boycott d'angouleme 2001 par les auteurs

Les 140 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



140. Sof - 08/12/00 09:15
Sympa ton autocitation, toi t'y est une poët'!

139. Signé Fufu - 08/12/00 08:41
Oui mais... y'aura t'il de l'action ou non ?
J'ai fichtrement l'impression que la foire commerciale va être comme chaque année et que chaque auteur ira tout seul dans son coin pour y faire de jolis dessins à la chaîne devant une cohorte d'inconditionnels habituelle. Il est quand même dommage que la Bande Dessinée soit le seul métier artistique où les auteurs ne s'engagent dans rien d'autre que la défense de leurs droits personnels.
"les révolutions commencent sur les barricades et finissent toujours en charentaises" (c'est de moi, donc pas la peine de chercher dans les pages roses)

138. Maëster - 07/12/00 22:17
Haha, cher David !... (C'est qui, lui ?) Ne te fais aucun sushi pour moi, je me suis empiffré aux frais du festival, donc du public qui va payer l'entrée 20% plus cher (en gros). Mais je tâcherai de dédicacer un peu pour les rembourser. Quant à la polémique, je me sentais un peu isolé pour la relancer. Je n'étais là qu'en observateur (et j'ai observaté). Maintenant, rien n'empêche le dit public de lancer son propre boycott d'Angoulême. Pour ma part, j'irai, étant entendu qu'il vaut mieux mener une action sur place, plutôt que boycotter simplement de chez soi.

137. david - 07/12/00 22:05
Dis donc monsieur Maëster, tu dis que t'as pas eu ce caouettes mais pour la conférence de presse à Chaillot ne me dis pas que t'as pas gouté à ces merveilleux sushi. Par contre j'ai été surpris, aucune allusion à la polémique qui anime ce forum depuis quelques tps. Thévenet à juste titre a expliqué que le "FIBD se devait d'être la vitrine de la BD en dehors des 4 jours de janvier" (expos nationales et internationales...) et pour cela il faut certes des moyens. Leclerc se désengageant de plus en plus 800 kf en 2000 contre 3,5 millions en 1993 il faut trouver de nouveaux capitaux, autre que les fonds publics. Et c'est certainement une chose que l'on pourrait reprocher à Thévenet, de préférer augmenter le prix d'entrée plutôt que de trouver de nouveaux sponsors.

136. Maëster - 07/12/00 21:06
J'en ai pas eu, des cacahuètes, c'est toujours la même chose, avec Angoulême ; c'est mal organisé, y a jamais assez de cahuètes pour tout le monde. Mais qui a dit que la révolte était terminée ?

135. Bill Veuzay - 05/12/00 00:28
Le vrai nom de turalo est-il "lapin" ?

134. bens - 05/12/00 00:20 - (en réponse à : à turaluile (désolé...))
Bien sûr je rigolais, surtout que là d’après ce que j’ai compris ils vont gagner sur les entrées moins que l’année dernière. Bien sûr que c’est louable de diminuer le prix d’entrée pour les mineurs, m’enfin il ne faut pas non plus trop augmenter le prix d’entrée des majeurs, surtout que les mineurs si ils ne viennent pas en groupe (où d’ailleurs ils auraient eu droit au tarif groupe si je ne me trompe pas) ils sont souvent accompagnés d’adultes.
M’enfin ma remarque visait juste à rappeler que les prix d’entrée des adultes ont qd même bien augmenté par rapport à l’année dernière (20 % minimum), et qu’il ne fallait peut-être pas s’arrêter là, histoire que les gars du festival ne puissent pas croire qu’il suffit de distribuer quelques miettes pour stopper une révolte (je suis d’accord, j’exagère beaucoup).

133. turalo - 04/12/00 11:06 - (en réponse à : also known as...)
C'est preter une trop grande intelligence a l'organisation du festival, connue depuis trop d'annees pour ses diverses bevues, bens. Cela fait plusieurs annees que des tetes tombent regulierement, mais comme partout on sait ce que l'on perd sans se douter de ce qu'on y gagne : l'administration Thevenet me semble etre pire que l'admistration Defaye pourtant tant decriee en son temps... et si on le remplacait ?

132. bens - 02/12/00 08:19
Comment faire passer une augmentation de 20 à 30 % de certains tarifs ? simple il suffit d’augmenter bien plus et ensuite de baisser à cette augmentation là, comme ça les gens verront bien que des efforts auront été faits.
Mais en fait c’est une méthode connue, c’est comme ds les souks ou autres trucs du même genre, le vendeur propose toujours en 1er un prix bien plus haut que ce qui lui conviendrait, et l’acheteur c’est le contraire, il serait prêt à mettre plus que le 1er prix qu’il a annoncé.
En tout cas c’est une méthode qui marche apparemment...

131. pol - 02/12/00 00:36
Pour ma part, meme si c'est une bonne nouvelle que cette baisse annoncée, je ne crois pas que le problème soit résolu. Il est toujours question de faire payer le public un prix trop élevé pour rentrer dans des espaces de vente... Pour Le Cycliste, l'inverstissement Angouleme est de 30.000 frs environ. Pour s'en sortir, il faudra vendre pour 45 ou 50.000 frs... Nous acceptons le risque financier que cela représente, la preuve nous avons réservé un espace, mais pas n'importe comment ni à tout les prix d'entrée. Mais encore une fois, si nous ne venons pas, qui s'en apercevra ? Si les auteurs décidaient de ne pas venir quand meme, là je pense que le mouvement serait remarqué. Après tout, que doivent-ils à Angouleme ? Rien n'est organisé pour eux s'ils ne sont pas nominés ou lauréats...

130. Maëster - 01/12/00 23:35 - (en réponse à : maesterfluide@post.club-internet.fr)
Certes, soit et bon. Le Festival d'Angoulême a revu ses prétentions à la baisse. Légère, la baisse, hein. N'empêche, la vigilance reste de mise. Et je continue à penser que l'entrée d'un festival devrait être gratuite, ou symbolique. Mais je suis un doux rêveur. Sinon, ça va, toi, Simon ? Et ton vieux père ?

129. leturgie - 01/12/00 11:41
c'est une bonne nouvelle.

128. La Poste - 01/12/00 10:33 - (en réponse à : a.k.a. turalo)
Ah, ca, pour une nouvelle...

127. Philactère - 30/11/00 19:07 - (en réponse à : charlier@mail.club-internet.fr)
Ce n'est plus la peine de faire le boycott du salon...une dépèche de l'AFP (17h 55) annonce que le festival capitule sans condition face aux auteurs. Les plus de 18 ans ne paieront plus que 60 francs pour une entrée, le passeport pour les 3 jours redescend à 120 francs, les moins de 7 ans...rentrent gratuitement et les 7 à 18 ans paieront 30 francs par jour. Bref, l'augmentation du prix d'entrée restera une anecdote...pour cette année car l'année prochaine...le festival risque de revenir à la charge !
Phil

126. Simon Leturgie - 30/11/00 11:31 - (en réponse à : Salut Eric)
Je prefere m'assoir sur mes droits d'auteur et faire quelque chose qui me semble plus juste pour le public. Je ne suis pas persuadé que ca serve completement le festival d'avoir des albums offerts à l'exterieur, si possible avec une note informative expliquant l'opposition au tarif du festival.
D'autre part, j'attends toujours des propositions concretes des autres personnes concernées... Les petitions servent surtout a comptabiliser le nombre de personnes qui vont faire la grimace en signant leurs albums dans les bulles?...

125. Éric Dérian - 30/11/00 10:22 - (en réponse à : sacree_hermine@hotmail.com)
Euh, Simon... Les petites structures (et particuli쳌rement elles) comptent un minimum sur la vente de leur production pour equilibrer le cout du stand. En suivant ta proposition, ces memes structures repercutent le budget "location de stand" sur un budget "distribution d'albums gratuits" (pas de droits pour les auteurs), perdent la valeur materielle de leurs produits, et, en quelque sorte, sponsorise au niveau image le festival en proposant une animation de rue gratuite... Es-tu si sur du bien-fonde de ton idee ?

124. petit Léturgie - 28/11/00 10:44
Devant l'immense avancée du boycott, et de l'information donnée aux auteurs quant aux discussions-table ronde-tractations, je propose une solution qui va, à mon avis, dans le sens de la fete de la Bande dessinée que devrait etre Angouleme...Ca concerne principalement les petits editeurs (bonjour Pol!)mais les gros peuvent aussi s'y mettre.
L'operation consiste a offrir des centaines de livres a l'exterieur des bulles puisque, legalement on ne peut pas les vendre, et de les dedicacer dans divers lieux (bars, parkings, entrees des bulles.)
En considerant que le prix de fabrication moyen d'un album est de 10 francs, si nous en offrons 1000, transport compris, ca revient moins cher qu'un ridicule bout de stand. Comme action de promotion de la BD, ca me semble meilleur.

123. bens - 27/11/00 21:05
Devait y'avoir une table ronde il me semble.
et ?

122. Maëster - 23/11/00 21:18 - (en réponse à : A Grégoire le fougueux.)
Hola, noble Grégoire, que voilà réaction vive et quelque peu emportée ! Faut-il y voir une fierté blessée, oeuvrez-vous en secret à cette Grand Messe annuelle de la Bande Dessinée, que la moindre critique vous hérissat le poil et vous fit partir en guerre ? Paix, ami, paix. Votre fougueuse diatribe appelle quelques remarques, mais ne m'en voudrez-vous pas de vous en faire part céans ? Que la gestion d'un festival tel qu'Angoulême s'apparente à celle d'une entreprise, certes, la comparaison est assez juste. Mais cela vaut-il que l'on signe un blanc seing à qui l'a en charge ? La gestion d'une entreprise réclame justement d'être équilibrée, et c'est notre voeu le plus cher que celle d'Angoulême le soit. Or, il apparaît de plus en plus que nombre de festivals moins importants (du moins au regard des médias) ont un budget mieux équilibré qui leur permet d'ouvrir leurs portes au public à moindre coût,parfois même gratuitement, tout en étant effectivement les hôtes des auteurs qu'ils recoivent. Point de cela à Angoulême, et les frais de déplacement, d'hébergement, de restauration des auteurs venus là bénévolement sont le plus souvent (à de rares exceptions près) à la charge des éditeurs (que nous ne vilipendons nullement dans cette affaire, vous avez du être abusé par une lecture hâtive), qui déjà payent une lourde facture pour la location des stands. La question est donc aujourd'hui de savoir pourquoi, dans de telles conditions, les tarifs d'entrée pour cette manifestation atteignent aujourd'hui une telle inflation. La démocratie, ne vous en déplaise, se bâtit sur la discussion, la critique, la réflexion et la confrontation des idées, et non sur l'imposition d'une seule ligne, et le silence résigné en face. Je ne suis pas certain par ailleurs que la BD recherche tant que ça à être reconnue comme un Art ; on sait trop les dérives marchandes, voire mercantiles du "Marché de l'Art", et l'on est en droit de s'en méfier. Et si les auteurs ne pourraient survivre sans les éditeurs (ce qui reste à démontrer), que seraient les éditeurs privés d'auteurs ?

121. Nicolas - 23/11/00 19:33
Je ne voudrais pas mettre de l'eau sur le feu.. Mais, Grégoire, du haut de ta grandeur, tu pourrais peut-être lire ce que les intervenants ont mis dans ce forum avant de critiquer tout dans sa totalité. C'est justement au nom de l'art que les auteurs s'insurgent,.. et il semblerait, vu ta dernière remarque, que tu fais partie du monde des éditeurs.. Je te retourne ta remarque : que seraient les éditeurs sans les auteurs ??? Alors, au lieu de hurler sur tous les toîts, essaye d'être un peu constructif. Et ne te trompe pas de cible. C'est bien pour respecter l'art et le lecteur que les auteurs réagissent... D'autres très bons festivals existent en dehors d'Angoulême, et ils n'adoptent pas nécessairement une attitude aussi mercantile et dédaigneuse... Tout est dans le mesure, le dialogue et le respect du travail de l'autre. Ce qui ne semble pas être le fort du FIBD.

120. Dallas à Grégoire - 23/11/00 19:29
Excuse moi Gregoire,t'as un peu de yahourt sur le coin de la bouche.

119. héhé - 23/11/00 18:09
Angouement comme angou...leme

118. Grégoire - 23/11/00 17:38 - (en réponse à : grégoire@aol.com)
Je n'ai qu'un commentaire à faire:
Vous êtes tous tellement meilleurs que tout le monde vous les râleurs invétérés.( ce qui est caractéristique du Français qui se respecte !.)
En attendant, gérer un festival c'est comme gérer une entreprise, une association, un état, et même un foyer( une famille). Et qui peut se targuer de savoir mieux gérer que tout le monde? Même le politique démissionne.
Alors vous qui êtes si fort faites le ( Le FIBD ) vous êtes tellement bon c'est sur que ce serait mieux ! MINIMUM!!!!!!!!!
Nul n'est parfait, car la perfection n'existe pas, l'idéal est de chercher constament à s'en rapprocher.

A passer votre temps en palabres stériles, vous passez à côté de l'essentiel: Le dessin, la BD ne sont toujours pas reconnus au même titre que d'autres formes d'art ( peinture, ...)
d'autre part,ce n'est que par votre angouement personnel pour cet "art" que vous serez constructifs.
Messieurs les censeurs.
A bon entendeur
Salut
PS: messieurs les auteurs, que seriez vous sans vos éditeurs qui grace à des actions commerciales grandeur nature type FIBD vous mettent en avant. Bande d'ingrats.

117. Maëster - 20/11/00 21:05 - (en réponse à : maesterfluide@post.club-internet.fr)
Gageons que la Présidente Florence Cestac, en parlant de "dédommagement des auteurs", aura voulu dire que les auteurs souhaiteraient de la part des organisateurs un peu plus de considération, et, pourquoi pas, quelque chose d'un peu "festif" pris en charge par le Festival ("festif", "festival"), et non par nos éditeurs comme habituellement. M'sieur Thévenet, nous aussi on z'en veut de l'alcool fort et des drogues dures que vous prenez avant de dire n'importe quoi...

116. Signé Fufu - 20/11/00 14:53
Il y a deux trucs qui me font sauter au plafond dans cet article :
"Le festival réagit [...] en rappelant ses principales créations, à savoir l’espace cyberbédé, le pavillon jeunes talents, l’Espace Caisse d’Epargne, le Magic Mirror (qui était fermé l’année dernière…), la bande dessinée dans la rue, la salle de presse et la Remise du Grand Prix en Public."
Mouai, la Bande Dessinée dans la rue est une année sur deux un truc pas terrible quand elle se limite à deux ou trois manequins et quelques personnages en carton. La dernière rue vraiment valable était celle de Boucq. Il est aussi amusant de signaler que le Festival justifie ses tarifs par le Magic Mirror ou la remise des Prix qui, aux dernières nouvelles, sont des espaces réservés aux professionnels ou à tous ceux qui ont des copains ayant des invitations. Alors pour le côté "Grand Public", laissez moi rire jaune.
L'autre truc, c'est sur la proposition de Florence Cestac concernant une "charte minimum de dédommagement" des auteurs invités à dédicacer". En langage clair, il s'agit de rémunérer les auteurs pour qu'ils viennent dédicacer. Outre le fait que je ne vois absolument pas en quoi cela justifierai une augmentation substentielle du prix d'entrée, je signale qu'une telle proposition ne ferait qu'entériner la dédicace comme une "obligation". Tout travail mérite salaire... et inversement. A partir du moment où on rémunère un auteur pour dédicacer (le terme "dédommagement n'étant qu'un joli effet de style rappelant furieusement la langue de bois") et bien il sera alors obligé de dédicacer. Le petit dessin est donc plus important que la rencontre avec le public... excusez moi, je crois que je vais vomir.

115. ULM - 19/11/00 19:32 - (en réponse à : u.l.m@oreka.com)
A propos, le CNBDI d'angouleme il est pas genial....
Le CDI de mon Lycee etait mieux rempli, c'est dire....
Alors le festival, il n'est pas en odeur de sainteté dans la region ( P-Charente pour les connaisseurs)
Pompe a fric tres connue, voila ce qu'est ce festival, qui a perdu sa vocation premiere : valoriser la region autrement que par le Cognac...
Manu ( pardon de m'etre emporter mais ca fait du bien ...)

114. Arn - 19/11/00 00:56
Oui, ben je vais plutôt aller à Albi cette année alors :-)))

113. Pol - 18/11/00 23:39
Rapellons quand meme un fait important : le FIBD se targue d'etre la vitrine de la bande dessinee, l'incontournable evenement de la profession... bien sur ! Une telle manifestation ne saurait pas approcher et attraper de beaux spécimens de partenaires et de sponsors pour financer une telle manifestation qu'il faudrait encore faire payer la taxe au public... pour rentrer dans un immense supermarché de la BD et de ses dérivés ? Allons donc. Il s'agit soit de mauvaise foi, soit d'une très mauvaise gestion de cette image d'incontournable... Un festival BD ne peut exister sans auteurs. Bien sur on va chercher le compromis et négocier avec les auteurs angoumoisins, représentants de leurs collègues nationaux et internationaux. Mais cela ne pourra pas durer trop longtemps. Alors bien sur, si le Cycliste décidait de boycotter le festival ce serait surestimer fortement l'importance de notre structure... mais si les gros éditeurs réagissaient et surtout si les auteurs menaient une action concrete pendant le salon...
Rendez-vous en janvier.

112. Jet - 18/11/00 19:29
Trouvé sur un autre forum...
Maëster maesterfluide@post.club-internet.fr
18/11/00 - (109837)
Désolé de revenir sur un sujet qui aurait plus sa place sur un autre forum ("Boycott d'Angoulême), mais puisqu'il fut ici évoqué par Serge, je suis quelque peu surpris de lire sous la plume de Ronan Lancelot de Bo Doï, que "La Charente Libre révèle, avec des erreurs, les tarifs du prochain festival d'Angoulême". A relire l'article incriminé, je n'y trouve d'erreur que la mention "inchangé" concernant le tarif pour les 7-18 ans qui passe effectivement de 40 à 30F.
Aussi, lorsque plus loin je lis les déclarations de Jean-Marc Thévenet ( "A moins d’avoir bu de l’alcool fort et d’avoir pris des drogues dures, nous n’aurions jamais pratiqués les prix fantaisistes annoncés dans cet article ") je m'interroge ; serait-ce là un aveu de la part du directeur du festival sur ses propres pratiques ? Rappelons lui que l'abus d'alcool et l'apologie des drogues dures sont vivement déconseillés, et le mélange des deux préjudiciable à la clarté de l'esprit.
Quant à la réaction de Claude de Saint Vincent, Président du Groupe Bande Dessinée du Syndicat National de l'Edition, qui "approuve les décisions du festival " qui vont dans le bon sens "", selon Ronan Lancelot (dont je ne mets pas en doute la parole), rappelons qu'il s'est quand même fendu d'une lettre aux organisateurs d'Angoulême, précisant "Nous tenons à marquer notre désaccord total avec cette politique qui ne peut qu'avoir un effet négatif direct sur la fréquentation comme sur les ventes réalisées lors du Festival", "Au contraire, nous souhaiterions que le prix soit le plus bas possible" et, plus loin, "Toute mesure visant à baisser les tarifs ou à réduire la portée de la hausse sera la bienvenue." Aurait-il été lui-même pris dans la "tempête dans un verre d'eau" qu'il dénonce ?

Ronan Lancelot lancelot@lafabrik.com
18/11/00 - (109848)
Tout à fait exact, je n'avais pas refait les calculs sur les tarifs, et Thevenet a réussi à me pipoter grave la tronche, désolé...
En ce qui concerne St Vincent, c'est ce qu'il m'a dit il y a de cela 3 semaines, quant à savoir si sa position a évoluée depuis, je ne peux pas dire. Si cette lettre est antérieur à cette période, alors il s'est ravisé depuis...

111. Serge - 16/11/00 11:42
O.K. CORRAL A ANGOULEME
Voici un article de Ronan Lancelot, initialement prévu pour Bodoï, mais finalement refusé par la Rédaction du mensuel.
L’année dernière, la composition des jurys avait fait violemment réagir quelques éditeurs (surtout les Humanos…). Cette année, une augmentation des prix à l’entrée sur certains tarifs, ainsi que des mots malheureux des organisateurs font réagir les auteurs, ainsi que la maison d’édition Soleil. Le Festival ne comprend pas cette levée de boucliers, mais chez les auteurs, la colère monte.
Le 10 octobre dernier, un article de la Charente Libre révèle, avec des erreurs, les tarifs du prochain salon d’Angoulême. Le papier est agrémenté de commentaires de Véronique Le Hégarat, la secrétaire générale du FIBD, qui compare de manière malheureuse le Festival à un parc d’attraction où le public viendrait consommer de la bande dessinée comme il consomme des manèges.
La réaction de quelques auteurs ne se fait pas attendre. Deux jours plus tard, la nouvelle Maison des Auteurs d’Angoulême réagit en manifestant sa désapprobation sur un groupe de discussion consacré à la bande dessinée, fr.rec.arts.bd .Elle souligne notamment le manque de tact des organisateurs, et dénonce une "prise en otage du public ", accusant le fibd de se servir d’eux, comme du public, afin de " renflouer les caisses mal gérées d’un festival qui a perdu toute direction artistique et toute dignité par rapport à ce médium qu[’ils font] vivre quotidiennement ".
Le festival réagit en annonçant ses tarifs exacts sur la liste, et en rappelant ses principales créations, à savoir l’espace cyberbédé, le pavillon jeunes talents, l’Espace Caisse d’Epargne, le Magic Mirror (qui était fermé l’année dernière…), la bande dessinée dans la rue, la salle de presse et la Remise du Grand Prix en Public.
A cette longue liste, Jean-Marc Thévenet, interrogé à ce sujet, ajoute le forum Leclerc, et s’empresse d’affirmer que " les finances du festival sont cette année à l’équilibre ". Les chiffres promis il y a une semaine à la rédaction confirmant cette déclaration n’ont toujours pas été reçus. L’animateur explique par ailleurs, de manière confuse, que l’augmentation du forfait 3 jours, qui passe effectivement à 175 FF après le 16 décembre (au lieu de 95 F l’année dernière), ne concerne que 3% du public. Il avoue avoir songé à le supprimer, mais a finalement décidé de le conserver pour satisfaire les demandes d’achats communautaires… En somme, il dénonce le sensationnalisme de l’article de la Charente Libre. "A moins d’avoir bu de l’alcool fort et d’avoir prix des drogues dures, nous n’aurions jamais pratiqués les prix fantaisistes annoncés dans cet article ".
"Tempête dans un verre d’eau" ou "un festival sans auteurs ?"
Pour Claude de Saint-Vincent, Directeur Général du groupe Dargaud Lombard et président du groupe bande dessinée du CNL, la polémique suscité par l’article rédigé d’après des " informations tronquées " de la Charente Libre est " une tempête dans un verre d’eau ". Il approuve les décisions du festival " qui vont dans le bon sens ", et souligne la baisse des tarifs d’entrée des 7-18 ans. Guy Delcourt n’a pas souhaité se prononcer sur le sujet, et les autres éditeurs hésitent encore à le faire. Chez les Humanoïdes, on préfère rester prudent, et on attend avec impatience que le festival publie un communiqué de presse clarifiant les choses et mettant les chiffres à plat.
Seuls un important éditeur, Soleil, et un plus petit, le Cycliste, réagissent de manière agressive à cette augmentation des prix. Le premier se fend d’un recommandé adressé à Jean-Marc Thévenet, le 18 octobre dernier, dans lequel il affirme son désaccord avec l’"augmentation prohibitive du prix d’entrée du prochain salon d’Angoulême". Dans cette missive engagée, Mourad Boudjellal annonce qu’il se réserve " différentes possibilités, allant du non paiement de [sa] facture du stand afin d'offrir l'équivalent au public en entrées gratuites, du blocage des caisses pour favoriser l'entrée du public sans le paiement d'aucune taxes, ou le boycott pur et simple de la manifestation 2000 ". Ce à quoi Jean-Marc Thévenet nous a répondu qu’il n’était "pas sûr qu’il ait la capacité de bloquer les caisses ".
Que se passe-t-il depuis lors ? Un petit papier dans Libération minimisant l’événement, qui signale qu’une " trentaine d’auteurs " protestent contre la politique tarifaire du festival et conclue de manière cinglante et ironique : " De quoi fouetter Félix le chat ? ". Et pourtant, la colère des auteurs va en grandissant. Les tarifs, mais également les systèmes de dédicaces, sont remis en question. Un communiqué officiel de la Maison des Auteurs réclamant une table ronde avec les organisateurs et les éditeurs, a déjà recueilli plus de 200 signatures de soutien, et non des moindres…
Au sujet des dédicaces, Florence Cestac, Grand Prix cette année, résume parfaitement la situation. "Les dédicaces ont toujours été au centre d’un problème lattant, et il n’est pas surprenant que l’on en reparle aujourd’hui. Les auteurs sont toujours trop gentils. Angoulême pourrait être l’occasion de poser tout ça à plat. On pourrait par exemple envisager une "charte minimum de dédommagement" des auteurs invités à dédicacer".
Manque de délicatesse d’un coté, sensibilités exacerbées de l’autre, le Festival International de la bande dessinée d’Angoulême 2001 s’annonce, encore une fois, mouvementé.
[Ronan Lancelot]

110. boudjellal Mourad - 14/11/00 09:04
Angouleme appartient au public et à la profession qui peut prétendre organiser une billeterie sur cette rencontre

109. Maëster - 14/11/00 01:52
Ce n'est qu'un débat, continuons le combut.

108. Pol - 13/11/00 23:30
Mais la lutte continue... et pas seulement à Angouleme.
Car il devient important que l'on arrete de prendre les auteurs et les exposants pour des animateurs et le public pour un tiroir caisse sans découvert. D'autres salons devront aussi se méfier et peut-etre revoir la politique d'organisation...
Restons motivé et vigilants.
Tous avec les auteurs.

107. Maëster - 13/11/00 17:48 - (en réponse à : maesterfluide@post.club-internet.fr)
Pour info, une table ronde serait sur le point de réunir les instances organisatrices d'Angoulême, et la Maison des Auteurs, dont Claire Wendling, égérie, héraulte et porte-parole qui ne se laisse pas faire. A suivre, donc. Pour TV, c'était fort sympathique, et le principe des numéros distribués à la caisse permet d'éviter la bousculade des fans et le stress du dessinateur (argl, seul contre tous...). Merci donc à la librairie Apostrophe.

106. Arn - 13/11/00 17:04
Bon, je suppose que les fanzineux non plus ne sont pas d'accord avec cet état de fait... Vont-ils boycotter ? (Non je dis ca parce que moi quand j'y vais c'est surtout parce que c'est l'occasion de rencontrer le maximum de fanzines) Et le Trans Comix qui va à vau-l'eau... J'aurais plutôt tendance à m'écraser quand on change quelque chose et que ca n'est pas à mon avantage... Ce n'est pas un comportement très noble, mais je l'assume. Moi ca ne me dérangerait pas de payer un plus cher l'entrée vu que cette année un copain m'héberge (donc, j'économise de ce côté) M'enfin si il n'y a personne, quel intérêt à venir ?

105. TV - 13/11/00 16:57 - (en réponse à : pour Maëster)
Encore mille mercis pour la séance de samedi à Lausanne, c'était très sympa. Un auteur qui a encore une tête qui passe les portes (dans le sens de la largeur) et qui est bourré d'humour et de finesse, ça fait plaisir! A vrai écrire, il y a longtemps qu'une séance de dédicace ne m'avait pas parue aussi sympa...
Ca me fait quelque peu changer d'avis quant aux échanges auteurs-public durant les dédicaces.

104. Maëster - 13/11/00 10:43
Je vous rappelle que vous pouvez fort bien manifester en tant que public votre désaccord sur l'augmentation du prix d'entrée du festival d'Angoulême en bombardant leur e-mail : info@bdangouleme.com avec le message suivant : Messieurs les organisateurs du Festival International d'Angoulême, en tant que passionné et amoureux de la Bande Dessinée, je m'insurge contre les tarifs prohibitifs d'entrée pratiqués par votre organisation. Je vous serai reconnaissant de m'accorder l'accès aux lieux de dédicaces pour une somme modique, reflet de ma contribution à la pérennité de ce festival que je soutiens, mais dont je ne saurais cautionner la dérive mercantile.

103. CAROLL - 10/11/00 09:24 - (en réponse à : bdmotion@club-internet.fr)
a titre info c'est long mais....

voila le petit courrier que nous envoyons aux medias dans l'espoir d'un peu
plus de prise en compte de la voix des auteurs a propos d'un evenement
auquel nous tenons...
nous attendons la reponse du fibd...la table ronde ne saurait tarder!





Angoulême 2001: un festival sans Auteurs?

Communiqué de presse de la Maison des Auteurs.

Le festival International de la BD d'Angoulême vient de décider une
augmentation de ses tarifs d'entrée de 40% a 84%. Le droit d'entrée à la
journée passe de 50 frs a 70 frs et le forfait 3 Jours passe de 95 frs a 175
frs.

Les auteurs de bande dessinée refusent de cautionner une telle dérive
mercantile dans laquelle ils s¹estiment piégés au même titre qu¹un public
considéré comme une vulgaire vache à lait au nom d¹une passion commune.
L¹organisation justifie cette augmentation en assimilant le festival à un
parc d'attractions. Cette comparaison cavalière dénote d¹un profond mépris à
l'égard des créateurs. Leur présence en dédicace est une des raisons
principales à la venue du public. De ce fait, il est légitime d'imaginer que
nous faisons partie des attractions proposées. Nous ne pouvons pas
l'accepter.

Rappelons que la dédicace est un acte bénévole, librement consenti par
l¹auteur, et ne peut en aucun cas être le prétexte à l'explosion de tarifs
que nous trouvions déjà trop élevés. Dans de telles conditions, tout le
monde perd de vue le but initial de la dédicace : une rencontre conviviale
de l'auteur avec son lecteur. Dans une manifestation qui se veut culturelle
et populaire nous ne comprenons pas que l'on pénalise ainsi un public de
passionnés dont on sait qu'il paiera de toute manière, quitte à se priver de
l¹achat d¹un ou deux albums. Un billet plus cher ne découragera que les
occasionnels et les plus démunis. Et il est dommage d¹écarter des lecteurs
qui pourraient venir par hasard a la découverte la Bande Dessinée.

Nous demandons, en tant qu¹auteurs, le respect qui nous est dû. Nous ne
sommes pas corvéables à merci pour une manifestation dont l¹objectif nous
échappe .Nous faisons vivre ce médium quotidiennement, il est important pour
nous d¹un point de vue éthique de savoir dans quoi nous nous engageons par
notre présence en dédicace. Nous ne parlerons pas ici de la qualité
d'accueil que les auteurs déplorent chaque année davantage : il serait trop
long d'en énumérer les doléances. Et le public aura certainement les siennes
à y ajouter.

Il ne faut pas non plus oublier le cas des micro-éditeurs et de leurs
auteurs. Ils sont l'un des éléments essentiels de la vitalité de la Bande
Dessinée. L'importance de cette manifestation au niveau public et médiatique
ne leur permet pas de manquer un tel rendez-vous. La hausse des tarifs
d'entrée ne peut que les pénaliser directement. Le visiteur préférera garder
ce qui reste de son budget pour l'achat de " valeurs sûres " . Son budget
"curiosité " sera parti au guichet d'entrée.

En conclusion, il est temps que la Bande Dessinée soit considérée dans le
cadre de ce genre de manifestations comme le vrai médium culturel qu'elle
est. Ceci nous tient à coeur.

Angoulême 2001, un festival sans auteurs ? Devant l'indignation générale
suscitée par cette affaire nous demandons :

. L'accès gratuit aux lieux de dédicaces.
. Une table ronde regroupant tous les acteurs impliqués : éditeurs,
partenaires privés et publics, organisateurs, auteurs.

Dans le cas où nos propositions ne seraient pas prises en compte, nous
nous réservons, devant l¹ampleur de l¹émotion ressentie par l¹ensemble de
la profession, la possibilité d¹un boycott des lieux de dédicaces du
festival international de la Bande Dessinée d'Angoulême 2001.

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La maison des auteurs est une association créée le 5 septembre 2000 ayant
pour but de réunir le maximum d'auteurs de bande
dessinée afin de constituer une entité forte, agissant pour la
reconnaissance du genre au sens large du terme.
Si l'idée de départ fut initialisée par les auteurs résidant à Angoulême,
son
ambition est de se généraliser à l'ensemble de la profession. Malgré la
diversité de leurs approches , il est apparu que les auteurs se heurtent a
des problématiques similaires (juridiques, techniques, pratiques...)
Une quinzaine d¹auteurs en constitue le noyau fondateur.



+ 220 auteurs confirment leur soutien au 5 novembre 2000

Contact Maison des auteurs
38, rue des Boissières ­ 16000 Angoulême
mailto:maisondesauteurs@arkadia.org

102. Tonton Pol à Cyr - 09/11/00 13:40
Just call me Tonton, Tonton Pol, je suis pas Pol du Cycliste!

101. Cyr - 09/11/00 09:17
T'as de la chance Pol, moi ils ne m'ont rien répondu !!!!! On reconnait les gens importants ...

100. Tonton Pol à Maester - 08/11/00 15:58
J'ai envoyé la "pétition" aux 2 adresses que tu joins (j'ai demandé à tous mes correspondants qu'ils en fassent autant). Néanmoins, même pas 2 minutes + tard, j'ai reçu un mail de la billeterie disant:

"Bonjour,

Nous sommes distributeurs et non organisateurs donc je fais passer votre mail aux personnes concernées.

Bien cordialement,


Sophie DANVERT

TICKETNET"

99. Cyr - 08/11/00 08:57 - (en réponse à : à Maëster)
Tès bonne idée .... Allez, on prend tous ce texte et on balance !!!!

98. Maëster - 08/11/00 02:48 - (en réponse à : maesterfluide@post.club-internet.fr)
Et comme je suis gentil, je vous livre même un modèle dont vous pouvez vous inspirer, ou copier-coller dans votre message ; "Messieurs les organisateurs du Festival International d'Angoulême, en tant que passionné et amoureux de la Bande Dessinée, je m'insurge contre les tarifs prohibitifs d'entrée pratiqués par votre organisation. Je vous serai reconnaissant de m'accorder l'accès aux lieux de dédicaces pour une somme modique, reflet de ma contribution à la pérennité de ce festival que je soutiens, mais dont je ne saurais cautionner la dérive mercantile." Voilà. A vous de jouer, aussi.

97. Maëster - 08/11/00 02:37 - (en réponse à : maesterfluide@post.club-internet.fr)
Cher Bichon, chers les autres, les auteurs font ce qu'ils ont à faire. Ils se mobilisent, ils pétitionnent, ils revendiquent et ils protestent. Ils réfléchissent aussi à la meilleure action à mener qui ne lèserait pas le public (vous). Ils informent aussi les amateurs BD, qui ont leur mot à dire. Je ne suis pas un expert en informatique et en Internet, mais si vous, fans, amateurs, bdphiles, bombardez les adresses e-mail du festival et de sa billetterie, ça buguera peut-être dans leurs zordinateurs... Angoulême ; info@bdangouleme.com Billetterie ; info@ticketnet.fr C'est une suggestion, si vous ne voulez pas rester inertes.

96. caligari - 07/11/00 17:31
et oui bichon, ton mode de fonctionnement est encore basique et utopiste, les choses ne se passent jamais ainsi...

95. Bichon - 07/11/00 15:56 - (en réponse à : Allo ?)
Plus aucune nouvelles sur ce forum de la "grève" éventuelle des auteurs à Angoulème. Le Festival aurait-il gagné contres les auteurs, en jouant l'usure, par délitement des troupes ? Je suis déçu, je trouvais sympathique que les auteurs arrêtent d'être des individualistes forcenés. Ou êtes vous passés, les révoltés ? Ou sont les "pouilleux" ? On va finir par croire que le président du festival avait raison en vous nommant ainsi, messieurs les auteurs ! (et avec ça, je ne sais toujours pas si je dois garder ma chambre d'hôtel pour 2001... )

94. turalo - 05/11/00 12:01 - (en réponse à : remontade !)
je remonte ce sujet qui se doit de rester d'actualite au moins jusqu'au mois de janvier ! na !

93. Sirkowski - 31/10/00 06:28
Angoulême c'est tu à côté de Chicoutimi?

92. Chan Yu - 30/10/00 18:08
je suis ridicule tu dis , tu as raison .

91. hebus - 30/10/00 17:34
rien a rajouter sur ce qu'a deja dit d'affligeant cagliari et chan yu
Angoulême va decédé et les petits festivales come st malo et chambéry vont pouvoir passer a la vistesse superieure
gageaons que ces derniers ne fassent pas comme leur triste predecesseurs



 


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