Les références erronées dans la BD

Les 14 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



14. Stan - 14/10/00 17:00 - (en réponse à : le 3eme testament...)
dans le troisieme testament, tome 1, Alice a dessiné Notre Dame avec la flèche centrale, alors que celle-ci a été construite bien des années après le déroulement de l'histoire!!!(bon, dans la vie, on chipotte ou on chipotte pas...) qui a lu Le chevalier, la mort et le diable(tome 2)? page 42, image 2, il y a un beau pompage de la couv' du 3eme testament (tome 1)

13. ViCh - 12/10/00 17:05
Comme dit un proverbe populaire « la culture, c’est comme la confiture : moins on en a, plus on l’étale ». Enfin, ne soyons pas vache, tout le monde peut, de bonne fois, faire une erreur de référence. C’est vrai que c’est gênant dans la mesure où, dans le cas d’une BD, d’un livre, d’un film … l’erreur se diffuse rapidement. Mais comme le dit Pata, c’est tant pis pour l’auteur car il y a toujours des gens attentifs (s’ pas Morti ;-) pour la faire remarquer.
Donc merci Morti pour Marie-Hélène Breillat, qui avait effectivement fait une « Claudine » épatante et dont j’ignorais qu’elle fut gravement malade.
Sophie, je ne suis ni Suisse ni Bourguignon et je proteste : l’abus de Fendant, ça n’existe pas ! (au fait, la majuscule à Gevrey-Chambertin et la minuscule à Fendant, c’est voulu ? ;-))))

12. Brutos - 12/10/00 16:00
Ce cher fletch a raison, le fendant vaudois est un raisin dont les grains, si on les presse entre le pouce et l'index, se fendent alors que les autres types de chasselas eclatent et giclent... Comme dit le vieux proverbe du valais, "Fendant gouleyant, fendant vaudois"... Chere Sophie, je promets de vous envoyer cette dedicace de Cosey a titre d'euphorisant aussi vite que possible :o).

11. fletch - 06/10/00 09:37 - (en réponse à : à Sophie)
Le rapprochement fendant-mal de crâne est bien trouvé, mais je crois que ce vin tire plutôt son nom des caractéristiques du raisin utilisé pour sa fabrication (dont la peau se fend) que des effets désagréables qu'entraîne une consommation abusive ;o) Cela dit, je peux me tromper. L'expert local ès pinard, c'est plutôt toine ;op

10. Sophie - 05/10/00 23:32 - (en réponse à : termite@multimania.com)
Maître Vénéré: bien vu :o)) Je préciserais tout de même que l'abus de Gevrey-Chambertin perturbe moins la journée du lendemain que l'abus de fendant ... Je me demande d'ailleurs s'il ne tirerait pas son nom de l'effet provoqué dans le crâne du consommateur ;o)) Un Suisse pour me renseigner ??? Fletch ?? Toine ??? Docteur Freud... (ou devrais-je dire Dr Brutos ??? ;o)), merci de m'avoir fait découvrir le triste état dans lequel je me trouve... Z'auriez pas un euphorisant ??? A+ Sophie :o))

9. ChM - 05/10/00 22:38
Sophie c'est fendant :-)

8. Docteur Freud - 05/10/00 18:07
Bien, bien allongez-vous donc chère Sophie ( ceci sans intentions déplacées évidemment... ) nous allons essayer d'explorer votre inconscient. Or, donc vous souffrez d'une névrose obsessionnelle ( nèvrose de transfert ) centrée sur Cosey. On peut mettre cela en parallèle avec votre mètier qui consiste schèmatiquement ( reprenez moi si je me trompe ) à étudier les rites sociaux des termites ( reproduction, hiérarchie, etc... ). Cela implique un esprit statistique très développé qui se rapproche de la maniaquerie du collectionneur bloqué au stade anal. Cela est sous jacent dans votre comportement et le fait que vous vous en rendiez compte est un fait positif... Malheureusement, on remarque bien votre manière de tout ramener à Cosey, cette idéalisation de l'oeuvre. vous auriez pu continuer à vous névroser tranquillement mais malheureusement votre esprit cocardier bourguignon ( sans doute du à un hédonisme prononcé induit par toute la bonne chère de la région ) risque d'entrer en conflit avec votre névrose ! L'évolution est chronique et il y a aggravation progressive et invalidité si doute permanent, envahissement par les rites conjuratoires. Heureusement que je suis là !

7. Sophie - 05/10/00 17:37 - (en réponse à : termite@multimania.com)
Brutos: ta connaissance approfondie de la personnalité de ce cher Pata ne cesse de m'émerveiller. Pas pour rien que vous êtes frères de sang ;o)) Concernant les références erronées dans les BD, une autre me vient à l'esprit : dans "A la recherche de Peter Pan", la scène du diner au Grand Hotel, on voit très distinctement une bouteille de Gevrey-Chambertain.... Or, n'en déplaise à mes voisins suisse en général et à ce cher Cosey en particulier, le nom de ce charmant chef-lieu de canton de Côte d'Or, et par conséquent de l'appellation-village figurant sur les étiquettes du breuvage enchanteur qu'on y produit, est bel et bien Gevrey-Chambertin, sans a. Ca fait maintenant des années que ce détail perturbe mon équilibre psychique, partagé entre un sentiment patriotique bourguignon et mon amour inconditionnel pour Cosey et ses oeuvres.... Si le Dr Batman traîne encore dans le coin, je lui demanderais bien une petite consultation... A+ Sophie :o))

6. Brutos - 05/10/00 16:55
Et un bel exemple qui montre que Pata etait trop occupe a essuyer la buee sur ses verres de lunette et qu'il n'a pas vu le generique de "Romance" c'est son hesitation sur le nom de la jeune heroine : Caroline Ducey... :o)

5. Morti - 05/10/00 14:44
Très vrai...et très drôle aussi...sacré Pata... :o)))))

4. Pata - 05/10/00 14:02
pour moi, ce genre d'erreur est doublement négative, dans un cas pour le lecteur, dans l'autre pour le scénariste. Je m'explique. Cas 1 : le lecteur ne connait rien à la référence dont parle l'auteur. Il va prendre l'allusion au pied de la lettre et véhiculera ainsi une idée fausse, voire, il passera lui même pour un con s'il la ressort quelque part "en société". Imaginez la scène : (L = Lecteur S = "la société") S : ouais mais bon, un film porno, t'en as vu un, tu les as tous vus quoi j'veux dire... L : Ouais, comme ceux de Marie-Hélène Breillat... sont trop stéréotypés (notez comme le lecteur n'hésitera pas le cas échéant à rajouter sa petite touche personnelle, quitte à passer encore plus pour un crétin) S : de qui ? L : Ben... Marie-Hélène Breillat, tu connais pas ? Pfff... S : Si je connais, c'est une ancienne actrice grâvement malade qui a autant joué dans un porno que toi tu as reçu un prix Nobel. L : Hein ?... Mais non, c'est hyper connu, elle faisait du porno. S : Non, elle a joué dans "La mandarine" et dans "Claudine", et c'est pas franchement ce qu'on peut appeler des pornos. L : Euh... S : Tu confonds avec sa soeur, Catherine, qui est réalisatrice et qui a fait "Romance", un film un peu chaud avec Rocco Siffredi et Melle Doucet (NDLA : ou un truc dans le genre ;o) ) mais qui n'est pas franchement un porno non plus. L : Hein ? Euh... Tu crois ? S : Oui. Tu as vu où qu'elle faisait du porno l'autre ? L : Euh....(Embarras... Comment avouer qu'il a lu ça dans une BD ?...) S : oui ? L : dans une BD. S : Une... Ouarf ouarf ouarf ! L'est trop lui !!! Voila. Comment passer pour un con et en vouloir à mort à un scénariste. ;o)) Cas 2 : Le lecteur connait la référence dont parle l'auteur et là c'est beaucoup plus rapide. Le lecteur prend le scénariste pour un type pas très consciencieux, qui écrit un peu à tort et à travers et qui ne prend pas soin de vérifier les faits réels dont il parle. Bref, mauvaise image de marque. Dans un cas comme dans l'autre, ça finit par retomber sur l'auteur... Enfin je trouve. Pata ;o)

3. Morti - 05/10/00 12:44
Moi je veux bien qu'il pense que ça fait des BD plus crédibles mais le résultat quand il se plante n'a certainement pas l'effet escompté. Je pense justement qu'à partir du momnet où on tient à placer des (ses) références, il faut être doublement attentif car sinon, comme je le précisais, cela veut dire qu'une information fausse circule...et reste imprimée... Dans ce cas-ci, c'est assez marginal je le conçois bien mais cela pourrait avoir d'autres repercussions en cas de sujet plus grave. Il y a aussi le respect des auteurs ou personnes incriminées mais bon, est-ce que ça intéresse encore quelqu'un...??? Marc

2. Tonton Pol - 05/10/00 10:38
Il faut dire aussi, Morti, que tu parles d'un scénariste (que j'appréciais bcp avant) qui aime faire étalage de son érudition. Yann semble être soucieux de citer plein de références, un peu comme pour dire "regardez, bande de lecteurs, moi, j'ai lu tel livre ou vu tel film!". C'est soit parce qu'il est pédant ou parce qu'il croit que s'il ne le fait pas, ses bouquins ne seront pas crédibles ou que parce que s'il s'est cassé le tronc à lire ou voir tel truc, il n'y a pas de raison que vous ne le fassiez pas.
C'est clair que ce petit jeu, si tu t'y plantes, il se trouvera toujours quelqu'un pour te le faire remarquer.

1. Morti - 01/10/00 20:40 - (en réponse à : marc.guislain@brutele.be)
Je ne pense pas que ce sujet ait déjà été traité mais encore une fois aujourd'hui, à la lecture d'un album, je suis tombé sur des références à des personnages tout à fait fausses...et ça m'agace...
En général ça se situe au niveau des noms ou des personnages de référence ou encore à des titres de roman, de film, etc... toujours approximatifs.
Pourquoi les auteurs ne font-ils pas plus attention à ce genre de détails, dans certains cas ça pourrait induire en erreur voire quasiment être désobligeant pour les personnes mentionnées.
A titre d'exemple, voici ce que j'ai trouvé dans le dernier album de Lolo et Sucette par Yann et Hardy.
Dans quelques planches consacrées à un tueur en série, un des personnages fait la réflexion suivante : "...la courbe des viols va connaître une érection digne d'un film de Marie-Hélène Breillat !" suivi d'un astérisque de référence "Spécialiste des films X"
Je sais que pour la majorité d'entre vous ça n'interpelle pas au niveau du vécu mais il faut savoir :
1) Marie-Hélène Breillat était une adorable actrice française (ex-épouse d'Edouard Molinaro, a joué "Claudine" à la TV ou dans "La Mandarine" entre autre) disparue des écrans pour raisons de santé très graves depuis des années, elle finit ses jours en maison de santé si je me souviens bien donc rien à voir avec...
2) Catherine Breillat, sa soeur qui elle est bien réalisatrice mais...
3) absolument pas spécialisée dans le X. Elle a simplement tourné le film "Romance" dans lequel elle a utilisé Rocco Siffredi, qu'on ne présente plus, mais en aucun cas ce film, comme ses précédents, n'est un film X !!!
Le fait en soi n'est pas très important mais le fait que Yann ait fait mention du prénom Marie-Hélène (pas trop courant quand même) prouve qu'il la connaissait ainsi que sa soeur vu qu'il évoque le film alors POURQUOI ne pas avoir fait attention.
JE SAIS que ce n'est qu'un détail mais quand il se répète, ça devient gênant et si les gens ne font pas attention, ça veut dire qu'une information fausse circule et est assimilée par les lecteurs.
Dans ce cas-ci, ça m'a frappé car j'aimais beaucoup cette actrice et je trouve que ce qu'elle et sa famille a dû endurer ne méritait pas d'être mentionné de cette façon et surtout dans ce genre de BD...même si c'est certainement involontaire de la part des auteurs.
Un MINIMUM d'attention lors de ces références serait la moindre des choses surtout quand on sait que l'on est lu par un nombre considérable de personnes...ceci étant bien entendu valable pour toutes les autres références erronées...
Marc



 


Actualité BD générale
Actualité editeurs
Actualité mangas
Actualité BD en audio
Actualité des blogs des auteurs
Forum : les sujets
Forum : 24 dernières heures
Agenda : encoder un évènement
Calendrier des évènements
Albums : recherche et liste
Albums : nouveautés
Sorties futures
Chroniques de la rédaction
Albums : critiques internautes
Bios
Bandes annonces vidéos
Interviews d'auteurs en videos
Séries : si vous avez aimé...
Concours
Petites annonces
Coup de pouce aux jeunes auteurs
Archives de Bdp
Quoi de neuf ?
Homepage

Informations légales et vie privée

(http://www.BDParadisio.com) - © 1996, 2018 BdParadisio