Maester

Les 129 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



129. marcel - 06/11/06 17:36
En Janvier sort au Lombard un recueil des EXCELLENTS dessins d'actu du blog de Maitre Maester. Et Dieu vit que cela etait bon.

Hmmmm. En Janviiiier...
Cela donnerait-il des (bonnes) idees a Angouleme ?...

128. fred boot - 27/04/06 16:03
Quelqu'un m'a appelé ?

127. Maëster - 26/04/06 23:07


Damned (c'est le cas de le dire)! Je serais donc maudit ?

Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-Tu abandonné ? (et pourquoi n'ai-je aucune nouvelle de Lio ?)


126. Coacho - 26/04/06 14:28 - (en réponse à : qui passe en coup de vent)
Peut-être parce que l'homme à qui il manque une planche publiée se devait d'avoir un sujet avec un post manquant ! ;o)




Et salut tout le monde, au revoir tout le monde ! ^__^

125. Maëster - 26/04/06 13:18
Pourquoi dans la liste des sujets, celui-ci affiche 126 interventions et que seules 124 apparaissent effectivement dans le sujet ?

(Bon, avec ce message, ça foire tous les compte mais vous aurez compris ; il y a un écart de deux interventions...)

124. ViKtor - 25/04/06 19:41
C'est pas pour faire du mauvais esprit, mais si le lecteur ne s'est pas aperçu qu'il manquait l'avant dernière page d'une histoire, ça ouvre des horizons pour de nouvelles carrieres de scénaristes, si je puis dire...

123. Maëster - 25/04/06 18:11
Effectivement, il manque une page à cette histoire (la 7, l'avant-dernière) ; la page fut livrée, scannée, encodée (ça passe maintenant par des fichiers informatiques), puis... oubliée ? égarée ? squizzée ?... bref, disparue, la page.

Peut-être une vengeance divine, vu le sort qu'y subissait le prêtre. Mais, Dien merci (comme quoi ses desseins à Lui sont impénétrables), on peut comprendre l'histoire malgré tout.

Je n'ai pas encore récupéré mes originaux, je ne puis donc la passer sur mon blogue.

Mais de toute façon, vous l'aurez dans l'album.

J'espère.


(J'y veillerai).


122. elric - 25/04/06 15:05
d'un autre côté c'est pas faux.

121. marcel - 25/04/06 14:08 - (en réponse à : elric)
Ouuuuh ! Ben je vois d'ici la reponse du Maitre : "Vous l'aurez dans l'album".

120. elric - 25/04/06 14:05
Faudrait mettre la fameuse page sur le blog.

119. marcel - 25/04/06 14:02
M'sieur Maester ?...
Si vous passez par la : j'etais surpris, en lisant l'Echo, de ne trouver que sept pages de notre chere Marie-Therese, vous aviez parle de huit.
Sur votre blog, vous dites qu'effectivement, il manquait une page.
Or, cela ne m'a pas du tout choque a la lecture : quelle page a disparu ?...

118. wlegat - 25/03/06 13:41
J'aimerais bien savoir si un nouvel opus de "Meutres fatals" est à l'étude ?

Et puis, sur son blog, il y a des petits chefs-d'oeuvre sur la politique, je me demandais donc s'il n'était pas tenté de faire un album entier sur la politique (genre Pétillon par ex.)

117. pol - 27/02/01 19:46
et on va dire qu'on continue sur "Maester 2"...
Passe que trop lourd à charger le sujet, non ?

116. Signé Fufu - 27/02/01 19:38
Oui et c'est même un histoire marrante... très "prise de position" mais marrante quand même. Et puis ça ne fait pas de mal de faire un peu de "militantisme" en BD. C'est un monde où les auteurs sont tellement enfermés sur eux qu'il en devient parfois insipide.
Un truc étonnant, c'est que SMT (on croirait le nom d'une maladie, arf !) se tire après avoir réglé un problème mais montre ouvertement qu'elle s'en lave les mains pour la suite... c'est pas un peu défaitiste comme position ?
Et puis c'est quoi la suite ? "Les zaventures de Soeur Marie Thérèse à la campagne" ?... les pôves bêtes.
Et pis tout ça me fait penser que je n'ai toujours pas avancé sur ma page "Raven", moi et qu'on était sensé voir "comment qu'on allait faire pour la doc"...

115. Maëster - 27/02/01 19:08
Eh, les mecs, ce mois-ci, Fluide publie 7 pages de Soeur Marie-Thérèse, avec une couverture en plus, pour pas que vous loupiez le numéro dans les kiosques.
Pis des fois, je travaille, j'ai pas ben l'temps de discutailler ou d'aller faire le beau chez la Dumas.

114. Morti - 27/02/01 16:26
Mwais...du coup je me suis relu les 2 Meurtres Fatals et vous savez quoi ? J'AI RI ! C'est pas que c'est original de rire mais c'est tellement rare en BD ces temps-ci... :o) Marc :o)

113. Cubik - 27/02/01 13:57 - (en réponse à : cubik@caramail.com)
c'est l'hiver, y doit hiberner

112. MR_Claude - 27/02/01 13:39
C'est proprement scandaleux de laisser tomber un si beau sujet Au moins Jean-Marie, tu pourrais faire comme ce cher pol qui fait sa pub sur 4 sujets (enfin vu l'engin il aurait tort de se priver, il me semble que tu l'avais dit toi-même eh bien c'est vrai elle vous enfonce tous la Claire Wendling). C'est vrai ça tu pourrais nous tenir au courant de l'avancement de tes travaux, du genre "hé les mecs ce mois-ci j'ai dessiné une case de SMTDB ça avance bien j'suis hyper content!" C'est vrai on l'attend nous...

111. Slem - 11/02/01 20:14
Tu nous raconte les autres anecdotes dans les FNAC?

110. Maëster - 10/02/01 17:34
Bon, on va tâcher d'éviter les "délires éthylico-philosophiques", pour pas faire trop long à charger... Moi, dessiné dans Lanfeust en plus grand et plus mince ?... Ca ne peut donc pas être moi. C'est comme si je dessinais Arleston beau et svelte, ça serait plus lui.

109. Sof - 08/02/01 14:47
C'est dingue, moi aussi, aux 30 ans de glénat il y a 2 ans à grenoble, j'ai vu Varanda et Ange tout seuls dans un coin (enfin presques). Super sympa, modestes, Varanda fait en trois coups de pinceaux (littéralement) des trucs monstrueux. En une minute tu a une dédicace à faire baver tout le monde...et apparemment personne autour. Tant mieux me direz-vous. Mais faut croire que les gens vont voir uniquement Tarquin... Question à Maëster: je penses t'avoir reconnu dans le dernier Lanfeust (en plus grand et plus mince...), alors, a ton avis?

108. volk - 01/02/01 21:21
Je suis alle pour la iere fois a Angouleme en 1999 et je dois avouer que vu que c'etait la 1ere fois rien n'aurait pu me decevoir ou gacher cet instant. A ma grande honte,je courais les dedicaces rien que pour avoir un souvenir,je me suis meme retrouve dans une file d'attente pour avoir la dedicace d'un auteur que je ne connaissais absolument pas mais vu qu'il n'y avait pas de monde pourquoi pas... Il s'est avere que c'etait Varanda et que j'ai eu droit a la plus belle dedicace de ma collection (tres reduite il faut l'avouer). Pour en revenir au sujet,j'ai voulu une dedicace du sieur Maester (que je connaissais et dont je suis toujours fan absolu) et apres une attente de quelques heures j'ai eu droit a un dessin prepare a l'avance et je dois dire que j'etais quand meme ravi rien que parce que j'avais rencontre Maester ne serait que le temps d'une signature. Au fait,tu as raison sur un point j'etais satisfait mais je n'ai rien dit,a part "merci" quand meme. J'ai pu y realler cette annee mais seulement pour un jour et je suis venu Jeudi car je savais qu'il y aurait moins de monde que les autres jours (moins d'auteurs aussi),je n'ai eu aucunes dedicaces mais au moins j'ai pu discuter et c'est largement plus interessant qu'un dessin fait en vitesse. Je suis plus pour des tables rondes dans des bars que des festivals devenus un peu impersonnels.

107. Cubik - 01/02/01 09:51 - (en réponse à : cubik@caramail.com)
Je n'aurai qu'une question au sieur Maester concernant angouleme:
comment va Lio? >)

106. Sof - 01/02/01 09:47
Dites donc, ça vous dis pas un "Maester 2" (ça commence à être long à charger pour suivre les digressions ethyliquo-philosophes du sieur. Pour les dédicaces, à part ne pas faire de pub avant les séances (je parle pas des festivales), je ne vois pas trop. Et effectivement, il y a de plus en plus de frustrés chez les dessineux et chez les auteurs... La dernière fois que j'ai pu causer avec des auteur, c'était Morvan et Trantkat aux 30 ans de Glénat. On était approximativement deux et demi, à côté il y avait des morts pour chopper un crobard (très fins soit-dit en passant) de Yslaire. Dommage, dommage. Ou sinon le truc des tickets pris à l'avance mais limités.

105. pol - 01/02/01 00:11
Mais finalement, le lecteur, le fan, celui qui vient aux dédicace, le curieux, enfin que sais-je de celle ou de celui qui fait donc la queue pendant un certain temps pour une rencontre avec l'auteur, et une dédicace s'il vous plait, le lecteur qui se déplace donc, vient-il pour discuter ?
Car enfin, combien posent des questions ? Combien de fois un dialogue se met-il en place ?
De notre coté, pauvre exposant qui paye son stand et assume financièrement les frais du à la présence de l'auteur, quoique bienveillant et sympathique, il est évident que l'on trouve toujours un peu ennuyeux d'entendre un auteur se lancer dans une discussion avec un tier, et ralentir ainsi sa moyenne de dédicace horaire, faisant chuter du meme coup (ou cout) la rentabilité... Quand je dis ennuyeux, ce n'est pas la discussion bien sur dont je parle...
Mais comment en vouloir au public, aux acheteurs de penser que puisque le salon est payant, j'y reviens, il est normal qu'il y ait une contrepartie... la dédicace pourquoi pas ?
Si un jour notre budget l'autorise, nous prendrons un espace sur les plus gros salons pour favoriser la rencontre entre l'auteur et le public, autour d'un café ou d'un verre de vin, et proposer également un espace de dédicace, car il faut quand meme bien avouer que cela reste une partie intéressante de la rencontre que de voir dessiner l'auteur. Le principe de l'écran qui propose les images de caméras filmant les auteurs réalisant les dédicaces est à ce point de vue très bon... comme le disait notre ami Arleston sur un autre sujet.
Petit détour vers le Café BD de Bordeaux, dont notre ami Maester ne vous a pas dit, le modeste homme qu'il est, qu'il en est devenu le parrain, propose ainsi des rencontres discussion avec des auteurs. Prochainement, le samedi 10 février vers 20 heures, c'est Ciro Tota qui viendra répondre aux question autour d'une table et de verres bien remplis.
Avis aux amateurs.

104. Maëster - 31/01/01 23:18 - (en réponse à : Retour d'Angoulême...)
Et voilà, tel le hardi fêtard en proie à une légitime lassitude après la frénésie angoumoisine (ça doit pas arriver souvent, la "frénésie angoumoisine"), j'ai réintégré le silence ouaté de ma tour d'ivoire où nuitamment j'implore les muses. J'ai moi aussi, comme nombre d'entre les plus heureux de nous, pu croiser la Cath d'Alex&Cath, jeune femme charmante dont j'ai appris depuis qu'elle aussi oeuvrait bénévolement sur ce site fort agréable. Qu'elle en soit remerciée une fois de plus, et bisée pour le plaisir (le mien, en tout cas). Que dire de plus qui ne fut dit ? Qu'effectivement, il serait peut-être temps de réenvisager le principe même des festivals et des dédicaces. Que dans "festival", il y a éthymologiquement une racine proche de "festif", ce que les organisateurs, notamment ceux d'Angoulême puisqu'il paraît qu'il y en a (je les ai rencontrés !!!), semblent avoir oublié sous une pile de problêmes administratifs et financiers divers et variés. Une table ronde (qui ne l'était pas) fut organisée le vendredi soir, où l'on apprit que... beuh... pas grand chose. Le festival, ça coûte des sous, faut bien les faire rentrer, c'est la vitrine de la BD, blabli blablo. On va réfléchir à tout ça (qui ça "on" ?) et on vous tiendra au courant. Je rejoins effectivement la vision cocasse, et à peine exagérée, du sieur Caza lorsqu'il s'interroge à demi-mots sur le mépris de certains (je dis bien certains) organisateurs pour ces grands enfants qui font de la BD et voudraient qu'on les considère comme autre chose que des va-nu-pieds à qui on fait déjà l'insigne honneur de les inviter. Qu'il n'y a plus guère de possibilités de rencontres lors des séances de dédicaces, tant la frénésie idolâtre pour ces simples crobards accordés modestement frise parfois le ridicule ; j'avais apporté à Angoulême, pressentant que ma "paresse naturelle" ne me permettrait pas de satisfaire tous ces patients admirateurs qui se pressent en attente interminable, j'avais apporté disais-je un tirage soigneux, quoique réalisé par mes soins, d'un dessin inédit que je me proposais de signer lorsque l'heure d'un rendez-vous ou de la fermeture des bulles m'empêcherait d'oeuvrer en direct. Quel ne fut pas le dépit de ceux qui du moins manifestèrent quelque émotion (les satisfaits ne disent presque jamais rien)... Je les privais semble-t-il par mon intransigeance, de mon talent "in situ", du frisson délicieux du dessin qui se réalise sous vos yeux. Je pensais bêtement leur offrir une compensation, une oeuvre certes modeste, mais en couleurs, et pas tartouillée à la va-vite et dont je pourrais rougir plus tard. Les fans qui auraient envie de discuter avec leur auteur favori, bousculés par la foule qui nous porte et nous emporte, n'en ont pas l'occasion, ou alors ils doivent nous poursuivre aux toilettes lorsque les vicissitudes urinaires nous obligent à faire une pause inespérée. Et j'ai horreur qu'on me suive aux toilettes, surtout aux toilettes publiques du festival d'Angoulême. Comme je ne voudrais pas être trop long (c'est raté), je reviendrai sur un certain nombre de points plus tard...

103. cubik - 29/01/01 15:31 - (en réponse à : sur les dedicaces)
on m'a envoye ca, qui resume en gros l'avis de Caza sur les dedicaces
Je crois que le sieur Maester sera assez d'accord
alors a quand les rencontres dans des cafes avec les auteurs? :)

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PORTRAIT DE L'AUTEUR EN FESTIVALIER
(agrémenté de nombreuses anecdotes parfaitement
authentiques et suivi de quelques suggestions aux
organisateurs de festivals de B.D.)



Donc, samedi, par une fin de matinée maussade, j'aboutis
dans la gare (la SNCF sponsorise le festival) de la ville
de B...s, afin de participer à un festival de bande
dessinée. J'ai pris soin de me munir d'une botte de
poireaux sous le bras et de palmes aux pieds, signe de
reconnaissance convenu à l'avance par téléphone avec
l'organisateur. Las ! Le hall est désert. Je déniche dans
mes bagages une lettre dudit organisateur. Y a un numéro de
téléphone. J'appelle. La secrétaire de Mairie sur qui je
tombe n'est pas au courant de mon arrivée. "Non, on ne peut
pas joindre l'organisateur. Il est a) en train d'inaugurer
l'expo C.....s, b) déjà sous le chapiteau (où il n'y a pas
le téléphone), c) parti déjeuner." Bon. Je prends un taxi
qui me mène dans une zup ordinaire où se dresse, selon les
cas, soit un Palais des Congrès tendance post-moderne, soit
une Maison pour Tous tendance béton années 50 abondamment
graffittée, soit encore un chapiteau qui a connu des jours
meilleurs du temps de Bouglione père. Je déniche
l'organisateur, que je reconnais à son sourire et à ses
profondes valoches sous les yeux. Il reconnaît, lui, qu'il
a un petit peu oublié de me faire prendre à la gare, trop
pris par l'enfer des derniers moments de l'organisation -
"Vous savez ce que c'est..." - et par l'apéritif offert
par la Mairie et le Conseil Régional. "Mais vous êtes là,
tout s'arrange!" Il m'autorise à faire avant tout un
passage à mon hôtel, situé seulement à une quinzaine de
kilomètres. Pour mon transport, j'ai droit au car de
ramassage scolaire réquisitionné pour l'occasion, ou à une
Espace fleurant bon le skaï neuf (Renault sponsorise le
festival), ou encore à la 4 L du beau-frère de
l'organisateur qui donne un coup de main. Je m'y retrouve
coincé avec deux Belges, entre un carton de tracts pas
encore distribués et le siège-bébé que, de toute façon, on
ne peut pas démonter.

L'hôtel fait partie d'une de ces inévitables chaînes
internationales, genre moderne et aseptisé, implanté en
pleine brousse artisano-industrialo-commerciale et
accessible seulement par pigeon voyageur ou ballon
dirigeable. A la réception, une surprise m'attend : par
manque de chambres disponibles, ou par souci d'économie, ou
par erreur, les organisateurs m'ont attribué une chambre en
commun avec un scénariste, et, comme il est venu avec sa
femme et ses deux enfants en bas âge, ça pose problème.
Coup de chance pourtant, B...l a fait défection. (B...l
fait toujours défection.) Je récupère donc sa piaule. Je
prends une douche, j'essaie la télé : y a pas Canal+, les
chiens ! Je redescends. Mon chauffeur s'est tiré vers
d'autres destins. J'attends. Puis je téléphone : la
secrétaire de Mairie m'annonce que l'organisateur est soit
a), soit b), soit c), (voir plus haut). La navette ? On
sait pas. Je reprends un taxi, légèrement inquiet à l'idée
de la tête que fera le trésorier quand je présenterai les
factures.

Me voici donc pénétrant dans la cage aux fauves, seulement
armé de ma petite trousse de crayons et de feutres.
L'atmosphère est saturée de vapeur émise par des centaines
de respirations et de transpirations, de fumée de
cigarettes, d'un brouhaha de voix et de l'omniprésence de
la sono. "...Le petit Patrice Mouillesseaux attend sa maman
dans le hall d'entrée... Le dessinateur Christin Tournadre
(sic) dédicace actuellement au stand Humanos..." Entre deux
annonces, ils passent Radio Top 50. Ma tension monte d'un
cran. Un gros.

Je rejoins mon stand. Je m'assieds. Je me retrouve avec le
menton à hauteur de la table. Bien que ne souhaitant pas
passer pour spécialement capricieux, je réclame un coussin,
ou un Bottin, de quoi être à bonne hauteur, quoi. (Non, je
ne m'assieds pas sur une pile d'albums, pas les miens, en
tout cas !) Et la séance de dédicace commence. Comme il y a
déja trente personnes qui attendent, je panique un peu :
les premières dédicaces sont hâtives et maladroites. Les
premiers clients repartent tout contents avec des crobards
dont je devrais avoir honte (dont j'ai honte, d'ailleurs.)


"Euh... Le nom... Pouvez répéter ?"

Par la suite, j'ai droit à un gamin qui veut une dédicace
au dos d'un tract MacDo qu'il vient de ramasser par terre
(MacDo sponsorise le festival). "Je ne dédicace pas sur
ça". Puis à une fille charmante qui, elle, a une pochette
de Canson. "Je ne dédicace pas sur feuilles volantes" - "Ah
bon? Mais j'ai déja tous vos albums... C'est pour mettre
sous verre, chez moi... Vous ferez bien ça pour moi..."
(Elle a des yeux et un sourire à faire fondre les plus
fermes résolutions, mais je sais que, si j'accepte, j'en
aurai deux cents autres derrière, et de moins charmants,
qui clameront : "Pourquoi elle et pas nous ?!"). Puis
débarque tout un club de jeuxderôlistes. Ca, c'est mes
préférés ! Qui me demande un guerrier de niveau 7 en armure
à plaques, monté sur un bourrin cornu et chargeant une
troupe d'orcs assoiffés de sang. Qui un mago en pleine
incantation au milieu d'un palais de style oriental (mais
en plus ornementé) tandis que le ciel s'ouvre et que le
visage du Dieu Fou de la Mort Noire qui Tue apparaît
entouré d'éclairs en 3 D. Qui un Dragon: "Oh, allez... un
tout petit..." J'arrive à m'en débarrasser en leur
annonçant mes prix et mes délais pour ce genre de
plaisanteries. Le suivant est du genre "J'aimais mieux ce
que vous faisiez avant." Il me sort un "Scènes de la vie de
banlieue" 1ère édition (1975), tout écorné et me demande un
autoportrait en barbu. Emu par tant de pieux conservatisme
post-soixante-huitard, je m'exécute, tout en essayant
vainement de l'intéresser à mes productions plus récentes.

Je passe sur les "livres d'or à thème" ("Un chat" ou "Une
femme", ou "Tintin" sont les plus répandus.)


"S'il te plait... Dessine-moi un Milou..."

Etc, etc, etc... Et, au dessus de ma tête, toujours la
sono, branchée en direct sur Radio-Boum-Boum !

Le soir arrive, on a droit à un apéro, à un repas
(généralement somptueux, d'ailleurs - trop.) et à une
prestation récréative, genre remise de prix accompagnée de
discours au préélectoralisme foncièrement régional, groupe
rock et/ou sortie en boîte... A deux heures du mat', affalé
sur mon lit d'hôtel, je contemple d'un oeil hagard le
dernier clip de Vanessa Paradis sur la 5, tandis que sur la
route nationale voisine les semi-remorques mènent leur
petite vie de semi-remorques (Ca doit être la période du
rut !) Demain dimanche, on remet ça. Et y aura d'avantage
de monde. Avec des poussette.

Lundi matin, dans une ville morte, je reprendrai le train,
me retrouverai chez moi et essaierai d'obtenir de ma main
qu'elle arrête de faire des dédicaces et se remette à
vraiment dessiner.

Deux jours à l'Alka-Selzer, et il n'y paraîtra plus...



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"Oh! Monsieur Caza! Que voilà une image bien noire de ces
sympathiques manifestations où vous êtes cordialement
invité et où, après tout, rien ni personne ne vous oblige à
aller..."

Oui, oui... Je m'amusais juste - par pure perversité
mentale.

Mais bon. Plus sérieusement, on pourrait poser la question:
nous, auteurs, qu'est-ce qu'on fait là, qu'est-ce qu'on
attend des festivals ?

Sans vouloir trop parler pour les autres, mais ayant à
l'occasion recueilli les avis de mes collègues, je crois
que ce qu'on cherche là, c'est principalement des
rencontres avec les lecteurs. (Et je crois que eux
cherchent des rencontres avec nous). On se rencontre entre
auteurs, certes, à l'occasion des repas et des moments de
détente, très bien. On fait un peu de presse, de la promo,
O.K., ça fait partie du boulot. On sort, on bouffe, on
boit, on rigole, d'accord. Mais on voudrait surtout
rencontrer un peu les gens qui nous lisent, écouter ce
qu'ils ont à dire, avoir un retour, un "feed-back". Or les
séances de dédicaces à la chaîne occupent le plus gros de
notre temps et de notre énergie. Le lecteur qui vient avec
son album a souvent des questions à poser... et souvent il
n'ose pas, ne serait-ce que parce qu'il sait qu'il y en a
cinquante qui attendent derrière lui. Et puis il y a la
sono, qui rend à peu près impossible toute conversation.

Mais pourquoi, me direz-vous, consacrons-nous tant de temps
à ces séances de dédicaces? Les organisateurs ne nous y
obligent pas, quand même ? Non, pas vraiment, mais, dans la
plupart des cas, ils n'ont rien d'autre à nous proposer. Il
serait pourtant simple et peu coûteux d'organiser des
rencontres : débats, conférences, tables rondes, interviews
publiques. Ou bien, moins formellement, deux ou trois
auteurs, un pot, une trentaine de visiteurs dans une
salle... et on cause. (C'est pas forcément sérieux, c'est
pas forcément chiant.) Les expos, c'est bien aussi, dans la
mesure où elles ne se limitent pas à un accrochage de
planches originales, mais débouchent sur des moments de
rencontre, de spectacle, d'évènement.

Une remarque encore, chers organisateurs de festivals B.D.
(et chers éditeurs) : un festival, voyage compris, nous
prend bien quatre jours. Nous y assurons un travail de
promotion et d'animation. Cela mériterait rémunération.
(Pourquoi pas? Il y en a un ou deux qui le font,
d'ailleurs...)

Et puis je reviens sur mon dada favori. Les séances de
dédicaces, s'il en faut, nous aimerions qu'elles se
pratiquent dans un certain confort : sièges à bonne
hauteur, et si possible nous mettant à la même hauteur que
nos visiteurs plutôt que d'avoir la vue sur leurs
braguettes, éclairage respectant nos petits yeux fragiles
et précieux... et ambiance sonore peinarde. Sans vouloir
absolument considérer les festivals B.D. comme des hauts-
lieux culturels, je ne vois pas de raison pour qu'ils se
déroulent dans une atmosphère de supermarché aux heures de
pointe. Si on essayait plutôt d'assurer un fond sonore
relaxant et qui ne perturbe pas la conversation ?... Je ne
réclame pas forcément Mozart, mais du reggae, du jazz en
quartet, des trucs coolos, pas trop fort. Voire RIEN.

Voilà. J'ai fini. (Pour aujourd'hui.)

Petit addendum: un lecteur me dit : "Mais puisque vous
détestez ça, pourquoi y allez vous?"... J'y suis peut-être
allé un peu fort, faut croire, pour donner cette
impression... En fait, j'aime bien et j'y trouve du
plaisir, sinon c'est clair que je n'irais plus... Mais ça
n'exclut pas la critique. J'aime bien le cinéma, aussi,
mais j'aime pas chercher à me garer, j'aime pas faire la
queue, je trouve que c'est cher, je déteste les voisins qui
bouffent du pop-corn, ceux qui commentent le film tout haut
au fur et à mesure, ceux qui puent, la radio-boumboum
pendant l'entr'acte, etc.
J'y vais quand même...

102. Arleston - 29/01/01 15:02 - (en réponse à : jack@daniels.com)
Tu aurais pu rendre son billet à Mourier, quand même ! Comme les hôtesses ne l'ont pas laissé monter, il a voyagé accroché à l'aile de l'avion !

101. Maëster - 21/01/01 19:33 - (en réponse à : à Stéphane, et à Arleston après.)
Cher Stéphane Da Rookie, je ne suis pas sûr de saisir parfaitement le sens de votre intervention, et si, au final, vous fûtes plutôt satisfait de cet épisode, assez satisfait, pas satisfait du tout, ou tellement furibard à la fois de l'attente insupportable pendant que je me gobergeais avec mes petits camarades et du résultat de la dédicace, que vous me cherchez partout depuis avec un fusil d'assaut M16 pour améliorer ma plastique en l'aérant ça et là grace à des balles frottées d'ail pour que les plaies s'infectent... Je me dois malgré tout d'apporter quelques précisions à votre amusante anecdote. Tout d'abord, si la file d'attente de mes gentils lecteurs fut déplacée, ce n'est pas que je fus fâché avec Coyote, loin de là (on ne se fâche pas avec Coyote : vous avez vu la circonférence de ses bras ?), mais bel et bien pour éviter que nos queues respectives ne s'entremélassent, ce qui serait assez dégoûtant vous en conviendrez, et que nous refusons catégoriquement tous les deux par contrat. Contrairement à ce qu'on pourrait penser en vous lisant, la perspective de dessiner autre chose que des "dédicaces faciles de Soeur Marie-Thérèse ou d'Athanagor" ne me plonge nullement dans les affres, bien au contraire. A vrai dire, mon rêve secret serait de me lancer dans des fresques gigantesques représentant Pikachu pour tout le monde. Mais on ne me le demande jamais. [Et le premier qui me le demande au prochain Angoulême, j'éclate en sanglots et je me retire dans une lamaserie (c'est à dire un monastère tibétain, pas un élevage de lamas)] Et troisièmement, effectivement, fallait pas sourire, mon vieux. Cher Arleston, pourrais-tu me communiquer l'adresse de la fermette de Lio que tu évoques dans un précédent message ? Merci d'avance, vieux clochard alccolique.

100. Bof - 21/01/01 10:20
Rien à dire, c'était juste pour un coup de 100!

99. Pol - 21/01/01 09:19
Et ça veut dire que t'as bien aimé, ou bien...

98. Stéphane Da Rookie - 20/01/01 17:31 - (en réponse à : Da_Rookie@caramail.com)
Angoulème 99... Au cours de mes errances entre les differents stands, au travers d'allées surchargées de populace, mon regard se pose sur le stand Fluide. "Maester", indique un petit panneau supendu à coté de "Coyote". Je m'approche d'un des charmante hotesse, qui m'apprend que oui, Maester va dédicacer, mais seulement cet après midi ( il était 11 h à ce moment ), autrement dit, puisque les auteurs se font une bouffe tous ensemble ( sourire entendu , pas avant 15-16 h. Ne faisans aucun cas de ce délai respectable, je m'installe sous le petit panneau après avoir acquis pour une modique somme un exemplaire de MFG 1 auprès de la damoiselle. ( Ici commence une longue attente sans intéret aucun ni pour moi ni pour vous... )

Effectivement, à 15h30 environ, un murmure de soulagement s'élève de la longue file de personne qui s'est formé entretemps derriere moi ( presque aussi longue que celle de Coyote, mais la moyenne d'age est moins élevé...) quand le Héros prend pied dans le stand, l'oeil pétillant ( Merci les châteaux du Bordelais ) et fait la bise à toute les hotesses... Il s'assied à place, parle un peu avec Moerell ( dont la file est étrangement vide ) et Edika ( je dois dire qu'entre temps la file avait été déplacé pour que Maester soit entre ses amis... Faché avec Coyote ? ), puis lève un oeil égrillard sur ma personne. 'Qu'est ce que tu veux comme dédicace ?" Surmontant ma panique, je parviens à articuler " Si vous pouviez me caricaturer, svp...". Que n'ais-je pas dit ! La perspective de passer son apres-midi à faire des dédicaces faciles de Soeur Marie Thérèse ou d'Athanagor s'envole, car le reste de la file trouve l'idée très interessante... Le voila condamné à faire un effort de création artistique pour chacun. Executant ma demande, il s'arrète un instant, me toise et demande : "Ils sont vrais, tes cheveux ?", puis plus tard en dessinant de grandes dents:" Fallait pas sourire !". Le dessin achevé ( pleine page, s'il vous plait, les suivants n'ont pas eu aussi grand, après tout, j'était le premier !), il rajoute un bulle: "Je HAIS Maester" et dédicace "Ami-Calmant quand même". Il me tend alors son ouvrage, en s'escusant de l'agressivité dont il a fait preuve tandis que je l'assure que c'est parfait, que si j'avais voulu un portrait flatteur, je me serais adressé ailleurs.

Voila, fin de ma petite histoire sur ma rencontre avec Maester

97. Arleston - 20/01/01 13:58 - (en réponse à : envisageant le suicide collectif à lui tout seul)
Bein oui, désolé Jean-Marie, je me navre moi-même. Je suis irrémédiablement affligeant. C’est pour mieux lutter contre l’irradiante étincelle de romantisme que je sens pointer en moi à l’évocation du sourire de Lio. Et puis soyons clairs, je suis tout simplement horriblement jaloux ! Je n’aurais certainement pas pu survivre 5 heures dans la même pièce que Lio, mon cœur aurait lâché et j’aurais fini clochard et alcoolique. Comment ça, je le suis déjà ?

96. Thierry - 20/01/01 01:23 - (en réponse à : a Arleston, amateur de spiritueux)
Boire du Pineau est une chose, mais je conseille fortement le Woodbridge Californien que j'ai essaye mercredi soir. Mon estomac s'en souvient encore tellement c'etait lourd.
A+ ;o)))

95. Maëster - 20/01/01 01:01 - (en réponse à : à Arleston)
My dear Scotch, je suis déçu ; tu salis tout. Et pas seulement en mangeant.

94. Arleston - 19/01/01 23:32 - (en réponse à : sans charden)
Ah ! Lio ! C'est donc pour ça ! Non, moi je croyais que Maëster venait juste à Angoulème par amour du pineau - un truc tiédasse et sucré qu'on te fourgue dans des verres en plastique pendant les apéritifs officiels - (c'est pratique, ça permet de vomir avant le repas, ça fait de la place). Mais en fait non, c'est pour Lio qu'il vient ! Pour la retrouver secrètement derrière le poulailler de sa fermette angoûmoisine et lui brâmer quelques comptines amoureuses entre deux souvenirs télévisuels. En échappant aux paparazzis payés des millions de dollars par Bo Doï pour un cliché flou en noir et blanc. Bon, mais faut dire qu'on le comprend. Pour Lio, on est nombreux à être prêts à tout. Même à boire du pineau. Non, quand même pas.

93. René - 16/01/01 21:59
Whaaaaa ! Quelle est donc cette bombe que Maester vient de nous lâcher ici ? Le Ouèbe de chez @Fluidz GRATUIT ??? (notez que je n'avais rien contre l' "ancienne" formule mais tout de même, quel changement).

92. Clodius - 16/01/01 17:09
Quant à Lio...... Ce qui est frappant c'est l'évolution très récente de son art. Elle chante désormais dans des tonalités tristes ....un blues déchirant qui traduit un lourd chagrin d'amour. On la prétend déstabilisée par une émission récente,qu'elle quitta d'ailleurs en catastrophe. Cette femme souffre,c'est sûr!!!

91. Maëster - 16/01/01 15:22 - (en réponse à : mais a coule pas...)
Voilà. J'ai pesté récemment, suite à mon passage chez Mireille Dumas, du peu d'empressement des gens de télé à me restituer les dessins réalisés lors de l'enregistrement de l'émission. Or, les dessins ont depuis été renvoyés à Fluide. Tout le monde s'en fout sans doute, mais je tenais à le dire. (Quand je dénigre, j'aime bien remettre les pendules à leur place, même les comtoises...) Et comme promis, je vais essayer de les mettre sur le site web Fluide, (pas les pendules, les dessins), dont la nouvelle mouture devrait être gratuite (Gloria alleluia). Par contre, toujours pas de nouvelles de Lio.

90. gilles Granier - 11/01/01 03:49
j'ai vu aussi l'émission. il a dut talent ce Maëster en effet... il portraitise pas mal les gens. et en peu de temps par dessin je présume ? à part ça l'émission ben on a quand même l'impression que ces provocateurs là (les autres, Choron etc) sont un peu fatigués....
enfin bref. c'était pas une émission inoubliable mais bon. sympa paske j'ai enfin vu la tronche de Maëster. :-)

89. pol - 11/01/01 02:37
je savais bien que vous la regarderiez la télé pour voir ça...
meme que moi j'ai pas pu voir ces belles images, pour cause de déplacement professionnel (soit dit en passant, pour suivre l'impression du livre consacré au travail de Claire Wendling dans la meme collection que le "Cuvée Maester... ça va faire mal).
Mais bon, je trouverai bien quelqu'un qui l'a enregistré !
rendez-vous du 25 au 28 à Angouleme, on sera pret de Fluide.

88. Tonton Pol - 10/01/01 16:41
Dans certaines émissions à débat, chez nous, une fois, en Belgique, il y a un dessinateur de presse et caricaturiste de talent appelé Kroll qui agit de même: il crobarde pendant toute l'émission et le réalisateur passe ses dessins au fur et à mesure, pour que ça colle avec ce qui vient d'être dit. C'est toujours percutant et drôle, bien que le mec s'est fait virer d'une autre émission style "les dossiers de l'écran" parce qu'il avait été trop irrévérentieux (ça s'écrit comme ça?) avec ces messieurs. Maester, demande l'asile politique à la télévision belge :>)))

87. Maëster - 10/01/01 13:21 - (en réponse à : chez Mireille.)
Effectivement, sur les 44 dessins pondus (et encore non récupérés, mais ça va veniiiir...) lors des 5 heures d'enregistrement, on n'en a vu que 6 ou 7 pendant les 2 heures d'émission, et pas forcément ceux que je préférais, ce sont les aléas du faux direct... (Si je les récupère un jour, je tâcherai de vous les placer sur un site internet, celui de Fluide par exemple...) A la fin, on voit le père Rougier rire en réaction à un de mes dessins, les joies du montages ont changé le dessin en question. Celui qui le faisait rire était celui où le Professeur Choron lui prodiguait une fervente preuve d'amour à son envers. Mais il a quand même demandé à ce que le dessin (et le prof) soit retiré. Mireille Dumas et son réalisateur n'ont pas bien compris que l'intérêt eut été de passer mes dessins au moment où je les faisais, pour voir réagir les invités, comme du temps des émissions de Polac (pour les plus anciens d'entre vous). Comme c'était enregistré de toute façon, peu de risques de dérapages. Au lieu de ça, les montrer à la fin de l'émission, hors contexte, n'avait plus grand sens. Bon, je n'ai pas encore eu de nouvelles de Lio, mais avec les fêtes, tout ça, c'est normal. Sinon, Mireille, elle est vach'ment bien liftée, depuis "Le Petit Conservatoire"...

86. Clodius - 10/01/01 12:01
Bonne émission.Sur les provocateurs et la provocation.Bon,il y avait des spécialistes, notamment Choron,J.P Mocky,une ravissante qui a écrit un roman très hard,Lio.......mais je laisse Maester te parler des deux belles. Bon,il y avait aussi des contradicteurs:un brave curé de choc et une authentique princesse. Pour le reste moi je suis d'accord sur le fait que Maester est sympa lors des dédicaces.Je l'ai vu une fois,dans une librairie à Paris pour "cuvée Maester",et on pouvait vraiment discuter et passer un bon moment ensemble.C'était il y a deux mois environ.

85. Dav - 10/01/01 11:40 - (en réponse à : fanzineux dépité)
Je ne savais pas que la mireille pouvait faire des émissions avec des gens comme Maëster... Alors j'ai pas regardé, et je m'en mords les doigts... Etait-ce une bonne émission ou puis-je les recracher ? Et pis comme vous parliez du problème des dédicaces, et ben je confirme que Maëster est de ces auteurs qui veulent satisfaire leur public. A blois, en novembre dernier, je n'ai pu que saluer le courage du maître se dirigeant vers son stand où déjà la foule, que dis-je LA FOULE l'attendait. A noter la sympathie des gens du stand qui, le samedi soir, au moment ou le festival fermait, donnait des tickets prioritaires pour le dimanche aux gens qui attendaient encore. Qu'iils en soient ici félicités...

84. Cubik - 10/01/01 09:41 - (en réponse à : cubik@caramail.com)
Moi j'ai pris l'emission en cours de route. Est-ce qu'ils ont montre des dessins pendant l'emission, ou y a vraiment eu que ceux qu'on a vu a la fin??
Pasque bon, sur les 44 annonces ici, moi j'en ai vu 5 je crois. Elle est gonflee mireille un peu.

83. Clodius - 10/01/01 09:10
Mon cher Maester, Très bien ta participation à l'émission de la madame Mireille. Mais te brancher sur Lio....une mère de cinq enfants....tu ne respectes donc rien??? ...alors que la petite mignonne,qui a écrit des coquinneries,te regardait avec adoration; ça crevait l'écran....

82. Maëster - 09/01/01 23:26
Je suis allé une fois dédicacer au et à Québec. C'était saisissant ; les gens faisaient la queue en file indienne (habitude léguée par les indigènes, sans doute), et discutaient gentiment entre eux. Ce qui autorise effectivement à annoncer qu'on ne fera que 20 ou 25 dessins. Si on pratiquait cela à Angoulême, je crains hélas une émeute pour être dans les 25 premiers, et nous n'aurions que les survivants. Moi, souvent, j'annonce que je ne dédicace que pour les jeunes filles, histoire de faire une sélection, mais les gens sont pas d'accord...

81. Cubik - 09/01/01 22:00 - (en réponse à : reponse aux commentateurs)
Ben ouais, j'ai fait qu'un festival, et c'etait l'an dernier a Angouleme, ben y a de quoi degouter, y a que des chasseurs de dedicaces, a savoir, des mecs qu'on deja des centaines de signatures, qui se ramenent avec des caisses de bd (vraiment!), des sieges pliables, et qui s'organisent pour faire plusieurs files d'attentes en meme temps (merci toute la famille)
Alors forcement, ca degoute les fans de base, style moi, et les auteurs (pour avoir discute et interviewe quelques uns)

80. bens - 09/01/01 21:15 - (en réponse à : à Maëster)
Séquence trucs et astuces aujourd’hui :
- Si un jour tu te refais engueuler par un « sympathique fan » qui voudrait que tu manges un sandwich en restant à la table de dédicaces... tu prends un sandwich pour lui faire plaisir, et même pour lui faire encore plus plaisir tu fais sa dédicace en même temps. Malheureusement il y aura de graves risques d’accidents ds les interférences BD/sandwich, si tu voies ce que je veux dire... et après tu regardes gentiment le suivant en lui disant : vous aussi vous voulez que je mange un sandwich, en faisant votre dédicace (à ne réserver qd même que pour des cas extrêmes).
- Sinon si y’en a un qui te sors : « ça fait 3 heures que je suis allé et je vais repartir avec rien du tout... », ben tu lui réponds la même chose c’est tout : « ah ben c’est marrant parce que moi aussi, ça fait 3 heures que je suis là et je vais repartir avec rien du tout ».
PS : sinon attention, moi c’est Uncle et pas Oncle, faut pas confondre hein, je suis états-unien moi... :-)



 


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