Scénario : erreur de débutants

Les 42 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



42. goolwen - 29/09/03 12:56 - (en réponse à : Pedro)
J'espere que tu trouveras un dessinateur capable de prendre la suite, le début est vraiment intéressant et bien strucuré.

41. skiloo - 29/09/03 10:19
à Tous : Merci !!

à Pedro : Merci pour ce bel exemple concret !! Et bonne chance si le projet est toujours d'actualité.

40. Sp|ne - 29/09/03 09:49
Très chouette projet de Victor en effet. Je suppose que le dit projet est avorté.

39. Kipkool - 28/09/03 23:29
Vous avez soumis ce projet aux éditeurs? Qu'en a-t-il résulté? J'aime beaucoup les planches de Victor, ce jeune est promis à un bel avenir:-)

38. Pedro Varek - 28/09/03 22:52 - (en réponse à : pedro.varek@free.fr)
Hello,

L'erreur à ne pas commettre, c’est d’imaginer que le scénario a la moindre importance pour un éditeur de BD. Corollaire : le scénariste doit passer son temps à chercher un bon dessinateur plutôt qu’à écrire :-)

J’en profite pour vous conseiller ce site :
http://lemurmure.free.fr

A bientôt,


Pedro

37. nemOrtel - 28/09/03 17:59
C'est trop long, recommencez tout. Bon, les p'tits gars je dois vraiment filer là, mais vous perdez rien pour attendre, demain je vous parle d'Ailleurs. D'ailleurs... non rien :)

36. larry underwood - 28/09/03 16:40 - (en réponse à : sitcom)
C'était de l'humour. Désolé, je suis pas très frais ce matin. Paske là, tu viens de m'expliquer toute la première partie de ma maîtrise... tiens, je t'en donne un pitit bout ;-)


Les stéréotypes, comme le souligne Will Eisner dans Le Récit Graphique, sont généralement mal perçus d’un public exigeant, qui fait valoir, à juste titre, son droit à la diversité et au renouveau :

« La définition d’un stéréotype est celle d’une idée ou d’un personnage standard, conventionnel, exempt de personnalité. L’adjectif stéréotypé s’applique à ce qui est usé, vieilli.
Les stéréotypes ont mauvaise réputation. Non seulement parce qu’ils impliquent la banalité, mais parce qu’ils ont souvent été mis au service de la propagande et du racisme. En simplifiant et classifiant à l’aide de généralités erronées, le stéréotype est un danger et une arme potentielle. »

Il convient de réhabiliter la notion du cliché, non pas en tant qu’agent d’une atrophie de la création qui se bornerait à employer des thèmes identiques sans jamais les enrichir ni les développer, mais en tant qu’archétype porteur d’un message à valeur universelle, accessible par tous et riche de toute signification que chacun jugera opportun de lui donner. La valeur des mythes tient à ce chaque individu est libre de lui apporter, en fonction de sa propre expérience, de son propre regard, de son rapport à l’existence.
Le « squelette » fondamental, l’architecture sur laquelle repose le mythe et que lui emprunte la bande dessinée, n’est pas une enclave à l’imagination : c’est un support essentiel sur lequel nous inscrivons le récit proprement dit, en l’agrémentant de toutes les influences et aspirations possibles. Nous allons démontrer qu’au-delà d’une rigidité apparente de la forme pour la bande dessinée, et d’une permanence des thèmes pour le mythe, se dégage toute une culture née de l’archétype, traditionnellement qualifiée de « mineure », terme quelque peu péjoratif auquel nous préférerons celui de « parallèle ». Pour reprendre une notion chère à Georges Pérec, nous pouvons affirmer que c’est de la contrainte que naît l’inspiration.

(...)

Nous avons précédemment évoqué, au sujet des archétypes, la question d’une certaine anémie de l’imagination, les auteurs se limitant, par paresse ou par formalisme, à reproduire les récits et les codes narratifs de leurs prédécesseurs. Will Eisner ayant partiellement défini le stéréotype comme « un danger et une arme potentielle », il est surprenant que la bande dessinée, ainsi que d’autres arts tels que le cinéma et la littérature, soient à ce point parcourus de clichés de toutes sortes. C’est que le cliché est considéré comme l’instrument de la facilité et de la stérilité : aussi est-il préférable de se référer à la notion d’archétype.
Les archétypes sont le symbole de la répétition, de la redondance de thèmes et de situations. Tout récit encourt le risque de reproduire des schémas antérieurs, et de fait, nous l’avons vu, tout récit est fondamentalement une reprise d’anciens modèles. Mais si les mythes sont dits « universels », n’est-ce pas parce qu’ils ont déjà exploité toutes les possibilités d’histoires ? Puisque l’on peut aisément isoler, comme le fait Campbell, un schéma de référence, quelle est alors la place laissée à la réelle invention ? Si tout récit est initialement dépendant de ce modèle, toute remise en cause des créations précédentes est rendue à l’échec.
En matière de récits mythologiques, exploitant les archétypes universels comme la quête du héros, la lutte du bien contre le mal ou la recherche de la connaissance, il ne faut pas chercher la nouveauté dans les fondements même de l’histoire – qui resteront toujours identiques – mais dans l’apport personnel des auteurs, qui peuvent enrichir cette base de toutes leurs aspirations.
Qu’il s’agisse d’un récit cinématographique, littéraire ou de bande dessinée, l’archétype est une ressource ambiguë si on le considère à la fois nécessaire à l’expression d’une histoire de portée universelle et agent contraignant de l’imagination. La « mauvaise réputation » dont parlait Will Eisner à son propos est la conséquence d’un consensus péjoratif : on ne voit plus l’archétype que comme une menace envers l’expression d’un renouveau narratif, comme si la nouveauté était gage absolu de qualité et d’intérêt, rejetant par là toute la richesse narrative et symbolique des archétypes. Mais les histoires, aussi originales fussent-elles, sont indissociables de la reprise de ces grands motifs. Le problème n’est donc pas de chercher un remaniement en profondeur des structures universelles, mais de s’attacher à la création d’une œuvre singulière dont la compréhension ne serait possible que grâce à la connaissance préalable de ces mêmes structures.
Will Eisner nous explique les raisons de la constance des stéréotypes en bande dessinée. Ils sont inhérents à son fonctionnement et constituent même la base de son langage. Construite sur le modèle du mythe, la bande dessinée ne cesse de lui correspondre et de renvoyer son lecteur à la découverte des archétypes qu’elle emprunte :

« Toutefois, le stéréotype est un élément indissociable de l’art séquentiel. C’est une nécessité maudite, un outil de communication dont l’utilisation dans la bande dessinée est incontournable. Compte tenu de la fonction narrative du média, ce n’est guère surprenant.
L’art de la bande dessinée reproduit des comportements humains. Le dessin est un reflet de la réalité dans un miroir, sa compréhension rapide dépend de la mémoire et du vécu du lecteur. Cette condition rend nécessaire la simplification des images en autant de symboles. Donc, des stéréotypes.
Dans l’art séquentiel, les stéréotypes sont créés en tenant à la fois compte du type physique et de l’activité du personnage. Ils deviennent des icônes et sont utilisés comme éléments du langage de la narration graphique.
Quand il utilise le langage filmique, l’auteur a tout loisir de développer un caractère. La bande dessinée, au contraire, demande une grande concision.
Le dessin ou la caricature doivent instantanément aller à l’essentiel. »

C’est parce qu’elle est entièrement construite à partir d’archétypes narratifs et visuels que la bande dessinée se doit de faire preuve de la plus vive modernité. Elle parvient à maintenir à l’écart l’écueil de la stérilité en jouant sans fin sur les possibilités de formes qui lui sont propres.

35. nemOrtel - 28/09/03 16:33
Mais un album n'est pas une pièce de théatre, les contraintes qui s'y exercent sont différentes, non?
je te donne des news dès que j'en ai ;)

34. Sitcom - 28/09/03 16:24 - (en réponse à : Larry...)
Attention à la confusion que l'on pourrait faire = le formatage façon grosse production (ex: Terminator,...) et les films plus intimistes (ex : Festen,...) répondent bien souvent tous 2 au shéma expliqué plus bas.
C'est donc ce qu'on y met, ce qu'on va raconter et comment on le raconte, qui fera la différence.
Je pense que tous les films répondent à ce shéma : c'est la base même de la dramaturgie en fait.

33. larry underwood - 28/09/03 16:00
ouais, et comme ça on se retrouve avec un truc bien conventionnel qui ne surprend personne, et ça permet à quelques malins de venir les descendre sur BDP, facon "merde de chez Soleil"...

32. Et pourquoi pas écouter du Manu Chao, tant que vous y êtes - 28/09/03 15:55
"Pour ce qui est de la structure, à la télé et souvent au cinema (americain en particulier), on decoupe frequement le scenario en 1/3...
1er 1/3 exposition: a la fin de ce 1/3 ton (ou tes) heros doit avoir un pb.
2eme 1/3 tu fous ton personnage de plus en plus ds la panade
jusqu'a une situation paroxistique.
3eme 1/3 il remonte la pente et monte peu à peu un plan qui lui permet de s'en sortir..."

Ceci est expliqué de façon clair, avec des mots qui vont bien, dans "Comment faire d'un bon scénario un scénario formidable" de Linda Seger, chez Dixit.
Ainsi, à la fin du 1er acte, tu as une scène forte, aussi appelé "moment clé", c'est le pivot (pour reprendre la script-doctor et j'aime bien ce mot) qui sert de bascule dans le deuxième acte. Rebelote à la fin du 2ème acte (le plus long, développement de l'histoire
oblige). Le 3ème acte est le plus court. C'est là ou tout s'accélère (effet d'entonnoir), jusqu'au final, le climax, qui précède l'épilogue.

Perso, je trouve la lecture de ces bouquins pas indispensable, même si ça peut aider et surtout rassuré (ouf ! sans le savoir, j'avais placé d'instinct des pivots entre mes actes qui, oh miracle, sont au nombre de trois !)

31. Et pourquoi pas écouter du Manu Chao, tant que vous y êtes - 28/09/03 14:40
"Mais le pro qui a de la route et tout… justement, par rapport au jeune, ne s’enfonce-t-il pas (parfois/souvent) dans des histoires franchement moyenne, la technique rattrapant la pauvreté du scénario ?"

C'est sûr qu'il vaut mieux avoir des histoires en soi à raconter. Le problème, c'est quand tu as fait le tour. L'impression de tourner en rond.

"Vous ne pensez pas que, quelque soit la technique, un scénario c’est quelque chose qui doit être mûri, lu avec du recul ?"

Hé, mais c'est Truffaut qui disait un truc comme ça. Une histoire de tiroir, dans lequel tu ranges le premier jet du scénar avant de le ressortir trois ans plus tard.

"Quand on propose de faire T2 à Cameron, il mettra plus de cinq ans à trouver la bonne histoire…"

Alors là, j'ai eu vent d'une rumeur à cette époque, comme quoi James Cameron souffrait de constipation chronique... Apparemment il passait beaucoup de temps au cabinet.

30. Gill - 28/09/03 14:32 - (en réponse à : MacShane)
C'est vrai que ça fait bisquer de voir des pros accumuler les albums, parfois sans intérêt. Bon d'accord, ils ont eu UN chef d'oeuvre (disons plutôt "succès public") à un moment donné et ont gagné la confiance des éditeurs qui leur commandent (ou qui acceptent bien plus facilement) d'autres écrits... mais ce n'est pas pour ça que le miracle se reproduira à chaque fois !

Pourtant, il peut sembler logique qu'un éditeur cherche à reproduire un "bon coup" avec celui qui a prouvé son talent... comme il peut sembler logique, de la part des lecteurs dont le porte-monnaie n'est pas extensible, de faire AUSSI confiance en ce même auteur qui les a enchanté. Et même s'il y a parfois quelques déceptions ou avis mitigé, ils sont atténués par la confiance qui demeure en partie (ne serait-ce que par le style propre de cet auteur qui convient au lecteur)... ce qui leur fait acheter d'autres albums. Il y a en quelque sorte, un effet de star-system (alimenté par les critiques et les journalistes) qui maintient ces auteurs sur le devant de la scène.
Enfin, il peut sembler logique qu'un auteur à succès profite de cette mâne tant qu'elle subsiste... Qui peut jurer que ça durera éternellement ? Et puis, l'objectif de tout métier non-salarié n'est-il pas de gagner toujours plus (à partir du minimum indispensable pour vivre : 3 ou 4 albums par an je pense) ? Que cela passe par plus de quantité (le plus facile) ou par plus de qualité (OK, passer plus de temps, mais le succès est-il forcément au bout ?).

Bref, une fois que la machine est en route, il est difficile de lui faire changer de cap, juste par soucis de justice... Pensez donc ! Tout le monde est d'accord : l'éditeur, les lecteurs ET l'auteur lui-même !
En conclusion, il faut bien admettre qu'une bonne partie de la production (importante, en cette veille d'Angoulème) restera "réservée" à quelques scénaristes à succès... et que le reste permetra à de jeunes auteurs (ou à des scénaristes dilettantes) de se faire connaître.

Pour ma part, je ne pense pas qu'un grand scénariste faisant confiance à un jeune dessinateur "fasse désordre", bien au contraire ! Là, au moins, on peut estimer qu'un certain équilibre peut s'installer, et c'est encore la meilleure façon, pour un dessinateur d'entrer dans la carrière !
Non, ce qui manque, surtout, c'est la production de masse que l'on pouvait voir dans les magazines d'autrefois, et dont une partie seulement était destinée à sortir en album : c'est comme ça qu'on débuté les Greg, Lécureux, Charlier, Goscinny, Hempay, Tilleux, etc... et qui ont permis à de nombreux dessinateurs de démarrer.

29. larry underwood - 28/09/03 14:17 - (en réponse à : ça, ça m'énerve)
"(surtout que là, on parle de roman populaire, pas de littérature à proprement parler)."

Donc les romans populaires ne sont pas de la littérature ? Sais-tu qu'en leur temps les auteurs les plus populaires furent Zola, Hugo, Dickens, Verne et bien d'autres... ?

28. MacShane - 28/09/03 13:08 - (en réponse à : pour en revenir aux Pros et a la technique)
Quant à la technique.
Mais le pro qui a de la route et tout… justement, par rapport au jeune, ne s’enfonce-t-il pas (parfois/souvent) dans des histoires franchement moyenne, la technique rattrapant la pauvreté du scénario ?
N’assistons nous pas depuis quelques années à une inondation de nouvelles BD toujours écrites par les mêmes auteurs ?
Okay, ils sont pros, okay, ils écrivent plutôt bien mais, sincèrement, lorsque qu’un auteur rencontre un jeune dessinateur et écrit spécialement pour lui, vous ne trouvez pas que cela fait désordre ? Vous ne pensez pas que, quelque soit la technique, un scénario c’est quelque chose qui doit être mûri, lu avec du recul ?
Croyez vous que l’on doive écrire un scénario et ensuite trouver le dessinateur qui convient, ou que l’on puisse (rapidement) écrire pour un dessinateur ?
Ne croyez vous pas que, au moment où on commence une série, la moindre des choses c’est d’en avoir la fin (quitte à relancer l’aventure plus tard, mais c’est un autre débat).

Un Michael Crichton, auquel on doit pléthore de scénario et d’histoire (populaire mais plutôt bien dans l’ensemble) a écrit une quinzaine d’histoires en 15 ans lorsque des scénaristes que je ne citerai pas vont écrire 15 BD en en cinq ans.
N’y a-t-il pas un problème quelque part ?
Et, ne me servez pas qu’une BD s’écrit plus vite qu’un roman, c’est tout simplement faux. Dans un roman, lorsqu’on est PRO, s’entend, le plus long, c’est la trame, l’épaisseur des personnages, les recherches docs et la structure. L’écriture, n’est qu’une question de technique (surtout que là, on parle de roman populaire, pas de littérature à proprement parler).

Quand on propose de faire T2 à Cameron, il mettra plus de cinq ans à trouver la bonne histoire… aujourd’hui je vois des scénaristes pondre un truc et l’écrire ! en quelques mois parce qu’ils ont trouvé un dessinateur correcte et qu’il ne faut pas le lâcher (sachant qui plus est que ce dessinateur " correcte " ne sera pas publié s’il se pointe avec un scénariste inconnu).

Bref, la technique, c’est bien gentil, mais y’a pas, le vrai bon boulot, il se fait avec du temps et je n’ai pas l’impression que ce temps soit réellement consacré à la majeur partie des nouveautés que nous trouvons dans les bacs.

Mais bon, prenez pas ça pour des affirmations, d’où les questions que je pose, d’ailleurs. C’est juste un avis et y s’applique pas universellement non plus.
:o)
mac

27. jip - 28/09/03 13:01
Si toi tu t'emmerdes déjà à lire ton truc, les autres, qu'est ce que ça va les faire chier....

26. nemOrtel - 28/09/03 12:39
Une erreur que j'ai commise dans mon premier scénar (anticipation SF), c'est de ne pas tenir compte du lecteur. La première version comportait un seul personnage humain, face à 12 androïdes froids et sans humour. Si le script et le découpage initial comportaient une certaine dose d'humour jouant justement sur ce décalage, façon Hibernatus, ce n'était plus la même chose une fois écrit. Et à la relecture, c'était plutôt chiant à lire en fait. J'ai adapté l'histoire en ajoutant quatre ou cinq (héhéhé) personnages supplémentaires pour équilibrer les rapports, et la version actuelle est beaucoup plus lisible, enfin je crois. Mais maintenant que les 8 premières planches sont crayonnées, je trouve ça toujours un peu lourd. Je me mord le poing pour ne pas injecter de l'action dès la cinquième planche, car je crains d'ennuyer avec un récit où il ne se passe rien avant la planche...avant une longue introduction quoi! :)

25. gilles - 28/09/03 12:12
Le Lavandier est tres bien, je confirme :o)

Sinon, il y'a aussi "Story" de Robert Mc Knee qui tient bien la route et qui est actuellement une reference incontournable... Ce bouquin a ses faiblesses (le coté "si vous voulez faire un bon scenario faites comme ci et comme ça"), mais il est assez complet... Et lorsque l'on bloque sur un aspect d'un scenario.. Ca peut aider de jeter un coup d'oeil dans le bouquin, au chapitre concerné...

Completement d'accord avec le fait qu'il faut imperativement faire lire son travail...
Le pb c'est de trouver de bons lecteurs. Cad des gens qui te font de vraies critiques sur les points qui posent pb dans ton histoire... La plupart des gens vont critiquer des points de detail (du type le heros ca serait mieux s'il avait un blouson rouge plutot qu'un pull bleu) et passer à coté des veritables faiblesses du scenario...

Pour ce qui est de la structure, à la télé et souvent au cinema (americain en particulier), on decoupe frequement le scenario en 1/3...
1er 1/3 exposition: a la fin de ce 1/3 ton (ou tes) heros doit avoir un pb.
2eme 1/3 tu fous ton personnage de plus en plus ds la panade
jusqu'a une situation paroxistique.
3eme 1/3 il remonte la pente et monte peu à peu un plan qui lui permet de s'en sortir...

Je conseille vivement d'analyser le travail d'autres scenaristes.... Prend par exemple un album de Goscinny et essaye de voir un peu comment il fait, comment il structure ses histoires (Goscinny a une mecanique assez simple mais qui est d'une precision incroyable et qui fonctionne merveilleusement bien)...

Evite dans un 1er temps, une structure hyper compliquée (avec flashback, multiples personnages et compagnie). Tu risques d'avoir du mal à t'en sortir.... Cherche plutot à faire un scenario lineaire..

Enfin il y'a un point essentiel: La motivation des personnages... C'est le moteur de ton recit. Il faut que leurs motivations soit tjr comprehensibles... Que leur buts soit clairs, lisibles...
Car ca aussi c'est une erreur que je vois souvent chez de jeunes scenaristes... Ils changent le caractere de leur personnage en plein milieu du recit, car cela les arrangent.... Resultat: le personnage devient confus et il y'a une perte d'identification pour le spectateur ou le lecteur...Qui s'accompagne d'un desinteressement pour le recit....

24. Vortigern - 26/09/03 20:46 - (en réponse à : skiloo)
Références de livres sur les figures de styles à te donner ?
Il y en a beaucoup trop pour un seul message mais tu peux demander dans un magasin spécialisé.

23. Sitcom - 26/09/03 17:54 - (en réponse à : La bible...)
... du scénariste un temps fut l'ouvrage de Y.Lavandier, édité par le clown et l'enfant dont le titre est "la dramaturgie".
Il est simple à comprendre et vise tous les médias.
Depuis il y en a eu d'autres que je n'ai pas lu mais dont on m'a dit beaucoup de biens. (comment faire de son scénario un scénario formidable, ou quelque chose comme ça est une référence en cinoche si je me souviens bien)
Le principale étant de bien comprendre les mécanismes de la dramaturgie puis de l'appliquer avec les tecniques de la narration.
Le reste, c'est ce qu'on y met.
Le fond ressurgit avec la forme...
Bon courage !

22. skiloo - 26/09/03 17:11
Ce que tu appelle "gestion de l'information" est en effet primordiale pour un jeune scénariste mais j'ai remarqué aussi qu'il faut bien connaître les différentes figures de styles et les placer au bon endroit pour réussir à donner l'effet voulu, la première chose est évidente car on trouve partout des manuels là dessus mais bien savoir les placer pour faire passer son idée est une autre chose et je m'accorde tout à fait là dessus.

Des references de manuel ??

Je crois aussi qu'il faut avoir une aide extérieure assez compétente pour donner son avis car je ne pense pas que l'on comble nos lacunes en apprenant seul à bien écrire. J'aimerais bien connaître certains avis là-dessus.

Je suis d'accord, et certains ateliers donne d'ailleurs des cours du soir en story board et autres activités ...

21. nemOrtel - 26/09/03 16:50
Moi aussi!

20. Vortigern - 26/09/03 16:45
Ce que tu appelle "gestion de l'information" est en effet primordiale pour un jeune scénariste mais j'ai remarqué aussi qu'il faut bien connaître les différentes figures de styles et les placer au bon endroit pour réussir à donner l'effet voulu, la première chose est évidente car on trouve partout des manuels là dessus mais bien savoir les placer pour faire passer son idée est une autre chose et je m'accorde tout à fait là dessus.

Je crois aussi qu'il faut avoir une aide extérieure assez compétente pour donner son avis car je ne pense pas que l'on comble nos lacunes en apprenant seul à bien écrire. J'aimerais bien connaître certains avis là-dessus.

19. Gilles - 25/09/03 23:00
Ce qui vient le plus avec le "metier" de scenariste c'est à mon avis "la gestion de l'information"...

Un vieux pro saura bcp plus facilmement qu'un jeune scenariste, gerer ses informations, cad faire passer celle ci au meilleur moment et de la façon la plus efficace... Il saura bcp mieux enchainer ses sequences.. Il saura comment donner à une idée tte sa substance etc etc...
Bref il saura bcp mieux calibrer un scenario

Le jeune scenariste, n'ayant pas cette experience aura tendance soit a aller trop doucement (et dans ce cas là son travail sera ennuyeux) soit (et c'est le plus souvent le cas),il aura tendance à aller trop vite...Il ne saura pas comment exploiter au mieux ses idées, et cherchera à s'en debarasser au plus vite... Son scenario sera alors trop dense, trop touffu, difficilement comprehensible et ira un peu dans tt les sens (car une fois ces 1eres idées epuisées, il se sentira obliger d'en chercher d'autres)...

On retrouve ça meme chez de tres bons scenaristes de BD (relisez par exemple les premieres histoires de Yann, de Le Tendre ou de Christin)...

L'apprentissage de la gestion de l'information me parait primordiale... Et elle vient petit à petit avec l'experience (on s'ameliore tt les jours dans ce domaine en ecrivant).

18. tzynn - 25/09/03 17:59
heuuu, il y a un océan entre l'album et moi actuellement. Dès que j'aurai le bras assez long pour l'attraper d'ici, j'illustre mes dire. :0)

17. skiloo - 25/09/03 17:54 - (en réponse à : à Tzynn)
A demain alors !! :o)

16. tzynn - 25/09/03 17:50
en fait, je n'ai malheureusement pas l'album sous la main, sinon j'aurais mis des exemples bcp plus précis. Désolé.

15. skiloo - 25/09/03 17:44 - (en réponse à : a tzynn)
Euh .. ouep j'ai pas trop envie que ce forum soit le réglement de compte de "réglement de conte".

Donc des exemples d'erreurs oui, du lynchage de Bd non.

Surtout que Scènes éculées, dialogues creux, scénario vide, et en plus, le dessin ne suit pas y'a moyen de développer un peu plus non ?

14. tzynn - 25/09/03 17:21
Je vais me faire scalper par certains, mais tant pis. Pour moi, Règlement de contes présente un bon panel des erreurs possibles. Scènes éculées, dialogues creux, scénario vide, et en plus, le dessin ne suit pas. Seule la couv vaut la peine. Tt le monde ne sera pas de mon avis, mais je suis d'accord avec moi-même et c'est déjà ça. Le tome 2 ne peut qu'être meilleur (mais cette fois-ci, je feuilleterai avant d'acheter).

13. skiloo - 25/09/03 17:02
La plus grosse erreur que je vois (et je dis ça parce que même les pros la commettent souvent), c'est de croire qu'une chose qu'on ne dit pas ou ne montre pas aux lecteurs est pour le lecteur en question, un mystère.
Non ! C'est juste quelque chose qui n'existe pas pour lui... qu'il n'a pas vu venir, donc qu'il prendra comme une erreur de scénario au moment où tu voudras placer ton effet (tada ! vous ne l'aviez pas vu venir celle-là !)
Eh bien, en effet ! Ils n'ont rien vu venir et ils se demandent même d'où ça sort, ce truc.


Ok, mais alors trouver la limite entre rien dire et indice qui se voit un peu trop, ça doit pas etre simple.

Comment insérer par exemple un traitre dans le groupe des personnages principaux, sans que l'on se doute dès la fin du premier tome que le mec il est pas net ?

12. nemOrtel - 25/09/03 16:56 - (en réponse à : Tu peux y aller...)
...le fond est à deux km.

11. YogSototh - 25/09/03 16:46
Vous allez croire que c'est de l'acharnement, mais c'est pour son bien....

10. yannick - 25/09/03 16:44 - (en réponse à : YogSototh)
Tiens, ça me rappelle quelque chose ça...

9. nemOrtel - 25/09/03 16:42 - (en réponse à : Erreur n°2)
Répondre à Yannick.

8. YogSototh - 25/09/03 16:40
Pour ma part je vois pas mal d'erreurs dans ce qu'on m'a donné en pâture : les lieux communs, le repompage parfois très mal camouflé, l'intérêt proche du néant, les dialogues débiles style "le fond est a 2 km" "allons-y" le découpage inexistant ou foireux etc...

7. yannick - 25/09/03 16:36 - (en réponse à : nemOrtel)
et la 2ème erreur, c'est quoi, Nemo ?

6. Adorya - 25/09/03 16:35
Eviter de présenter son projet lorsque l'editeur doit s'en aller et est trés pressé, c'est le rejet à coup sur (ou lorsqu'il sort de table et digère) ;)

5. Bert74 - 25/09/03 16:34
Je ne suis pas scénariste (pas encore, mais dès que j'ai le temps je m'y met), mais j'avais lu quelque part qu'une des regles de base pour un scénario et pour une bonne intrigue, c'est que le ou les peronnages principaux de la BD n'en sache pas plus sur l'intrigue que le lecteur.

4. goolwen - 25/09/03 16:29
Comme dans une "nuit en enfer" ?

3. luc Brunschwig - 25/09/03 16:28
La plus grosse erreur que je vois (et je dis ça parce que même les pros la commettent souvent), c'est de croire qu'une chose qu'on ne dit pas ou ne montre pas aux lecteurs est pour le lecteur en question, un mystère.
Non ! C'est juste quelque chose qui n'existe pas pour lui... qu'il n'a pas vu venir, donc qu'il prendra comme une erreur de scénario au moment où tu voudras placer ton effet (tada ! vous ne l'aviez pas vu venir celle-là !)
Eh bien, en effet ! Ils n'ont rien vu venir et ils se demandent même d'où ça sort, ce truc.

2. nemOrtel - 25/09/03 16:27 - (en réponse à : Erreur n°1)
Faire un sujet ici pour présenter son projet.

1. skiloo - 25/09/03 16:18
Avis aux scénaristes pros ou amateurs ayant déjà présenté (à des pros) des projets un peu étoffés. Quelles sont les erreurs souvent commises sur un projet de débutant ? Celles que vous avez faites ou bien que vous voyez sur les projets que l'on peut vous présenter en festival.

D'avance merci pour les réponses.

PS : Si la première erreur souvent commise c'est de demander qu'elles sont les erreurs les plus souvent commises, je commence bien !! :o)



 


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