Goscinny : à quand une vraie bio ?

Les 71 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



71. raphael30 - 01/02/13 09:20
Celle chez IMAV elle est pas mal, non? encore qu'il ne s'agisse pas d'une vrai bio mais plutôt Goscinny vu et croqué par ses pairs. En quadrillant, ça permet de remonter des pans entiers de son histoire et de sa bio

70. froggy - 01/02/13 01:22
Je remonte ce sujet car je viens de lire dans le New York Times une interview de la comedienne anglaise Emma Thompson parue dans le supplement litteraire qui repondant a la question si elle avait jamais ecrit a un auteur et si ledit auteur lui avait repondu y dit: "J'ai ecrit a Rene Goscinny quand j'avais 7 ou 8 ans, une lettre de fan au sujet d'Asterix. Il m'a repondu qu'il etait tres fier d'avoir fait rire une petite fille anglaise."

Mignon, non?

69. Frenchoïd - 19/03/09 22:04
Après tout le monde (?) figurez-vous que je découvre le documentaire René Goscinny : profession humoriste (90', 1998).
Par-delà de rares moments un peu lénifiants (par définition ça date un peu, le ton de certains témoignages paraît parfois un peu décalé) et une image qui a souvent pris une sacrée tarte (quel âge avait l'inventeur de la HD quand Goscinny est mort ?), voilà un doc passionnant, où Goscinny parle notamment et très directement de ses (fameuses) crises d'angoisse noire quant au risque de ne plus trouver d'idées -- de même que ceux qui y ont assisté --, mais aussi où il manie l'autodérision avec un art délectable.
En outre, c'est assez bien plein de morceaux d'Uderzo (avant son passage dans le camp capital-traître), de Tabary, de Greg (que je n'avais jamais vu en images mobiles dans sa dernière période de dégringolade physique, lui qu'on avait si longtemps connu tellement "dandy"...), de (Christian) Godard (ce qui m'a fait bien plaisir), de Gir, de Gotlib, de Fred, de Druillet, de Mézières, de Gilberte et Anne G., de Guy Vidal, de Roger Carel, (et aussi de van Cauwelaert, tout ayant un prix), etc. La plupart sont sincèrement passionnants.
C'est non seulement un portrait vivant crédible et prenant, mais c'est aussi une belle tranche d'historiographie.
Anecdotiquement :
1. on y voit bien que, contrairement à ce qu'assène le mensonger dossier de presse du dernier Petit Nicolas, qui ment sur à peu près tout (la primeur ontologique de son contenu, la date anniversaire, et ceci donc :), oui, le Petit Nicolas avait connu la couleur bien avant 2009 !
2. en nos temps où il y a de plus en plus de chefs mais plus beaucoup de rédacteurs z'en (et pour cause), cette belle phrase de Goscinny, rapportée par Greg, quand on lui a demandé pourquoi il ne faisait pas de référendum dans Pilote comme faisaient Tintin ou Spirou : "Le boulot d'un rédacteur en chef, c'est de précéder les lecteurs, pas de les suivre." [Niffle, si je vous ai réveillé, rendormez-vous bien paisiblement, on parle pas de la même chose...]

Bref, on trouve ça (étonnamment) sur le DVD de "La ballade des Dalton" (qu'on trouve, lui, un peu partout et pour pas grand-chose), mais c'est aussi un DVD sorti par Citel en 2006.
Allez-y voir, vous me remercierez.
En vous remerciant !

68. nem° - 13/03/08 19:24
Marci bocou

67. PIERREcédric - 13/03/08 18:47
Ils en parlent un tout petit peu sur ce lien!


:-|

66. Frenchoïd - 13/03/08 18:37
Je ne sais plus où c'était et je ne retrouve pas (pas très ergonomique, la recherche sur site), mais ce numéro est effectivement très réussi (et c'est pas toujours le cas).

65. nem° - 13/03/08 17:26 - (en réponse à : herve)
Ah oui, un peu à la bourre là. C'était où cette discussion?

64. herve - 13/03/08 16:57 - (en réponse à : nem° , en retard d'un métro)
nous avons longuement débattu de ce HS de lire, sorti en novembre dernier et qui est, amha, un excellent aperçu de la vie de Goscinny .

63. nem° - 13/03/08 14:57
Tiens, j'ai vu que LIRE faisait un HS sur l'auteur, mais je sais pas si c'est récent ou moins.

62. Bert74 - 12/01/07 15:34
J'ai une affection particulière pour Le domaine des Dieux, qui , avec la bluffante maitrise de l'unité de lieu, pourrait presque passer pour une pièce de théâtre.

La Zizanie, c'est aussi de haute volée : une étude psychologique dans une BD comme Astérix, faut le faire quand même.

61. Ia parole du jour - 12/01/07 15:30
le ton du (pas le tondu ;-)

60. Ia parole du jour - 12/01/07 15:30 - (en réponse à : Lien)
Trahison graphique parce que ce poupon n'est pas du tout dessiné dans le tondu reste de l'album, de l'univers d'astérix.

Uderzo le fera par la suite fréquement lors de l'incursion d'éléments nouveaux.

59. Lien Rag - 12/01/07 15:11
Assez d'accord pour la Grande Traversée, et même pour &Cie et pour les Belges, qui garde cependant quelques moments de bravoure (et pourquoi trahison graphique?). Mais pourquoi sauter le Cadeau de César? Il serait peut-être d'accord, mais c'est une BD jeunesse tout de même!

58. Ia parole du jour - 12/01/07 15:00 - (en réponse à : Lien)
Mais on peut aussi y voir un sommet dans la maîtrise de l'univers et du métier, par exemple pour Astérix en Corse et pour le Devin; et cela n'a pas empêché un certain renouvellement avec Obélix&Compagnie

D'accord avec toi pour la corse et le devin. Tout y est maitrisé et l'humour fonctionne encore plein pot, la marque de grands professionnels.
Sautons le cadeau de césar.
La grande traversée donne des signes d'essouflement. Tout y est comme d'habitude maitrisé, pourtant il y manque un petit quelque chose pour que ce soit vraiment drôle. Astérix en amérique, c'est un peu comme les visiteurs à new york.
Un renouvellement arrive avec Obélix et Compagnie, mais on sent bien que c'est la fin de quelque chose, que la série ne sera plus jamais ce qu'elle était.
Ca se confirme avec les Belges : recours de plus en plus systématique aux sosies (annie cordie, pierre tchernia), clin d'oeil lourdingues (les dupont) et trahison graphique de la série (le mannekenpis) dont Uderzo usera et abusera par la suite. Goscinny était fatigué, ça se sentait, son humour l'était aussi à ce moment là.

57. yann-dudo - 12/01/07 14:38
Il y a aussi la ligne du journal Pilote, qui dans les années 70 "grandit" avec ses lecteurs: Goscinny, qui n´échappe pas à ce contexte, continue d´atteindre des sommets

56. Lien Rag - 12/01/07 14:28
C'est pas idiot...
Mais on peut aussi y voir un sommet dans la maîtrise de l'univers et du métier, par exemple pour Astérix en Corse et pour le Devin; et cela n'a pas empêché un certain renouvellement avec Obélix&Compagnie.

55. Ia parole du jour - 12/01/07 10:02 - (en réponse à : Altaïr)
Ce ne se voulait pas péjoratif ;-)
Mais les ficelles ont été étirées jusqu'à leur point de rupture. "Les belges" frôle quand même l'humour "beauf".

54. Altaïr - 12/01/07 09:21 - (en réponse à : la parole)
Je partage ton avis, mais je ne le trouve pas péjoratif du tout. Tant que c'est fait avec talent et que les BDs restent bonnes... Quasiment tous les scénaristes/dessinateurs peuvent être décrits avec un schéma du même style.

53. Ia parole du jour - 11/01/07 12:57 - (en réponse à : Lien)
Ben dans ceux cités par Arnaud, je rajouterai les Belges aussi.
Je trouve que si dans les années 60 les auteurs ont développé un univers et ont créé les règles qui le régissaient, les albums suivant n'apportent plus grans chose au sens de la créativité, mais ne font que décliner les recettes mises en place plus tôt.
Les albums des années 60 (les goths, gladiateur, cléopatre, le tour de gaule, les normands pour ne citer qu'eux) ont une pêche formidable, traduisent l'enthousiasme et l'amusement des auteurs à animer ce petit monde.
Ensuite, ce que je ressents, c'est plutôt le réchauffé. Le boulot : trouver de nouvelles idées, faire fonctionner la mécanique. Recycler des idées...
Je ne dis pas que ça donne des albums mauvais (sauf les 3 derniers que je trouve très pauvres), mais à mon sens des albums qui n'apportent plus rien.
Bon, je vais me faire incendier ... je connais pourtant plusieurs lecteurs qui partagent cette opinion, pas très populaire il est vrai.


52. Arnaud3895 - 11/01/07 12:30
Non mais ho, hé...

Astérix par Goscinny dans les années 70 c'est quand même:
Astérix chez les Helvètes (70)
Le Domaine des Dieux
Les Lauriers de César
Le Devin
Astérix en Corse
Le Cadeau de César
La Grande Traversée
Obélix et Compagnie

Il n'y a vraiment rien à jeter là-dedans !!!

51. Lien Rag - 11/01/07 12:23
Ben non, argumente plutôt...

A part ça, Tabary avait des comptes à règler pour dire une chose pareille?

50. Ia parole du jour - 11/01/07 11:45
Si je dis que selon moi goscinny passe de la création à la déclinaison à partir du début des années 70 je vais encore me faire des potes ... alors je préfère m'abstenir ;-)

49. marcel - 11/01/07 11:28 - (en réponse à : Oliv)
Je suis pas d'accord, j'ai adore les premiers Uderzo (L'odyssee surtout, Le grand fosse, Le fils d'Asterix). En gros, jusqu'a chez Rahazade inclus.

48. Oliv - 11/01/07 10:52
Pour preuve, on voit une nette différence entre les Astérix scénarisés par Goscinny et ceux plus tard de Uderzo, ce dernier n'a pas su égaler le maître.

47. Altaïr - 11/01/07 09:27
Astérix chez les belges est un des meilleurs ! Pas de déclin non, Goscinny ne s'est jamais laissé aller à la facilité.

46. Piet Lastar - 10/01/07 17:05 - (en réponse à : Bertolonpiè)
Ouais, même qu'on peut pas critiquer un mort en plus, c'est mal.

45. Bert74 - 10/01/07 17:03 - (en réponse à : Maxime !)
Goscinny ne peut avoir décliné sur la fin, puisque sa mort n'était pas prévue.

44. Piet Lastar - 10/01/07 17:03
Gos, c'est le diminutif de Goscinny ?

Il a fait le Scrameustache !

43. Piet Lastar - 10/01/07 16:59 - (en réponse à : marcel)
J'ai déjà entendu des critiques à l'encontre d'Astérix chez les Belges (pourtant je le trouve comparable aux autres) et j'aime moins les Lucky Luke de chez Dargaud, à part quelques premiers...

42. marcel - 10/01/07 14:38
Qu'on aime ou pas, Corteggiani, par exemple avec Marine et pas mal de ses travaux avec Tranchand, se situe a mon sens dans le meme esprit que Goscinny.

Par ailleurs, Godard me semble autant affilie a Greg qu'a Goscinny. Sur les premiers Martin Milan ou Norbert et Kari, par exemple, ou sur La jungle en folie.

41. marcel - 10/01/07 14:32
A sa mort, Goscinny ne faisait plus que Asterix et Lucky Luke (et peut-etre Iznogoud). Et je ne crois pas avoir lu quiconque pretendre que les derniers etaient moins bons.

40. Piet Lastar - 10/01/07 14:27
Que disait-on de Goscinny de son vivant ? parlait-on de déclin ?

39. Bert74 - 10/01/07 14:22
En interview, Van Hamme a lui-même souvent cité Charlier comme modèle professionel.
Et il me semble notamment avoir lu, il y a longtemps, un hommage qu'il lui rendait pour son formidable scénario de Blueberry, allant de "Chihuahua pearl" au "Bout de la Piste".

Héritiers de Goscinny ?
Je vois bien Ayrolles, moi aussi, même si les structures de leurs histoires ne reposent pas sur les mêmes bases.

38. Piet Lastar - 10/01/07 14:05
ça discute BD, ça me fait plaisir.

On leur doit beaucoup de bonheur de lecteur à ces scénaristes, qu'ils soient artistes, artisans ou fabriquants.

Il est vrai que Van Hamme a viré fabriquant.

Maintenant, quand on vend beaucoup, peut-on être considéré comme artiste ou artisan ?
Peut-on considérer que le nombreux public soit intelligent et connaisseur, si l'oeuvre (ou le produit) est bon ?
Ou bien ce nombreux troupeau broute du foin, car nombreux, donc troupeau ?

37. Manu temj - 10/01/07 13:08 - (en réponse à : Laurent M)
D'accord avec toi sur toute la ligne.

36. Manu temj - 10/01/07 13:06 - (en réponse à : pegase)
Christin a marqué une époque (et dieu sait si je tiens certains de ses albums en très haute estime !), mais à la réflexion, je me demande s'il a influencé tant de monde que ça.

Il mériterait le prix aussi tu as raison, d'autant que nombre de ses dessinateurs de l'époque ont été largement primés pour leurs travaux communs.

35. pegase - 10/01/07 12:46 - (en réponse à : manu)
De fait, si un scénariste mérite actuellement le grand prix à Angoulême, c'est lui, incontestablement.

Christin me parait quand même plus intéressant.

34. Laurent M - 10/01/07 12:10
Il y a quand même une divergence assez nette si l'on compare les scénars de Goscinny et de JVH. Le premier excelle dans la création d'univers propres à chaque série (les gaulois, Bagdad la magnifique), tandis que le second décline (avec talent) différents genres (Héroic+SF chez Thorgal, Thriller chez Largo ou XIII, Western).

Du coup, je vois plus JVH en héritier de Charlier (avec une petite touche de Christin dans le cas SOS Bonheur) et les Ayroles Vehlmann (Samedi et Dimanche me semblant bien dans la lignée de Goscinny) prenant la suite de Goscinny.

Greg restant un peu entre ces deux "écoles" faisant à la fois dans la bd de "genre" (Bruno Brazil) tout comme dans la capacité à créer un vrai style pour certaines séries (Olivier Rameau).

Mais il y a d'autres pistes à exploiter pour les parallèles Goscinny-JVH. En particulier, eurs rôles respectifs d'éditeurs.

33. Lien Rag - 10/01/07 12:07
Van Hamme de son côté "pose" la prétendue complexité de XIII ou Largo d'entrée de jeu en ayant l'impression d'avoir déjà "tout compris" (mais forcément sans profondeur puisqu'en l'espace d'un demi album tout est écrit). Il les manipule ensuite comme des marionnettes monolithiques. Le savoir-faire de Van Hamme c'est l'articulation complexe (dans XIII) de sa conduite narrative et sa capacité à régurgiter l'actualité dans ses scénarios. Il y a beaucoup de maîtrise mais bien peu de magie.
Quand je lis ça je ne regrette pas de perdre mon temps sur BDP... Particulièrement le passage sur les marionnettes monolithiques, c'est une explication lumineuse de ce qui me gêne chez XIII ou Largo, et que j'aurais bien été incapable de trouver moi-même. Merci Manu!

32. Manu temj - 10/01/07 10:13 - (en réponse à : Altaïr)
mmm vous êtes durs avec Van Hamme quand même. C'est un auteur qui maitrise extrêmement bien les articulations du récit et du suspense, et qui sait mieux que personne tenir son lecteur en haleine (enfin quand il s'en donne la peine :) ).

Moui... Je me rends compte qu'a trop avoir voulu répondre dans le détail à Yan, j'ai eu la dent un peu dure à l'égard de JVH. Ce n'était pas mon intention.

Pour moi, JVH est un très grand artisan de la bande dessinée. C'est déjà beaucoup, mais je ne le perçois pas comme un artiste et encore moins comme un génie. Je pense qu'il a un savoir-faire très supérieur à la plupart des scénaristes actuels et qu'il maîtrise toutes les ficelles de la BD réaliste classique, mais sans jamais en sortir, ni inventer grand chose. Il faut reconnaître son influence décisive sur un pan entier de la bande dessinée de ces 15 dernières années. De fait, si un scénariste mérite actuellement le grand prix à Angoulême, c'est lui, incontestablement.

Du coup, je ne le porte pas aux nues, même si j'apprécie encore énormément (ou ai apprécié à l'époque de leur découvertes) les dix premiers volumes de XIII, les premiers Largo, certains Thorgal ou le Chninkel, par exemples : comme des albums de pure détente, très bien faits, mais pas à marquer d'une pierre blanche pour l'évolution artistique de la bande dessinée.

Son statut d'excellent "faiseur" explique à mon sens pas mal de choses :

- d'une part ses baisses de régimes et sa propention à la facilité. Une technique, même excellente, peut supporter un peu de facilité et donner tout de même un résultat vaguement acceptable.

- d'autre part la quantité incroyables de sous JVH sur le marché car une technique ça s'acquiert et ça semble pouvoir se maîtriser rapidement avec du travail, alors que la sensibilité artistique - sans parler de "génie" - c'est une autre paire de manche ! Du coup nombre de jeunes auteurs décidés à faire de la bande dessinée, mais sans doute pas dotés de la sensibilité suffisante, ni de l'expérience de la vie qui peut aussi faire les artistes, se lancent volontairement ou pas dans le "à la manière de", qui - s'il leur donne satisfaction, c'est déjà bien - n'apporte pas grand chose d'autre à part encombrer les étals des libraires et enrichir les éditeurs industriels.

31. Arnaud3895 - 09/01/07 17:36
Et dans les héritiers de Goscinny, personne ne cite Ayroles ?... Pourtant, ces deux là sont probablement parmi les meilleurs manieurs de langue de la BD (allez, rajoutons Greg...).
Et il y a quand même un poil d'Astérix dans De Cape et de Crocs, non ?

30. larry underwood - 09/01/07 14:46
Le Chninkel, en vrai, c'est l'histoire d'un mec qui est amoureux et qui cherche à baiser. Le reste c'est superficiel. Tu m'étonnes qu'il soit populaire.

29. Altaïr - 09/01/07 14:42
oui "Dieu qui..." j'en ai entendu dire que du bien.

Le Schninkel par contre... j'aime pas du tout. Mais bon apparemment cet album jouit d'une belle cote d'amour.

28. marcel - 09/01/07 14:22
Pour Vehlmann, et dans la veine des 5 conteurs de Bagdad, on a assez peu parle de Dieu qui pue, Dieu qui pete, qui est pourtant tres bon aussi.

Sinon, il ne faut pas oublier le Chninkel de Van Hamme, tres reussi.

27. Altaïr - 09/01/07 14:16
mmm vous êtes durs avec Van Hamme quand même. C'est un auteur qui maitrise extrêmement bien les articulations du récit et du suspense, et qui sait mieux que personne tenir son lecteur en haleine (enfin quand il s'en donne la peine :) ). Plus que Western, il me semble que SOS bonheur ou certains Thorgal (thorgaux ?) sont objectivement de très bonnes BD, par exemple. et j'avoue sans honte que "les archers" est une des BDs que j'ai le plus relue (et que je relis d'ailleurs toujours avec plaisir).

(et après ça Piet Lastar va encore dire que je suis anti-VH...)

Le problème de Van Hamme, c'est son succès commercial. Il se laisse aller à la facilité.
Mais nier que c'est (était ?) un très bon scénariste qui a compté, c'est à mon avis faire preuve de mauvaise foi. Il a énormément été copié, c'est vrai, mais aucun de ces succédanés ne lui arrivent à la cheville (en tous cas moi je les trouve illisibles)


Sinon, actuellement, j'adore Vehlmann. Ses cinq compteurs de bagdad sont exquis, et chaque nouveau tome du marquis d'Anaon est meilleur que le précédent (en plus, Matthieu Bonhomme, quel dessinateur de talent !). quant à voir une filiation... il est quand même très éclectique !

26. pegase - 09/01/07 13:22 - (en réponse à : Manu)
Moi non plus je ne suis pas très fan de Western(l'album) , album que je considère inutile et à peu près sans intérêt.

25. Ia parole du jour - 09/01/07 13:05 - (en réponse à : manu)
Tout en écrivant, je me demande finalement si Greg n'est pas le premier à avoir fait une synthèse à peu près cohérente (et contemporaine) de Charlier et Goscinny.

C'est exactement ce que je pense aussi.

24. Ia parole du jour - 09/01/07 13:02 - (en réponse à : Piètre Lascar)
"Dans la lignée de" indique une filiation (et ça ne fonctionne que dans le sens de la descendance).
Tu peux donc dire que Van Hamme est un scénariste dans la lignée de Charlier,
Ou que Cauvin est un scénariste dans la lignée de Goscinny,
Mais certainement pas que Goscinny est un scénariste dans la lignée de Van Hamme et Greg, même en rajoutant un bout de phrase au milieu.
Voila voila, mais on va pas se taper pour ça hein...

23. yan - 09/01/07 12:46
(Je répondais à Manu)

22. yan - 09/01/07 12:46
Nickel! :)



 


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