La nouvelle bande dessinée belge francophone....

Les 4 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



4. Manu temj - 04/02/11 14:08
Le scoop c'est tout de même qu'il est maintenant ouvertement dit que le bouquin et le personnage de Judith Forest sont des impostures...

A moins que ce ne soient ces "rumeurs" elles mêmes qui en soient...

3. suzy - 04/02/11 13:11
"Plus de 300 auteurs de cette avant-garde sont exposés"

... wahoouuwww! ... 300 ce n'est plus une avant-garde, c'est le gros de la troupe de l'armée mexicaine!



... qui est GROS?

2. rikki - 04/02/11 12:03
AFP :

ANGOULEME — Au pays de Tintin, la nouvelle BD belge francophone a pris le maquis. Fuyant depuis vingt ans les sentiers balisés par Franquin et Hergé, les bulles et les cases, elle jongle avec les disciplines artistiques, joue sur les codes, les matériaux... et reste marginale.

Plus de 300 auteurs de cette avant-garde sont exposés, parfois de façon minimaliste, au Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, dans "Génération spontanée ?", manifestation qui se poursuivra au Centre Wallonie-Bruxelles à Paris, face au Centre Pompidou.

"La BD est un mouvement extrêmement libre, beaucoup plus original que ce que l'on trouve dans les musées d'art contemporain", tranche Dominique Goblet, star du microcosme alternatif, dont un ouvrage fait partie de la sélection officielle des Prix.

"Mais toute création non conventionnelle a du mal à s'imposer au public, y compris celui de la bande dessinée. C'était la même chose quand l'abstraction est apparue en peinture. Moi, j'ai un pied dans la BD, un pied dans les arts plastiques et cela me plaît", confie à l'AFP cette brune énergique, emblématique de la nouvelle génération.

Dominique Goblet a par exemple réalisé pendant dix ans un face à face autobiographique avec sa fille, Nikita Fossoul. "De ses 7 ans à ses 17 ans, nous avons exploré le lien mère-fille, une fois par semaine, sur des formats de carnets A4. C'était parfois difficile mais la proposition a tenu et les oeuvres sont là", explique la Bruxelloise.

"Chez ces artistes, c'est la sensation qui mène le jeu, plus que la narration. Ils peuvent aussi fonctionner sur plusieurs médias artistiques, peinture, vidéo, musique, en établissant des ponts entre eux", souligne Thierry Bellefroid, commissaire de l'exposition.

C'est à la fin des années 80 que de jeunes bédéistes belges francophones en ont eu assez de ne pouvoir choisir qu'entre la ligne claire de Tintin et le gros nez de Gaston Lagaffe.

Inspirés par la Movida espagnole, des artistes comme Alain Corbel créent en 1988 le collectif puis la revue "Mokka", suivie bientôt de "Pelure Amère".

Une génération s'installe peu à peu dans le paysage, se réclamant autant de la peinture que de la poésie ou de la littérature. Dix ans plus tard, Fréon, rebaptisé "Frémok", repousse les limites de la narration. Le Frémok déborde des cases de la bande dessinée pour investir tous les champs de l'art.

En 1993, "La Cinquième Couche" plante le décor d'une BD qui joue avec les codes pour interpeller le lecteur et utilise des techniques neuves pour dynamiter le récit. Né avec le millénaire, "L'Employé du Moi" s'emploie à ouvrir les portes de l'autofiction. En 2007, ses membres ont mis sur pied un projet communautaire virtuel, GransPapier.org.

"Pour nous, il n'y a pas de forme préétablie en art. Or le marché veut des formes prévisibles. C'est pourquoi nos situations restent précaires", souligne Xavier Löwenthal, co-éditeur avec William Henne de la Cinquième Couche et tous deux auteurs.

En tant qu'éditeurs, ils travaillent justement sur le projet "Momon" de Judith Forest, qui sortira le 1er avril, après "1H25" en 2009, un album formaté et narratif qui a remporté un succès médiatique, notamment en France.

"Judith Forest est une imposture littéraire derrière laquelle se cache quelqu'un d'assez connu", confie William Henne, sans rien dévoiler de plus. "C'est une expérience, ajoute-t-il, une réflexion sur notre position par rapport au format, à la narration".

1. zoeLola - 03/02/11 16:53
Bonjour à tous,
J'étais à Angoulême pour le festival. J'ai notamment vu l'expo Génération spontanée : La nouvelle bande dessinée belge francophone. J'ai a-do-ré !

En faisant quelques recherches sur internet à ce propos, je suis tombée sur ce reportage super intéressant sur le fond et la forme (un diaporama sonore). Assez complet, je trouve, avec Thierry Van Hasselt, Aurélie Levaux, Eric Lambé, etc.
C'est ici :
http://www.citazine.fr/article/on-a-marche-sur-la-lune-sans-tintin

Et vous, qu'en pensez-vous ?
Zoé



 


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