LA BD EST-ELLE TROP CHERE ?

Les 207 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



207. Lien Rag - 22/02/07 16:56
Les deux ont dû subir les foudres des discours censeurs des parents, professeurs et autres autorités veillant sur la santé morale de nos chères têtes blondes
C'est vrai que petit je n'avais pas le droit de lire Akim, Zembla ou autres BD considérées racistes, incultes et simplistes... La comparaison me plaît bien moi, contrairement à Manu!
Mon grand frère surveille énormément les lectures de ses enfants, mais son aîné a quand même eu le droit de lire Naruto (avec quelques grincements de dents du côté paternel tout de même...) donc cet aspect-là de l'argumentation me paraît viable également.
Et j'ai toujours été trés surpris des prix des BDs petit format (Akim etc. justement), j'ai jamais compris comment on pouvait trouver ça pas cher; j'ai plus les chiffres en tête, mais le rapport qualité/prix m'a toujours paru largement supérieur en franco-belge.

206. Bert74 - 22/02/07 16:43
Pour l'histoire des séries abandonnées au n°1 ou en cours de route, c'est vrai que Delcourt se pose bien là également.

Voila un petit extrait très parlant (juste sur les questions de ces derniers jours, en plus) de ce qu'on trouve sur leur site :

Question de Alexandre [19/02/2007]
"Bonjour,
comptez-vous poursuivre la série Chewing Gun qui malheureusement n'a pas de fin pour l'instant...
Est-il prévu une réédition de Dragons?
Merci pour votre réponse."

Non, ni pour Chewing Gun ni pour Dragons. Sorry !


Question de emmanuel [19/02/2007]
"Bonjour,
A quand le tome 3 de : Le Déserteur...
D'après le rythme de parution, ca serait pour cette année 2007?
Merci."

Pour le moment, pas de tome 3 prévu pour cette série...désolé

Question de Laurent [21/02/2007]
"Bonjour,
A quand le tome 2 de Starlight?
Merci"

à priori, il n'y aura pas de suite pour cette histoire.



Starlight c'était un peu chiant c'est vrai, mais j'aimais bien Le Déserteur, moi.
(soupir)

205. Piet Lastar - 21/02/07 19:02
Ce concept serait originaire de Corée. L'exotisme apporte des modes aussi futiles qu'éphémères. Ceci accentue l'idée d'une BD-produit-jettable. Ils sont fous ces Coréens

204. Bert74 - 21/02/07 18:25
et pardon M. Boudjellal...

203. Bert74 - 21/02/07 18:13 - (en réponse à : Piet)
>post 199
C'est pas moi qui me dispute, c'est lui !
Mais il n'y a pas d'impasse puisqu'il reconnait peu à peu que j'ai raison : il est juste un peu lent, quoi ...:o))

>post 196
Comme beaucoup de monde j'ai entendu parler du Café Manga qui s'est ouvert à Paris, près de Jussieu je crois.
Mais je n'ai pas encore essayé.

202. torpedo31200 - 21/02/07 17:54 - (en réponse à : angus - post # 201)
Merci pour l' ortographe du nom.

201. angus - 21/02/07 17:49 - (en réponse à : Piet)
Pour répondre à ta question, et un peu à celle de Bert, il existait à Toulon (et dans le Var) une seule librairie de BD jusqu'en septembre 2006, librairie appartenant à Mourad Boudjellal et vitrine des éditions Soleil.
En septembre 2006, une petite librairie très sympa de BD a ouvert ses portes. "Contrebandes" pour ne pas la nommer. Elle propose une lecture sur place, avec un petit coin café.

Tout ça pour dire que nous sommes quasiment en zone sinistrée dans le Var sauf si on est adorateur des éditions Soleil.

200. torpedo31200 - 21/02/07 17:39 - (en réponse à : Bert74 - post # 197)
Alors d' abord, Soleil pourrait les sortir.

Moi je n' ai pas de pouvoirs télépathiques donc je ne connais pas l' objectif de Soleil. Mais ce n' est certainement pas d' occuper le terrain à tout prix. Parceque sinon, ils ne sortiraient pas tous leurs titres mensuels en une seule fois.
Et d' autre part, si l' on prends le seul exemple de février 2007, avec environ 4 albums et 7 mangas, ça va être un peu difficile de bouffer de la place en facing aux autres éditeurs...

199. Piet Lastar - 21/02/07 17:32 - (en réponse à : aux pongistes)
Impasse quand tu nous tiens...

198. torpedo31200 - 21/02/07 17:31 - (en réponse à : Bert74 - post # 176)
Pourtant je pense que M. Boudjelahl, comme G. Delcourt, sont des gens qui aiment sincérement la Bande-Dessinée.
Ah. Et pourquoi donc ?
Sur quels propos ou quels intws ?

Mais emportés dans une espèce de tourbillon de surenchère de sorties, finissent par employer des méthodes qui la désserve, plutot que de la préserver.
Le tourbillon ils l' ont créé. Volontairement.
Et je ne pense pas qu' ils l' aient créé pour servir la bande dessinée...

197. Bert74 - 21/02/07 17:25 - (en réponse à : Torpédo post #190 - Passke je vais pas tout reprendre...)
...Je ne vais reprendre que ça :

C' est beaucoup plus compliqué que cela, et je ne pense pas que l' objectif premier de tous les bouquins est d' être rentable, d' occuper de la place en facing ou d' avoir un minimum de qualité.

Soleil qui sort 50 séries (!!) nouvelles en 2007 n'a pas d'autre objectif que d'occuper le marché par un moyen qui ne releve que du marketing à court terme et aucunement de la politique éditoriale

Sinon, je ne comprend toujours pas en quoi Soleil est n°1 (p'tête des éditeurs de BD Toulonnais...?), mais c'est pas grave

>Laurent post # 192
Tant mieux, tant mieux..

196. Piet Lastar - 21/02/07 17:23
Est-ce qu'il existe, près de chez vous, des librairies avec coin lecture et location de BD ?

Et quels attraits y trouvez-vous ;

195. Laurent CoIonnier - 21/02/07 17:18 - (en réponse à : piet)
Coin pas du tout reculé et très heureux, en région parisienne, à Bobigny.

194. Piet Lastar - 21/02/07 17:16 - (en réponse à : Lolo)
Dans quel coin reculé, et heureux ?, vis-tu ?

193. angus - 21/02/07 17:15 - (en réponse à : Manu)
Le prix d'appel du manga est plus attractif, certes, mais passé le premier contact, la fidélisation coûte le même prix !

Je pense que tu as raison sur le principe. Néanmoins, il me semble que les parents achetant des BD à leurs enfants ne réagissent pas en terme de fidélisation mais en terme de coût immédiat. Ils seront plus enclin à y mettre 5 ou 6 ¬ pour faire plaisir que 12 ou 13 ¬.
Il m'arrive d'ailleurs fréquemment quand j'ai du mal à boucler mes fins de mois de me convaincre d'acheter un manga plutôt qu'une Bd dite traditionnelle.
Mais je suis d'accord avec toi. Le résultat est exactement le même en terme de coût final si je décide de terminer la série.

192. Laurent CoIonnier - 21/02/07 17:14 - (en réponse à : Bert74)
la palette des loisirs d'enfance s'est élargi : jeux vidéo, chaines cablés de dessins animés, internet, tél portable, jeux divers
Dans mon coin les enfants (et leurs parents) n'ont pas vraiment les moyens, et n'ont pas tout ça à leur disposition, mais la bibliothèque est bien fournie, et les enfants présents.

191. Piet Lastar - 21/02/07 17:13
Ils sont laids les mangas, ces petits formats sans personnalite sont repoussants. Les dessins aussi, en plus.

190. torpedo31200 - 21/02/07 17:13 - (en réponse à : Bert74 - post # 174)
Tout ceci est très hors-sujet mais...

Je vois pas bien la différence, là... Ceux qui achètent des BD ne les lisent pas ?
Je ne sais pas et je m' en fous. D' après les chiffres qui circulent, le CA de Soleil ne baisse pas.
Alors on peut toujours extrapoler sur une forme de lassitude mais il n' y a absolument aucun moyen de la mesurer.

Les n°1 dont tu parles, c'est juste Soleil ou l'ensemble des éditeurs ?
Ah non, c' est uniquement Soleil. Et il pourrait y en avoir tout autant ou bien plus chez d' autres éditeurs...

Mais quand même, putain 50 ! Avec toutes les séries qu'il y a en cours et en sachant qu'une grande partie du modèle économique de l'édition de BD repose justement sur le phénomène de série et de réedition des premiers albums.
C'est carrément se tirer une balle dans le pied, ça.

Ben non. Beaucoup le croyaient il y a 5 ou 10 ans et ils sont toujours là (je dis ils parcequ' il n' y a pas que Soleil...)

On parie ? J'ai l'exemple des séries historiques foisonnantes des années 80s, si tu veux
Pour moi, un phénomène de mode ne dure pas 20 ans mais plutôt 1 à 3 ans gros maximum.

Ben, trouver des nouveautés, des nouveautés, et encore des nouveautés, qui ne restent souvent qu'au maximum 2 semaines, à court terme ça tient peut-être la distance et on te voit partout.
Ah non. Parceque les points de vente refusent déjà d' être complices de ça.

A moyen et à long terme, c'est investissement. Et un investissement ça coûte cher, surtout si la rentabilité envisagé ne tombe pas tout de suite.
C' est beaucoup plus compliqué que cela, et je ne pense pas que l' objectif premier de tous les bouquins est d' être rentable, d' occuper de la place en facing ou d' avoir un minimum de qualité.

Oui, pardon diversifié...
Diversifié, ça veut dire pute et augmentation de la production.

Glénat avec son Titeuf à 1.000.000 d'exemplaire par an, il est pas devant ?
Et ça veut dire quoi "économiquement n°1" ?

Glénat n' est plus vraiment une petite entreprise familiale.
En part de marché.

189. marcel - 21/02/07 17:09
Moralite : lisez des comics.

188. Manu temj - 21/02/07 17:06
Cette BD pas chère, en noir et blanc, à rythme de publication mensuel, proposant des histoires traduites où l'action a la première place, c'est le manga.

J'ai déjà pas mal donné mon avis sur ce point ci. Relis la discussion plus bas. Je ne suis pas de cet avis.

Le manga se positionne sur un segment d'âge et de goût particulier qui le perçoit (à tort d'ailleurs) en opposition de la bande dessinée francophone ou occidentale en général. Ce n'est absolument pas une formule complémentaire "pas chère", comme pouvaient l'être la presse de prépublication ou les Aredit de la grande époque. C'est un autre phénomène, qui sur le fond relève de la bande dessinée évidemment, mais qui d'un point de vue social en est complètement coupé (ou presque). Tant mieux s'il fait vivre le monde de la bande dessinée, mais je crois que faire la comparaison que tu fais est une erreur.

De plus, je ne pense véritablement pas que le manga n'est pas cher. C'est une fausse idée : les séries sont longues, fréquentes et les prix pas si anecdotiques que ça. Je le réécris : suivre en même temps 4 ou 5 séries manga populaires à 3 ou 4 volumes par an chacune revient au moins aussi cher que suivre 3 ou 4 séries occidentales à rythme de parution lent !... et je ne parle pas des fans qui suivent 8, 10 séries ou plus... ni du budget final pour acquérir tout Dragon Ball ou Naruto.

Le prix d'appel du manga est plus attractif, certes, mais passé le premier contact, la fidélisation coûte le même prix !

187. Bert74 - 21/02/07 17:05 - (en réponse à : Laurent)
Qu'est-ce qu'il ne faut pas lire comme conneries, va dans les bibliothèques et tu verras qu'elles sont pleines, les mercredis c'est bourré d'enfants.

Parce que tu crois que j'y vais jamais ?

Qu'est-ce que t'appelles bourrés d'enfants ? je ne vois jamais plus de 5 ou 6 gamins à la fois dans celles que je fréquente.

J'ai passé une très grande partie de mon enfance dans les bibliothèques, et j'ai vraiment l'impression (mais mon désepsoir n'était que l'expression de ma propre impression, n'est-ce pas?) que ce n'est plus le cas aujourd'hui.
Je peux le comprendre d'ailleurs, vu comme la palette des loisirs d'enfance s'est élargi : jeux vidéo, chaines cablés de dessins animés, internet, tél portable, jeux divers (cartes pokémon-magic-machin, etc...).

Mais le fait que je lache des conneries est également dans le domaine du possible, hein...

186. marcel - 21/02/07 16:56
Waaaaaaaaaah ! Pris en photo avec Mourad Boudjellal ?! Trop la classe.

185. Laurent CoIonnier - 21/02/07 16:31 - (en réponse à : torpedo post100 et quelques)
"ensuite parce que je doute que tu le connaisses..."
si tu savais les noms de tous les auteurs avec qui j'ai l'occasion de discuter, tu serais vert.


Jette un oeil sur cet article, surtout sur la deuxième photo, je trouve que ça tape sa classe.http://www.actuabd.com/spip.php?article4718

184. marcel - 21/02/07 16:11
Oui, il y a encore pas mal de monde dans les bibliothèques et les BD y tournent très fort. Beaucoup de jeunes et de moins jeunes découvrent la bande dessinée encore par cette voie. C'est heureux.

Et les CE des gros boites y participent aussi. Il n'y a quasiment pas de livres aux divers CE que j'ai vus mais toujours beaucoup de BD.

183. wvp - 21/02/07 16:04 - (en réponse à : Pour Manu Temj)
Quand tu dis "la bande dessinée à très bas prix, très populaire et consommée par tous n'est plus quelque chose de crédible", je ne suis pas vraiment d'accord avec toi. Plus généralement, je pense que la BD populaire type Mon Journal, Akim, Strange existe toujours, qu'elle touche toujours le même public mais qu'elle a changé de titres.
Cette BD pas chère, en noir et blanc, à rythme de publication mensuel, proposant des histoires traduites où l'action a la première place, c'est le manga.
Le manga qui marche le mieux est celui qui s'adresse aux jeunes entre 10 et 20 ans. Enorme différence cependant par rapport au marché français de la BD : le grand nombre de titres s'adressant explicitement aux filles et trouvant un très large public. Le franco-belge n'avait jamais vraiment su franchir la frontière des sexes, le manga le fait et y réussit.
La seule différence entre les petits formats et les mangas est que ces derniers ont trouvé leur place dans les librairies (spécialisées BD ou généralistes) alors que leurs prédécesseurs étaient cantonnés au kiosque. Les deux ont dû subir les foudres des discours censeurs des parents, professeurs et autres autorités veillant sur la santé morale de nos chères têtes blondes mais le manga a su gagner en authenticité par ce passage en librairie et par la présence dans les catalogues de tous les éditeurs de titres ne pouvant prêter le flanc à la critique de "sexe et vioence" : les oeuvres de Taniguchi (publié chez Casterman en "Ecritures" et en "Sakka", chez Dargaud - Kana et chez Panini), d'Urasawa (qu'on trouve chez Glénat, Kana et Panini) ou de Tezuka (Akata - Delcourt, Soleil, Asuka, Cornélius et je dois en oublier un ou deux).
Donc, oui, il existe toujours une BD populaire consommée par un grand nombre de lecteurs. Le marché de la BD n'est pas figé mais en évolution permanente.

182. Manu temj - 21/02/07 16:01
Oui, il y a encore pas mal de monde dans les bibliothèques et les BD y tournent très fort. Beaucoup de jeunes et de moins jeunes découvrent la bande dessinée encore par cette voie. C'est heureux.

En revanche, faute de budgets suffisant mais aussi par volonté de plaire absolument au plus grand nombre (donc d'être "populaires", donc d'avoir beaucoup de lecteurs...) la plupart des bibliothèques de village ou de quartier se concentrent exclusivement sur les gros succès et les suites de séries à rallonge (même mauribondes type Scrameustache ou 4As...). Sur la BD, aucun rôle d'aide à la découverte, de défrichage ou d'ouverture d'esprit... Absence sidérale des éditeurs indépendants...

Mon libraire me racontait il y a un an que les plus "choqués" par le grand prix de Trondheim et l'absence de reconnaissance "officielle" de gens comme JVH ou Duffaux étaient les bibliothécaires de sa clientèle... Un bel exemple de ce qu'on peut attendre - ou hélas ne pas attendre - de certaines bibliothèques.

(Ceci écrit il y a certainement de nombreux contre-exemples, heureusement !)

181. Laurent CoIonnier - 21/02/07 15:04 - (en réponse à : Bert74)
mais plus personne va à la bibliothèque de nos jours
Qu'est-ce qu'il ne faut pas lire comme conneries, va dans les bibliothèques et tu verras qu'elles sont pleines, les mercredis c'est bourré d'enfants.

180. Bert74 - 21/02/07 15:00
C'est terrible, mais je pense que tu as raison Manu.
Terrible, parce que du coup ce marché ne va plus s'adresser aux plus jeunes, son coeur de cible depuis le début, car en dehors de ses moyens financiers, et coeur de cible pourtant d'où il est sorti de véritables chef-d'oeuvres. On me dira qu'ils peuvent encore aller à la bibliothèque, mais plus personne va à la bibliothèque de nos jours (snif).

Fini le bon temps des "illustrés".

179. Manu temj - 21/02/07 14:22
Le dernier post de Marcel me donne l'occasion de réaffirmer que je vois dans cette disparition progressive de la presse BD, mais aussi des petits formats Mon Journal et autres, le signe que la bande dessinée à très bas prix, très populaire et consommée par tous n'est plus quelque chose de crédible (pour l'instant en tout cas).
Les préoccupations de "consommation culturelle de masse" sont aujourd'hui ailleurs (dans la musique et les films en téléchargement, dans la télévision, que sais-je)...
Bref, ce n'est qu'une illusion entretenue par quelques bédéphiles avec beaucoup de naïveté sur le statut de la bande dessinée dans le coeur des gens. rééditer des formats souples ou des botins de prépublications à pas cher ne marcherait pas mieux que les autres expériences récentes de bas prix.

La perception de la bande dessinée s'est progressivement imposée comme celle d'un album cartonné d'un certain prix (qui n'a pas augmenté en francs/euros constants visiblement) et le marché fonctionne (pas trop mal semble-t-il) sur ce modèle.

Les éditeurs l'ont constaté parmi les premiers et ont développé des stratégies en rapport avec ce "fait de société". Elles sont plus ou moins plaisantes, mais c'est un autre débat...

178. Bert74 - 21/02/07 14:00
Très juste, mon cher.

177. marcel - 21/02/07 13:48
Le dernier post de Bert me permet egalement d'ajouter que ce genre de chose est egalement du au fait que les magazines disparaissent (ou du moins ne sont pas utilises de la meme facon).
En effet, il y a quelques annees, on attendait qu'une serie soit un peu installee dans un magazine, que les lecteurs aient reagi, et on voyait si ca valait le coup de sortir les albums. Ca n'empechait pas les rates, bien sur, mais ca limitait les series avec juste un tome 1.

176. Bert74 - 21/02/07 13:30
A vous lire l'un et l'autre, j'en viens à me demander si le marketing de Soleil (et de Delcourt, peut-être bien) ce n'est pas justement les nombreuses séries lancées et avortées aux premiers tomes...

C'est précisément ça que je veut faire ressortir, et qui, a mon avis, va leur revenir un jour ou l'autre dans la tronche, tellement c'est pourri comme stratégie.
Pourtant je pense que M. Boudjelahl, comme G. Delcourt, sont des gens qui aiment sincérement la Bande-Dessinée. Mais emportés dans une espèce de tourbillon de surenchère de sorties, finissentr par employer des méthodes qui la désserve, plutot que de la préserver. Et ça va bien finir par un gros clash kekpart.

Et moi je parie sur Soleil.

175. Manu temj - 21/02/07 12:28 - (en réponse à : Bert, Torpédo)
A vous lire l'un et l'autre, j'en viens à me demander si le marketing de Soleil (et de Delcourt, peut-être bien) ce n'est pas justement les nombreuses séries lancées et avortées aux premiers tomes...

Une manière comme une autre de s'afficher (et se faire admettre par les consommateurs) comme LE spécialiste de fait du HF/SF et des jeunes auteurs dans ce domaine, pour - au final - vendre et vivre de Lanfeust et de Trolls de Troy... En se ménageant la possibilité que de temps en temps d'une bonne surprise avec l'une ou l'autre de ces séries (comme une cerise sur le gâteau).

Un peu cruel pour les jeunes auteurs, mais apparemment encore efficace économiquement et d'une simplicité enfantine d'un point de vue marketing (ce qui ne peut que plaire à Bert !) ;o)

174. Bert74 - 21/02/07 11:47 - (en réponse à : Torpédo)
On va pas avancer beaucoup car je pense exactement le contraire des tes contre-arguments... Enfin bon, allons-y quand même.

Les lecteurs peut-être, le marché non.
Je vois pas bien la différence, là... Ceux qui achètent des BD ne les lisent pas ?

Pour les n°1, je crois qu' il n' y en aura pas plus de 50 cette année...
Mon exemple était volontairement caricatural...
Les n°1 dont tu parles, c'est juste Soleil ou l'ensemble des éditeurs ?
Mais quand même, putain 50 ! Avec toutes les séries qu'il y a en cours et en sachant qu'une grande partie du modèle économique de l'édition de BD repose justement sur le phénomène de série et de réedition des premiers albums.
C'est carrément se tirer une balle dans le pied, ça.

Ce n' est pas une mode, mais plutôt un genre.
On parie ? J'ai l'exemple des séries historiques foisonnantes des années 80s, si tu veux comparer...

C' est un peu plus compliqué que cela. Pas si onéreux à maintenir, et les autres ne courbent pas forcément l' échine.
Et surtout, si il voulait faire un maximum de facing il s' appellerait Guy Delcourt et sortirait ses bouquins 2 ou 3 fois par mois, et pas 1.

Ben, trouver des nouveautés, des nouveautés, et encore des nouveautés, qui ne restent souvent qu'au maximum 2 semaines, à court terme ça tient peut-être la distance et on te voit partout. A moyen et à long terme, c'est investissement. Et un investissement ça coûte cher, surtout si la rentabilité envisagé ne tombe pas tout de suite.

De mémoire, Lanfeust ne s' essoufle pas, certains JVH oui.
Ha bon ? Moi j'avais pas vraiment l'impression que la formule était bien renouvellée... Surtout qu'Arleston peine à sortir un succès du même calibre, non ?
Je me fais moins de souci sur JVH, même pour ses séries qui vont "relativement" moins bien.

Homogène ou diversifié ? Parceque pour moi, Soleil a un catalogue beaucoup plus homogène que Bamboo ou Delcourt...
Oui, pardon diversifié...

Et si il y a crash, ça ne se fera pas sur des genres narratifs.
Cf mon exemple des séries historiques des années 80s.

Peu d' activités de licence, ça veut aussi dire moins fragile et moins dépendant d' autres partenaires.
Je n'analyserais pas ça comme ça puisque ces revenus sont réputés complémentaires par définition, c'est sûr que si ça devient le coeur de ton bizness, il y a de quoi se poser la question, mais là tu n'es plus éditeur de BD de profession de toute façon.
Les licences sont aussi un formidable moyen de promotion : les dessins animés Titeuf ou Cédric, les peluches Marsupilami, les films X-men, etc...

Sinon un budget marketing c' est un peu plus complexe que ça
Warf ! Tu viens de me donner la réponse type de mes collaborateurs qui essaient de me vendre leur soupe en interne !!
Ca marche pas : il n'y a rien de plus simple, sinon ça vaut pas le coût.


Ce n' est pas une stratégie affichée, c' est juste un rêve de (sale) gosse. Ce sont des propos privés qui ont été rapportés.
Comme je l'ai lu plusieurs fois, et que je n'ai rien lu d'autre, j'appelle ça une stratégie affichée, moi. Pas des propos privés.

Et puis de ttes façons, il est déjà n° 1 en tant qu ' éditeur indépendant, économiquement.
Glénat avec son Titeuf à 1.000.000 d'exemplaire par an, il est pas devant ?
Et ça veut dire quoi "économiquement n°1" ?
J'aimerais bien voir ses bilans et se scomptes financiers pour me faire ma propre analyse de la question.

173. Mr Georges - 21/02/07 00:14
torpedo merci pour tes réponses.
je suis parfaitement d'accord avec toi (pour une fois) au sujet de soleil.

172. torpedo31200 - 20/02/07 22:30 - (en réponse à : Bert74 - post # 170)
Développement de son activité éditoriale à très courte vue : sortir 25 n° 1 par mois pour n'en garder qu'un seul où paraitra la suite, ça va finir par lassser le marché.
Les lecteurs peut-être, le marché non.
Et les politiques éditoriales à très court terme existent aussi ailleurs.
Pour les n°1, je crois qu' il n' y en aura pas plus de 50 cette année...

Ligne éditoriale quasi-entièrement basée sur un seul phénomène de mode : la HF-SF.
Ce n' est pas une mode, mais plutôt un genre.

Stratégie commerciale au raz des paquerettes : occuper un maximum de facing en librairie pour éjecter la concurrence, laquelle n'a qu'a courber l'échine quelque temps devant cette méthode finalement très onéreuse à maintenir.
C' est un peu plus compliqué que cela. Pas si onéreux à maintenir, et les autres ne courbent pas forcément l' échine.
Et surtout, si il voulait faire un maximum de facing il s' appellerait Guy Delcourt et sortirait ses bouquins 2 ou 3 fois par mois, et pas 1.

Essouflement de sa locomotive (Lanfeust, et, dans une moindre mesure UW1) sans en voir poindre une autre : les autres ont soit des locomotives en forme ou d'une autre envergure (Titeuf chez Glénat, les JVH chez Média-Participations),
De mémoire, Lanfeust ne s' essoufle pas, certains JVH oui.

soit un catalogue plus homogène permettant de répartir les risques de crash (Delcourt, ou même Bamboo, tiens).
Homogène ou diversifié ? Parceque pour moi, Soleil a un catalogue beaucoup plus homogène que Bamboo ou Delcourt...
Et si il y a crash, ça ne se fera pas sur des genres narratifs.

Peu d'activité de licence ou de produit dérivées, permettant, outre des rentrées financières complémentaires, d'entretenir la communication sur les albums.
Peu d' activités de licence, ça veut aussi dire moins fragile et moins dépendant d' autres partenaires.
Sinon un budget marketing c' est un peu plus complexe que cela, et tu n' as pas besoin de licences...

Une stratégie affichée par le patron (devenir le premier ! comment ? On sait pas, mais ça va venir...) qui me laisse perplexe devant une possible analyse...
Ce n' est pas une stratégie affichée, c' est juste un rêve de (sale) gosse. Ce sont des propos privés qui ont été rapportés.
Et puis de ttes façons, il est déjà n° 1 en tant qu ' éditeur indépendant, économiquement.

171. Mr Georges - 20/02/07 15:55
On ne peut plus faire des comparaisons entre les Smic des années 80 et celui du moment. pourquoi? simplement qu'avec le Smic de 82 on pouvait manger, avoir un logement, ce vétir et avoir encore des sous en poche.
Aujourd'hui le smic aide à payer son loyer et à payer les factures. Pour la nourriture c'est patates et pattes à tous les repas.
le prix d'un bd n'est pas en hausse, mais c'est le climat social et le coupt de la vie en général qui fait que le pouvoir d'achat ce limite sur l'essentiel. L'inflation existe et touche de plus en plus de classes social. être au smic et au même temps sdf est une réalité qui touche un nombre de plus en plus grand. c'est absurde de voir cela en France. Au moins en Afrique les sdf cela n'existe pas.

170. Bert74 - 20/02/07 14:51 - (en réponse à : Torpédo & georges)
Et pourquoi pas Soleil ?

Développement de son activité éditoriale à très courte vue : sortir 25 n° 1 par mois pour n'en garder qu'un seul où paraitra la suite, ça va finir par lassser le marché.
Ligne éditoriale quasi-entièrement basée sur un seul phénomène de mode : la HF-SF.
Stratégie commerciale au raz des paquerettes : occuper un maximum de facing en librairie pour éjecter la concurrence, laquelle n'a qu'a courber l'échine quelque temps devant cette méthode finalement très onéreuse à maintenir.
Essouflement de sa locomotive (Lanfeust, et, dans une moindre mesure UW1) sans en voir poindre une autre : les autres ont soit des locomotives en forme ou d'une autre envergure (Titeuf chez Glénat, les JVH chez Média-Participations), soit un catalogue plus homogène permettant de répartir les risques de crash (Delcourt, ou même Bamboo, tiens).
Peu d'activité de licence ou de produit dérivées, permettant, outre des rentrées financières complémentaires, d'entretenir la communication sur les albums.
Une stratégie affichée par le patron (devenir le premier ! comment ? On sait pas, mais ça va venir...) qui me laisse perplexe devant une possible analyse...

Voila en gros comment je le sens...

169. rgtchange - 20/02/07 14:14
J'ai pris le sujet en cours, j'aurais du tout lire d'abord !

168. angus - 20/02/07 14:13 - (en réponse à : Manu)
J'ai mis un lien post 81 qui est beaucoup plus actuel.

167. rgtchange - 20/02/07 14:12
Mais est ce que le smic est le meilleur élément de comparaison possible ?

Grosso modo, le prix est à peu de choses près du même ordre d'idée, et ce après plus de 25 ans.

C'est rassurant quelque part. Moi qui croyais que le papier coutait plus cher et grevait le prix des livres...

166. Manu temj - 20/02/07 14:10
Sauf que la calculette fait la transcription par rapport à la valeur du franc en 1996... Ça a encore bien bougé depuis...

165. rgtchange - 20/02/07 13:38
J'apprends des trucs sur ce forum !

Article

Calculette

164. Manu temj - 20/02/07 13:18 - (en réponse à : rtchange)
Même avec 17,99, l'album de Tintin est moins cher / Smic aujourd'hui...

163. rgtchange - 20/02/07 12:20
Faudrait que je vérifie, si jamais je retrouve une étiquette oubliée sur le 4e de couve, mais je me demande même si ça n'était pas même 17Fr99.

Certains ont ils peut être meilleure mémoire que moi ?

Mes parents n'étaient pas au smic. Plutôt de la classe moyenne (instits)

Je n'ai effectivement pas fait le calcul... Mais j'avais l'impression que c'était un peu moins cher.

On peut se tromper...


Il faudrait retrouvé un graphique du prix moyen d'un 48 pages cartonné depuis les années 50 et voir ce que ça donne, comparé à l'inflation.

162. Manu temj - 20/02/07 11:20 - (en réponse à : angus, Laurent)
Bien-sûr, c'est pourquoi ce raisonnement par trop brutal n'est rien d'autre qu'un pied-de-nez ludique !

Pour autant ramener éternellement le débat aux deux notions suivantes :

- autrefois j'avais une BD pour quelques francs maintenant c'est 12 euros !

et

- les gens les moins aisés n'ont plus les moyens de s'acheter une BD ce n'était pas le cas avant.

Me semble non seulement vain, mais simpliste et impropre.

161. angus - 20/02/07 10:53 - (en réponse à : Laurent V)
Pas uniquement de la feuille de paie mais aussi de la place que l'on peut réserver à l'achat de BD, ce qui n'est pas exactement la même chose.

160. LaurentV - 20/02/07 10:50
Damned, j'ai été grillé.
Mais ces raisonnements ne me semblent pas si absurdes que ça : les comparaisons de prix doivent se faire en tenant compte du pouvoir d'achat, i.e. de la feuille de paye du consommateur moyen.

159. LaurentV - 20/02/07 10:48
En 1978, le SMIC horaire était aux alentours de 11 francs. Il fallait donc travailler deux heures payées au SMIC pour acheter ta BD à 22 francs (en fait plus, car il s'agit là du SMIC brut, auquel il faut donc enlever les différentes cotisations salariales).
Actuellement, le SMIC horaire est à 8,27 euros, toujours brut.

158. Manu temj - 20/02/07 10:47 - (en réponse à : rtchange)
En 1978-79 quand mes parents m'achetaient des Tintins (62 pages) au Leclerc, ils coutaient 22 Fr.
J'aimerais bien que ce soit toujours cet ordre de prix pour les BD...


En prenant ton chiffre et en admettant une petite augmentation de 2 francs entre 1978 et 1980, disons qu'en 80 un Tintin valait donc 24 francs.
A l'époque, le montant du SMIC mensuel brut était de 2317 francs. Avec un SMIC mensuel, un lecteur pouvait donc acheter 96,54 albums de Tintin.

Aujourd'hui un Tintin sur Amazon vaut 8,50 euros et le SMIC mensuel brut est de 1254 euros (soit 8226 francs, pour info.). Avec un SMIC, un lecteur peut donc en théorie acquérir 147 albums de Tintin.
En admettant que le prix aujourd'hui d'un album "moyen" est plutôt de 12,50 euros, un lecteur peut acheter avec le smic brut 100,32 albums "de base"...

Ton raisonnement est absurde (le mien ne l'est pas moins, il n'a pas la prétention d'être autre chose qu'un amusement). Si ton prix est juste (je ne l'ai pas vérifié), la bande dessinée est moins chère qu'en 1980 pour le titulaire du salaire minimum ! De quoi te plains tu ? ;o))



 


Actualité BD générale
Actualité editeurs
Actualité mangas
Actualité BD en audio
Actualité des blogs des auteurs
Forum : les sujets
Forum : 24 dernières heures
Agenda : encoder un évènement
Calendrier des évènements
Albums : recherche et liste
Albums : nouveautés
Sorties futures
Chroniques de la rédaction
Albums : critiques internautes
Bios
Bandes annonces vidéos
Interviews d'auteurs en videos
Séries : si vous avez aimé...
Concours
Petites annonces
Coup de pouce aux jeunes auteurs
Archives de Bdp
Quoi de neuf ?
Homepage

Informations légales et vie privée

(http://www.BDParadisio.com) - © 1996, 2018 BdParadisio