bd vs rma

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64. Lien Rag - 17/06/05 18:13
Tanxxx, tu pouvais venir ici plutot que de creer un nouveau sujet...
Poue revenir a nos moutons, il me semble bien que les aspects les plus delirants (notamment le fait que l'on travaille sans cotiser sur l'ensemble du salaire) avaient été jugés inconstitutionnels...
Par contre je ne sais pas ce que cela avait donné ensuite. Je me rappelle juste avoir lu un bref commentaire dans un article de journal "devant le cafouillis général du RMA...", et j'avais demandé plus d'informations a une assistante sociale (qui, au passage, n'est pas obligatoire pour le RMI, sauf si tu veux bénéficier de prestations supplémentaires) sans qu'elle ne soit capable de me répondre; elle m'avait plutot laissé entendre que c'était une réforme mort-née tellement elle était impraticable.
Et (tu peux m'insulter si tu veux) je pense qu'il n'est pas sain qu'un/une jeune puisse se déclarer artiste et vivre de cela "de droit divin".
Que l'art doive etre mieux reconnu socialement et donc économiquement est une autre chose, et réglerait nombre des problémes que tu évoques.

63. Lien Rag - 10/06/04 19:56
Ben il semble que justement ces points les plus aberrants du dispositif soient en voie d'être corrigés suite à la débâcle des législatives...
Y a un auteur débutant quelque part qui peut nous dire un peu de concret?

62. Lien Rag - 21/04/04 22:56
La loi est passée (franchement, j'y croyais pas, je dois être plus bête que je ne le pense: il me paraissait inconcevable que dans un pays où le Droit du travail est une référence sociale et politique majeure, et le salaire différé un des principes de base de l'organisation socio-économique, on puisse faire travailler des gens hors de cette loi - en clair, que l'on puisse faire travailler 15h par semaine des gens sans aucune couverture sociale ou de retraite).
Parmi les concernés qui écrivaient ici, quelqu'un peut'il nous dire comment cela se passe concrètement? Les points les plus cruciaux amha et qui m'intéressent donc le plus: quelles sont les offres effectivement faites? Qui juge de la qualité du travail effectuée? Que se passe-t'il si "l'employeur" n'est pas satisfait du travail fourni ou si le RMAste à le malheur de défendre ses droits (refus d'heures supplémentaires non payées)?
Il me semble que ce sont les réponses à ses questions qui permettront de déterminer s'il s'agit d'une nouvelle usine à gaz bureaucratique, gâcheuse de temps et d'énergie et éventuellement capable de broyer des gens psychologiquement faibles, mais aussi parfois de réellement aider certains, ou s'il s'agit d'un retour à des formes d'esclavage à temps partiel...

61. Sylvaïn - 25/10/03 11:12 - (en réponse à : A MichelK : les salariés pauvres)
Je revient sur ton intervention sur les salariés à très bas revenus :
"on va donc avec ce projet vers une "poor worker class" qui existe déjà aux USA...depuis une dizaine d'années ...où des gars bossent 40 heures et n'arrivent même plus à faire manger leurs mômes..et comme ils bossent,ils n'ont droit à aucune aide sociale...Aller,encore un effort et on y sera... "

Une petite "donnée" pour signaler qu'on y est déjà depuis un moment :

Une enquête menée auprès des personnes n'ayant pas accés au logement (les "SDF" comme on dit)a montré qu'aujourd'hui, plus de 70% des personnes vivant dans la rue en France étaient salariés, mais ne gagnaient pas assez pour avoir accés à un toit.

S.

60. marineris - 25/10/03 10:19 - (en réponse à : tanxxx)
Je crois que le problème avec ceux qui prennent ce genre de décision, c'est qu'il se base sur des généralités. L'important pour eux c'est " prendre une décision". Rare sont les fois où ils daignent prendre en compte l'avis de ceux que leurs réformes touchent.
Leur vision n'est que globale, embrassant donc le plus d’éléments possibles afin qu’au bout du compte, dans la masse du résultat, sorte un semblant de positif. Ceux qui restent sur le carreaux sont sacrifiés pour la patrie.
Avec le Rma à la fin de l’année ces ‘’gens’’ ne sont plus à l’anpe, c’est une victoire pour le système parce que dans les barèmes le nombre de précaire a baissé. Même si dans les faits, pour les intéressés la situation est bien plus difficile.

Ch’ais pas si j’ai été clair là …

Que le cosmos vous recouvre de son manteau soyeux.

59. tanxxx - 24/10/03 17:49 - (en réponse à : Marineris)
ben voilà, tu donnes l'exemple type du mec qui pourra plus bénéficier du RMI "en attendant que ça marche" et qui peut vivre en attendant, parce que la réforme du rma part du principe que tu es INACTIF. Que tu fais rien, quoi.

58. marineris - 24/10/03 10:58
salut à tous.

allons ne nous énervons pas nous sommes tous d'accord. Il semble que des nuages s'annoncent sur l'avenir de beaucoup.
je connais quelqu'un qui pour mener à bien sa BD a bénéficié du RMI. Aujourd'hui sa BD est sortie, il est content (bravo), mais il n'a encore rien touché, donc le Rmi lui permet de préparer le deuxième volet (il n'y a pas de temps à perdre). On ne peut qu'esperer que ses droits soient suffisant pour se désengager du RMI.

Comme quoi ça a son utilité.

Ce message se voulait positif. J'espère qu'il vous remontera le moral comme à moi.

Que le cosmos soit avec vous!

57. tanxxx - 24/10/03 01:02 - (en réponse à : reynaldo)
"ton cas fait partie de ceux qui profitent du RMI sans chercher un vrai travail puisque, si j'ai bien compris, tu préferes faire de la BD et du bénévolat. "

ah ah ah, on dirait que tu en sais plus que moi sur moi. Que sais tu de mes projets ? que sais-tu de mon travail ? relis bien mes messages, et bon, peut être que tu pigeras, à force.

je ne me tracasse pas uniquement de moi, mais je pense à tous ces rmistes qui vont devoir se plier, sans droits, à ces sous-emplois de merde. Et aussi à tous ces auteurs de bédé (que tu lis peut être) qui vont devoir arrêter leur travail d'auteur, comme beacoup dans ferraille, ou fremok, ou même l'asso, pour ne citer qu'eux. non, ça tu y as pas pensé, on dirait. Je me fous que tu sois "de mon côté", je ne fais pas de prosélystisme (hihi rica je sais que tu vas me lire !), seulement à expliquer la situation pour éviter le genre d'âneries que tu t'empresses de me sortir....
Et il nous restera quoi, en bédé ?

56. reynaldo - 24/10/03 00:45
Pas la peine de me sauter dessus, je suis de ton côté. Je sais bien qu'on n'est pas RMIste par plaisir, je dis juste que si on se place du point de vue du gouvernement, ton cas fait partie de ceux qui profitent du RMI sans chercher un vrai travail puisque, si j'ai bien compris, tu préferes faire de la BD et du bénévolat. On te dira que le RMI n'est pas un mécénat, et c'est là qu'on s'aperçoit qu'il n'y a rien d'autre de prévu pour ceux qui font un travail artistique sans réussir à en vivre. Mais de toutes façons rassure toi, il n'y aura jamais assez de travail dans les collectivités pour faire travailler tous les rmistes, à mon avis tu devrais pouvoir continuer à toucher un RMI normal.

55. tanxxx - 24/10/03 00:12 - (en réponse à : larry underwood )
ouais ptain je viens de relire le message auquel tu réponds, il était bourré de fautes de frappe, désolée.
oui, je ne sais plus comment se calcule le montant du seuil de pauvreté, mais arggh il est bien haut, et pour tout dire je rêve de l'atteindre ! quelle ironie !

54. tanxxx - 23/10/03 23:36 - (en réponse à : quauktaihll)
salut l'ami. Enfin un qsui dit des choses censées. Le gouvernement joue subtilement des idées reçues, et beaucoup, la majorité, marche à fond dedans. Il a a une minorité, toute petite petite, qui est "inactive", et à ce propos j'aurais vouluy ajouter une chose : l'ANPE préfère me voir regarder les moiuches péter plutôt que me bouger le cul. Parce que me bouger le cul et être amenée à bosser en tant que bénévole, ça veut dire aux yeux de cette admirable institution : être payée au black et/ ou perdre du temps pour trouver un "vrai" emploi, à savoir "changer des formtas de fichiers informtaique". Vous comprendrez pourquoi je me suis faite radier de l'ANPE. je ne crois pas du tout à leurt "bonne volonté" de trouver (comme par miracle) un emploi pour tous les rmistes : 1 200 000 emplois, ça se trouve pas sous le premier galet. non, c'est une occaz en or de créer une sous-catégorie d'emplois, encore une, en jouant habilement avec l'idée séduisante que le rmiste vit grassement aux dépends d'une société trop généreuse à son égard. Bien sûr, iol faut vivre au RMI pour se rendre compte de l'absurdité de cette idée. Je ne connais personne qui se satisfasse de cette aumône, parce que 800 euros à deux allocs logements comprise par mois, je vous jure que les patates, on sait parfaitement les accomoder. Cette réforme va passer, Quauktaihll, et le jour où tu pourras prétendre au RMI, tu nous verras en train de crever, encore au RMI, parce qu'on aura louper le coche, parce qu'on aura pas eu le temps, au moment où il fallait, travaillé sur nos projets, trop pris par le RMA. Et ce jour là, Quauktaihll, tu décideras peut être d'abandonner la bédé pour être dans le télémarketing :) . en tous cas, mon cher, ça me fait plaisir de lire qqu'un qui a conscience de l'énormité de la réforme !

Je plains les gens qui ici pensent que cette révolte n'est qu'un caprice. Sincèrement. Le jour où ils seront obligés de se soumettre à un RMA, on les entendra peut être se plaindre.

53. larry underwood - 23/10/03 23:27 - (en réponse à : tanxxXXXXX (!))
oki !

52. tanxxx - 23/10/03 23:25
"R-M-I : Revenu Minimum d'Insertion. Disponible donc pour toute personne vivant, sans lui, en dessous du seuil de pauvreté. Même si on fait des BD. "

ouio, sauf qu'avec un RMI on est EN DESSOUS du seuile de pauvreté....

51. tanxxx - 23/10/03 23:24
"47. reynaldo - 23/10/03 - (271997)
Si j'ai bien compris Tanxx, tu fais de la BD et tu vis avec le RMI.
Je doute que tu parviennes à convaincre quiconque du gouvernement avec ces arguments. C'est peut-être injuste, mais le RMI n'a jamais servi à financer les artistes, ce n'est pas son but, son but, il me semble, est d'assurer un minimum vital à ceux qui cherchent du travail, or l'art n'est pas reconnu comme un vrai emploi (sinon il y a le risque que chacun devienne peintre la semaine et en profite pour ne rien faire). Le RMI n'est pas une bourse pour ceux qui veulent être artistes. En tous cas je te plains beaucoup, et j'ai un peu peur de me retrouver comme toi un jour.... "

mon pauvre ami, tu gueueles bien avec l'ignorante meute. Oui je fais de la bédé, et oui je suis contrainte faute de mieux, à vivre au RMI. Je te mets au défi de vivre tout de suite de ce que tu fais, mais en attendant réfléchis un peu à ce que tu m'as sorti comme énormités, et repasse plus tard, merci.

50. quauktaihll - 23/10/03 21:33 - (en réponse à : quauktaihll@infonie.fr)
Bonjour bonjouur...

Passionant ce débat. Y a des trucs qui me paraissent affligeants mais bon.

D'une, ça fait du bien de lire un minimum de choses sensées à ce sujet. Parce que déjà qu'on en parle pas beaucoup dans les médias, la plupart du temps c'est pas très brillant.

Le débat sur on peut très bien faire mille trucs en même temps, du moment qu'on a la rage on y arrive, je suis pas tellement d'accord. Je veux dire que personne n'a à obliger qui que ce soit de se plier à sa vision des choses. Moi je peux soit être à fond dans un seul truc, soit cumuler plein de trucs (j'aime bien ne rien foutre aussi). En ce moment je fais plein de choses (là ça va doucement mais sous peu ça va se compliquer) mais c'est pas pour ça que je pense que tout le monde doive faire pareil. Et pourtant je fais que des trucs qui me passionent.

Ensuite, il faut vraiment revoir notre conception du travail. Le travail c'est quoi ? A quoi ça sert ?

"Tout travail mérite salaire". La bonne blague. Des tas de choses ne seront jamais payées (dans l'associatif, l'artistique, et même les sciences humaines), donc elles ne sont que des loisirs, des caprices. Forcément.

Le problème c'est la place qu'on donne à ce qu'on considère comme du travail. Est-ce que c'est la seule chose qui définit quelqu'un, une vie, une société ? Est-ce la seule chose utile, nécessaire ?

Bien sûr je suis conscient qu'on vit dans un système basé sur le travail... Mais peut-on vraiment rejeter, laisser crever tous ceux qui ne veulent pas rentrer dans le moule, que ce soit en faisant quelque chose qui n'est pas considéré comme du travail ou en refusant de travailler ?


Ensuite, franchement, les textes de loi oui il faut les lire, les analyser pour pas se laisser baiser (ou plutôt pour savoir à quelle sauce on va être bouffés), mais la loi c'est pas la vérité bordel ! C'est pas parce que dans le texte il est dit que le RMI a telle fonction que sa réalité sociale est la même ! L'argent public est à tout le monde, et pas à ceux qui votent les lois. Si je dis ça c'est que certains se placent d'un point de vue quasiment moral pour donner des leçons à ceux qui touchent le RMI...

Personnellement (je vais aller vite), dans quelques années je risque bien d'être au RMI pendant un moment, étant donné que ce qui m'intéresse n'est pas dans les priorités niveau financement... Dans les domaines que je connais, même des gens très reconnus, y compris hors de leur spécialité, peuvent parfois en avoir besoin. Et pourtant ils travaillent comme des dingues pendant des années, font des sacrifices. Pour eux aussi j'imagine très mal l'application du RMA... Imaginez ce qu'on vous répond si vous dites que vous souhaitez étudier les savoirs chamaniques d'amérique latine, les mouvements de sans papiers, l'architecture coloniale d'afrique du nord, ou les squats artistiques et que donc vous n'aurez pas le temps de bosser pour la mairie du coin... Ca c'est pas tellement personnel, c'est plutôt des proches qui sont concernés. Ca risque de m'arriver, sauf que moi en plus je m'intéresse à la bd. A votre avis, si je cumule les deux, ça fera un demi RMA ?

Je trouve ce projet au mieux étrange, au pire meurtrier. Etrange car comme ça a déjà été dit comment peut-on trouver tant d'emplois d'un coup ? Meurtrier car si on éjecte tous ceux qui ne pourront pas trouver de travail, je pense que tout le monde imagine les conséquences... Déjà qu'il existe plein de SDF salariés...

Mais malheureusement, trop de gens ont des idées à la con sur le RMI (et sur la bd,...). J'entends tous les jours des abrutis dire que les RMIstes gagnent trop, voire qu'ils aimeraient bien être à leur place...

Je propose donc une nouvelle loi : le RMA pour tous. Chaque citoyen pourra être tiré au sort pour être RMAste pendant 5 ans (en gardant le même travail). La différence sera directement versée aux budgets sociaux. Et bien sûr, le RMA sera un stage professionnel obligatoire pour les hommes politiques, les économistes et les chefs d'entreprise.

Comme ça tout le monde aura l'occasion de vivre cette superbe aventure, et on réduira à fond les déficits pour rester compétitifs et attractifs bla bla bla.

Merde je crois que je devrais me présenter aux prochaines présidentielles moi.

49. reynaldo - 23/10/03 19:02
http://www.pratique.fr/vieprat/emploi/chom/daf3411.htm

Ah oui c'est juste.

48. larry underwood - 23/10/03 18:54
R-M-I : Revenu Minimum d'Insertion. Disponible donc pour toute personne vivant, sans lui, en dessous du seuil de pauvreté. Même si on fait des BD.

47. reynaldo - 23/10/03 18:47
Si j'ai bien compris Tanxx, tu fais de la BD et tu vis avec le RMI.
Je doute que tu parviennes à convaincre quiconque du gouvernement avec ces arguments. C'est peut-être injuste, mais le RMI n'a jamais servi à financer les artistes, ce n'est pas son but, son but, il me semble, est d'assurer un minimum vital à ceux qui cherchent du travail, or l'art n'est pas reconnu comme un vrai emploi (sinon il y a le risque que chacun devienne peintre la semaine et en profite pour ne rien faire). Le RMI n'est pas une bourse pour ceux qui veulent être artistes. En tous cas je te plains beaucoup, et j'ai un peu peur de me retrouver comme toi un jour....

46. Léon le Wacky - 23/10/03 18:28
>> Sachant qu'un RMIste est déja fort valorisé socialement (c'est un euphémisme)

Non, Lien Rag, c'est une antiphrase : si c'est un euphémisme, ça veut dire que selon toi, un RMIste est prodigieusement valorisé socialement et que tu le déplores (et j'imagine bien que ce n'est pas ce que tu as voulu exprimer).

45. tanxxx - 23/10/03 02:14 - (en réponse à : lien rag)
"De même je ne suis pas du tout d'accord avec ceux qui parlent de sous-travail, ce sont des vrais emplois payés au SMIC horaire, qui est la norme pour la majorité des travailleurs en France. Je vois pas en quoi ce qui serait bon pour les uns serait inacceptable pour des zartistes?"

je t'ep^lique : en effet, le rma est bien égal à un smic horaire SAUF que dans ce smic, tu enlèves le montant du RMI, et SEULEMENT pour la rallonge du patron, tu as les côtisations sociales : pour être parlante, il faudrait côtiser 160 ans à ce rythme pour avoir droit à une retraite, et en sortant du RMA, tu n'as PAS le droit aux allocs chômage. C'est plus clair, comme ça ? et un SMIC, tu peux l'avoir plus longtemps que 2x 6 mois, voire en CDI. ce n'est pas normal.
et en plus rien n'engage le patron du rmaste à lui donner un travail au moins de son renouvellement de contrat de 6 mois.
En quoi ça serait particulièrement mauvais pour les artistes ? parce que :
1/ artiste ne donne pas accès à des CDD ou CDI, donc ce n'est pas ce qu'on appelle un "vrai statut" reconnu en tant que tel, et même en étant dans le "milieu" on a bien du mal à s'y retrouver, tellement c'est mal foutu, ajoute à ça l'idée galvaudée qu'on dessine comme on va à l'atelier poterie le mercredi après midi et tu as un beau ramassis d'idées reçues sur notre "métier"
2/ parce que les structures culturelles, et les assos (entre autres), qui seraient a priori les plus adaptées à nous trouver un RMA à peut près adapté à notre formation sont EXCLUES des rma. y'a donc aucune chance qu'on tombe sur qque chose qui nous plaise

et en un mot, ce n'est aps acceptable pour les artistes, mais ce n'est acceptable pour personne, que ce soit artiste, ou jardinier, ou plombier, ou ce que tu veux, parce que ce sont des sous-emplois, parce que les droits sont quasi-inexistants, parce qu'on l'impose, parce que si on est fichgus de trouver un boulot pour un rmaste, ça veut dire qu'il y a un poste "normal" à pourvoir mais que l'employeur ne veut pas payer normalement son employé. Tout ça, c'est autant de bonnes raisons de gueuler contre une telle réforme.

44. rica - 23/10/03 01:51 - (en réponse à : lien rag)
MMM...
Pas tres clair ton message (ou j'ai pas compris).
surtout ton dernier paragraphe , qui me laisse perplexe (au moins).

43. Lien Rag - 22/10/03 22:42
Le diable se niche dans les détails: effectivement, si l'employeur peut décider que le RMAste ne fait pas son boulot et ainsi lui supprimer le droit tant au RMA qu'au RMI, cela lui donne droit de vie ou de mort sociale sur lui... Sachant qu'un RMIste est déja fort valorisé socialement (c'est un euphémisme), cela risque d'être trognon.
Certes, on a vu pire, mais c'était il y a longtemps, ou ailleurs...
Par ailleurs l'autre vrai problèmpe risque d'être les mi-temps genre enquêtes de circulation: 4h/j 5j/s, horaire quotidien: 7h30 - 9h30 puis 17h30- 19h30. Ou restauration, avec 12h-14h puis 19h-21h. Si en plus c'est pas la porte à côté, c'est sûr que ça te laisse plein de temps pour faire ce que tu veux le reste de la journée...
Mais le problème n'est pas que des zauteurs soient contraints à faire des boulots d'immigrés, c'est que ce genre d'horaires soient légaux
De même je ne suis pas du tout d'accord avec ceux qui parlent de sous-travail, ce sont des vrais emplois payés au SMIC horaire, qui est la norme pour la majorité des travailleurs en France. Je vois pas en quoi ce qui serait bon pour les uns serait inacceptable pour des zartistes?

42. tanxxx - 18/10/03 14:48 - (en réponse à : Maester)
exactement. J'vaia sdéjà épluché les textes de loi, avec un aide décriptée à côté parce que autant dire que c'est duc hinois sans ça. Bon, ça on sait quels sont les devoirs des RMAstes, mais des droits, que dalle.

"""C'est donc l'employeur qui scelle le sort de l'employé, pieds et poings liés puisque la manne passe par l'employeur. """

tout à fait, et ça fait peur. ça peut vouloir dire aussi, que si l'employeur juge (tout à fait subjectivement) que son RMAstre ne remplit pas son contrat d'insertion, hop, plus rien : plus de rma, plus de rmi, et tout le monde à la rue. Youpi !


""""- enfin, le bénéficiaire, en sortant de la spirale de l'inactivité et de l'assistance, serait en mesure de former un projet professionnel mais aussi personnel et ne percevrait plus d'allocation directement de l'Etat ou de l'UNEDIC. Il toucherait de son employeur un vrai salaire pour un véritable emploi dans le secteur marchand."""

ahahahahahaha alors moi cette phrase me fait hurler de rire (jaune)
inactivité et assistance : voilà bien comment ce gouvernement joue avec les idées reçues. de TOUS les rmistes que je connais, et dont je fais partie, pas UN SEUL n'est inactif et assisté dans ses démarches, ni démotivé parc son contrat d'insertion. Etre rmiste n'est pas une situation confortable, loin de là, il faudrait un peu arrêter de croire qu'il s'agit de profiter du travail des autres : le rmi (avec les allocations en général) représente une part vraiment ridicule du budget totale de la france, et quand je dis ridicule, c'est vraiment ridicule ! je retrouverai les chiffres pour être plus précise, mais là je les ai pas sous la main....
enfin, bref. Pour exemple : mon cvopain et moi sommes au RMI depuis un an, en couple (le rmi coupl est moins élevé que deux rmi "seul", on est censé bouffer moins à deux ??) , on ne fait aucune folie : on bouffe, on paie le loyer, et on a l'adsl qui nous coûte 15 euros chacun pour le boulot : eh ben on s'en sort pas. On a pas de voiture, pas d'enfants, on ne sort que très peu, ah on fait l'erreur de fumer ça c'est pas bien, mais franchement entendre dire qu'on profite, c'est quand même rageant. Tout ça pour dire que respecter son contrat d'insertion est, dans ces conditions financières, un jonglage perpétuel : réussir dans ce qu'on veut n'est pas facile, et le rmi nous garantit moins que le minimum (tout augmente, mais le rmi stagne désepéremment) aussi on doit se démerder à respecter nos engagements avec rien. Alors la perpective du RMA me fait peur : gagner des broutilles de plus pour 20 heures de moins par semaine minimum pour bosser, c'est pas franchement la joie.
C'est une hypocrisie totale que de présenter le RMA comme une chance pour le RMIste de sortir de son état de d'assistance : on le "sort" (tu parles !!) de cet étatt pour le plonger dans l'exploitation pure et simple.
les idées reçues ont la vie belle, ces temps ci, et je trouve révoltant qu'un gouvernement joue délibéremment avec de telles idées pour faire passer des lois répugnantes. Et je ne parle même pas de la réforme sur l'ASS qui consiste à réduire la période de cette allocation...
mais où va t-on ??

41. Maëster - 18/10/03 12:55
Pour ceux que ça intéresse, un lien vers le texte de loi (accrochez-vous) ;

http://www.senat.fr/dossierleg/pjl02-282.html

Un lien vers le site de l'association A.C. (Agir contre le chomage) qui développe les conséquences du projet de loi ;

http://www.ac.eu.org/

Enfin, quelques extraits pour éclairer vos lanternes :

"Le RMA prendrait la forme d'une convention tripartite entre l'entreprise, le bénéficiaire du dispositif, et l'Etat ou l'UNEDIC lorsqu'il s'agit de l'ASS :
- l'Etat ou l'UNEDIC verserait, de manière dégressive, comme il a été expliqué plus haut, une aide à l'employeur correspondant au minimum social actuellement perçu par le bénéficiaire ;
- l'entreprise reverserait à son nouveau salarié cette aide dégressive à laquelle elle ajouterait sa propre participation, le tout constituant la rémunération du nouvel embauché, dont le niveau ne pourrait être inférieur au SMIC ; surtout, une large place serait laissée à la négociation entre les partenaires sociaux, par exemple au niveau des branches..."

C'est donc l'employeur qui scelle le sort de l'employé, pieds et poings liés puisque la manne passe par l'employeur.

"- enfin, le bénéficiaire, en sortant de la spirale de l'inactivité et de l'assistance, serait en mesure de former un projet professionnel mais aussi personnel et ne percevrait plus d'allocation directement de l'Etat ou de l'UNEDIC. Il toucherait de son employeur un vrai salaire pour un véritable emploi dans le secteur marchand.
Le RMA serait conçu comme devant profiter à tous : aux anciens bénéficiaires, qui verraient leurs revenus progresser et qui, surtout, sortiraient de l'exclusion grâce à l'emploi qu'ils retrouveraient ; à l'Etat et à l'UNEDIC, qui pourraient réorienter leurs dépenses d'indemnisation du chômage en les activant mais aussi en envisageant leur réduction graduelle ; aux entreprises, qui verraient baisser le coût du travail sur les bas salaires et, dès lors, devenir rentables certaines activités qui ne l'étaient pas nécessairement."

Il y a fort à parier que les propositions de travail de "bas salaires" dans des activités jusqu'alors peu ou pas rentables seront assez éloignées du monde de la Bande Dessinée déjà si peu reconnu.

40. larry underwood - 16/10/03 18:47 - (en réponse à : donc...)
dois-je comprendre que Van Hamme et Ange travaillent gratos ?

39. tanxxx - 16/10/03 18:31
exactement.... le problème n'est pas de savoir si le travail est intéresant ou pas : pour moi, il ne l'est pas à partir du moment où c'est de l'exploitation pure et simple. Oui si je devais bosser pour une collectivité (non mais vous m'imaginez bosser pour juppé à faire de la bédé de propagande ???? eh oui, je suis à bordeaux. Vla pas le problème de conscience) je ferai de la bonne grosse merde, parce que je n'ai AUCUNE considération pour des gens qui ne sont prêts à embaucher qu'au rabais. C'est honteux. et si je dois bosser gratos ailleurs mais pour des boites auxquelles je crois, je le ferais, mais pas dans des boites dont je me fous et si on me l'impose, j'ai encore le droit de choisir, que je sache. Et si on m'ôte cette liberté là, je ne sais absolument pas comment je réagirais.
C'est aussi un jugement de valeur, cette réforme. Tel travail est bien, tel autre non.

38. MichelK - 16/10/03 15:25
Pour mémoire,Alain Madellin au moment du gouvernement Juppé avait proposé un sous-SMIC à 3000 balles par mois....Finalement,c'est un peu l'idée reprise ici,sachant qu'à mon avis,les employeurs du privé feront bosser les gens plus que les vingt heures prévues sachant que dans l'industrie,toujours pour un salaire qui restera inférieur au SMIC...
on va donc avec ce projet vers une "poor worker class" qui existe
déjà aux USA(un execellent reportage sur le sujet avait été diffusé sur Arte) depuis une dizaine d'années et qui est apparue au moment où les grosses entreprises licenciaient à tour de bras,et où des gars bossent 40 heures et n'arrivent même plus à faire manger leurs mômes..et comme ils bossent,ils n'ont droit à aucune aide sociale...
Aller,encore un effort et on y sera...

37. stan prozak - 16/10/03 12:33 - (en réponse à : tanxxx)
Salut à tous
Tanxxx, je n'ai pas parlé de boites de pub mais de collectivités territoriales à savoir communes, département et région. ensuite, si dans l'éventualité où on te propose un taf pareil et que tu fasses une belle merde, cela te regarde. Mais, peut être qu'en voyant la belle merde, on n'aura jamais envie de te proposer autre chose. Note bien que l'inverse n'est pas forcément vrai. Mais, entre une certitude et une possibilité ........
A vrai dire, la question la plus intéressante est celle soulevée par Fongor : pourquoi pas de vrais emplois ?
Tous à salut

36. tanxxx - 16/10/03 11:57 - (en réponse à : Stan)
"Par contre, même si c'est moins bien payé, même si c'est pas ce que tu veux, le fait de dessiner pour un magazine d'une collectivité territoriale est peut être l'occasion de faire ses premières armes"

salut à tous !
dans mon message précédent, je disais que c'était un piège à con pour être sous payé : comme avec les concours, et je trouve ça complètement anormal. Si j'étais amenée à bosser dans ces conditions, je m'apliquerai à faire de belles merdes. et ne rêvons pas, des boulots en tant que rmaste dans ma branche, ahahah !!! tu vois une boite de pub embaucher un rmiste pour" voir" s'il s'en sort ? ben non. bizarre, hin ?

35. Fongor - 16/10/03 10:33
Je vais sortir de la problématique strictement BD pour rebondir sur un point soulevé par Tanxxx:
Si on (l'état, les collectivités locales, les entreprises privées) est capable de fournir du travail aux RMIstes, pourquoi ne pas créer de vrais emplois, avec des vrais salaires, un vrai statut?
Parcequ'il faut quand même dire que l'état paiera des entreprises pour embaucher des gens 20h/semaines, lesdites entreprises n'ayant plus qu'à allonger un peu ce RMI. Bilan, l'état va financer les emplois du privé, qui aura, comme il l'a toujours souhaité, plein gentils employés qui couterons effetivement à l'entreprise environ 500Fr par mois. Leur rêve depuis toujours (au moins, comme ça, ils perdront leur bonne excuse de la main d'oeuvre trop chère pour justifier les délocalisations...).
Voilà, à mon avis c'est ça le fond du problème, l'état paye des gens pour bosser dans le privé...Ultralibéralisme, quand tu nous tient...

34. stan prozak - 16/10/03 09:09 - (en réponse à : tanxxx)
Salut à tous
2 précisions : qu'un RMIste ne fasse rien et touche du fric, je m'en contrefiche comme de ma première cuite. Donc, là, on est d'accord.
Par contre, même si c'est moins bien payé, même si c'est pas ce que tu veux, le fait de dessiner pour un magazine d'une collectivité territoriale est peut être l'occasion de faire ses premières armes, de se heurter aux dures lois des deadlines, du jugement du mec qui te lit ..... tiens, un peu comme les Cartes de Blanches ou les Histoires d'Oncle Paul de Spirou quand je lisais ( ouhhhhhh que c'est vieux ) ou les Histoires Vraies de son frère ennemi, Tintin. Ce qui, en cette période où la presse BD se limite à une peau de chagrin ou à des catalogues de pré-publications serait peut être appréciable.
Mais là, où je te rejoins, c'est que ce genre de proposition nécessite un esprit ouvert de la part des employeurs hypothétiques des RMA au conditionnel. Parce que, sauf erreur de ma part, la loi ni ses décrets d'application n'ont pas été voté
Tous à salut

33. tanxxx - 16/10/03 01:29 - (en réponse à : Stan)
"Par contre, ce que je crains, c''est que, derrière le statut d'artistes maudits au RMI se cachent des mecs qui n'ont jamais rien fait et ne feront jamais rien ...mais, après tout, pourquoi pas. "

salut tout l'monde
bon, là, je me dois d'intervenir, un fois de plus. Un auteur rmiste n'est pas forcément une feignasse, mais un auteur qui publie dans des petites boites qui n'ont pas les moyens de Soleil ou Dargaud, comme disait Rica, faut penser aux auteurs de Ferraille, où Fremok, par exemple, eux ne vivent pas de ce qu'ils font, mais ne font pas rien, nuance. Dans les rmistes, c'est une toute petite minorité qui ne veut rien faire, et je comprends tout à fait leur point de vue, mais là ce n'est aps de ça qu'on parle. On parle de 20h/semaine employées n'importe comment et au détriment des envies du rmiste : on ne lui demande pas son avis, on signe son propre contrat d'insertion à sa place, et on le case à faire la corvée de chiotte en fermant sa gueule, sinon on lui retire son RMI. ce qui est le plus révoltant dans cette réforme, c'est qu'on impose au rmiste ce sous-boulot de merde, il ne PEUT pas refuser (enfin il peut, mais il n'a plus droit au rmi, ahah, quel choix !). Et aussi le fait que pour le moment, on est informés (et encore, faut fouiller) sur les DEVOIRS du rmaste, mais jamais de ses DROITS : quid des allocs chômage au bout de son rma ? quid de son avenir après le rma ?
et on dirait que ça ne choque personne que ce soit le patron qui touche le rmi à la place de l'allocataire, et que celui ci "rallonge" ce qui manque (500 balles grosso modo) à un smic horaire... Imaginez un peu les dérives d'une telle réforme.
Mais avant tout ce qui me tracasse :
je ne suis pas feignante, je bosse tous les jours pour arriver à ce que je veux. Deux ans de rmi c'est peu : surtout si on considère la dernière année d'études pendant laquelle on peut toucher le rmi, ce qui est mon cas : et alors, elle est aussi comptabilisée cette année d'étude pour le RMA ? en décembre, ça fera deux ans que je suis rmiste : ça veut dire que si la réforme passe (ça sera le cas, tout le monde a l'air d'accord !!), en janvier, ou à la prochaine signature de mon contrat d'insertion, je serai bonne à accepter n'importe quel boulot de merde pour à peine 500 balles de plus par mois (qui risquent en plus de compter dans le recalcul de l'allocation qui a lieu tous les trois mois, mais bien sûr on n'en sait rien), et tout ça risque fort de me faire abandonner mon travail au moment, en plus, où j'avance le plus, tout ça parce que je n'ai ni CDD ni CDi, et qu'en tant qu'auteur, en plus, ça n'existe pas.... ça veut dire quoi ? ça veut dire qu'on ne reconnait pas les démarches positives des rmistes (croyez moi, les centres sociaux sont plutôt contre cette réforme), ça veut dire que c'est de la main d'oeuvre quasi gratuite pour n'importe quoi.
Et l'argument de peindre des cases de bédé partout 20h par semaine ahah : encore une façon de sous estimer le travail, c'est le même principe que les concours pour l'élaboration d'affiches et autres stupidités : une façon simple de sous-payer le travail et de ne pas faire appel aux services des professionnels.
Si on trouve du boulot pour un rmaste, je ne vois pas pourquoi on ne trouverait pas de boulot pour un chômeur, non ? ça ne vous a jamais effleuré ?

32. stan prozak - 15/10/03 10:57 - (en réponse à : rica)
Salut à tous
Ben, jusqu'à là, je suis d'accord. On a le droit -voire le devoir- de râler quand les conditions ne sont pas bonnes. Et je dirai même plus RMIstes, RAMistes ( ? ) , Chômeurs et SMICard, même combat. Plein de gens n'ont pas ce qu'ils veulent, changeons cela
Par contre, ce que je crains, c''est que, derrière le statut d'artistes maudits au RMI se cachent des mecs qui n'ont jamais rien fait et ne feront jamais rien ...mais, après tout, pourquoi pas. Ca me dérange pas vu que l'on dégage assez de profit pour les assister ...le tout, c'est de savoir comment on le partage et se demander si on met plus de fric dans l'Armée que dans la Culture.
Je crois, comme Lien Rag, qu'il est bon de fournir du travail à ce qui en veulent et qui en demandent.J'ai du mal à croire que parmi les 900 000 RMIstes, tous soient des artistes. Restons dans l'utopie : peut être un travail adapté au type : dessinateur de BD, des cours de BD aux gamins, des illustrations pour les journaux des collectivités locales, ............
Autre chose : entre 20 heures par semaine et 20 heures par jour, il me semble qu'il y a une légère différence
En ce qui concerne l'argent et le mérite, que veux tu que j'y fasse si Uderzo vend 6 millions de Astérix et la Traviata ? Par contre, le premier Axtérix a du vendre 6 000 ex.et sur un certain laps de temps . Et là, on tombe dans un autre débat, éduquons les gens ...et pas avec Star Ac ou le Big Dil !
Enfin, je crois que l'on peut tomber d'accord sur le fait que la situation n'est pas drôle pour les gens qui débutent. Paradoxalement, tu as la liberté de créer ( BD ou maison d'éditions) mais pas celle d'en vivre mais je ne pense pas que ça soit un problème de RMI ou de RMA.
Tous à salut

31. Lien Rag - 14/10/03 20:43
En fait, si on n'avait pas le petit frère d'Achille Talon comme premier ministre, ce serait pas si mauvais comme loi.
La majorité des RMIstes demandent du taf, donc si les pouvoirs publics décident de prendre les moyens d'en fournir, en toute démocratie et concertation, et en tenant compte des gisements de compétences présents chez les RMIstes (bon, pour les naufragés , on verra après), la surcharge de boulot ne me paraît pas inhumaine. Tu n'aimerais pas, toi, transformer les murs de la ville en une BD géante 20h par semaine?

30. rica - 14/10/03 19:57 - (en réponse à : f.hrycak@voila.fr)
"""Lien Rag 28:
elles devront fournir un maximum de tafs de 20 ,oui. collectivités locales ou pas (le flou !!!) ça laisse présager des boulots à la con, oui! Pour les droits du travail, le mauvais présage c'est que le rmaste n'a pas à signer son contrat. c'est le patron qui a toutes les cartes, faudra se tenir à carreaux (!!!) .

"""29. malo
je comprends ça, mais c'est ton problème, hein (dit sans méchanceté ! ;-) ) Je sais pas si t'es rmiste , mais quand t'auras passé tes 20h à" gratter les trottoirs à la brosse à dent", tu seras sûrement du genre à faire trois planches dans la soirée... (?) Et de toute façon tous les "auteurs" ne sont pas comme toi et c'est pas le débat . Je trouve le projet RMA dangereux à plus d'un titre ( bien que ce ne soit pas ici le sujet). Mais si on suit ta logique, faisons la chose suivante. On demande aux éditeurs de payer les auteurs avec du pain sec: une planche=une baguette , une illus = un quignon , etc
comme ça ils seront super motivés pour avoir à manger le lendemain, et ils seront tristes et révoltés comme ça ils auront des trucs tristes à raconter (donc des trucs sérieux , hein?). Pas comme maintenant où ces cons d'auteurs fénéants rmistes pavoisent dans leurs ferrari, hein?
j'exagère mais on peut pas dire qu'être au rmi c'est "avoir de l'argent".

29. malo - 14/10/03 19:34
Moi, c'est quand j'ai bien mangé que je ne pense pas à faire des planches, c'est marrant. Quand j'ai de l'argent je préferes ne rien faire du tout.

28. Lien Rag - 14/10/03 19:14
Donc tu veux dire que les collectivités locales seront contraintes de fournir 20h/s de travail à tous les RMIstes de leur secteur?
Ils vont en faire quoi? Ils seront obligés de respecter un minimum de droit du travail quand même, je suppose?j'aimerais pas être à leur place...

27. rica - 14/10/03 18:56
pour les collectivités locales, c'esy pas sûr en fait, y commencent à cadrer le type d'emplois apparemment.

à goolwen: rhoooo j'avais même pas vu! ;-)

26. rica - 14/10/03 18:52 - (en réponse à : Lien Rag)
salut!

"""d'abord, qui fournira le travail de 20 h/semaine obligatoire?

ben les gens qui sont au rmi qui seraient obligés de prendre un taf de 20 h dans une collectivité locale... En l'occurence , sur ce sujet, les auteurs de bd rmistes.

"""ensuite, pourquoi la publication de BD ne compte pas comme un travail (et donc pour les 20h)?
Vu qu'on parle des auteurs de bd rmistes, c'est que les revenus qu'ils tirent de la publication de leurs planches est "assez bas pour leur donner droit au rmi". Donc un revenu nul ou quasi. C'est le revenu qui compte ici, je crois pas qu'il y ait d'auteurs payés à l'heure... ;-)
de plus, les 20h dont tu parles sont celles du rma, donc rien à voir avec ce que tu veux faire (essaye de dire à l'ANPE que t'es dans la bd , tu vas voir , c'est rigolo) mais une sorte de travail d'intérêt général pour "remettre la france au travail", "redonner le goût à l'effort" et "mériter" ses allocations et accessoirement le droit de vivre... pour pas que ceux qui cotisent le fassent pour une bande de fénéants ...
je suis clair?

25. Lien Rag - 14/10/03 18:33 - (en réponse à : deux questions)
Parce que j'y comprends pas grand chose à votre truc:
d'abord, qui fournira le travail de 20 h/semaine obligatoire?
ensuite, pourquoi la publication de BD ne compte pas comme un travail (et donc pour les 20h)?

24. goolwen - 14/10/03 18:06 - (en réponse à : na tous)
désolé pour mes jeux de mots pourris qui était même pas bon, Promis je pérète 100 fois avant de m'endormir "RMA pas RAM".

23. rica - 14/10/03 18:02 - (en réponse à : f.hrycak)
salut goolwen!
Pour le rma, c'est dur de trouver des choses très précises.
je saurais même pas te dire si ça a été approuvé par le parlement.
Mais je crois pas, paske y'a plein de trucs qui sont pas clairs dans le projet de loi que j'avais vu. l'application des premières mesures annoncées reste floue .mais y'a déjà des trucs flippant, genre le rmaste a pas "besoin" de signer son contrat d'insertion vu que c le contrat de travail qui en tient lieu et que seul le cachet de l'employeur suffit (on imagine les dérives...) et refuser un rma est considéré comme un refus de travail donc fin des allocations. Tu dois accepter n'importe-quel taf. Mais c flou. Est-ce que les rmistes auront le choix? Ca m'a l'air mal barré.
Mais je m'emporte. tu peux essayer les moteurs de recherche. ;-)

22. goolwen - 14/10/03 16:17
Rhââaaa, fainéants comme des RAMiers, ils en RAMent pas une ces RMIstes ;)
Bouha d'accord, c'est pas drôle, mais fallait bien les faire. Nan ? J'était pas obligé ?
Ben désolé alors. Sinon,quelqu'un aurais un lien ou tout le projet de loi du RMA est expliqué ?

21. rica - 14/10/03 15:52 - (en réponse à : f.hrycak@voila.fr)
Et bé oui, stan! le rmi sert effectivement de (maigre) bouée à certains auteurs. On n'a jamais prétendu que c'était le top, mais c'est comme ça!
Tu sembles faire un lien entre la qualité des boulots d'un auteur et ses revenus quand tu demandes si les auteurs rmistes le seront (rmistes) jusqu'à leur chef d'oeuvre ou la retraite. Tu sous entends bêtement que les auteurs rmistes sont des ratés ou des fénéants vu qu'ils ne gagnent pas leur vie. Je ne suis évidemment po d'accord avec toi. Sinon des gens comme munoz ou nine seraient millionaires, pas vrai?Pour mieux me faire comprendre, je vais prendre l'exemple d'olivier bramanti de amok. Dans "taf" sur la 5è, il expliquait qu'il était au rmi et vivait chez ses parents. Pourtant je connais pas mal de gens pour te dire que ses bouquins sont des chef d'oeuvre...
Quant au statut "d'auteur d' etat" , je suis pas d'accord tant que ledit auteur ne répond pas à des commandes de l'Etat. Il est "juste" assisté.
"""Rica, je sais pas si c'est dur pour le type qui de Rmiste passe à Ramiste mais c'est aussi dur pour le mec qui touche un smic amélioré et qui a deux gosses à charge. """
J'ai jamais dit le contraire!!! C'est même pas un argument ça! C'est pas parceque c'est aussi ou plus difficile ailleurs qu'il ne faut pas l'ouvrir! Merde! C'est comme si tu disais à des mecs qui viennent de se faire virer pour raisons économiques et qui manifestent de la fermer parce qu'il y a des gens qui crèvent de faim en afrique! Ton idée d'une politique socio-économique c'est donc ça?!! "Attendre d'être au fond du trou pour avoir le droit de l'ouvrir" ?
"""Et puis, dites, si je me souviens bien, dans les conditions pour toucher le rmi, fallait pas s'engager à suivre des trucs d'insertion qui prennent du temps et gonflent passablement. """
Ouais mais le contrat d'insertion dans mon cas d'auteur de bd n'ayant jamais publié consiste à produire des pages en vue d'être publié. c'est autre chose que 20 à 30 heures hebdo à faire n'importe quel boulot de con, non?
"""Et, autre truc, les étudiants, comment qui font ? z'ont souvent pas de rmi, se tapent un boulot de demer et essayent d'apprendre quelque chose. """
bravo! tant qu'on est pas tous dans les mines 20h par jour tout va bien, alors? Et moi je vivais autrement mieux en étant étudiant (boursier) qu'au rmi . Et ne me dis pas qu'il y a des étudiants (boursiers ou non) qui DOIVENT bosser , je le sais ! Mais c'est pas là le débat!!! ou alors tu me dis qu'il faut que je retourne à ma situation d'étudiant, sans en avoir le statut mais en continuant à apprendre (paske le temps que je passe à dessiner, j'apprends mon métier, ou au moins je me perfectionne).
Désolé, je m'énerve mais c'est qu'en plus on s'éloigne du sujet initial sans avoir eu de réponse. Je cherche pas à savoir si y'a de pires situations qu'auteur de bd rmiste! Ni à savoir si les auteurs de bd rmistes méritent d'être au rmi (comme quoi raffarin a bien fait son boulot... le mérite tout ça tout ça...) Je pense juste que ces auteurs auront moins de temps à consacrer au dessin et je me demande combien continueront dans ces conditions. voila
à bientôt

20. tanxxx - 13/10/03 13:37 - (en réponse à : mais noooon)
rien à voir, mais vraiment mais alors mais pas du tout : le rma c'est n'importe quel boulot de merde payé des cacahuètes. C'est plus clair, là ?

19. stan prozak - 13/10/03 13:27 - (en réponse à : tanxx)
Salut à tous
Tanxx, donc, si je comprends bien, le RMI sert de plateforme de survie à l'auteur qui est balotté sur le long fleuve de la vie qui, comme on le sait, n'et pas tranquille. Ca crée un peu le statut d'auteur assisté voire d'"auteurs d'état" mais pourquoi pas ? Et jusqu'à quand ? jusqu'à la sortie de son chef d'oeuvre ou jusqu'à la retraite ?
Rica, je sais pas si c'est dur pour le type qui de Rmiste passe à Ramiste mais c'est aussi dur pour le mec qui touche un smic amélioré et qui a deux gosses à charge.
Et puis, dites, si je me souviens bien, dans les conditions pour toucher le rmi, fallait pas s'engager à suivre des trucs d'insertion qui prennent du temps et gonflent passablement. Et, autre truc, les étudiants, comment qui font ? z'ont souvent pas de rmi, se tapent un boulot de demer et essayent d'apprendre quelque chose.
Tous à salut

Tous à salut

18. tanxxx - 13/10/03 03:39 - (en réponse à : larry)
c'est à dire ? eux trouvent sans doute que c'est la meilleure solution pour mettre toutes ces feignasses au boulot ?

17. larry underwood - 13/10/03 02:26 - (en réponse à : Dan Pussey)
Oui, décidément TF1 informe beaucoup moins bien qu'avant.

16. tanxxx - 12/10/03 22:21 - (en réponse à : rmi rma truc de pauvres)
pour résumer : un rma=un rmi avec 20 heures de boulot par semaine payées au smic horaire, c'est à dire que le parton signe le contrat d'insertion à ta place, t'as pas le choix, et c'est lui qui empoche ton rmi. avec toutes les dérives que ça peut comporter.
c'est à dire rma=20h/semaine pour 500 bales de plus que ton rmi à la fin du mois=fini le dessin pour rien.

15. Dan Pussey - 12/10/03 20:14
RMI, RMA. On y comprend rien à ces trucs de pauvres.



 


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