Inflation sur le prix d'entrée à Angouleme

16. pol - 17/10/00 09:21

euh Pol c'est moi et je m'occupe bien du Cycliste, www.lecycliste.com pour ceux qui veulent découvrir de quoi il s'agit. Claire a réagi, voir frab, mais elle indique également que la contestation auteur est là et qu'une idée circule pour Angouleme, faire une journée dédicace hors bulles, le samedi ?, pour contester le systeme du paiement de l'entrée...
qu'en pensez-vous ?

15. bens - 16/10/00 01:33 - (en réponse à : à Lestat)

En ce qui concerne Claire Wendling :
-ce n'est pas pol, ce dernier est souvent sur BDP et est je crois ds l'édition. L'éditeur s'appelerait Le Cycliste. Tu connais pas ? pas grave moi non plus, mais ça existe qd même.
-sur frab Claire Wendling n'a pas précisé de quel sujet elle parlait, y'a pas mal de chances que ça ne soit pas celui-là. Je ne sais pas, on va essayer d'éclaircir tout ça.

14. ULM - 14/10/00 23:23

Petit mot du charentais que je suis : les ecoles allaient avant au festival comme sortie. Mais plus maintenant car c'est trop cher et trop peuplé. A propos le festival est parfois + ou - deficitaire ....
Manu

13. Mr Moufle - 14/10/00 22:31 - (en réponse à : un témoignage sincere et vrai)

Je n'ai jamais été a ce festival et je comptais bien m'y rendre cette année. Habitant en région parisienne et ne disposant point de voiture, je comptais m'y rendre en train. Bon, pis loger dans un hôtel correct en plus c'est quoi, 300 ff la nuit non ? (en gros). Donc plus les 200 ff d'entrée, je ne crois pas pouvoir acheter le moindre album ou le moindre toys sur ce festival. Ou plutot, ca m'embete franchement de devoir claquer entre 1500 et 3000 ff (en gros, hein) pour 3 jours de festival BD. Je devrais donc attendre de gagner encore plus d'argent pour pouvoir me dire : "rin a taper! c't'année j'y vais!". Mais ce ne sera pas encore pour cette année. (et puis franchement, si c'est pour voir Mickey me saluer, ca me manquera pas trop, sans compter le monde, ce mooonde, quand je vois les reportages TV, j'ai l'impression qu'on peux même pas y accedé aux stands! Ambiance métro quoi.

12. Lestat - 14/10/00 22:23

Au Québec, on dit "une" gang dans le langage populaire, comme pour une bande... ;-) Et le message subliminal, c'est pour vous déniaiser et vous faire prendre conscience de la réalité. Révoltez-vous! Et pour citer un extrait du film Pump up the Volume: Soyez méchants!

11. bens - 14/10/00 22:01 - (en réponse à : à Lestat)

Dis, tu veux nous transformer en moutons avec l'aide de messages subliminaux !!!???
PS : gang c'est au masculin.

10. Gode - 13/10/00 23:45

J'ai eu beau relire le sujet, je n'ai pas trouvé les propos insultants qu'elle reproche aux intervenants.

9. Lestat - 13/10/00 23:03 - (en réponse à : @freelance.cc)

Faites gaffe avec vos commentaires... Y'a Claire Wendling (dont j'avoue ne pas connaître le travail) qui vient de se plaindre sur frab , à propos de l'accueil de ses commentaires (cet auteur a dû utiliser le pseudo "Pol", selon toute vraisemblance). De mon côté, il est évident que j'aimerais bien aller faire un tour à Angoulême un jour, tellement le Québec fait pitié côté salons BD (pour un amateur comme moi). Mais plus j'en entends parler, moins ce type de manifestation me plaît. En fait, il y a donc de moins en moins de chance que j'y aille avec le temps qui passe. Je suis une amateur et un consommateur (il ne faut pas avoir peur des mots) averti. Alors quand je sens que je me fais mettre en boîte, je fais attention. Je me plains ouvertement et fort aux responsables. Je boycotte même, lorsque l'injustice est trop flagrante. C'est carrément ce que vous devriez faire. Mais bon, c'est seulement mon opinion à moi... Vous êtes juste une maudite gang de moutons écervelés si vous laissez passer ça!

8. Bof - 12/10/00 21:21

Je suis allé plus de 10 fois à Angoulême et je n'ai jamais payé une seule fois l'entrée et j'y suis rarement allé en tant qu'auteur. Il y a moyen de trouver des plans: des accès gratuits: essayez par le biais d'un marchand, d'un fanzine, ou même sur place, risquez le coup: vous vous pointez à l'accréditation (le mieux, c'est le samedi matin, c'est le berdol - j'écris ça parce que Gaston est montré du doigt - tellement il y a des gens qui veulent leur badge)...Prévoyez une photo d'identité. Vous dites que vous êtes untel et que vous faites partie de l'association "machin". Quoi?! Comment, mais enfin, on nous a confirmé par téléphone que des badges nous étaient attribués... Faites le pied de grue, ne soyez pas agressif et vous avez toutes vos chances... Pour faire encore plus crédible, demandez poliment le dossier de presse... Si vous n'en recevez pas, n'insistez pas!! Je vous assure, ça marche! Demandez à Pol, c'est un spécialiste!

7. Jezus - 12/10/00 14:51

Alors là, j'hallucine : la plupart des festivals vit surtout grace à l'argent des sponsors, et Angoulême en a pas mal je crois. Il faudrait savoir ce qu'ils veulent : un festival professionnel et donc payant ou bien un festival grand public à un prix normal et raisonnable... Moi à ce prix là : je boycotte...

6. pseudo - 12/10/00 12:43 - (en réponse à : a pol)

l'idee etait bonne mais pour fournir une expo de qualite en general il faut mettre le prix sans avoir une certitude "rentabilité" (ou plutot d'equilibre budgetaire pour les assos) et donc prendre un peu d'argent à ceux qui, de toute façon, viennent pour en depenser c'etait une des moins mauvaises solutions ! Tout est un probleme de limite !
Si les prix annonces pour angouleme sont maintenus il est certain que je n'irais pas (j'habite à 2h en voiture).

Mais ce que j'aimerais voir un jour c'est un comparatif entre les festivals, vu du cote public et vu du cote coulisse.
Enfin je peux toujours rever !

5. pol - 12/10/00 05:44

une solution serai de revenir au système mis en place il y a quelques années, une entrée pour les bulles, peu chère car très commerciales, et souvent déjà payées par les exposants et les partenaires, et une entrée pour les expos, comme cela existe ailleurs...
L'amateur de dédicace, l'acheteur d'objet, le curieux fouineur seulement interessé par les bulles paiera ainsi sa part, celui qui ne voudra voir que les expos sans payer pour des files d'attentes aux dédicaces, ce qui ne l'interesse pas, paiera pour ses visites...

4. pseudo - 11/10/00 10:56

Il me parait normal que les editeurs paient une location de stand. Ils viennent quand meme pour faire de la pub et vendre leurs albums.
Pour organiser un festival, il y a un minimum de frais qui sont les locations d'espaces, les frais de communication, les frais d'imprimerie etc... et quels sont leurs revenus ? des subventions, des partenaires (pour ne pas employer le mot sponsor) les locations aux marchands et les entrees.

Le probleme est la justification du prix des entrees
Et surtout comment les budgets sont gérés par les organisateurs.
Je suis sur que si l'on regarde tous les budgets des nombreux festivals en France, il y aurait beaucoup de surprise au niveau qualite/budget !

3. pol - 10/10/00 20:38

Petite remarque complémentaire : les éditeurs payent aussi leur entrée au festival, et pas qu'à Angouleme, sous la forme d'une location d'espace et de la prise en charge des auteurs. L'argent ramassé dans le prix d'entrée ne va ni dans la poche des éditeurs, ni dans celle des auteurs, qui viennent bénévolement, pris en charge bien sur, mais sans toucher d'autre argent que les droits des albums vendus, qu'ils ne toucheront que plus tard sur les relevés...
En bref, seul le festival s'en sort avec plus de revenu. Tout cela justifié par le fait de créer des animations, comme dans un parc d'attractions...

2. Consomator - 10/10/00 16:13 - (en réponse à : pas d'accord)

Pourquoi payer l'entrée d'un festival? D'accord pour les animations, les expositions et autres exhibitions du même genre, mais pourquoi payer l'accés aux stands des éditeurs?. Les éditeurs font leurs pub, en profite pour vendre leurs albums et en plus il faut payer. Depuis quand faut il payer le droit d'acheter. A quand l'entrée d'une librairie payante?

1. pol - 10/10/00 13:45

L’inflation au guichet
du festival de la BD
Pour l’édition 2001 du festival, le prix
du passeport trois jours passe de 95F à 175F.
"Un prix plus juste" estiment les organisateurs
qui sous-traitent désormais la billetterie

Armel LE NY
Picsou aurait-il été recruté par le festival international de la bande dessinée d’Angoulême? En tout cas, les tarifs d’entrée de la prochaine édition subissent une inflation, comprise entre 40 et 84%, à faire pâlir d’envie les compagnies pétrolières. Le billet journalier passe de 50 à 70F alors que le passeport trois jours bat tous les records. Il sera vendu 175F, au lieu de 95F l’année dernière. Les p’tits Mickeys désireux de participer à la fête vont devoir racler les fonds de tiroir.
«Ces nouveaux tarifs n’ont pas été fixés au hasard», justifie Véronique Le Hégarat, la secrétaire générale du FIBD, dont la billetterie est désormais sous-traitée (lire encadré). Le problème principal concernait les fameux passeports trois jours: «On perdait de l’argent sur ce tarif, explique-t-elle. Il y avait un vrai trafic. Certains l’utilisaient deux jours et le revendaient ensuite.»
Plus globalement, les organisateurs ont estimé que leurs tarifs étaient bien trop faibles depuis la mise en place d’une entrée forfaitaire en 1996. Auparavant, les visiteurs devaient s’acquitter de la somme de 20F pour entrer sous les bulles et de 30F pour visiter chaque expo. Ce qui, à l’arrivée, correspondait à des tickets moyens proches de 100F.

Répondre aux demandes des festivaliers

Le FIBD se défend d’avoir voulu faire payer au public ses difficultés à convaincre de nouveaux partenaires privés. La véritable motivation est de trouver les moyens aux exigences des festivaliers: «Ils veulent de plus en plus d’expositions et d’animations, nuit et jour, remarque Véronique Le Hégarat. En fait, on a constaté qu’ils consommaient le festival comme un parc d’attraction. Sans copier leurs tarifs, on a décidé de s’en rapprocher.»
Après avoir enregistré une chute de 18% de la fréquentation l’année dernière à cause de la mise en place de la journée sans voiture le dimanche, les organisateurs ne craignent pas de décourager les visiteurs: «En réservant leurs billets avant le 15 décembre, ils peuvent bénéficier de tarifs réduits (60F et 150F), avec en plus, une affiche du festival en cadeau», tempère Véronique Le Hégarat.
Au contraire, le FIBD parie sur une augmentation de 10% du nombre d’entrées, ce qui ferait passer les recettes guichets de 1,7MF à 2,2MF. Une belle bouffée d’oxygène pour une manifestation qui a toujours eu du mal à joindre les deux bouts.
A condition que les festivaliers acceptent de jouer le jeu. L’Angoumoisine Cécile Chicault, Alph’Art du meilleur album jeunesse l’année dernière, a quelques doutes: «Déjà, les gens râlaient de devoir payer pour accéder aux bulles», constate-t-elle.
Jean Mardikian, co-fondateur du festival (gratuit à l’époque) et adjoint à la culture, s’interroge également: «Je comprends que le festival augmente ses tarifs pour équilibrer son budget. Mais j’aurais aimé que cela se fasse en concertation avec les collectivités locales, qui avaient accepté l’année dernière d’augmenter leurs subventions, regrette-t-il. Peut-être que la meilleure solution aurait été de supprimer une action. C’est la même chose que la ménagère. En décembre, elle achète des oranges au marché, pas des cerises».
Reste à savoir comment vont réagir les éditeurs, qui viennent à Angoulême d’abord pour vendre des albums. «On peut craindre qu’ils en achètent moins, avoue Guy Delcourt, très mesuré. En même temps, le festival a besoin d’assurer sa pérennité et les tarifs restent accessibles». Représentant des éditeurs au conseil d’administration du FIBD, Guy Delcourt, comme Jean Mardikian, était absent le jour où cette hausse des tarifs a été décidée.

Les nouveaux tarifs. 1 jour adulte: 70F (60F avant le 15 décembre) au lieu de 50F. 1 jour jeune 7-18 ans: 30F (inchangé). Passeport 3 jours: 175F (150F avant le 15 décembre) au lieu de 95F.

article dans "la Charente Libre" du 10/10/2000
www.charente.com/article1.htm