Les maisons d'édition et la diffusion

26. Pierre-Paul

- 10/12/03 11:08 - (en réponse à : simplifions)

1) Vivendi Universal Publishing est racheté par Lagardère (hachette) qui le rebaptise "Editis".
2) L'Union Européenne contraint Lagardère de ne garder que 40% de Editis.
3) Des investisseurs dont Wendel Investissement et Media Participations (maison mère de Dargaud et Lombard) se portent acquéreurs des 60% de Editis (c'est pas encore fait mais c'est en discussion).

Concrètement, certaines maisons d'éditions (dont le Robert, Dunod et qq autres) actuellement détenues par lagardère / hachette vont passer sous le contrôle de Wendel et Media Participations (si confirmé, bien sur).

Et, accessoirement, après une petite recherche j'ai trouvé qui détenait ce mystérieux groupe media participations: il y a la famille Montagne (droite catho normande avec liens avec l'Opus dei, si j'en crois une note trouvée sur "Le Réseau Voltaire" (a consommer avec modération, ce site, vu leur complotite aigue !)) qui a + de 50% et une série de petits investisseurs français et belges qui ont le solde.

Allez vite ! Lisez les premiers Largo Winch pour une leçon de capitalisme. ;o)))))

25. Nemo

- 09/12/03 22:27

Bon, alors là je suis paumé...
Faites venir Jean-Pierre Gaillard pour qu'il m'explique dès qu'il a finit son direct de la bourse de Paris!

24. Pierre-Paul

- 08/12/03 16:08

je remonte un vieux sujet qui me parait intéressant.

on parle beaucoup de Media Participations actuellement, ils vont reprendre une partie des éditeurs rachetés par Lagardère sur les débris de Vivendi Universal. Quand ce sera finalisé, "Le petit Robert" entre autres sera une "société soeur" de Lombard et Dargaud (filiales BD de Media Participations).

Et voilà la réponse à la question que je me posais il y a un an: à quid appartient media participations:

Vincent Montagne contrôle avec ses proches la majorité du capital de ce groupe fondé par son père avocat, longtemps député de Normandie, secrétaire d’Etat à l’Action sociale dans le dernier gouvernement Barre, et propriétaire d’un groupe de journaux normands qu’il a revendu au groupe Hersant en 1976.

Les autres actionnaires sont Axa, Michelin, les holdings belges de participations Sofina et Unibra (9%), la société de capital investissement Siparex, et la Société Générale. A part Unibra, je n'ai pas trouvé les pourcentages respectifs.

En corrolaire de leur rachat d'une partie d'Editis (ex-Vivendi Universal Publishing, pour l'instant 100% chez Lagardère), ils n'auront plus les moyens d'éventuellement reprendre les Humanos mais à ma connaissance, ils n'ont fait acune offre (Dupuis oui, mais ils ont laissé tombé).

23. ohohoho - 18/04/02 01:34 - (en réponse à : à ahahaha)

J'ai rien pigé, pffff !! kesturacontes ??

A propos quelles étaient les montants des ventes de BD dans le Haut Katanga pour le mois de janvier 2001 ?
Quelqu'un pourrait-il éclairer mon phare ? (le montant approximatif à +/- 100.000 exemplaires près, me suffit)
Merci à Pascal !

22. le remonteur - 17/04/02 12:30

et hop !!!

21. faser - 13/03/02 11:22

Sympas toutes ces explications, n'est-il pas ? Merci à tous.
Je remonte le sujet, au cas où quelqu'un souhaiterait rajouter quelques infos ? (L'étudiant peut continuer son cours...)
Il y a encore des trous dans les réponses.
Merci d'avance

20. Pierre-Paul

- 15/11/01 16:34 - (en réponse à : après vérification...)

si j'en crois leur site internet , Glenat est toujours contrôlé par la famille fondatrice et les venture capitalists (dont probablement la Banque Worms) se sont retirés à la fin des années 90. Hachette en assure la diffusion. Pas de trace de Glenat sur le site de Lagardère (maison mère de Hachette).
A noter que Hachette a, un temps, possédé une petite maison d'édition aujourd'hui disparue et nommée Novedi. Les anciens se rappellent que Novedi a édité certains Buck Danny, Blueberry, Jessica Blandy et j'en passe. Le tout a été racheté par CNP (Albert Frère) en même temps que Dupuis et les deux ont été fusionnés. Dargaud a par la suite racheté les droits des 4 albums de Blueb (de La Longue Marche au Boût de la Piste, Arizona Love ayant été tout d'abord publié chez Alpen (aujourd'hui Humanos)) pour ne pas avoir de "trou" dans son catalogue. Connaissant Albert Frère, j'imagine que Dargaud a payé le prix fort mais, amha, cela en valait la peine !
Compliqué tout cela !
Merci pour Soleil, c'est conforme à ce que j'imaginais.

19. Ca dépend, - 15/11/01 16:12

a-t-il pris Galmot avec lui ou pas?

18. J'oubliais... - 15/11/01 16:09 - (en réponse à : à propos de fâcheux)

Une devinette: maintenant que Casterman agonise, quelle boite aura les honneurs d'être assassinée par Louis Delas ? Rappelons que l'homme a déjà Vents d'Ouest et bientôt Caster au palmarès...

17. Onc'Phlegmon

- 15/11/01 16:06

Soleil est controlé par son fondateur et directeur, Mourad Boudjellal. Glénat n'est plus controlé par Jacques Glénat depuis très longtemps. Après avoir appartenu à la banque Worms (époque noire où l'homme lige des propriétaires était un certain Marcel Didier Vrac.), Glénat est me semble t-il aujourd'hui détenu majoritairement par Hachette.

16. Pierre-Paul

- 15/11/01 15:44

au niveau des actionnaires, je sais que Humanos a été racheté par un homme d'affaire (un certain Fabrice Giger, et je crois qu'il est suisse) à Hachette. C'est donc une maison d'édition indépendante également. Lombard, Dargaud et Blake et Mortimer font partie du groupe Media Participation, lui-même contrôlé par plusieurs familles françaises et belges (en minorité), généralement aristo-catho. Dupuis c'est 100% CNP (holding coté en bourse de BXL et contrôlé par Albert Frère, même si ce n'est pas lui qui est le patron exécutif)
Sauf erreur de ma part, Glenat & Delcourt sont toujours controlées par leur fondateurs mais je suppose (ce serait "normal") qu'ils n'ont plus 100%, une partie étant chez des investisseurs externes.
Aucune idée pour Soleil, L'Asso etc. Mais cela m'intéresse.

15. Datavinn

- 15/11/01 13:09 - (en réponse à : a l'etudiant)

Interressant Mister l'etudiant !! merci.
Tu aurais des infos sur l'Association, Amok, Mosquito, fréon et toutes les petites éditions independantes ?

14. gégé

- 15/11/01 12:47 - (en réponse à : Chabertgerard@aol.com)

Remarque sur le tirage à 10 000 ex/ C'est beaucoup si personne ne l'achète Mais réparti sur 100 département et territoires d'outre-mer, on arrive à 100, soit sur 10 point de ventes 10 albums. Reste les autres pays : la Belgique, la Suisse, l'Espagne, le Canada Voilà qui explique un peu la cote de certains albums…

13. l'étudiant en édition - 31/10/01 16:00 - (en réponse à : 2eme interruption de révision)

Dargaud, Lombard, Kana, même groupe.

Pour les chiffres de ventes les ventes (pas les tirages) moyennes d'une BD couleur de 46 planches tournent visiblement autour de 8/10 000 exemplaires.
Si mes renseignements sont bons (et il faut savoir que la plupart des éditeurs gonflent leurs chiffres de vente quand ils les communiquent à l'extérieur, donc les chiffres que je vais donner sont à prendre avec prudence), pas mal de séries chez Delcourt et Soleil sont des ventes situées entre 5/6000 ex. et 10 000 ex.
Il y a bien sur des locomotives comme Lanfeust de Troy qui doit certainement approcher les 200 000 ex. vendus (voir un peu au-delà) ou Troll de Troy qui ne doit pas être loin des 100 000 ex. vendus (Léo Loden atteind aussi les 30 000/40 000 ex.),Universal War (30 000 ex. ?)et Le Fléau des Dieux (20 000 ex. ?).
Chez Delcourt, Les Lumières de l'Amalou, Légendes des contrées oubliées, Aquablue et Sillage se situent approximativement entre 40 000 et 60 000 ex vendus pour les dernières nouveautés, puis des séries comme Julien Boisvert, Le pouvoir des innocents,Carmen Mac Callum qui doivent atteindre les 20 000 ex., peut-être 30 000 ?
Chez Glénat, il y a Titeuf, qui doit atteindre les 250/3OO OOO ex. vendus, les albums de la collection Vécu qui doivent se situer autour des 10 000 ex., hormis les titres phares (7 vies de l'épervier, le vent des dieux). Des séries comme Le prince de la nuit doivent elles dépasser les 40 000 ex. vendus, tout comme les albums du Décalogue qui doivent faire les mêmes scores. Pour Vents d'Ouest, c'est certaineemnt Peter Pan qui fait la plus grosse vente (200 000/250 000 ex.?)
Chez Dargaud/Lombard,il y a XIII,Thorgal, Blake et Mortimer qui dépassent certainement les 300 000/350 000 ? ex. vendus, et des titres comme Alpha qui doivent se situer entre 70 000/80 000 ex. vendus. La quête de l'oiseau du temps doit dépasser les 20 000 ex., et Valérian doit atteindre les 100 000 ex., comme Blueberry. Visiblement, Aldébaran fait un beau score aussi, plus de 40 000 ex. vendus. Les séries de Yann (Les Innommables, Odilon Verjus) doivent tourner dans les 20 000/30 000 ex.),
Pour les Humanoïdes Associés, c'est les Métabarons qui doivent approcher les 100 000 ex. vendus, suivis des Technopères (40 000/50 000 ?), et suivant Livre-Hebdo Après l'Incal (65 000) et le dernier Margerin (70 000). Il y a d'autres séries comme Prophet, Réseau Bombyce, Le Livre de Jack qui doivent tourner entre les 15 000/20 000 ex., et visiblement le dernier Boucq/Jodo (Bouncer)qui a dépassé les 50 000 ex. vendus.
Et Bilal aussi (Sommeil du Monstre 200 000/250 000 ex. vendus ?).
Dupuis a de très grosse vente avec des séries comme Cédric (150 000 pour le dernier album ?) et des séries comme les Tuniques Bleus qui doivent encore atteindre les 100 000 exemplaires.Il y a bien sur Largo Winch (300 000/350 000 ex. vendus),
Il y a la collection Aire Libre, avec des titres comme Azrayen, Le Sursis qui ont dépassé les 30 000 ex.
Chez Casterman, Tardi dépasse les 100 000 ex., pour le reste, vu la catalogue actuel (il y a des bonnes choses, mais la direction éditoriales est floue), je n'en ai aucune idée.

Je n'ai pas d'autres chiffres en tête, mais Dupuis est l'éditeur qui fait le plus gros chiffre d'affaire avec Dargaud/Lombard (400 millions environs).Suivent Glénat/Vents d'Ouest (250 millions ?), Casterman et Soleil (100 millions) et les Humanos et Delcourt (40/50 millions ?).

J'insiste que ces chiffres de vente sont des approximations (envisagées lors de certaines discussions avec des camarades et des professeurs férus de BD).

A+

12. Jonatan - 31/10/01 14:20

Vents d'Ouest fait partie du groupe Glénat. (ce dernier pour info, ne fait pas que de la bd, il édite des tas de magazines sur les sports de glisse, etc)

11. faser - 31/10/01 13:34

Merci à Jonatan, Chacalman, et les autres !
L'étudiant en édition, t'es très clair dans tes explications : la preuve, j'ai compris ! Mais as-tu des infos eshaustive sur le monde de l'édition BD : qui est avec qui et pour le compte de qui.
Jonatan a commencé à donner des rapprochements, mais il en reste encore (Vents d'Ouest par exemple).
Et la 2ème partie de ma question ne semble inspirer personne ?
Des chiffres : quantité et francs (euros) sur les tirages des différentes maisons d'édition.
Merci à tous :-)
faser

10. soubirou (à hahaha...) - 30/10/01 18:30

encore faudrait-il qu'il y ait 60 millions d'acheteurs de bd en France...

9. L'étudiant en édition - 30/10/01 17:49 - (en réponse à : résume ses cours)

Un éditeur travaille avec un diffuseur et un distributeur:

Le diffuseur constitue la force de vente de l'éditeur, à savoir une équipe de représentants qui sillonnent le territoire et visite les points de vente (librairie, fnac, supermarché...)afin de présenter les nouveautés et de prendre commande.
C'est l'éditeur qui négocie avec son diffuseur l'objectif que les représentants doivent atteindre sur chaque titre. C'est à partir de ces résultats que les tirages sont souvent envisagés
(Si l'éditeur estimait que le titre X devait être placé à 20 000 exemplaires mais que les résultats obtenus par la diffusion sont de 8000 exemplaires placés à 1 mois de la parution, il révisera probablement son tirage à la baisse).
Un point important: Un éditeur peut réussir à placer 20 000 exemplaires d'un livre (BD) en points de vente, ce dernier peut très bien ne pas dépasser les 3000 exemplaires vendus: dès lors, au bout de 3 mois de présence en points de vente, les libraires peuvent retourner les invendus: ce sont les retours sur nouveautés, et dans ce cas, l'éditeur se retrouve avec son stock d'invendus.D'où l'importance de ne pas se tromper dans le potentiel commercial d'une BD!
Certains éditeurs ont leur propre force de vente (c'est à dire que les représentants sont des salariés de l'éditeur: c'est le cas de Dupuis, Dargaud/Lombard et Glénat, les seuls capables de financer une telle structure en interne).

La distribution regroupe toute l'infrastructure qui entoure la publication d'un livre dès qu'il sort de l'imprimerie: les entrepôts où sont placés les livres, et les transports jusqu'aux points de vente.

Prenons donc Glénat:
Diffusé par sa propre force de vente, Glénat est distribué par Hachette.
Prenons Delcourt:
Diffusé et distribué par Flammarion
Prenons Soleil:
Diffusé par La Diff et distribué par Hachette.

J'espère avoir éclairé certaines lanternes et je retourne à mes révisions !

8. Chacalman

- 30/10/01 17:12

Je pense que tu pourras trouver le classement des ventes hebdomadaires dans Livres Hebdo.
Sinon, je ne sais pas si tous les sites éditeurs le font, mais je pense par exemple à Glénat qui propose les meilleures ventes de leurs séries chaque semaine. En espérant que cela ait pu t'aider.

7. Eric Theriault

- 30/10/01 17:03 - (en réponse à : veena@cam.org)

Je profite de ce sujet pour poser une question : conaissez vous des petit diffuseurs ou des librairies spécialisées qui font commande de petites quantitées?
Voila, je suis éditeur au Québec et j'ai jusqu'a maintenant surtout publié des comic books pour le marché américain (4 numero de Veena pour l'instant). Mon prochain projet est un livre d'illustrations de pin-up. Comme le livre est bilingue et contiens des auteurs connu en europe comme Thierry Labrosse et Li-An, Fred Grivaud et d'autres, je crois que ca serait utile d'avoir plusieurs points de vente en France et en Belgique. Mais voila, j'ai pas de distributeur européen...

6. Euhhh.... - 30/10/01 16:11 - (en réponse à : à ahahah)

Tu peux préciser le fond de ta pensée ? Je n'ai rien compris...
En fait la Diff diffuserais par an l'équivalent d'un album par employé et ce pour 5 à 7 sociétés qui les utilisent.
C'est rentable comme travail :-)))
Tu ne vérifierais pas tes chiffres avant de dire n'impporte quoi ?

5. ahahah - 30/10/01 15:39

savez vous que "la dif "(diffuseur professionnel) distribue jusqu'a 1500 albums de nombreux tirages, sur tout le territoire français, qui compte 60millions d'habitants. 1500 pour 60 millions. faut le faire. la dif c'est quand même des pros avec des supers vendeurs.

4. jouvray

- 30/10/01 14:29

Bien sûr que c'est beaucoup 10 000...
Peut d'auteur ont la chance d'avoir ce tirage pour leurs premiers albums...souvent 4000 ex, rarement + de 8000...meme chez les grands éditeurs

3. Jonatan - 30/10/01 14:05

ah oui j'oubliais : 10000 tirages par album non c'est pas énorme pour un éditeur(ça veut dire même pas 10000 ventes !)

2. Jonatan - 30/10/01 14:03

Dupuis : 100 % belge (groupe Albert Frere)
Lombard, racheté par dargaud (france, groupe lombard/dargaud)
delcourt, soleil : français
casterman : italien...(racheté par flammarion, lui même racheté par un groupe italien)
les résultat des ventes : bodoï.com pour les résultats des 50 meilleures ventes.
sinon dur dur d'en savoir plus.

1. faser - 30/10/01 13:40

Salut à tous,
En est-il un (ou plusieurs) parmi vous tous qui serait au fait du fonctionnement de l'édition BD ?
Quel éditeur fait partie de tel groupe (d'ailleurs quels groupe ?) et qui est diffuseur ? D'ailleurs, qu'est-ce qu'un diffuseur ? (si on s'image assez-bien ce qu'est un éditeur !)
Ou alors, existe-t-il un site où l'on puisse trouver ces infos ?
De plus, comment connaître les résultats (en nb d'auteurs, d'albums, etc...) de ces éditeurs ?
Et quand on parle de tirage, est-ce beaucoup 10 000 ? Existe-t-il un site où l'on trouve les tirages pour chaque album sorti (ou certains au moins, à titre d'exemple) ?
Merci à tous (j'espère que les réponse n'intéresserons pas que moi):-)
@+