Les BD BoBo tome 2

Les 204 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



204. dakkar - 22/05/09 00:14
Pardon : anormés.

203. dakkar - 22/05/09 00:13
Non, les gens normaux.

202. jean-eude - 21/05/09 23:21
Je ne suis pas certain que railler le bobo vaille la peine.
Dans la description qui m'en ai faite, j'ai le sentiment d'avoir en face de moi un individu, si ce n'est concerné, disons " alerte", ce qui en comparaison de ce qu'a été l'ideologie populaire des dernieres années, plutot apathique me semble etre un mieux. Et puis, qui les raille, les hyper cynique avertis?

201. larry underwood - 21/05/09 03:56
Bah c'est bien.

200. Letromen - 21/05/09 03:53 - (en réponse à : Uh ! uh ! uh !)
Laisse tomber Mary, tu te foutrais de sa tronche qu'il ne verrait rien, alors tu penses pour ses élèves c'était tout cadeau, ça va trop vite pour lui.

199. dakkar - 21/05/09 02:26 - (en réponse à : toujours le Fabrice)
Il considère qu'une grande partie de cet art (et il cristallise principalement autour du mouvement Support/Surface) a été promu essentiellement par le discours critique et non pas par les objets produits eux-mêmes qu'il trouve extrêmement pauvres et relevant souvent davantage de "l'objet cognitif" voire du "T.P." que de l'art. Il propose d'ailleurs qu'on appelle ces objets comme tel et ne voit aucune objection à leur existence à partir de là. Il remet en cause cependant la spéculation autour de ces objets et l'art induit qui fut, selon lui, à l'exclusion de tout autre.

Bonne idée de remonter ce coucou là. Une vraie littérature interactive.

De l'art?

Bobo?

198. larry underwood - 21/05/09 02:07
putin, j'aurais du écrire ta réponse sur feuille et la confier sous scellé à un huissier tellement c'était prévisible. Je l'ai pas fait. BEN TANT PIS LOL !

197. Mary Undervoude - 21/05/09 02:06
T'as déja une tête de cul, n'en rajoute pas.

196. larry underwood - 21/05/09 02:05
ah, cela dit ramonash tu tombes bien : j'envisage de me laisser pousser la raie. Y a-t-il un côté plus tendance que l'autre ?

195. larry underwood - 21/05/09 02:03
Mais où tourne-je en rond ?

194. Mary Undervoude - 21/05/09 02:02 - (en réponse à : piti lary)
Toi t'es nulle part, encore plus con qu'il y a 6 ans et pas plus avancé.

193. dakkar - 21/05/09 01:58
quelque part teinta un verre à moutarde

Haha, sacré Fabrice!

192. larry underwood - 21/05/09 01:47
6 ans plus tard, où en sommes nous ?

191. ToFrA - 01/11/03 23:45
Je regarde ardisson, ca c'est bobo à mort.
Remarquez que jamel et DeGaulle sur le même plateau, ca vaut le coup!

190. nemOrtel - 01/11/03 23:02 - (en réponse à : Fabrice)
Vous devriez jetter un oeil, Ardisson s'y fait repeindre en rose sous les yeux de Steevy. Vive le roy.

189. nemOrtel - 01/11/03 23:00 - (en réponse à : tofra)
Marrant la synchro :)
Sinon, au sujet de Baer, je crois que Profit a raison (il m'en coûte) : ce type a de la classe, et ça, ça excuse tout.

188. nemOrtel - 01/11/03 22:59 - (en réponse à : Mais l'affiche est de Margerin! (rirres))
Pas grave, y'a Ardisson après.

187. ToFrA - 01/11/03 22:56 - (en réponse à : nemOrtel )
J'adore edouard Baer

J'ai vu Margerin sur le pov' truc shirley et dino.

186. larry underwood - 01/11/03 22:36
Le truc le moins Bobo du monde ? La spéciale "Shirley et Dino" du Plus Grand Cabaret du Monde, en ce moment sur France 2. Affligeant.

185. Niko - 22/10/03 20:44
remarquez, moi je n'y connais pas grand chose en bobos. chaque fois que je crois en avoir identifié un, vérification faite, il prétend que non. Ou alors, parfois, il s'avère être de de droite (assumé).

184. Fabrice Neaud - 22/10/03 19:59
Voui. Et de la littérature zaussi. Ya pâques la Bd dans la vie! ;))

BD bobo, On a fait le tour? Déjà?

J'y connais rien en BD, de toutes façons.

183. Niko - 20/10/03 13:19 - (en réponse à : Novarina ?)
C'est de la BD ? je croyais que c'était du théâtre...

182. Fabrice Neaud - 20/10/03 12:52
Ben, je suis bien d'accord… Mais il me semble (de nouveau), que ce n'est ni plus ni moins ce que dit Domecq dans son pamphlet. C'est un pamphlet, il ne faut pas oublier. Qui plus est écrit il y a quelques années, déjà… Et il dit quelque chose de très important, justement, qu'il faut retourner aux œuvres, justement, et rien qu'à elles… Et se méfier des discours vaseux, ces mêmes discours qui ont donné une vision faussée de l'art. C'est bien en regardant les œuvres que Domecq s'est aperçu que la plupart n'avait pas d'intérêt hormis être des "TP" géant pour expliquer ce que "pouvait" être l'art… Et il s'est rendu compte aussi que certaines avaient de l'intérêt.

Je disais juste que moi ça m'avait fait rire parce que j'avais fini, après mes années boza-zardeuses, par adopter cette attitude salvatrice: regarder les ouvres et ne regarder qu'elles, sans tenir compte des discours. On est souvent surpris de se laisser entraîner par des œuvres qu'on n'aurait pas regardées plus que ça, parfois. Parfois c'est l'inverse. Il ne s'agit pas de céder aux sirènes pauvres du "j'aime, je n'aime pas", ou alors si, mais après 4 ou 5 ans d'études en art, ce n'est plus tout à fait pareil de se laisser entraîner par un "j'aime, je n'aime pas" qui ne peut plus avoir la même naïveté que le même "j'aime, je n'aime pas" d'un parfait novice.

Heuuu.

Sinon, j'avais trouvé un auteur super-bobo, mais je l'ai oublié.

Mais encore, Valère Novarina, c'est-y pas bobo?

181. jean-no - 19/10/03 11:24
À Jean-No… Mmmh, un peu mauvais joueur le coup de la revue FN (même si c'est vrai). Je commence à voir comment vous fonctionnez (et donc cela continue à adoucir ma vision de vous ;))) )… Je n'ai plus rien à dire si l'art contemporain relègue même Buren du côté de l'Histoire… J'avais encore le secret espoir romantique que "l'ââârt" vivait autrement que sur les périodes temporelles dévolues à la mode (cinq ans? Trois?… Un?).

La revue FN a quand même lourdement plombé le débat - qui était intéressant et qui datait du début des années 90 - personnellement j'ai cessé de lire Jean Clair et autres à ce moment là. Pour expliquer mon background, j'ai été un fidèle soldat de l'anti-art-contemporain, j'ai fait les beaux-arts dans l'atelier Carron - un fidèle de Balthus - et j'avais arrêté mon histoire de l'art à Lautrec et à Vuillard, disons, avec une petite sympathie tout de même pour les dadaïstes. J'ai écrit des pages et des pages sur mes grandes pensées formidables, et pourquoi ci était de l'art et pas ça - assez naïf et souvent très intolérant, je n'aime pas trop Domecq justement parce que ce que j'ai lu de lui me rappelle furieusement ce que j'écrivais moi à l'époque, tout heureux de me sentir le seul à avoir raison, tout seul à m'énerver dans mon coin et à jubiler à la moindre phrase idiote de Buren : "haha, il a dit ça, c'est bien la preuve que...". Et puis le temps a passé, sans faire le détail disons que j'ai vu de plus en plus d'oeuvres dites "contemporaines" qui m'ont réellement touché, ou fait rire, ou intéressé. J'avais beau dire "ce n'est pas ce que j'appelle de l'art hein mais c'est pas mal", le fait est que je ne trouvais pas les mêmes émotions chez les artistes que je soutenais par théorie ou par engagement : j'aime beaucoup le dessin et la peinture, mais les héritiers de l'impressionisme m'ennuient quasi-toujours, finalement peu de choses me plaisent en dehors de tableaux vieux d'un bon siècle ou plus.
Mais il restait Buren. Je n'aime pas Buren. Rien ne m'ennuie plus que Buren. Je ne sais pas pourquoi Jack Lang en a fait son symbole de l'art contemporain/conceptuel... C'était idiot, il y a beaucoup d'artistes passionnants y compris dans un registre extrèmement cérébral et détaché de toute notion de plaisir optique. Il faut dire que les années 80 ont été de drôles d'années pour l'art, entre un retour à la peinture plutôt amusant (Combas, di Rosa, Basquiat, Harring...), la consécration officielle d'artistes des années 60-70, comme Buren, César, Arman... et puis une flambée des prix causée par quelques lois fiscales et des malentendus : l'art était devenu une monnaie, un placement, ceux qui achetaient des oeuvres à des prix incroyables ne les débalaient pas : c'était pour revendre tout de suite. Cette spéculation a donné une image fausse de l'art contemporain, d'un seul coup on présupposait que ce qui se vendait le plus cher était aussi ce qui relevait le plus du "n'importe quoi", les oeuvres conceptuelles, immatérielles,... Or c'est faux, ce qui se vend le mieux ce sont toujours avant tout les objets qu'on peut exposer chez soi, les grandes peintures par exemple : les artistes conceptuels ne roulent pas sur l'or, de fait une statistique de 1992 (en pleine crise de l'art post-guerre du golfe) prouvait que seule un peu moins d'une centaine d'artistes gagnaient suffisemment, avec leur seule pratique d'artistes, pour être imposables ! Et cette statistique inclut les peintres genre "salon d'automne", Toffoli et autres. Cette période de creux, le début des années 90, marque une rupture importante de l'histoire récente de l'art, le public qui s'intéresse à l'art contemporain se fait moins avoir par les discours vaseux et regarde les oeuvres de plus près, ose les juger... Voilà ce qui fait que Buren par exemple n'est plus grand chose d'autre qu'une statue : on n'ose pas déboulonner, on laisse les pigeons faire leur travail. Voilà ce qui fait que Buren est à présent ringard.
Bon je dois partir alors je vais écourter ;-)
Pour finir, ce que je voudrais dire c'est qu'il ne faut pas préjuger de ce qui est de l'art ou pas, "art" ça ne veut pas dire "bien", ça veut juste dire qu'il n'y a pas de meilleur mot, ça n'oblige pas à aimer par exemple. Je crois qu'il faut juste avoir les yeux ouverts et ne pas adopter des positions de principe rigides. 95 pour cent des oeuvres actuelles sont sans intérêt, c'est certain, mais c'était vrai à l'époque de Degas et de Pissarro, à l'époque de Boucher et de Fragonnard, à l'époque de Rubens et de Rembrandt... Rien de nouveau sous le soleil, rien de miraculeux, il faut toujours faire le tri.

180. Fabrice Neaud - 19/10/03 05:49
Vin Diesel? "Ooooh, yeaaah!! Faaack me!" (en plus, mon "Emile" d'Ego n°7 lui ressemblait un peu… Quel visionnaire ce Profit_fr!…)

Profit_fr? Vous êtes embauché! (on développera le reste de la stratégie marketing de ce projet (que je souhaite une sorte de blockbuster de l'intime, à la française, un peu comme Amélie Poulain) sur le sujet "la sexualité des auteurs", si vous le voulez bien… On devrait bien trouver un coin tranquille en poussant les gants de fists et les flacons de poppers…).

À Jean-No… Mmmh, un peu mauvais joueur le coup de la revue FN (même si c'est vrai). Je commence à voir comment vous fonctionnez (et donc cela continue à adoucir ma vision de vous ;))) )… Je n'ai plus rien à dire si l'art contemporain relègue même Buren du côté de l'Histoire… J'avais encore le secret espoir romantique que "l'ââârt" vivait autrement que sur les périodes temporelles dévolues à la mode (cinq ans? Trois?… Un?).

Décidément, je ma vision de l'art contemporain est à revoir… ;)))

179. Profit_fr - 18/10/03 05:30
Fabrice Neau est il un BOBO ? (on va encore parler de lui, je vais finir par croire qu’il le fait exprès :))

Sachant que :
- Il s’en vante.
- Il a une attachée de presse très mignonne et insu d’un bon milieu.
- Il anime des conférences.
- Il se paie le luxe d’avoir une pleine page dans Libé (il y en a forcement eu d’autre depuis, sauf pour Pavillon Rouge, ça compte pas, ce n'était pas un magazine ;) ).
- Il est l’auteur du œuvre qui plait aux BOBO (depuis l’article dans Libé)
- Il est sur tous les forums.
- Une adaptation cinéma du Journal (co-scénarisé par Beigbeder) avec Johnny Deep dans le rôle principal et Vin Diesel dans celui d’un militaire angoumoisin est actuellement en préparation.

Est-ce que la question se pose encore ?

Je trouve ce débat sur les BOBO à la fois déplacé et hypocrite (à l’exception de certaines interventions très pertinentes).
Comme le fais très justement remarquer Jean No, faire de la sociologie de salon sur un forum comme BDP est en tout point identique aux types de discussions que l’on peut glaner à la terrasse du Flore, du Charbon ou d’un café rue Montorgeuil (personnellement je préfère le Georges au sommet du centre Pompidou).
Et cela est très BOBO ou aigris, tout dépend de quel coté de la barrière sociale et intellectuelle on se trouve.

De fait, même s’il y a toujours un zeste de provocation (quel doux euphémisme) chez Fabrice Neau lorsqu’il se dit BOBO, il a au moins le mérite d’être lucide et de l’assumer.

Ou alors j’ai vraiment rien compris.

Faites vous du bien. (variante du « essayez d’exister » copyright Fabrice Neau)

178. Profit_fr - 18/10/03 04:27 - (en réponse à : Edouard Baer)
Un mec qui roule en Aston Martin est forcement quelqu'un de bien

177. nemOrtel - 17/10/03 18:20
Edouard Baer est un des rares bobo que je supporte.

176. pm - 17/10/03 17:24 - (en réponse à : F Neaud Bobo?)
"mais non, justement ! les vrais bobos ne disent pas ça, ils refusent de l'assumer !"

Mais justement c'est pour mieux dire ensuite qu'il n'en est pas un(bobo)!Malin!

175. Niko - 17/10/03 17:14 - (en réponse à : Jean-No)
***"Groupement de Recherche et d'Etude sur la Civilisation Européenne", le volet intello du FN***

en fait, c'est de là que sort Mégret. donc maintenant on peut supposer que c'est plus MNR que FN.

174. Niko - 17/10/03 17:12 - (en réponse à : F. Neaud Bobo ?)
***Mais je suis complètement bobo.****

mais non, justement ! les vrais bobos ne disent pas ça, ils refusent de l'assumer !

173. larry underwood - 17/10/03 13:13 - (en réponse à : fabrice)
gnnnniiii *répondrai pas* gnnnnniii gnnnn

172. RamoNash - 17/10/03 13:11 - (en réponse à : j-no (je reviens à mes moutons à moi))
>effectivement, Barbarella a un rapport avec Flash Gordon.>

D'ailleurs la filiation graphique est évidente, c'est pour ça que je parlais de Forest comme d'un réaliste. Je me suis souvenu de la très belle préface de Forest à l'édition Slatkine de Jungle Jim en couleurs. Les bds de Raymond et plus généralement de l'âge d'or ont façonné sont imaginaire de jeune lecteur.

De Soto à ses débuts ça ressemblait à du François Morellet (mon idole) de la fin des années 50 mais en moins bien (((c:

171. jean-no - 17/10/03 11:20
[...] une ligne conceptuelle qui va de Duchamp à Buren

C'est bien ce que je dis : que du vieux ! Buren est à présent "historique", c'est à dire que tout le monde se fiche de ce qu'il fait de nouveau, son heure de gloire est passée il y a vingt ans.

Sinon, le reste de votre post dit à peu près ce qu'il dit… ;)))

Je ne pense pas. Domecq est extérieur à l'art contemporain, tandis que c'est mon gagne-pain (je travaille pour des artistes) et que je vois les choses de près. Ca me donne un regard critique et pas forcément tendre, mais j'ai toutes les raisons de penser que les errances de l'art contemporain sont rarement une question d'oeuvres ou d'artistes, plutôt une question d'emballage. Et puis Domecq a écrit dans la revue fasciste Krisis (dirigée par Alain de Benoist, du "Groupement de Recherche et d'Etude sur la Civilisation Européenne", le volet intello du FN), "par inadvertance", tandis que ça ne me serait pas venu à l'idée ! C'était réellement imprudent de sa part, même s'il s'agit d'un entretien (ce qui implique plus qu'une simple 'interview'), dans un contexte où toute personne émettant des doutes vis à vis de l'art contemporain se fait taxer de fasciste : il ne faut pas donner le bêton pour se faire battre tout de même (Domecq n'était pas seul, Jeau Baudrillard et Jean Clair étaient présents dans la même revue).
Pour ma part je ne cherche plus à savoir si telle ou telle pratique artistique est "de l'art comme il faut", "peut-être pas de l'art" ou "pas de l'art du tout" : je laisse les artistes faire leurs définitions eux-mêmes, s'ils se disent artistes (comme le propose l'unesco qui a décrété il y a une trentaine d'années - et c'était une révolution - que l'artiste est une personne qui se proclamme artiste), ils sont artistes. Si ils nomment leurs productions "de l'art", alors c'est de l'art, ce qui ne m'oblige en aucun cas à aimer ou à détester. En gros, voilà ma position.

170. Fabrice Neaud - 17/10/03 02:25 - (en réponse à : à Il a ri)
" Peut-il y avoir discussion plus "boboesque" que celle en cours. Chassez le naturel... il revient au bistrot."

Mais je suis complètement bobo.

… Sinon, cher Larry, vos commentaires… Comment dire, en fait… Ce n'est pas comme si on en avait quelque chose à foutre.

(suit un post où Larry essaie d'exister)

169. Fabrice Neaud - 17/10/03 02:21
"Mais il est amusant que celui qui dénonce cette situation le fasse en regardant les textes et pas les œuvres elles-mêmes, il devient la victime consentante et active de ce qu'il est censé rejeter."

Heuuu… Ben, là aussi, erreur… C'est justement en regardant les œuvres qu'il a écrit ce pamphlet. C'est en les regardant et en le faisant précisément qu'il s'est aperçu qu'il n'y avait pas grand chose à regarder, à apprécier, justement, qu'il y avait assez peu d'esthétique dans tout cela, en regard des kilotonnes de concepts philosophiques plaqués dessus artificiellement.

"Support-surface ou encore Fluxus, ce sont des mouvements historiques bien datés, leur taper dessus c'est comme taper aujourd'hui sur l'école rhénane du XVe siècle."

Oui, mais Domecq analyse un mouvement général (je veux dire une ligne conceptuelle qui va de Duchamp à Buren en passant par Support/Surface, par exemple) et non des mouvements en particuliers et datés. Il dénonce une certaine facilité d'un certain "art" à se suffire d'une idée qui n'est que le prolongement un peu plus poussé de l'idée qui précède… D'où son idée d'appeler les œuvres produites des "objets cognitifs".

Sinon, le reste de votre post dit à peu près ce qu'il dit… ;)))

168. lolob - 16/10/03 22:48 - (en réponse à : larry & Nemo)
"...changez pas de dealer il ne se fou pas de votre gueule"
nemOrtel

167. jean-no - 16/10/03 20:41
edouard Baer plutôt

166. RamoNash - 16/10/03 20:27
Merci de rappeler que Larcenet c'est bobo(f) (((c:

165. larry underwood - 16/10/03 19:54
DES GROS PÉTARDS !!!!

164. nemOrtel - 16/10/03 19:38
Tu as fumé quoi là?

163. larry underwood - 16/10/03 19:35
tu sais, je pense pas qu'on puisse expliquer ça comme ça, aussi facilement, en mots simples... non, je crois que la vie c'est je dirais avant tout des rencontres, des moments où l'on se croise, mais surtout des rencontres, parce que si on y pense, hein, finalement tout ça est merveilleux.

162. nemOrtel - 16/10/03 19:29
Je vois pas en quoi c'est "Bobo". Expliquez moi.

161. larry underwood - 16/10/03 19:07
A fond. Je crois même que c'est l'une des pires, parce qu'on s'y vautre avec complaisance.

160. jean-no - 16/10/03 19:03
est-ce que les forums sur internet ne sont pas une occupation complètement "bobo" ?

159. larry underwood - 16/10/03 18:56
Peut-il y avoir discussion plus "boboesque" que celle en cours. Chassez le naturel... il revient au bistrot.

158. jean-no - 16/10/03 18:52
Non, son analyse est simple et ne propose qu'une critique d'une partie de l'art que je résumerai ici par "art conceptuel" (que j'aime bien, ceci dit, au passage - donc je ne suis pas forcément d'accord avec tout ce que dit Domecq)… Il considère qu'une grande partie de cet art (et il cristallise principalement autour du mouvement Support/Surface) a été promu essentiellement par le discours critique et non pas par les objets produits eux-mêmes qu'il trouve extrêmement pauvres et relevant souvent davantage de "l'objet cognitif" voire du "T.P." que de l'art. Il propose d'ailleurs qu'on appelle ces objets comme tel et ne voit aucune objection à leur existence à partir de là. Il remet en cause cependant la spéculation autour de ces objets et l'art induit qui fut, selon lui, à l'exclusion de tout autre.

Il est certain que l'art conceptuel repose souvent sur la critique quoique certains artistes conceptuels évitent au maximum de se laisser "théoriser". Mais il est amusant que celui qui dénonce cette situation le fasse en regardant les textes et pas les oeuvres elles-mêmes, il devient la victime consentante et active de ce qu'il est censé rejeter. Support-surface ou encore Fluxus, ce sont des mouvements historiques bien datés, leur taper dessus c'est comme taper aujourd'hui sur l'école rhénane du XVe siècle.
J'ai eu comme prof le grand théoricien de support-surface, Marcellin Pleynet, je ne me rappelle plus du tout ce qu'il racontait, j'ai même un doute sur l'objet du cours, mais ce gars a fait sa carrière sur la notoriété qu'il a donné à un mouvement artistique... Intéressant renvoi d'ascenseur entre critiques et artistes, mais ça, c'est le passé, les critiques ont cessé de chercher à s'attacher à des "mouvements" artificiels et ils sont assez peu lus et pas très influents. Les gens influents à présent ce sont les commissaires dont la nouvelle marotte est qu'ils sont des artistes, au même titre que les autres mais avec une différence : les artistes seraient interchangeables, pas les commissaires (ouille). Je veux juste dire qu'en l'occurence, si support surface repose sur des écrits, c'est parce que des écrivaillons ont imposé une telle chose, les oeuvres pourraient peut-être se passer des textes (je ne sais pas, je ne suis pas amateur de Support-surface de toute façon, je ne saurais les défendre).
Le refus d'appellation "art" est intéressant pour d'autres raisons, il rappelle que le mot "art" est curieusement chargé d'affect et d'automatismes du point de vue du public quel qu'il soit (le public d'oeuvres minimales conceptuelles peut se montrer terriblement intolérant et refuser le nom "art" à ce qui ne rentre pas dans les cases bien aménagées, par exemple les oeuvres numériques...
Pour le grand public, "art" signifie d'abord "peinture", éventuellement "sculpture" et pour le reste,... plus étonnant, une mauvaise peinture, sans intérêt, dénuée de tout, sera toujours "art" tandis que d'autres objets se verront refuser ce statut. Malgré un peu de verbiage philosophique, c'est ce qu'explique bien Anne Cauquelin ici : http://www.arpla.univ-paris8.fr/~canal2/archeo/cauquelin/.
Je ne sais plus qui défendait l'idée que l'art d'aujourd'hui est plus proche de la philosophie que de la tradition de l'histoire de l'art jusqu'aux années 50. Possible.

[Clair] En tous cas, à la radio, il me semblait très posé, juste, avec un gros bagage derrière lui.

Jean Clair est un type costaud et tant mieux pour lui parce qu'il est victime d'un ostracisme terrible dans le milieu de l'art, justement parce qu'il a des arguments (j'ai des conclusions différentes de lui et je ne suis même pas toujours d'accord avec ses arguments mais au moins ceux-ci ne sortent pas d'un chapeau)

157. Fabrice Neaud - 16/10/03 17:59 - (en réponse à : à Jean-No)
Heuuuu… En tous cas, je ne dis pas que l'art se résume à ça (Buren, Picasso…)… Juste que ce petit pamphlet m'avait bien amusé et que je trouvais qu'il y avait quelques pépites assez justes dedans. Domecq lui-même ne dit pas que l'art se résume à ça, juste qu'il leur rentre un peu dans le chou (et encore, bien moins dans celui de Picasso que celui de Buren)… Non, son analyse est simple et ne propose qu'une critique d'une partie de l'art que je résumerai ici par "art conceptuel" (que j'aime bien, ceci dit, au passage - donc je ne suis pas forcément d'accord avec tout ce que dit Domecq)… Il considère qu'une grande partie de cet art (et il cristallise principalement autour du mouvement Support/Surface) a été promu essentiellement par le discours critique et non pas par les objets produits eux-mêmes qu'il trouve extrêmement pauvres et relevant souvent davantage de "l'objet cognitif" voire du "T.P." que de l'art. Il propose d'ailleurs qu'on appelle ces objets comme tel et ne voit aucune objection à leur existence à partir de là. Il remet en cause cependant la spéculation autour de ces objets et l'art induit qui fut, selon lui, à l'exclusion de tout autre.

Je n'ai pas lu Jean Clair mais je crois qu'il a publié récemment un gros travail sur le surréalisme et surtout sur la figure de Breton… Il ne me semble pas que ce travail soit moins polémique ni moins caricatural. J'ai entendu une émission sur France-Culture où il se faisait secouer joyeusement pour cet ouvrage où il développe l'idée que le surréalisme, constitutivement, propose(ait) un programme politique avec une violence induite prêtant à dérives… On lui reprochait qu'il n'y avait pas de programme politique dans le surréalisme. Je trouvais cependant l'idée très intéressante et son discours très argumenté. Il réglait, par voie de conséquences, un peu son compte à Deleuze et à l'anti-psychiatrie, au passage, ce qui était assez réjouissant… Mais je ne peux guère juger, je n'ai pas lu le livre… En tous cas, à la radio, il me semblait très posé, juste, avec un gros bagage derrière lui.

Ce que je voulais dire c'est que même si, à l'instar de RamoNash, nous ne faisions pas un échange de mails persos ici, je connais à peu près ce qu'est l'art du XXe siècle et, en l'occurrence, un petit peu ce qu'est celui dont parle Domecq… On peut avoir le droit et des arguments contre une partie de cet art, il en reste suffisamment dans tout le siècle pour contenter encore pas mal de nos goûts, notre intellect et remplir les galeries. Et j'avoue que je trouve son analyse, pour pamphlétaire qu'elle soit, assez juste. Mais je dois avoir l'âme pamphlétaire également. Après tout, je suis bien plongé dans du Léon Bloy…

156. jean-no - 16/10/03 17:27 - (en réponse à : ramonash)
Je ne connais pas du tout les débuts de Soto, je l'avoue.

155. jean-no - 16/10/03 17:26
Sur le Pop'Art, l'art concret, l'art cinétique, le "conceptuel", etc. Lire le petit pamphlet de Domecq sur la question… C'est très drôle, assez juste, finalement… Il règle leur compte à Buren, Warhol, remonte même jusqu'à Picasso (en affirmant combien celui-ci n'est rien face à l'art dit primitif dont il a pu s'inspirer)… Je n'ai plus les références exactes sous le nez, aïe. Il faut que je vous retrouve ça. J'ai bien ri en le lisant… (> Domecq me fait rire, donc.)

Je n'ai pas trop lu Domecq, j'ai lu un ouvrage collectif de polémistes dont le seul intéressant était pour moi Jean Clair : commissaire de l'expo Picabia ou de l'expo Duchamp (années 60-70, des expos très importantes en leur temps), il a des arguments que n'ont pas des gens comme Domecq qui partent d'une connaissance parcelaire et caricaturale pour tenter quelques phrases qu'applaudiront les peintres du dimanche ensuite... et dont le seul but semble être de "revenir au tableau". Jean Clair a au moins le bon goût de constater que la peinture n'intéresse plus personne et que l'art du XXe siècle, c'est le cinéma à l'exclusion de tout autre média.
Je ne suis pas un défenseur acharné de l'art contemporain, mais je trouve dommage qu'on mette toujours dans le même sac des oeuvres vraiment différentes, et puis je trouve injuste que ce qui fait triper les gens une fois exploité en vitrines du Printemps (depuis un bon siècle les grands magasins sont des temples plus convaincants et même plus importants que les églises, il est normal qu'ils produisent plus d'art) inquiète ou provoque le rejet lorsque les mêmes expositions portent le label "art".
Picasso, Buren, Warhol, c'est nul et chiant, daté, on parle de trois opportunistes à la limite de l'escroquerie (quoiqu'aucun ne doive son "importance" passagère au hasard), mais l'art des XX-XXIe siècles ne se résume pas à ça et justement l'art cinétique et l'op-art sont, à mon avis, toujours d'actualité (il n'y a qu'à voir comme on les recycle en multimédia).



 


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