.En effet c'est avec "La gloire d'Albert" les deux albums qui m'intéressent le moins parmi votre excellente production générale( nous adorons aussi les Max et Zoé mon petit dernier et moi-même).Ca n'en fait pas de mauvais albums, juste des albums qui ont moins de force, qui glissent trop et qui me surprennent(mais pas dans le bon sens du terme) d'un auteur que je considère comme vraiment humain.Et sans vouloir vous flatter il n'y en n'a pas tant que ça, même dans la nouvelle génération.Des albums moins originaux mais qui répondent certainement à un autre de vos besoins.
Se "Rabatéiser": c'est un doubler clin d'oeil à un autre forum de BDP( sur Rabaté justement) et par rapport au DBD qui vous était consacré à tous les deux.Personnellement si je trouve que Pascal Rabaté est un excellent dessinateur, "découpeur"( je ne sais pas exactement comment on appelle le découpage, la mise en page d'une bd),que ses scénarios sont bien construits, bref certains diraient un excellent auteur de bd, je lui reproche assez systématiquement un mépris affiché pour la plupart de ses personnages, que je trouve finalement assez facile et très dommageable pour la qualité de son oeuvre.C'est certainement en rapport avec un trait assez sombre de son caractère et j'espère qu'avec le temps et l'âge cela s'atténuera( un peu comme chez Altman au cinéma), en espérant que ce que j'ai lu ici ou la comme quoi il arrêterait la bd n'est pas vrai.

29. Étienne Davodeau - 15/11/02 20:47
À pm: Je suis intrigué. Que signifie "se rabatéiser"?

Quand je dis ne pas éprouver de sympathie pour mes personnages, c'est au sujet du livre évoqué ici.
Pour l'essentiel de mes autres fictions, ce n'est pas le cas. Je mets mets généralement en état de sympathie (d'empathie, pour être exact) avec les personnages que j'essaie d'animer. Ce n'est d'ailleurs pas un choix raisonné de ma part, mais une attitude instinctive ( et discutable si on y réfléchit ).
L'esence du livre est alors principalement supportée par les personnages.

À Derfem:

Effectivement, Titou est un personnage "opaque". Croisement de Zidane et de Tintin, ce HÉROS est comme ses modèles, une sorte d' îcone graphico-médiatique vide d'elle même, chargée de véhiculer des valeurs positivistes; il(s) est (sont) courageux, modeste(s), efficace(s), gentil(s) etc...et surtout connu(s). Dans l'univers du fooball, Titou est aussi et surtout un véhicule commercial.
Dans le livre, il est presque toujours drogué ou évanoui. Il n'est qu'un objet qu'on se vole ou qu'on se fait piquer. Comme un ballon lors d'un match. Et la psychologie d'un ballon...

28. Derfem - 15/11/02 10:41
Ok, j'eviterais les expressions du style cité... Et pourla trentaine, ben oui...
Cependant, ce n'est pas tant un probleme d'identification avec les perso que de comprehension de leur psychologie. Dans "ceux qui t'aime", contrairement aux autres albums, a mon avis qui n'engage que moi, on ne comprends pas bien le moteur psycho des perso, on comprend bien que Titou en a eut marre, mais on n'a pas senti son cheminement perso pour en arriver la. Idem pour son pote gardien de but. Dans les autres albums, il y a a chaque fois 2-3 persos principaux, ici, il n'y en a pas vraiment, on a plutot une multitude de perso qui traversent l'intrigue: titou, le petit vieux, sa femme, son pote kidnappeur, son pote veto, le gardien, les supporters debiles, etc... Ce n'est pas une question de s'identifier a un perso, mais de le "comprendre", et de s'y "attacher". Par exemple, pour etre bien compris, dans une serie comme "le tueur", on comprend la psycho du perso SANS s'identifier à lui, mais on le comprend, on s'attache a lui, meme en souhaitant qu'il finisse au Pere Lachaise a la fin du cycle.

27. pm - 15/11/02 10:26 - (en réponse à : Etienne Davodeau)
Malentendu et grosse surprise:
il ne s'agit pas de comparer quelques jours avec ceux qui t'aiment ni de souhaiter qu'Etienne Davodeau nous refasse sans arrêt le même livre,mais éventuellement de parler de plaisir de lecture plus ou moins intense.N'étant pas trentenaire(malheureusement) je ne parle pas d'identification aux personnages( pour quelques jours) mais de profodeur des personnages et de richesse d'un récit admirablement construit.Et puis il y aurait tout de même beaucoup à dire sur l'identification aux personnages lorsqu'on lit une oeuvre de fiction.
La ou je suis plus que surpris c'est quand vous dites ne pas éprouver de sympathie pour vos personnages( qu'ama il ne faut pas confondre avec une quelconque identification ni même de la sympathie pour leurs actes).C'était justement votre force cet aspect profondément humain, et rare en bd, de pouvoir rendre attachant des gens malgré leur grande faiblesse.Il me parait évidemment fondamental d'éprouver de la sympathie,de l'atachement, de la tendresse... pour ses personnages ce qui ne veut certainement pas dire qu'on approuve leurs actes ni même qu'on les excuse.Sinon on confine à l'exercice de style.
Dites Mr Davodeau, malgré la proximité géographique, vous n'allez pas vous "Rabatéiser"?(;o)

26. Étienne Davodeau - 15/11/02 09:50 - (en réponse à : Plusieurs choses:)
À pm & Derferm:
Comparer " Quelques jours avec un menteur" à "Ceux qui t'aiment" est difficile. Le premier propose une possibilité d'identification aux personnages par le lecteur (spécialement le mâle occidental trentenaire si j'en juge par les réactions des lecteurs croisés ici ou là). Le second ne propose pas cette possibilité. Les personnages ne sont pas là pour ça. La lecture de ce bouquin est extérieure. C'est fait pour (si qqu'un parvient à s'identifier à l'un de ces branquignoles, c'est pas bon signe ! ). Ainsi, cher Titou (ça va te rester, ce surnom !) , il n'est pas question pour moi d'éprouver de la "sympathie pour mes personnages". Mr Claude a raison, c'est sur ce principe que fonctionne aussi "La gloire d'Albert".
Il a raison aussi , pour ces livres là, de parler de "caricatures". Quand il ajoute " dans tous ses livres", je serai presque d'accord, si on veut bien remplacer, pour ce qui concerne mes autres fictions, "caricature" par "archétype". Et si on veut pas, c'est pareil.

Autre chose:
C'est un peu gonflant pour un auteur ( j'en ai parlé avec qques confrères) de s'entendre dire "refaites nous un livre comme... (ici suit le titre d'un livre particulièrement apprécié par notre interlocuteur)".
Bin non. Notre crainte, à nous , c'est jutement de refaire "un livre comme".
Pour ce qui me concerne, par exemple, j'aime écrire, de temps en temps, des livres comme "Ceux qui t'aiment " ou "La gloire d'Albert ", ces livres où les personnages sont moins approchables que dans d'autres livres que j'aime aussi (et même un peu plus) écrire.
Alors je vous préviens, les amis: Je remettrai ça un jour.
J'aurai ce jour -là, c'est promis, une pensée pour ce pauvre Séb'Floch que de tels livres mettent dans un état de, je cite, "étourdissante déception". C'est pas donné à tout le monde, de pouvoir "étourdir" un lecteur. Je ne vous cache pas que ça m'impressionne.

25. MR_Claude - 13/11/02 18:00
Voila, c'est comme vient de dire le monsieur Cailleteau plus bas. Personnellement j'ai trouvé l'album moyen, pas franchement mauvais, mais pas non plus fabuleusement bon. Juste moyen. Thierry Cailleteau parlait d'aimer ses personnages, et j'ai le sentiment que c'est bien là que le bât blesse. Je ne dis pas que Davodeau a fait cet album pour tirer a boulets rouges sur tout le monde du foot, je pense qu'il aurait agi différemment dans ce cas, on ne sent pas de méchanceté, juste comme il dit un peu de sarcasme. Mais contrairement à la plupart de ses albums précédents, je n'y ai pas trouvé l'humanité et la bienveillance dans la desciption des "petits". Jusqu'ici je ressentais chaque album comme équilibré: des personnages excessifs, juxtaposés à des gens simples, modérés, avec leurs petits bonheurs, leurs petits malheurs, bref, touchants. Là, un peu comme dans la gloire d'Albert, on sent que l'auteur n'a que peu de sympathie finalement pour ses personnages (ici, a part La femme du petit vieux, et Titou lui même (mais qui n'est presque que marionnette malgré le fait que ce soit sa décision finale qui déclenche tout), tous sont plus ou moins egratignés, tout comme dans "la gloire d'Albert", ou personne n'en ressort grandi). Soyons clairs, quasi tous les personnages de Davodeau sont des caricatures, dans tous ses livres. Mais l'équilibre et l'humanité font que la sauce prend, ici il n'y a pas cet équilibre, et la caricature devient plus grossière. Et on a l'impression de lire quelque chose qui a le c** entre deux chaises: pas assez touchant, ou bien alors pas assez cynique. Et au final, j'ai personnellement du mal à m'emballer.

(PS: concernant la Gloire d'Albert, je lui trouve un certain côté jouissif dans la caricature, habitant en Vendée, mais comme il le dit, c'est du mauvais esprit d'y voir autre chose que de la fiction ;o))) )

24. T.Cailleteau - 13/11/02 16:31
Oulalaaaaaah ! Doucement avec les critiques, les gars, vous frisez le hooliganisme !

Moi, j'aime bien cet album globalement, pour l'intrigue et le ton, mais il est vrai qu'il me chiffonne parfois du fait des idées reçues sur le foot qu'il véhicule.
Etienne, c'est dommage que justement tu ne te sois pas intéressé un peu plus à l'univers du foot et de ses fans. Tu aurais peut-être attrapé le virus !
Tu aurais découvert la joie simple de brailler avec des bons copains devant une télé un soir de finale. Tu aurais connu le foot, langage universel, véritable Espéranto du Café des Sports, qui te permet de parler avec n'importe qui au coin d'un comptoir à propos d'expériences et de valeurs communes. C'est aussi une façon de rencontrer les autres. Tu aurais aussi réalisé que, derrière l'arbre du foot bizness, il y a une forêt de petits clubs de gens passionnés par le sport, pour la plupart bénévoles, qui adorent tout simplement "jouer au ballon".
Bref, tu sais pas ce que tu as raté ! Et j'en parle d'autant plus en connaissance de cause, car j'ai longtemps rejeté le football par snobisme, me privant ainsi d'un tas de plaisirs simples et pas si cons à l'arrivée.
Attention, donc, aux jugements hâtifs. Ton bouquin porte un regard assez dur sur le monde du football pro, et sur celui de ses fans. En ne te documentant pas avant (je parle de recherches sur l'univers et la passion du foot, pas sur les détails techniques des réglement) tu t'es privé de pas mal de nuances qui t'auraient sans doute évité de parfois te fourvoyer autour de la fracture "intellos contre bourrins". Je crois aussi que ça t'aurait fait éprouver encore plus de tendresse pour tes personnages de ravisseurs.
En fait, si effectivement tu avais eu la même démarche que pour "Rural", en allant sur le terrain, je pense que tu aurais fini par aimer un peu plus ce milieu et ces gens, malgré toi, et qu'il en serait sorti un tout autre album.
Je ne sais pas pourquoi, mais je repense en ce moment à cette chanson du dernier album de Renaud, où il parvient à te faire éprouver de la tendresse pour les gens qui adoptent des nains de jardin ! C'est très fort, car j'avais beaucoup d'idées reçues sur les nains de jardin et leurs maîtres, et maintenant finalement la chanson me fait douter... et réfléchir avec plus de tolérance !

J'espère donc qu'on aura un de ces jours l'occasion d'en parler ensemble (du foot sous l'aspect humain et social, et non pas seulement bizness et compétition). En attendant, rendez-vous pour la deuxième mi-temps... euh... pour ton prochain album :-)

Titou.

PS : C'est un avis de lecteur footeux, et aucunement un jugement de confrère.

23. Lef' - 13/11/02 15:43
Dîtes le moi si j'ai la berlu mais messieurs Davodeau et Cailleteau nous honorent de leurs présences ?????
J'hallucine !!! Messieurs, chapeau bien bas pour vos oeuvres !!!!

22. Derfem - 13/11/02 15:31
Je suis plutot d'accord avec pm et Seb. J'adore Davodeau, mais ce dernier album m'a fortement déçu: les personnages sont trop caricaturaux, et on ne s'y attache vraiment pas. Hormis le fait du goal qui decredibilise le bouquin, il y a aussi le fameux doigt coupe: selon les pages, il s'agit du doigt completement coupe, coupe aux 2ier phalanges, ou entier mais bande. De plus, ce n'est pas toujours le meme doigt... Certes, ce n'est pas le centre de l'histoire, mais lorsque l'on se permet une phrase morale comme celle de la dernière case pour cloturer l'album, c'est regrettable...
Je considere cet album comme un passage a vide de Davodeau qui ne manquera pas de nous refaire des chefs-d'oeuvre par la suite. Je pense que Davodeau a fait cet album avec tout son coeur, toute sa rage, mais a peut-etre preche par trop de rapidite, trop de manicheisme, etc... J'ai eut le meme sentiment qu'en refermant "Sarajevo tango" de Hermann... Trop peu de nuances et trop d'invraissamblances... mais qqch fait avec tout son coeur. Allez, Mr Davodeau, refaites-nous des albums comme "Le constat" ou "Qq jours", tout le monde a droit a un passage a vide.

21. Seb Floc'h - 13/11/02 15:18
Soulevons tout de suite un sujet d’inquiétude, mon estomac va très bien, merci monsieur Davodeau ;).
Effectivement, rien de grave ne s’est passé, si ce n’est l’étourdissante déception de lire un album pour le moins fort bien réalisé mais dont le propos tombe à l’eau dû à une condescendance latente et à certaines approximations fort regrettables. Ici, il n’est pas question de se tenir en gardien (de but ) du temple où toutes digressions sur le domaine du ballon rond seraient prohibées. Si le livre n’a pas pour propos le foot mais bien un questionnement sur la valeur de l’individu dans une société en perpétuelle recherche d’icône et de sacralisation et ce à en devenir abêtissant, l’univers du ballon rond sert toutefois de toile de fond et fait figure de véritable révélateur. Or dans ce cadre, il paraît improbable de ne pas se renseigner un minimum sur le foot pour mieux l’accaparer, le transcender. Là où Jean Jacques Annaud avait placé son « Coup de tête » en division inférieure lors de la coupe de France pour mieux ausculté la société et laisser toute liberté à son vrai sujet, « Ceux qui t’aiment » se place à un niveau bien plus haut, bien plus ambitieux, faisant se confronter deux équipes continentales dans une finale aux goûts de matchs au sommet. Bien entendu, un tel choix place les enjeux et les attentes à un tout autre niveau bien loin de la comédie naïve qui est ici servit. De fait, toutes les erreurs si elles ne sont en rien dramatique font retomber le soufflet du pamphlet. Quant à l’interprétation prêt à penser en bonne société du foot, elle pourrait être des plus amusantes, si elle n’était pas assommante de poncifs sectaire. Ici, je ne peux que regretter que vous ne soyez pas allez fouler une pelouse ou discuter avec des personnes qui aiment le foot ( n’y a t’il donc personne dans votre entourage ou chez Delcourt qui s’intéresse un rien au ballon rond ? ).
Allez monsieur Davodeau, pour la peine, je vous propose d’allez voir ensemble un match à l’occasion ;)

20. pm - 13/11/02 14:51
sans que ce soit très important pour le propos d'Etienne Davodeau, il est à peu près clair que les informations donnés dans l'album donnent un match nul et qu'il n'est pas besoin d'être très renseigné sur le foot pour le remarquer.Ce n'est pas très important mais ça perturbe la logique de lecture.
Sur le fond, et ça m'embête un peu de le dire parce que Davodeau est(était?) un de mes jeunes auteurs préférés mais l'album m'a pas mal déçu.La grande force du travail de Davodeau réside beaucoup plus dans l'épaisseur de ses personnages que dans le propos lui-même or dans cet album je n'ai jamais pu vraiment m'y attacher et je suis resté finalement complètement extérieur à eux, comme dans trop d'autres bd.Si on compare avec des petits chefs d'ouvres comme "le constat" et "quelques jours avec un menteur"( pour moi l'album parfait d'Etienne Davodeau, une totale réussite à tous les niveaux) on en est vraiment très loin.Certes le format du 46 pages désavantage ce type de bd, mais les premières comme le réflexe de survie restaient excellentes.Sur cet album on reste sur un propos sans doute assez juste, justifiable ou même justifié( même si je trouve la relative mais réelle mansuétude par rapport à l'enlèvement lui-même un peu suspecte) , mais relativement cliché tout de même, et les personnages sont trop archétypaux(?) et bien peu fouillés.
La prochaine fois fais nous plutôt un pavé dans la collection encrage, ça a tout de même des chances de mieux fonctionner.

19. Étienne Davodeau - 13/11/02 09:45 - (en réponse à : Incroyable.)
À défaut de m'être documenté AVANT de faire mon livre, voilà t-y pas que j'apprends des tonnes de choses après!

Je ne me suis pas renseigné sur le foot pour faire mon livre pour la bonne raison que je n'ai pas fait un livre sur le foot.
"Ceux qui t'aiment" traite d'un tout autre sujet ( la valeur marchande accordée à certains êtres humains et pas à d'autres, par exemple) . Il s'agit d'une comédie (un peu) sarcastique qui utilise le prétexte de la dévotion que nourrissent certains supporters pour leurs idoles en short.

Seb'floch, je suis allé voir ta critique. J'invite d'ailleurs tous les autres à en faire autant, c'est un texte assez amusant. Tu ne devrais pas te mettre dans des états pareils. C'est mauvais pour l'estomac. Rien de grave ne s'est passé. À te lire, on a l'impression que j'ai profané un temple. Et c'est d'ailleurs en ça que ta prose est intéressante.

Thierry "Titou" Cailleteau, je te salue. Ton expression de Saint Ballon Rond est, hélas, fort pertinente.

18. Seb Floc'h - 13/11/02 00:27
Bah vu comme c'est expliqué... Non, y a match nul... Dommage ;)

17. T.Cailleteau - 12/11/02 23:42
'Tain ! Les puits de science ces mecs !

Je m'incline, les gars ! A côté de vous, j'y connais rien en foot. Mais ça me gêne pas pour aimer !
Cela dit, c'est tellement compliqué vos explications que je crois qu'on a perdu l'essentiel en route :

- Ils ont gagné ou pas ?

16. Seb Floc'h - 12/11/02 18:49
A titeuf 24... C'est bien pour ça que j'ai précisé "de nos jours" en ce qui concerne une finale à match unique... Faudrait pas demander aux gens de connaitre tout l'historique du foot pour faire une bd dessus, mais juste les trois trucs de base d'aujourd'hui ;)

15. titeuf24 - 12/11/02 18:44
Hop! Hop! Hop!
La forme et le règlement des compétitions européennes a considérablement évolué au cours du temps. Ce que décrit Seb est vrai aujourd'hui (encore que la Champions League ait compliqué la donne avec deux phases de poules avant les 1/4 en élimination directe, tout en sachant que le 3ème de chaque poule lors de la première phase de poule se trouve reversé en 16èmes de finale de la coupe de l'UEFA, coupe se jouant à élimination directe en matches aller-retour avec buts à l'extérieur comptant double en cas d'égalité à la fin du deuxième match. Sachant tout ceci, M. Cailleteau, qui prétendez vous y connaitre en foot, pouvez-vous me dore quel est l'âge du capitaine?), mais il me semble me souvenir que ça n'a pas toujours été le cas. Je ne suis plus sûr de moi (il faudrait un supporter plus agé pour confirmer), mis il me semble que la compet n'a pas toujours eu cette forme et que même la finale se jouait en aller-retour.
D'autre part, la coupe du monde 1950 (là encore, si un expert traine dans le coin, je demande confirmation) s'est jouée comme une espèce de championnat. La "finale" (le dernier match en fait) opposait le Brésil et l'Uruguay dans le mythique Marracana (orthographe approximative) à Rio. Vues les règles du tournoi, un nul aurait suffit aux brésiliens pour être champions du monde (pour la petite histoire et contre toute attente, c'est la celeste qui a gagné. L'Uruguay était le deuxième pays après l'Italie à gagner 2 coupes du monde.)
Dans la série "le football a quand même pas mal évolué!", sachez aussi que l'expression classique "goal average" (moyenne de but, en gros) vient du fait qu'à une certaine époque (jusque dans les années 60, je crois, mais là je suis vraiment pas sûr), on départageait les équipes qui étaient à égalité en fonction de leur ratio buts pour/buts contre. Il ne fallait pas de grandes capacités en maths pour s'appercevoir que ce système avantageait les défenses solides au détriment des attaques prolifiques. On modifia donc le système pour mesurer la différence de but (buts pour- buts contre). Mais le nom est resté.
Bon, il faut que j'arrète de parler de foot, je suis sur un forum de BD!

14. Seb Floc'h - 12/11/02 17:21
Sans vouloir revenir sur le bouquin de Davodeau ( voir critique ), Thierry tu dis une petite bêtise où tout du moins tu oublies une précision importante.

En coupe d'Europe dans une confrontation match aller-retour, les buts à l'extérieur sont désignés comme "double" car en cas d'égalité sur les deux matchs, l'équipe qui a marqué le plus de buts à l'extérieur gagne.

Par exemple si l'équipe A fait match nul contre l'équipe B à l'extérieur sur un score de 1-1 et qu'au retour sur son stade l'équipe A fait encore martch nul 0-0 contre les B, c'est l'équipa A qui est qualifiée ( alors que l'équipe B n'a pas perdu... car ils ont marqué un but à l'extérieur... Tout le monde suit ?! )

Dans le cas d'une finale, il n'y a pas ce genre de calcul car, de nos jours, la finale est jouée sur un seul match, en cas d'égalité, il y a prolongation puis les tirs au but si rien n'a été marqué.

Dans la bd de Davodeau le match se termine donc sur un match nul... Une phrase de dialogue pour dire qu'un autre but a été marqué par la suite dans le temps réglementaire ou les prolongations n'aurait pas été de trop et n'aurait changé en rien la strucuture du récit... Mais bon pour ça il faudrait un rien ( mais vraiment un rien ) s'intéresser au foot avant de faire un bouquin... M'enfin moi ce que j'en dis...

13. korben - 12/11/02 17:19 - (en réponse à : cinebad@caramail.com)
Je dois vous dire que j'ai détesté cette bd parce qu'elle est pas possible: Il y a anti-jeu, le gardien garde la balle trop longtemps.
Non, sérieusement, j'ai vraiment bcp aimé et je trouve assez fou de s'arrêter sur des détails pareils. Je crois pas que cela soit une bd sur les règles de foot non?
Merci M.Davodeau. Une fois de plus...

12. arpagon - 12/11/02 16:02 - (en réponse à : tania)
Euh le match c'est pas une finale? parceque sinon, le but a l'extérieur....
Par contre, pour le but, je crois que le ballon doit sortir de la surface lors d'un dégagement au 6 metres. La zone intérieur du but ne faisant pas partie de la surface de réparation, il y donc a mes yeux BUT.
Au mème titre:
le gardien peut dégager en touche (ex :lama)
le gardien peut dégager en Corner (ex: lama)
le gardien peut dégager dans son propre but (encore lama)

11. T.Cailleteau - 12/11/02 15:40
Wouaaaarf ! "Pourquoi les buts à l'extérieur comptent double ?" Arf, arf, arf ! Quelle misère footballistique !
On dit que ces buts comptent "double", non pas parce qu'ils valent plus de points, mais parce qu'ils sont plus difficile à obtenir pour l'équipe visiteuse, puisque l'équipe recevant sur son stade reçoit le soutien de ses supporters, et n'est pas déstabilisée par le déplacement. On dit donc qu'ils comptent double parce qu'ils sont deux fois plus difficiles à obtenir dans ce contexte. Sur le plan du réglement, ils valent la même chose quelquesoit le stade dans lequel ils sont marqués.
Bref, dans le cas de la situation dépeinte dans l'album d'Etienne Davodeau, tout dépend du score du match aller et aussi du réglement de la compétition.
Mais après tout on s'en fout. Je crois que ce n'est pas vraiment le sujet principal de l'album. N'empêche, faudrait pas trop prendre de libertés avec le Saint Ballon Rond, merci !

Sinon, merci à Etienne pour l'hommage involontaire qu'il rend au supporter que je suis : Titou est le surnom que mes proches me donnent depuis mon enfance, et je voulais être joueur professionnel quand j'étais petit ! Ayant raté ma vie, j'ai fini dans la BD :-)

J'ai lu cet album avec plaisir.

10. Étienne Davodeau - 12/11/02 14:07 - (en réponse à : Pour être tout à fait franc...)
... je ne me suis pas beaucoup documenté sur le foutebale pour faire ce livre.
Quant à la validité de ce but , le débat fait rage depuis la sortie du livre. On m'affirme que oui, il compte comme n'importe quel but mis contre son camp. On me soutient que non parce que ... heu... me souviens plus, il y aurait des raisons techniques (qui m'échappent) qui l'annuleraient. Bref, je suis incapable de savoir à ce jour s'il compte ou pas.
Et je crois bien que ça n'a aucune importance.

9. Pierre-Paul - 06/11/02 14:17
je suis pas fan de foot mais amha les buts marqués en déplacement comptent double. donc, c'est l'italie qui gagne. et je pense que le goal est bien valable: j'ai un lointain souvenir d'un gardien qui voulant lancer la balle à un joueur positionné sur le côté, dérape et l'envoie dans les filets. cela devait être dans un bétisier il y a qq années et précisait que le goal avait été validé.

8. Sp|ne - 06/11/02 14:09
C'est ptêt le match retour ;-pp

7. mer - 06/11/02 13:29
Ama le but est valable mais je me suis posé une autre question.Avant ce but l'équipe de titou mène et va gagner le match, et après ce but ce sont les autres qui ont gagné, bizarre non.Logiquement il devrait y avoir match nul.

6. pas sûr... - 06/11/02 13:15
c'est vrai que moi aussi je me suis posé la question si il avait le droit. Le problème ce que je fais du foot (depuis + de 10 ans) et je suis vraiment incapable de répondre a cette question vu que ça n'a jamais du arriver (peut etre a madacascar... :))) ). Ce que je suis sur c'est que pour que le ballon soit reis en jeu, un joueur doit toucher le ballon mais en dehors de la surface !! sinon c'est a refaire. Donc pas sur que ce soit valable. Esperons que Davodeau (que j'admire) se soit renseigné la dessus....

5. korben - 05/11/02 23:50
Après un but, c'est le gardien qui récupère la balle? Il faudra que je regarde plus souvent le foot...

4. CoeurDePat - 05/11/02 17:03 - (en réponse à : Anecdote à ce propos)
Un match de football de première division malgache s'est terminé sur le
score record de 149 à 0 après que l'une des équipes eut marqué 149 buts
contre son camp suite à un litige avec l'arbitre...


Radio Madagascar rapporte vendredi que l'entraîneur de l'équipe de Stade
Olympique l'Emyrne (SOE), championne de Madagascar l'an dernier, s'est
vigoureusement disputé avec l'arbitre lors d'un match contre l'équipe de
l'AS Adema, championne en titre, qui jouait à domicile dans le stade de
Toamasina.

Les joueurs du SOE ont alors pris le ballon et inscrit 149 buts à la suite
en reprenant à chaque fois la balle des mains de leur gardien de but, sous
le regard amusé des joueurs adverses.

Selon Radio Madagascar, ce score constitue un record du monde pour un match
de première division.

3. Sp|ne - 05/11/02 17:01
Tout à fait valable... sauf si le gardien a commis une faute pour pouvoir le marquer.

2. pas sur - 05/11/02 17:00
Pour moi, c'est valable. Ca arrive a des joueurs de marquer contre leur camps. En general, c'est accidentel mais meme voulu il me semble que ca compte.

1. patoche - 05/11/02 16:56
le goal que le gardien de but marque contre son camp, il est valable ou pas ? C'est une question idiote, je sais ;o)



 


Actualité BD générale
Actualité editeurs
Actualité mangas
Actualité BD en audio
Actualité des blogs des auteurs
Forum : les sujets
Forum : 24 dernières heures
Agenda : encoder un évènement
Calendrier des évènements
Albums : recherche et liste
Albums : nouveautés
Sorties futures
Chroniques de la rédaction
Albums : critiques internautes
Bios
Bandes annonces vidéos
Interviews d'auteurs en videos
Séries : si vous avez aimé...
Concours
Petites annonces
Coup de pouce aux jeunes auteurs
Archives de Bdp
Quoi de neuf ?
Homepage

Informations légales et vie privée

(http://www.BDParadisio.com) - © 1996, 2018 BdParadisio