Les ennemis de Batman

10. Briard - 03/10/99 23:21

Je persiste à dire que dans les épisodes marquants de Batman, on visite l'intérieur du personnage. Les méchants ont moins de poids.
Quant au fait de dire qu'en génréral, les méchants ont plus de personnalité que le gentil, c'est surtout bon dans des histoires où il existe un vrai héros, pur et dur.
Je ne qualifierais pas Batman de héros.

9. Joker - 24/09/99 18:07 - (en réponse à : joker@mechant.com)

Oui sans les mechants les gentils ne seraient pas la! Mais c'est un peu comme la vie sans la mort!!!!! HIArk hiHIIHIHIhihihih!!!!

8. toine - 24/09/99 11:05

Hergé l'a aussi dit en parlant de Tintin qu'il décrit comme une esquisse un personnage non-finit dans le but que le lecteur s'y identifie et cette rêgle est juste pour tous les héros "classiques". Ce sont les méchants et les faires valoirs qui sont les plus intéressants. Mais dans les séries plus "moderne" où c'est la psychologie qui prend une part importante le héros ou anti-héros devient une personne comme vous et moi avec ces points positifs et négatifs, ces bons jours et ces mauvais. J'ai mis des guillemets a classique et moderne puisqu'il est difficile de classer tout ex : lanfeust qui est moderne reprend le schéma classique et Batman qui tour à tour prend toutes les genres possible. à la prochaine toine

7. Stéphanie - 24/09/99 02:24 - (en réponse à : laureline@videotron.ca)

C'est pas Franquin qui disait quelque part qu'un héros est nécessairement fade car les lecteurs doivent s'y identifier? Et qu'à cause de cela, les auteurs ont finalement beaucoup plus de plaisir à créer des personnages de méchants. C'est pas juste dans Batman et les comics américains que ce principe est vrai. Pensez à Zatafio, Zorglub, Rastapopoulos, Kriss de Valnor, Blackmore, Gargamel et bien d'autres...

6. Briard - 24/09/99 00:17 - (en réponse à : bonus)

Les méchants dans Batman, par rapoort à d'autres séries de super-héros, sont très peu traditionnels. On est très loin du classique maitre du monde en puissance, des méchants extra-terrestres, ou des super-vilains en costume.
A part les méchants de polar visées ci-dessous (tueur en série, dealers et autres...), le point commun des Joker, Pinguoin, Catwoman, Chapelier fou, Homme-calendrier et autres Double-face (liste non exhaustive), est que ce sont tous des êtres pertubés voire de véritables cinglés. Ils sont donc à l'image de Batman. Cette série est basée sur l'affrontement de névrosés.
Et puis ils ont tous un écho particulier en nous: ils sortent de contes comme Alice au Pays des merveilles (pour le Chapelier Fou), du Jeu de Cartes (le Joker), ou des cauchemars collectifs (Double Face ou l'Epouvantail). Ce sont peut-être aussi des personnes rejetées par la société: le Pingouin ou Salomon Grundy.
Je n'ai pas tout listé ni bien décortiqué. Ce que je voulais juste montrer c'est que ces méchants sont soit des fous, soit des marginaux et qu'ils ont tous un arrière plan mythique.

5. Henri - 24/09/99 00:09

Salut, Les méchants plus intéressant que les héros, la question ne se pose même pas, c'est l'évidence même. C'est le propre de tous les comics de superhéros d'avant les années soixante. Ou même des polars, il n'y a qu'à voir les ennemies de Dick Tracy. J'y vois deux raisons possibles, la censure et l'autocensure. Ce bon vieux comics code impose qu 'un héros soit beau, propre sur lui, et d'une moralité irréprochable. Hors, l'histoire de l'humanité nous enseigne que ce qui plaît est, le sang, , Le sexe, et tous les vices possibles et imaginables. Alors si tu raconte une histoire ou le héros et bon, et le vilain fade, ca n'intéressent personne. Superman est un être sans défauts, aucun point d'accroche, alors il lui faut combattre des lutins troublions, ou des êtres rusés et comploteurs, comme Lex Luthor. Ainsi, le lecteur se donne bonne conscience, car Superman gagne, et en même temps il se défoule. Batman et un peu plus subtil, car il est lui mêmes pas mal névrosé, mais pas à l'époque de Bob Kane. Malgré tout, il reste le héros. Lorsque Warner (était-ce bien Warner ?) a produit les Batman de Tim Burton, ils ont embauchés une star, non pour jouer Batman, mais le Joker, le vilain de l'histoire. Les premiers comics sont, comme aujourd'hui les films de Stalone ou Schwarzenegger, de pures escroqueries morales. Le lecteur vient là pour ce défouler, mais la morale est sauve. Les auteurs y mettent tous leurs fantasmes, mais, à la demande de l'éditeur (censure), ou de son propre chef (autocensure), l'auteur en fait porter le poids au vilain. Et ceux si sont en effet souvent plus populaires que les héros. Il faut attendre les années soixante, avec Marvel, pour que les Héros devienne plus ambigus, complexe, réduisant ainsi leurs différences avec les vilains. Chez Marvel, les super vilains sont finalement moins connus que les héros, mais les héros comme Daredevil ou Wolwerine sont suffisamment trouble en eu même. D'ailleurs, chez Marvel, beaucoup d'anciens super vilains sont passé du bon coté, et quelque bon du mauvais. Les comics sont devenus gris, pas blanc et noir Les autres maisons d'éditions on finie par suivre le mouvement, et Batman justement et finalement devenu très complexe. Mais c'est une évolution logique, car le super héros porte cette complexité en germe dans son principe même. Qu'est ce qu'un super héros, sinon un vigile masqué, un hors la lois…

4. Briard - 24/09/99 00:04

En fait, Woody, l'importance des méfchants dans Batman dépend largement des histoires.
Ces dix dernieres années, j'ai l'impression que les auteurs se sont plus centrés (à la suite de Frank Miller dans son Darknight) sur la psychologie traumatisée de Bruce Wayne. De moins en moins super-héros, Batman tend à devenir un personnage de polar ou de roman noir. Le plus souvent, il affronte des méchants tout ce qu'il y a de quotidien: des tueurs fous, des petits voleurs etc.
A la période classique, les méchants forment une belle brochette de cinglés, d'ailleurs tous ou presque internés à l'asile d'Arkham. Je ne crois pas qu'ils prennent pour autant l'ascendant sur le personnages de Batman, qui est tout de même le plus charismatique de la BD américaine.
En réalité, je me demande si ton appréciation du rôle des méchants du vient pas plus des films ou de la série TV (avec acteurs, dans les 60ies). Là, effectivement, on a la nette impression que les scénaristes travaillent en se demandant quel méchant il vont mettre sous la dent du héros.

3. Woody the Wacky - 23/09/99 17:12

Certes, mais ce que je veux dire, c'est que dans Batman, les méchants, à force de truculence, finissent par être beaucoup plus sympathiques que le super-héros. Je ne sais pas si Bob Kane a jamais été conscient de ce paradoxe (il devait prendre son héros très au sérieux); il n'empêche que quand on voit l'inoubliable Burgess Meredith interpréter le rôle du Pingouin (1966-1968), on se marre comme une hyène chatouilleuse.
Amicalement
W. the W.

2. Deberg - 23/09/99 01:05 - (en réponse à : à Woody...)

ben dans des séries quelles soient télé, film, BD il faut toujours "des faires valoirs". sincèrement. Deberg.

1. Woody the Wacky - 22/09/99 20:48

Catwoman, le Joker, le Riddler, le Pingouin, Poison Ivy, Clayface... Toute une galerie d'horribles vilains pas beaux répugnants qui hantent les bas-fonds de Gotham City. Ils ne craignent qu'un seul être au monde (musique héroïque) : Batman, le justicier nocturne, qui les traque sans répit à travers les rues de la mégalopole. Mais Batman est-il le véritable héros de la série (qu'elle soit BD, télé ou ciné)? En définitive, les affreux, surréalistes et hauts en couleurs, ne seraient-ils pas les vraies vedettes?
Amicalement
Woody