Faut-il diriger les auteurs ?

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29. Thierry - 24/09/99 14:22
Andreas voulait qu'Arq paraisse en gros volume de 250 a 200 pages, refus de delcourt. de lameme maniere, Xoco devait a l órigine paraitre en 1 volume de 100 pages, mais vent d'ouest a la aussi refuse, pour des raisons de prix et de rentabilite dans les 2 cas.

28. toine - 24/09/99 10:55
Personellemetn je crois qu'il est bon que l'éditeur parle avec les auteurs les conseille, surtout si c'est un nouveau qui débute. Un autre système de "contrôle" de l'oeuvre : Warnant et Raives poursuivent la série Suites Véniciennes qui de l'aveu de Warnant les intéresse assez peu mais l'éditeur les pousse car une série ça vend mieux en échange l'éditeur sera plus compréhensible quand ils proposent un autre album (genre la contorsioniste). C'est ce qu'il c'est passé au Lombard quand Cosey a proposé A la recherche de Peter Pan qui a été accepté à condition qu'il reprenne Jonathan juste après. L'éditeur accepte de prendre quelques risques à conditions que son fond de roulement soit assuré. à la prochaine toine

27. Thierry - 24/09/99 08:39 - (en réponse à : pour en revenir a swolfs)
ce que je ne comprends pas, c'est qu'il prenne tant d'album pour ternminer une serie qui l'ennuie (des le tome 3). Il aurait tres bien pu ramener son projet a un nombre total de 5 a 6 tomes au lieu des 9 que la serie comptera.

26. Monsieur Jo - 23/09/99 16:53
Andréas, le cas de cet auteur est intéressant à verser au débat : voilà quelqu'un qui fait son truc ("truc" n'a rien ici de péjoratif, Andréas est l'un de mes dieux !) avec honnêteté. Que veux-je dire par là ? Simplement qu'en dépit d'un éditeur qui ne l'a pas trop soutenu au départ (on se souvient de la manière anarchique qui présidait à la prépublication des premiers Rork), Andréas a fait son truc, celui qu'il avait en tête depuis le début, sans grandes déclarations tambourinantes et sans promesses irresponsables. Tous ceux qui "suivent" Andréas le savent (et deux sujets sur ce forum en témoignent), il ne se moque pas d'eux et, à moins de ventes désastreuses ou de décès impromptu (ce qu'à Dieu ne plaise !) IL FERA CE QU'IL A PROMIS. Yslaire, c'est tout l'inverse : il a beaucoup promis - qu'on se souvienne ses grandes déclarations au moment de la naissance de "Sambre", les mêmes (à peu de choses près) au moment de celle des "Anges"... et on peut juger du résultat. Il ne s'agit pas d'en appeler à un éditeur-garde-chiourme qui enchaînerait les auteurs à leur série jusqu'à la mort : il s'agit de pousser - d'inciter fortement, pourquoi pas par contrat - un auteur à terminer ce qu'il a commencé. En droit, on fait la différence entre l'obligation de résultat (on s'engage à réussir sinon on est en faute) et l'obligation de moyen (on s'engage à tout faire pour arriver à réussir), obligation dont s'est joyeusement contrefoutu Nanard. Bien sûr, je me place du seul point de vue du lecteur. Mais je ne vois pas pourquoi on accepterait, du moment qu'on est "lecteur de BD", ce que quelqu'un qui achète un gâteau, qui va voir un film ou achète un roman aurait parfaitement le droit, lui de contester : un gâteau pas cuit, un film sans dernière bobine ou un roman sans dernière partie : des objets inachevés. D'accord avec Mortimer dans le sujet sur Swolfs : il vaut mieux une histoire qui se termine - il parlait de la série "Dampierre" - par rapport à ce qui était prévu, qu'un lâchage en cours de route. Un lâchage YSLAIRIEN...

25. Thierry - 23/09/99 15:29
Pour revenir sur le sujet, Andreas a tojours dit qu'il avait la chance de vendre suffisamment pour ne pas avoir de problemes a trouver un editeur, mais trop peu pour se voir imposer une ligne de conduite (a part peut-etre en matiere de delais) par son editeur. Evidemment, le public potentiel d'Andreas est assez restreint, compare a celui de Van Hamme, Cauvin ou Dufaux.
Et si certains auteurs sont attaches quasi exclusivement a une maison d'edition (Gibelin-celcourt, Cauvin-dupuis, Bourgeon-casterman, Jodorowski-humanos…) d'autres preferent panacher un peu partout, comme Yann, qui, je crois, etait precedemment chez un seul editeur, et suite a un desaccord, toutes ses series ont ete suspendues. Autrement dit, il etait dans la merde…
Mais ceque j'ignorais, c'est que, selon Jacques Glenat, certains auteurs refusent de figurer sur un catalogue uniquement parce qu'ils ne veulent pas etre au cote d'un autre auteur. Glenat va jusqu'a dire que Casterman a voulu ne pas tenir compte de cela et que ca lui a cause des problemes. Ne me demandez pas ce qui se cache derriere cela, mais il n'a surement pas dit cela sans arriere-pensees.
Comme quoi, rien n'est simple…
A+

24. Morti - 22/09/99 20:06
Je sais pas vous mais moi je trouve que le style de fredd rappelle Piteur...j'ai rien compris à son dernier message...!!! (sans offence, hein fredd...).
Marc :o)

23. Patrice - 22/09/99 17:22 - (en réponse à : Qu'à pas tout compris)
En gros, tu penses qu'Hislaire ne va bientôt plus pouvoir que s'auto-éditer pour suivre l'exemple de notre tête de turc préféré, on le retrouvera errant dans tous les festivals essayant vainement de refiler ses daubes contre un petit dessin.

22. fredd a ... - 22/09/99 16:53
Je pratique pas le smileys, j'y cromprend rien. Tout ramener a schetter et Yslaire! Peut-on changer l'intitulé du sujet ? non shetter ne se fous pas de la gueule du public, il n'a jamais déroger a son talent ( là il faut un smileys ou pas ? ) ce qui me mène a une autre question : pensez-vous que l'auteur désigné, a forcément conscience de cette " trahison " ? dans le débat Yslaire, il y a deux sujets de brouilles: le changement d'éditeur / le mécontentement d'une grosse partie de son lectorat .Mais, si Yslaire ne semble pas paraître s'en émouvoir, les éditeurs pratiquent la langue de bois ! est- ce bon signe, et si pour la suite çamerdec'estlafauteaqui ? " tuer dix minutes..." bon Mr jo j'espère que celle là, tu vas la ranger, ça promet une escalade assez pénible .quand a la responsabilité, ou le mot approprié que tu voudras bien choisir, je ne sais plus sur quel air chanter que je suis d'accod. c'est proposer l'autre plateau de la balance, pour réguler les excès qui me paraît illusoire, pour ne pas dire indécent. comme le fait justement observer Thierry, c'est pas net de ce coté là non plus . car tu te méprends sur la situation : entre un " créateur" et un éditeur il est sain qu'il y ait un rapport de force.c'est là nature des intérêts, et ce qui donne parfois a la contrainte, tout son sel . que le lecteur soit l'arbitre, voilà qui me paraît cohérent, et cela, grâce aux moyens d'expressions ( net ) ou de sanctions ( pas acheter, ben oui je sais c'est maigre ) ne confonds pas les acteurs du drame et ceux qui en font les frais .ceci dit j'ai l'impression, que mis a part le différent sur l'identité du gendarme, nous sommes assez d'accord sur la nature du mal . fredd

21. Morti - 22/09/99 16:11
Pour Swolfs, je n'ai pas de nouvelles fraiches (j'ai essayé de le recontacter mais il ne m'a pas répondu !) mais d'après ce que je sais, il avait eu envie d'arrêter Dampierre au niveau du dessin, a essayé Eric mais a reconnu qu'il y avait un problème et depuis semble satisfait du travail de Legein. D'un commun accord, ils ont alors décidé d'aller au bout de l'histoire donc il l'alimentera jusqu'à sa conclusion. Ayant décroché après le tome 2 (ben oui, moi c'est le dessin de Swolfs qui me plaît...), je ne sais pas ce que vaut l'histoire mais je préfère le principe d'aller au bout plutôt que de laisser d'éventuels amateurs frustrés (il doit y en avoir je suppose...). Maintenant question contrat j'ignore ce qu'il a signé avec Glénat. J'ai déjà dit mon enthousiasme modéré concernant le talent de scénariste de Swolfs, honnête certainement mais sans être son point fort, alors qu'au dessin il est je pense au top. Son choix de scénariser 3 séries en plus du Prince de la Nuit est un choix difficile pour lui j'en suis certain mais déjà qu'il a abandonné Durango, si les amateurs doivent se contenter d'un vampire par an, ça va sentir la frustration... :o) D'autre part j'ai lu Black Hills et mes craintes se vérifient (amha évidemment) : scénario correct mais déjà lu 10 fois (le héros dont la femme a été tuée cherchera à se venger. Il aidera un photographe à documenter la vie des Indiens non sans lui avoir donné une leçon ou deux...ça vous rappelle rien...). De plus le dessin de MArc-Renier est d'une raideur assez catastrophique et je me demande toujours comment ils ont pu laisser passer une couverture pareille : observez en détail le visage du héros...aïe ! Marc :o)

20. Thierry - 22/09/99 14:50
parfois, ce sont aussi les editeurs qui meprisent la public et les auteurs:
- Lombard, avec beatifica blues: quand lombard change de proprietaire, les nouveaux patrons commencent par virer plusieurs serie dont BB, qui ne connaitra qu'une fin tronquee (33 planches la ou les auteurs avaient prevus 2 albums) dans une edition integrale chez glenat. Dufaux n'a d'aolleurs plus collabore avec Lombard depuis (jusqu'a cette anne avec niklos Korda).
- Dargaud, avec Thomas noland, brusquement interrompu au tome 4, retire du catalogue puis reintegre avec le rang de chef d'oeuvre lors de la reedition des 4 volumes, enfin suivi par le dernier volume, plus de 12 ans apres le 4e album.
- dargaud toujours je crois, qui refuse a Roels le droit de terminer la serie woly wan, entamee avec renard, estimant que roels n'est pas assez bon scenariste (esperons que la qualite de bleu lezard les fera changer d'avis).
- Lombard qui refuse a Andreas de faire du dernier rork un album special d'une centaine de planche (craignant le prix excessif de l'album, aprait-il), ce qui l'oblige a ramasser son intrigue en 56 planches... la clarte n'est pas specialement au RdV.
ce ne sont que quelques exemples, de tels histoires se passant dans toutes les maisons d'editions (n'y voyez pas une attaque en regle contre dargaud et lombard, je n'ai rien de particulier contre eux).
Par contre, et morti pourrait peut-etre m'eclairer sur la question (puisqu'il a consacre un site a swolfs), je comprends assez peu le comportement de swolfs vis-a-vis de dampierre. Apres avoir assure en solo les 2 premiers albums, il se desinteresse progressivement de la serie (c'est lui qui le dit), delegue le dessin a eric (pas une reussite), puis a legein (disciple de mitacq) et bien que continuer l'ennuie, il ecrit de nouveaux scenarios (il annonce 9 tomes en tout, avant de jeter le gant). Or, je trouve que c'est pousser le respect du lecteur un peu loin que de s'acharner a scenariser une serie qui ne vous interesse pas trop (on est deja au tome 7, et personnellement, je decroche completement), surtout quand on fourmille de projets comme lui (black hills, vlad... et bien sur le prince de la nuit). Ou alors, glenat lui a fait signer un contrat beton dont il est bien oblige de s'acquitter...
A+

19. Morti - 22/09/99 14:36 - (en réponse à : à Thierry-qui-fait-rien-qu'à-oublier-ses-smileys...)
Je me disais aussi... :o) Concernant Morris, je voulais dire que contrairement à Hislaire, lui ce n'est pas en nous privant d'albums qu'il nous em...nnuie... :o)) Pour Cargo-Sasmira, je n'osais pas croire que tu étais sérieux mais une p'tite provoc de temps en temps...juste pour voir si je suivais...hhmmmm :o) Ah les nus de Schetter, combien d'adolescents auront-ils tourmentés...??? Pour Hislaire-Vicomte, je comprends ce que tu veux dire d'ailleurs quand je disais que ça n'engageait que toi, ce n'est pas que j'étais contre...c'est le rapprochement Vicomte-Schetter qui m'avait semblé provocateur... :o) C'est vrai qu'ils ont un peu eu le même cheminement même si Vicomte a directement démarré dans le "sérieux". Par contre question évolution du dessin, tu trouveras la même chose avec Le Gall ou Loisel. Ceci dit, les séquences dans la prison de Balade...t'es sûr que ça fait "BD jeunesse" ??? Et enfin tu ne m'as aucunement vexé mais tu avoueras que me connaissant un peu, mêler Schetter et Vicomte dans la même phrase, fallait oser... :o))) Marc :o)

18. Monsieur Jo - 22/09/99 13:17 - (en réponse à : à Fredd)
Le sujet "Faut-il diriger les auteurs" était volontairement formulé ainsi, le but de la discussion - intéressante - est d'aller au-delà. Je partais du principe qu'il existe, entre un auteur et ses lecteurs, une sorte de pacte que le premier est tenu de respecter. Lorsque l'on lance une série, on est bien content de trouver des gens - nous, lecteurs - pour s'intéresser à votre travail et pour vous suivre avec attention, pour acheter ce que vous faites. Une série à suite n'est ni un one-shot, ni une collection d'épisodes indépendants style Ric Hochet. Une série à suite, cela crée un suspens, une attente, donc - même si cela peut faire rire (mais tant pis, il y a certains lecteurs pour qui la bédé représente autre chose qu'un moyen comme un autre de tuer dix minutes) -, une responsabilité. Que cette responsabilité soit implicite n'empêche pas qu'elle existe. Qu'on la rompe parce que d'autres choses à un moment donné se mettent à vous passionner davantage ne change rien au fait qu'il y a eu arnaque quelque part dans le processus... À moins bien entendu de considérer que les auteurs sont comme les hommes politiques pour qui les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent ! Mais bon, tout cela n'est pas tragique. Et c'est bien parce que ça ne l'est pas qu'il ne me paraît pas scandaleux de me demander si l'éditeur ne pourrait pas jouer, à l'occasion, les garde-fous. C'est tout.

17. Morti - 22/09/99 12:54
Etant donné que ni Morris ni Uderzo ne sont des auteurs maudits, que s'ils s'autoéditent, ce n'est pas parce qu'on ne veut plus d'eux mais que eux y trouvent un avantage, que l'on ne peut pas vraiment dire que Morris ou Uderzo se f... de leurs lecteurs (je ne parle pas de baisse de qualité, là), je ne pense pas qu'on puisse rapprocher leur cas de celui de Schetter. Le rapprochement entre Hislaire et Vicomte n'engage que toi mais vu que tu n'as pas mis de smiley, je prends la suite comme une provoc et donc je n'y répondrai pas... Quant à comparer Cargo à Sasmira, en l'absence de smiley toujours, je pense que tu auras saisi très bien toi-même le ridicule de la proposition donc pas de suite non plus... A+ Marc :o)

16. Thierry - 22/09/99 11:30
et morris et Uderzo qui s'auto-editent, sont-ils ausi des Schetter en puissance ????
moi qui ai toujours rapproche Yslaire de Vicomte, faut-il aussi rapprocher Vicomte de Schetter ? Cargo est-il de la meme veine que sasmira ???
Sinon, les auteurs dirigent surtout en matiere de delais (et de respect de contrat). Roels m'avait dit que quand il avait signe pour glenat, son contrat stipulait qu'il devait livrer un recit en 2 tomes, les albums devant sortir a 7 mois d'intervalles et qu'il y avait par la suite option sur un 3e album, qui devra etre un recit isole. Pour la suite, tout dependra du succes.
Rahir avait explique que son contrat pour chevalier walder couvrait 3 albums, avec une option pour continuer la serie si le succes etait au rendez-vous, ce qui semble etre le cas puisqu'un 4e album est prevu.
Comme quoi, la sacro-sainte limite des 3 albums pour voir (ou plutot rentrer dans ses frais) est bien toujours d'application.
Quant a cauvin, avec sammy, en fait, il y avait un contrat liant cauvin&Berck a dupuis pour un certain nombre d'album, ce qui a contraint c&B a signer ensemble un dernier album (alors que beck voulait arreter, mais le contrat etait la) avant d'entamer la collaboration Cauvin & Jean Pol (dont le dessin est nettement moins bon, je trouve).

15. Patrice - 22/09/99 11:03 - (en réponse à : petite provocation)
Je rejoins tout à fait Morti dans sa reflexion, C'est vrai que finalement hislaire ne vaut pas beaucoup plus que Schetter. :@))))

14. Morti - 22/09/99 09:18
Cher fredd, quand j'ai évoqué le respect du lecteur, je posais une question, je ne demandais pas à ce que l'éditeur joue au "gendarme" mais qu'il s'assure quand même que l'auteur tient simplement ses engagements, si engagements il y a eu. Je pense que dans la mesure du possible, il ne faut jamais brimer un auteur et même si celui-ci dérape de temps en temps, il faut plutôt l'aider à remonter la pente plutôt que de l'enfoncer je pense. Maintenant quand cet auteur semble se f... de la g... de ses lecteurs, je pense qu'on est en droit de se poser des questions. A la limite qu'il s'en pose une aussi : s'il continue de décevoir ses admirateurs, si au bout d'un moment plus personne ne s'intéresse à son travail, si ses albums ne se vendent plus et si l'éditeur en a marre de jouer à l'ambulancier, que lui restera-t-il ? Il sera un peu tard pour se lamenter mais s'il trouve qu'il n'a pas besoin de lecteurs et que tout ce qu'il lui faut, c'est "créer" comme il l'entend, il pourra toujours s'autoéditer et se considérer comme un auteur maudit...en dernier recours, il pourra aussi se faire appeler Schetter... :o) Marc :o)

13. Thierry - 22/09/99 08:35
c'est vrai que grace a ce forum, Duval prend le pouls de lecteurs de Carmen McCallum, Midam et Clarke nous proposent de "collaborer"avec eux, Zelig et Capuron (?) nous eclairent sur les sombres mecanismes de l'edition...

12. fredd - 22/09/99 01:41
pour en finir avec Stanley K, il s'agissait d'un point d'orgue ( mais cher Mr jo s'arreter a son dernier film frise le n'importe quoi, amuses toi sur +/-10 films ! tu verras ) ensuite le cas Yslaire a été présenté pour illustrer la nécessité d'un plomb nécessaire, je dis oui c'est possible , mais en aval bien des amoureux de Sambre sont heureux de l'abandon de Bidouille ( de toute façon a la fin y meurt ) déjà ça peut faire un sujet sur le forum. et encore , je n'ai jamais eu la naïveté de croire que les égos ne doivent pas être bridés, par ceux qui financent leur aimable pathologie ! je dis que les dérapages artistico-commerciaux peuvent être du fait des deux parties, et que je préfère, pour le présent, le futur et par le passé, le délire (parfois malheureux) des premiers , aux raisons des deuxiemes . pour ce qui est du respect des lecteurs, époque bénie ! des avancées comme internet ou autre tribunes pourront peut-être faire avançer le schmilblick . en résumé ce qui me pique c'est que l'on puisse de manière aussi équivoque, avoir l'idée d'en appeler au gendarme ou au loup pour tempérer le sois disant manque de respect de certains auteurs pour leur public. voilà, ce n'est pas tant le sujet, que la façon de le présenter qui m'a surpris. fredd.

11. Thierry - 21/09/99 14:26 - (en réponse à : lieux communs...)
disons que l'editeur ne voit son interet que dans les chiffres de vente en hausse constante, ce qui, theoriquement devrait aller de pair avec une qualite sans cesse croissante des oeuvres editees. Comment imaginer des lecteurs continuer a s'interesser a une serie dont la qualite diminue un peu plus chaque album ?
Evidemment, il y a la theorie et la pratique... certaines series disparaissent faute de lecteurs, d'autres survivent sous perfusion pour satisfaire un lectorat captif (doncgros tirages sans trop se fatiguer) et a moitie lobotomise (dans le meilleur des cas...) et les pires sont celles qui sous couvert de modernite ressassent inexorablement les memes lieux communs, vaguement remis au gout de jour en ajoutant 2 ou 3 notions mode, comme la cyberculture, l'esthetique manga...
Puis, parfois, on voit sortir un monsieur jean, une sasmira (aldus, t'as vu comment il faut faire), un andreas (plafonne vers les 15 000 ex), un rabate (10 000 ex dans le meilleur des cas) ... qui nous font reprendre espoir.
A+

10. J-C - 21/09/99 14:14 - (en réponse à : juste en passant)
le respect des lecteurs qui fait partie du boulot des editeurs !! alors la je crois qu'ils ont rates un episode parceque lorsque l'on regarde bien c'est surtout l'aspect tirelire que les editeurs respectent chez le lecteur, ils ne se preoccupent pas trop de la satisfaction de ce meme lecteur. ceci dit le lecteur etant lui meme souvent tres bete pourquoi s'en priver ?
At'chao !

9. Thierry - 21/09/99 13:30
l'editeur a quand meme toujours un droit de regard sur ce qu'il publie. Il peut toujours demander des modifications a l'auteur, mais il est evident que ces modifications seront de plus en plus difficiles au fur et a mesure que le projet avance. A titre d'exemple, le tome 3 de pin Up avait ete "remonte" apres une premiere publication dans la presse, on peut evidemment se demander qui etait demandeur de cette modification.
mais je crois que le probleme avec Yslaire et son XXe ciel, c'est qu'il lui fallait un editeur peut-etre plus habitue a gerer de tels projets, ce que delcourt n'etait peut-etre pas pret a faire. Humanos en aura sans doute plus les moyens (quand on sait collaborer avec Jodo, le reste doit poser assez peut de problemes ;o))).
Quant a Mister K, difficile de savoir ce qu'il voulait vraiment et s'il aurait admis les silouhettes qui ont permis d'obtenir le sacro-saint label R. Mais dernierement, on a ressorti une version "director's cut" de la soif du mal, du genial orson welles, annonce comme la version qu'OW voulait vraiment... les heritiers ont hurles a la manipulation, probablement a raison.
A+

8. Monsieur Jo - 21/09/99 13:04
Voilà. "Le respect des lecteurs". Il me semble que cela, AUSSI, fait partie du boulot d'éditeur.

7. Morti - 21/09/99 12:36
Je ne suis pas sûr que ce soit à l'éditeur de dire à l'auteur qu'il fait fausse route du moins dans le domaine de la création. Par contre lorsque l'auteur ne respecte pas les termes d'un contrat, l'éditeur se doit d'insister auprès de cet auteur pour qu'il tienne quand même ses engagements. Si l'éditeur avait un contrat avec Hislaire stipulant qu'il devait fournir x albums ou au moins terminer un cycle d'albums, à lui de "diriger" l'auteur pour qu'il satisfasse les lecteurs, c'est du moins comme ça que je vois le rôle d'un éditeur. Si cet éditeur s'est contenté de signer un contrat pour un album sans précaution pour la suite, j'estime qu'il est un peu à côté de la plaque. Dites-moi si je me trompe mais je pense que le boulot d'un éditeur est quand même surtout de vendre des BD à un public donc de lui proposer une certaine qualité et une certaine constance et pas uniquement à satisfaire l'ego parfois démesuré d'un auteur qui semble un peu faire ce qu'il a envie. De plus dans ce cas précis, les états d'âme du sieur (Y)(Hi)slaire nous ont quand même gonflé un bon moment tout en ne débouchant sur rien de vraiment concret ou solide mais en abandonnant 2 séries dont les lecteurs attendent toujours (et attendront sans doute longtemps) la suite. Je me demande ou Monsieur H. place le respect des lecteurs... Marc :o)

6. Monsieur Jo - 21/09/99 11:50
Stanley K ? Mais si j'ai bien lu les nombreux dossiers qui lui étaient consacrés ces jours-ci, il me semble qu'un ACCORD existait entre Stan et ses producteurs US, à savoir que le premier S'ENGAGEAIT à faire un film qui sortirait SANS la mention "interdit aux moins de 17 ans non-accompagnés" qui l'aurait automatiquement privé de publicité télé et journaux, etc. Où je veux en venir ? C'est simple : qu'un génie comme le vieux K. accepte - et tienne - ce genre d'accord prouve qu'il est quelqu'un de responsable (l'un n'empêche pas l'autre). Ma question sur la "direction" des auteurs venait de l'exemple Yslaire : il s'est excité, s'est lancé... et s'est arrêté en cours de route, plantant là lecteurs et éditeur... qui n'avait qu'à faire son boulot de partenaire. Ma question peut donc être posée autrement : l'éditeur doit-il être un partenaire ACTIF, c'est-à-dire, le cas échéant, LUTTER CONTRE L'AUTEUR LORSQU'IL ESTIME QUE CELUI-CI FAIT MAUVAISE ROUTE ?

5. fredd a Mr jo - 21/09/99 01:22
citer Gide pour amener une tarte a la crème de cette envergure! la culture mêne a tout ! qu'il y ai l'incontournable considération de la limite, oui ; que l'on se pose la question du fond et de la forme, ben oui ; la notion d'équilibre, de rythme, d'audace, encore et encore... c'est bien ma bonne dame, mais de là à désigner ( ou suggérer même ) l'éditeur comme arbitre, c'est de la connerie pur et simple . ce type de régences vient suffisament tôt pour ne pas agiter l'épouventail ! je préfère de loin les errances créatrices au pouvoir que l'on peut donner aux intervenants ou spécialistes de tout poils. toutes les avançées signifiantes ce sont fait, si ce n'est dans une libertée illusoire, du moins dans la fronde . je m'énerve pas, monique, j'explique! que nanard fasse son brol ça te regarde lui et toi , mais je t'en prie la " logique" économique est tel qu'il n'est pas nécessaire d'en appeler aux hobereaux de nos belles campagnes éditoriales .voyez la politique artistique des majors,et ce qu'il faut de rebelles ( et de merde, bien sûr) pour conserver une belle sêve. remenber stanley K .

4. Nahoy Siro - 20/09/99 19:30 - (en réponse à : yohan.riso2@freesbee.fr)
Je suis perplexe sur l'utilité réelle du regard de l'éditeur.
Dès le départ une BD d'un certain type sort chez un éditeur d'un certain genre. L'éditeur devrait toujours donner carte blanche sur un premier tome, c'est ce qu'il fait je crois, il doit bien sûr avoir un droit de regard, ça s'appelle de la censure.
Un auteur s'il est scénariste n'a d'après moi besoin en premier lieu que de l'avis de son dessinateur, mais l'avis de l'éditeur peut être intéressant si c'est une personne que l'on sait équilibrée...au fait je recherche un dessinateur et accesoirement un éditeur.
A+
Toutes mes amitiés au monde de la BD.

3. patrice - 20/09/99 18:49
cela dépend des personnalités de chacun.

2. Mister & Bouldegom - 20/09/99 18:38
Je crois que le 9e art se porte mieux s'il est dirigé... même si... conséquemment il en résulte un artiste malheureux. Quand une Bd est réalisé à deux, l'échange apporte un regard neuf sur le travail, il permet à l'artiste d'avoir un recul qu'il aurait de la difficulté à avoir seul... ... en se faisant diriger (par un éditeur, par exemple), l'artiste qui fait tout, tout seul... à plus de chances d'être compris et apprécié, en ayant au minimum «un» regard autre que le sien sur son travail avant la publication!

1. Monsieur Jo - 20/09/99 18:18
Le "transfert" d'Yslaire chez les Humanos et, sur le site de ceux-ci l'annonce plus ou moins sybilline d'une "reprise en main" de la série "Les anges du XXe ciel" et du site Internet du même nom m'amène à conclure - mais on était nombreux je crois à en avoir fait de même - qu'un auteur comme Yslaire a besoin d'être dirigé et pas laissé à sa fantaisie et à ses emballements successifs. Si une "reprise en main" est annoncée par les Humanos, c'est bien que cet éditeur pense que les choses doivent se passer autrement qu'avec Delcourt (Delcourt qu'Yslaire avait choisi, je le rappelle, parcequ'il souhaitait une lattitude, une liberté que ne lui donnait pas Glénat - ou Dupuis). Bref, au-delà du cas Nanard, pensez-vous, comme le vieux Gide, que "L'art vit de contraintes et meurt de liberté" ? Mieux vaut - pour nous, lecteurs - des auteurs "libres" ou des auteurs "dirigés" ?




 


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