Les écoles de Bd valent elles le coup???

Les 38 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



38. Inti - 20/11/01 12:12 - (en réponse à : le devoir des profs de démontrer le contraire...)
ça devrait être le cas mais d'après ce que je lis sur ce sujet, ça l'est pas.
en tout cas vous me faites peur avec ces histoires sur St-Luc. je pensais y entrer à mon retour en Belgik mais je crois que je v revenir sur ma décision...
toutefois cet état d'esprit m'est familier. j'ai suivi une option "arts plastiques" bien corsée en secondaire; c'est vrai que ça m'a ouvert sur d'autres directions et je ne regrette en rien ces années là (surtout en ce qui concerne le dessin d'après nature). Quand on a été amené à analyser et comprendre la démarche artistique d'un type qui se taillade les pieds en marchant sur des pointes de métal pour faire une performance, je crois qu'on peut à priori tout accepter. Mais rester à jamais dans ce milieu, argh non merci. Les rares références à des BD ou des dessins animés étaient des trucs inconnus, totalement éloignés de mon goût, des trucs bizarres, "mal dessinés", "mal animés", mal vendus surtout, indépendants et néo-machin-truc-chose; jamais on n'aurait parlé de Franquin (emblème du monstre commercial gros nez-gros yeux). Et comme chuis malléable, j'ai été amené à apprécier tout ça. Rothko, Picabia, Dubuffet, Basquiat, autant d'artistes que j'ai "fait semblant" d'apprécier jusqu'au point de croire que j'aimais vraiment. Mais maintenant, avec le recul, ça me fait horreur. Idem en ce qui concerne la musique contemporaine (dissonnante, atonale, etc.). J'ai heureusement jamais perdu le goût de dessiner "cartoon" dans les marges. Et je regrette pas tout ce que j'ai appris sur l'Art (avec A) car sans ça je sais pas si aujourd'hui j'apprécierais Larcenet, Sfar et Trondheim. Comme je le disais plus haut, c'est la connaissance des extrêmes qui feront apprécier ce qui, en comparaison, n'est que modéré. On peut même garder un goût pour certains "extrêmes". Par exemple, j'aime bien Pollock et Klein (mais d'ici à ce que je fasse de la BD abstract field en dripping, ou des cases toutes bleues...)
En fait, LE truc ki me fait peur là, c'est de perdre l'envie de dessiner. Dans les cas où ça arrive l'école a atteint exactement l'inverse de son but, non?
Bon, pour revenir sur l'état d'esprit anti-mainstream... je trouve juste ça déplorable. Et ce pour plusieurs raisons:
- les professeurs sont censés apprendre des trucs aux élèves, et cela implique apprendre à apprécier de tout. le problème c'est que souvent ce "tout" est déformé en "tout ce qui a pas déjà été fait", ou pire, "tout ce qui se vend pas". Cette conception élitiste de l'art amène tout naturellement à mépriser des artistes comme Franquin dans la BD ou Chuck Jones et Disney dans le dessin animé, des types qui pourtant ont une importance capitale, mais qui ont commis le péché de dessiner des gros yeux et des grandes bouches à leurs personnages.
- je doute aussi que tous les élèves sortant de ces écoles soient des nouveaux Moebius, ce qu'ils désirent pourtant (bon, en tout cas, les extrémistes décrits plus bas). Je trouve que bien qu'il ne faut pas se conforter dans un style et y ronronner toute sa vie durant, il faut aussi être conscient de ses capacités et ses limites, jusqu'où on peut les pousser, si on peut les pousser encore plus loin, c'est bien, mais si au prix de vouloir révolutionner son époque on perd, sans le savoir, le plaisir de l'art (car avant tout c'est pour le fun non?), croyant trouver le plaisir en faisant des trucs qui épatent le milieu, je trouve ça con tout de même. Personnellement j'ai un style semi-cartoon (donc "méprisable"). Mais je ne prétends nullement surpasser Pratt, Moebius ou Franquin. j'en ai rien à foutre d'avoir mon nom dans des bouquins d'histoire de l'art si de tte façon je serai mort. je veux juste faire ce que j'aime.
- enfin, il faut aussi rester réaliste en ce sens que pour vivre, il faut bien parfois "faire la pute", se vendre donc, faire du commercial. Je préfère faire de la BD et de l'anim tout le temps même s'il y a une part de commercial que de travailler à l'usine la journée et faire de l'Art le soir (en mangeant pas tjs à ma faim). Pour ceux qu'on des complexes quant au commercial, je cite toujours la 6e Symphonie de Beethoven, la "Pastorale", qu'il n'aimait guère mais qu'il avait composée sur commande pask'il faut bien manger. Idem pour Mozart, Vivaldi, Bach, Haendel, Van Gogh, Rembrandt, Géricault, Ingres... ils ont tous fait la pute et prouvé admirablement qu'il n'y a pas que du mauvais dans le commercial.

C'est très cool en tout cas qu'il ne faille pas de diplôme pour faire de la BD. Les diplômes, après tout, y'a rien de plus hypocrite; on juge des capacités d'un homme sur quelques paperasses plutôt que sur ce qu'il sait vraiment faire. Ça ne devrait être réservé qu'aux médecins, chimistes, bref des métiers comme ça.

37. Oh Oh - 19/11/01 12:38 - (en réponse à : mais c'est quand même)
le propre de la jeunesse de concevoir que l'on peut vivre d'amour et d'eau fraîche. Non ?

Ne serait-ce pas alors le devoir des professeurs de leur démontrer le contraire.

36. max - 18/11/01 14:45
J'ai été une foix au portes ouvertes de st-luc et ce qui m'a bloqué c'est le manque de motivation des élèves, et aussi comme le disaient certain gars en dessous leur esprit fermé sur certain aspect de la bd dans des éditions commerciale ;ils avaient pas l'air de concevoir que l'on pouvait vivre d'autre chose que dd'amour et d'eau fraîche.

35. Th - 19/09/01 17:17 - (en réponse à : a JDMorvan)
Un autre truc rigolo, c'est que j'etais en BD en meme temps que Denis Larue qui etait le "poulain" de Sevrin et Pourbaix. (je n'ai rien contre lui, il etait plutot sympa et extremement gentil) J'ai appris qu'il etait devenu prof en BD lui aussi. Une plaisanterie qui circulait a l'epoque, c'est qu'il y avait moyen de passer toute sa vie a Saint-Luc. On y entrait en humanites a 14 ans, on y restait jusqu'a la fin des superieures. On trainait un peu dans le quartier, on devenait ensuite modele pour les cours de croquis. Avec un peu de lobying, on devenait prof apres quelques annes et jusqu'a la pension. Une vie bien remplie!

34. Sp|ne - 19/09/01 09:04
C'est marrant because j'ai eu le même problème, mais pas à St Luc. Je dessinais depuis tout petit mais mes parents ne voulaient pas que je fasse mes humanités en art, j'ai donc continué à bosser dans mon coin jusqu'à 17 ans. Ensuite j'ai donc débarqué dans une école artistique, tout naîf... résultat des courses : 12 ans sans toucher un crayon. C'était au point que je refusais de faire quelque crobard que ce soit même pour faire plaisir à un copain.
Dans mon cas, le prob est venu du choc "culturel" et sans doute d'un manque de maturité de ma part. On débarque dans un milieu d'"artistes", qui ont tout compris, qui parfois ont des parents artistes et qui ont horreur du classisisme alors que parfois (c'était mon cas), on sait déjà vers quoi on veut aller. Quand je voyais les boulots de mon prof j'avais envie de gerber. Je comprenais pas qu'un mec qui pond des merdes pareilles puisse juger mon travail.
Quant à savoir si ces écoles sont vraiment utiles... je pense que c'est à prendre au cas par cas. Si on est maléable, si on est dans le même trip que le prof : oui. Par contre si on veut juste paufiner son propre style, il y a d'autres filières.

33. JDMorvan - 18/09/01 22:34
C'est marrant, j'ai aussi arrêté de dessiner là-bas.
Mais pour me casser sans passer pour un moins que rien aux yeux de mes parents, j'ai scénarisé des projets avec des potes afin de démarcher des éditeurs.
Dans la même semaine, un copain signait avec moi un contrat pro et avait une note lamentable en atelier pour un exercice. Ça nousa semblé logique sur le coup.
Je les ai haï longtemps (le mot est fort, mais pas tant que ça) maintenant c'est passé, je les plains juste. Ce qui me les rend finalement un peu sympathiques...

32. Th - 18/09/01 22:18
En ce qui me concerne, j'ai eu envie de faire de bd pendant dix ans. je suis arrive a St Luc, j'y suis reste un an et demi a me demander ce que je foutais la, ecoutant et regardant Pourbaix et Sevrin dispenser leur savoir. Je n'ai plus jamais fais la moindre planche et je n'ai plus jamais eu envie de faire de la bd!

31. JDMorvan - 18/09/01 21:22
10 ans que j'ai quitté St Luc, et je me pose encore la question...
Pourquoi font-ils ça ?

30. bens - 18/09/01 20:46
Pourquoi, des profs de St-Luc ont des attitudes comparables ?
Pour les élèves, d'accord rejeter en bloc est une attitude débile (cf l'ex de François Maingoval), mais après tout c'est leur (mauvais) choix. Mais si c'est un prof qui agit ainsi, c'est 10 fois pire ama.

29. François Maingoval - 18/09/01 10:34 - (en réponse à : Maingoval@Ada-Enigma.com)
Bien sûr, ils ne sont pas tous comme cela.
Mais pour moi, le principe d'une école est d'OUVRIR l'esprit des gens. Que certains préfèrent l'indé au mainstream, ou l'inverse, ne me gêne en rien. D'autant plus que personnellement, je trouve qu'il y a des réussites des deux côtés, et des merdes aussi... Et que d'ailleurs cette "séparation" est débile ...

Mais je ne peux pas comprendre qu'une école inculque le mépris ou l'ignorance de certaines choses. Que certains fassent des choix personnels, quoi de plus normal ... Mais que le rejet de ceux qui ne pensent pas comme eux soit considéré comme une attitude correcte me choque profondément. Décidément, l'intégrisme n'est pas que religieux, et partout où il passe, il est désolant ...

François

28. Sp|ne - 18/09/01 10:06 - (en réponse à : Li An)
Ils n'ont pas fait d'école mais ils étaient novateurs. Je pense que pas mal de gens qui sortent (pas tous, il y a de tout) de St Luc n'aiment pas tellement ce qui est mainstream et tout public.
Personnelement j'ai fréquenté la Cambre et non St Luc mais l'esprit qui y régnait était celui-là...

27. JDMorvan - 18/09/01 09:26
Il n'y a pas qu'une sorte de mecs qui sortent de st Luc.
D'ailleurs, chacun fait ce qu'il veut. Si c'est ce qu'ils veulent faire, ils ont raison. Le tout, c'est que ce soit LEUR choix.

26. Li An - 18/09/01 09:13
Ancien prof de maths. Sauf que Moeb et Pratt n'ont pas fait d'école de BD (j'ai l'impression que ça les aurai gonflé grave).

25. Sp|ne - 18/09/01 08:56
Je pense que ceux qui sortent de St Luc voudraient devenir des novateurs de la BD : les Moebius, Pratt des années 2000 quoi... Les trucs mainstream ils n'aiment pas trop...

24. bens - 18/09/01 08:01
'tain, avec ce que vous dites pour un peu on croirait qu'à St-Luc c'est pire que sur frab... n'est-ce pas François ?

23. Baloo - 17/09/01 23:31
C'est marrant ce que tu viens d'écrire, François (je me permets!), j'ai vécu exactement la même chose à Sierre en juin: c'était lors d'un repas, il y avait des mecs de structures indépendantes bruxelloises dont certains sortants (ou étant encore à St-Luc),je parlais d'un projet que j'aimerais soumettre entre autre au Lombard, j'ai cru que ces mecs allaient me gerber dessus: "whoargh! le Lombard, ouais l'autre-là!". Après ça, ils se sont levés et sont partis ailleurs!!

22. François Maingoval - 17/09/01 10:41 - (en réponse à : Maingoval@Ada-Enigma.com)
Cette histoire de Saint-Luc m'inspire ...

Cela me rappelle une histoire assez récente. Je rencontre un étudiant de Saint-Luc (à Bruxelles). On se parle, je trouve que dès le départ le courant passe bien, ce type dessine comme un Dieu, il a un talent fou ... Je me dis que cela me plairait vraiment de bosser avec un gars comme cela, alors je lui dit que je suis scénariste, je lui parle de certains de mes projets, il semble aimer, et il me demande ce que j'ai déjà fait. Je réponds, "Ada Enigma".
-"Ada Enigma ? Connais pas! C'est chez qui ?"
- "Chez Glénat!"
Là, le type devient vert : "Quoi ?! Chez Glénat ? Mais je ne mettrai jamais les pieds chez un éditeur comme ça!
Et le type est parti! Vraiment débile, non ?
En plus, rien ne disait que nous devions nécessairement proposer ce que nous aurions fait à Glénat (mais je gage qu'il mettait de toute manière dans le même sac Glénat, Soleil, Delcourt, Vent d'Ouest, Dupuis, Lombard, Dargaud, Casterman ...) ... Mais voilà. Je trouve cela vraiment obtu comme comportement ...

Maintenant, je tiens à signaler que tous les gens de Saint-Luc n'ont pas le même comportement ... Le meilleur exemple pour moi est Vincent Dutreuil, qui est sorti (diplomé) de Saint-Luc ... et qui travaille pour Glénat ... Mais il a l'esprit nettement plus ouvert que certains...

François

PS : les types motivés ET ouverts peuvent toujours me contacter aussi ... Si Morvan sera a Bruxelles jeudi prochain, j'y serai mardi pour un autre vernissage ;-) Et n'oubliez pas que Morvan a déjà 17 séries, il est donc déjà fort occupé ;-))))

21. question man - 15/09/01 15:02
3 questions
1) Est il difficile d'entrer dans une école de BD ( quelle niveau d'étude ou d'excellence est névessaire ??? faut il passer un concours ?? un dossier ?? )
2) qu'apprend on dans une école de BD ( étudie t on des BD ??? )
3)Une école de Bd coute t elle chere ??
Merci à vous de me répondre

20. JDMorvan - 15/09/01 13:27
Pour venir au jury de fin d'année, il faut être invité par les profs. C'est pas pour demain visiblement...
Sinon, je viens à Bruxelles le 20, pour le vernissage de l'expo Sillage chez Sans titre. Donc, si toi et des mecs motivés veulent passer avec leurs boulots, ce sera avec plaisir.
Voilà, à bientôt peut-être.

19. dominium - 15/09/01 12:50
Dits moi JD-Morvan aurat-on un jour le plaisirs de te voir dans le jury de fin d'année à st-luc???
Visiblement il y a bcp de mecs qui ,quand ils sortent de là, savent pas quoi foutre parce qu' ils ont choisi bd par élimination et qu'il fallait qu'ils fassent quelques chose, mais évidément ce n'est pas le cas pour tous le monde.Dailleurs pas mal d'élèves m'on balancé que quand tu sorts de st-Luc tu reçois ta carte du chômage avec.Te rends tu compte que les 3/4 ne croient même pas en ce qu'ils font?
Pourquoi des auteurs qui sont déjà dans le metier tels que Morvan, Arleston ,chauvel et voir d'autre ne tenteraient pas de rencontrer des gens réelement motivé qui ceux-ci sortent de st-luc et ne savent pas à quel porte ils peuvent frapper.Moi par exemple ,qui suis sur un projet depuis six mois, je me demande ,si il est refusé ,en sortant de st-Luc ou vais-je bien pouvoir allez proposé mon coup de crayon.
Ce que je sais également c'est qu'ils nous font rencontrer personne là-bas ,qui sois vraiment dans le domaine professionel. Des libraires viennent ,des auteurs qui édites toutes les lunes chez paquets ou pointes noires et de temps en temps un auteur de Bd qu'un libraire doit allez fouiller dans les fichiers de son ordinateur parce que cet auteur ne lui dit absolument rien,et quand il trouve l'album en question il est très étonner de l'avoir. Même les anciens de ces 5-6 dernières années m'ont jamais citez des noms que j'ai dans ma bibliothèque.
Tiens par exemple toi Jean David-M malgré que tu ne sois pas resté toute l'année sais tu qui est venu au Jury l'année ou tu étais à st-Luc????

18. Benoît - 14/09/01 13:53
Vous croyez que Rimbaud, Van gogh et Mozart ont eu des diplômes ?

17. Thierry - 14/09/01 00:49
Dans mon souvenir, Andreas disait que quand il etait a l'academie, il y avait des eleves beaucoup plus doues que lui qui n'ont pas persiste dans la BD, preferant une carriere plus sure. Il disait aussi avoir plus appris d'Eddy Paape, un vieux de de la vieille ecole, que des profs qui "s'egaraient" dans des considerations artistiques en negligeant le B-A-BA.
Et combien y-a-t-il d'auteurs qui ont appris sur le tas, sans diplomes, masi avec du talent... un peu comme dans tous les metiers. Il n'y a aucun rapport entre mon diplome et ma profession, et je ne suis pas un cas isole.
A+

16. Strato - 13/09/01 23:47 - (en réponse à : francois_guillot@yahoo.fr)
Pour les écoles privées et spécialisées je sais pas, mais pour ce qui est de la fac ("arts plastiques" et "arts du spectacle" en ce qui me concerne), on ne fait que de la théorie! Moi qui suis passionné de cinéma et de BD, en deux ans je n'ai pas eu un seul cours d'écriture de scénario ou de mise en scène, que du "histoire du cinéma", "histoire de la télévision", "l'art comptemporain", ... Vraiment très peu de cours intéressant... En plus la majorité des profs vous traitent toujours comme des gosses...
Les points positifs : ça aide beaucoup à se cultiver et à réfléchir différement; on a un vivier d'étudiants parfois très motivés, ce qui permet éventuellement de travailler avec un apprenti dessinateur, ou scénariste...
Par contre gaffe! Les DEUG d'arts plastiques et d'arts du spectacle sont remplis de glandeurs! Des mecs qui ont eu leur bac à l'arrache et qui font ça a défaut d'aut' chose! Et comme les exam' sont fastoche, ils s'accrochent les rascals! Pas facile donc dans le tas de trouver les étudiants réellement motivés...

15. JDMorvan - 13/09/01 23:14
Ben non tiens, Gérald non plus d'ailleurs...

14. Elmoon - 13/09/01 23:04
Et Gerald Parel, il a eu lui son diplôme JDM?

13. Lourd - 13/09/01 19:38 - (en réponse à : again)
Pour répondre à la question de ce sujet : Je ne sais pas, j'en ai jamais tiré:o))))

12. JDMorvan - 13/09/01 19:37
Au fait, pour info, je n'ai pas mon diplome (c'est impossible en restant 6 mois), ni Sylvain Savoia, ni les Color Twins, ni E411 (qui bosse pour Spirou), ni plein d'autres. Ça prouve bien que ça ne sert à rien.
En revanche, il y a aussi des gens qui l'ont qui font de très belles choses? Rien à voir donc...

11. JDMorvan - 13/09/01 19:35
Non, visiblement, ça n'a pas changé d'après ce que tu dis. Ils sont toujours aussi obtus. mais ils s'en foutent les profs, ils n'ont pas de travail à trouver en sortant de l'école vu qu'ils y sont pour longtemps. Bonne planque.
Sevrin et Pourbaix ont d'ailleurs fait une BD cartonnée, en couleur et tout, comme un vrai album commercial chez Paquet (le collectionneur d'anatomie). Sauf que ça ne se vend pas trop visiblement. Ouf, ils doivent être rassurés ;)
Moi, j'ai assez bien aimé sauf que je trouve la narration très scolaire et manquant de densité, de force. mais ce n'est que mon point de vue. Vous pouvez vous faire le votre en l'achetant, les couleurs sont cela dit très jolies.
Et sinon, je JURE qu'aucun éditeur ne demande jamais le moindre diplome quand on lui présente un projet !!!!! Personne n'a le droit de faire croire le contraire !!!!
Ce diplome, il ne sert que si tu rate ta vocation et que tu veux faire prof. mais la place est déjà prise.

10. max - 13/09/01 18:47
Moi j'ai eu plein d'éco sur saint-luc dont une amie qui y est en bd .Parait que si elle n'a pas son diplome en bd elle peut oublié le métier. Je sais très bien que c'est ce qu'on vaut sur le terrain qui est important ;mais quand des profs sortent ça bon ben... ont a tendances à croire qu'ils ne croient pas en ce qu'ils font???
Au niveau des élèves toujours de la même source on me dit qu'ils sont totalement fermer sur les bd qui ont du succès sur le marcher,ils sont plutot brancher anti commercial, dailleur Jean-David Morvan malgré tous le respect que j'ai pour toi et et pour ton travail ils sont pas vraiment fan de ce que tu fais à ce qu'on m'a dit.Je ne sais pas si c'était pareil à ton époque mais d'après ton témoignage ça a bcp changé.

9. JDMorvan - 13/09/01 16:55
Même si les écoles sont parfois décevantes, elles permettent tout de même de rencontrer d'autres gens passionnés avec qui échanger des avis. C'est aussi comme ça qu'on progresse.
En gros, une école de BD, c'est bien à condition de savoir en sortir.
Car jamais un diplome ne pésera quoi que ce soit face à un éditeur.

8. Sp|ne - 13/09/01 16:30
Je pense qu'il y a pas mal de dessineux en herbe qui sont déçus des écoles de BD comme St Luc. Si je ne me trompe pas, en 1ere année on vous demande de faire de la BD avec des collages etc.. Pour ceux qui ont déjà un style ça doit être frustrant et donner l'impression de pas progresser...

7. basf - 13/09/01 15:55 - (en réponse à : sais vrai ça...)
Ouiais et vous les auteurs vous en dites quoi vous m'avez l'air bien silencieux sur le sujet.C'est vrai que Mr Morvan y sais fait la male de St luc? Ben quoi ils faisaient mal leur boulot???
J'ai entendu dire que si Civielo est parti de st Luc c'est à cause de l'armée j'avais lu un dossier la dessus il y a déja un petit temps.
Andreas aussi à parait-il eu un mauvais contact avec les profs de cette école.
St-luc serait donc un moule a dessinateur bien précis????

6. Mano - 04/09/01 14:59
Ce qui serait bien c'est que les auteurs actuels qui ont fait une école s'expriment sur ce sujet.

5. Elmoon - 04/09/01 14:30
Ce qu'apporte également une Ecole, c'est une ouverture vers d'autres formes d'art (peinture, sculpture, architecture,photo,cinéma...), une bonne culture artistique entre autre avec l'histoire de l'art par exemple. Tous ces autres vocabulaires peuvent contribuer à enrichir votre graphisme d'une part et à être plus ouvert sur d'autres styles de BD d'autre part.
Et puis surtout, on peut se faire pas mal de contact parmi les scénaristes et les dessinateurs talentueux de demain.

Voilà, sinon pour la technique proprement dite je rejoins ce qui a été dit précédemment, ce n'est vraiment pas indispensable. On devrait très bien y arriver sur le tas et au pire, demander des conseils aux aînés.

Elmoon.

4. Sp|ne - 04/09/01 14:03
Et puis c'est cool de pouvoir disposer d'un modèle pour faire du nu, travailler les ombres etc... A moins de demander à madame de prendre la pose... ;-)

3. jouvray - 04/09/01 13:59 - (en réponse à : jeroma@kcs-production.com)
dans une BD, il n'y a pas que le dessin d'un coté et le scénario de l'autre, il ya aussi la mise en scène, le cadrage, le rythme, les dialogues, la couleur, la mise en page... Quand j'étais à lécole d'illustration on ne m'a pas appris le dessin, ça je devais déjà savoir faire pour y entrer, mais on m'a appris à mieux raconter mon histoire, à mieux raconter mon image, à rendre ma scène plus lisible... Non l'école n'est pas indispensable pour se lancer dans le métier mais ça aide...

2. Miguel - 03/09/01 22:34
ça peut aider à se motiver. C'est sans doute bien d'être un peu poussé, rassuré, avant d'être lancé dans la jungle des envois de projets aux éditeurs. et puis y'a quand même des bases à apprendre comme dans tout : le dessin dans ce cas. la narration par contre, et le reste, j'y crois moins : je crois que ça c'est une question de feeling : ça vient tout seul. pasque bon, si y'avait des règles immuables pour faire de la bd, ça se saurait, et tout le monde appliquerait la recette au pied de la lettre. or c'est pas vraiment le cas. Moui, la motivation, je dirais. ça sert surtout à ça les études de bd. Mais y'en a plein de pros qui ont jamais fait d'études de bd aussi.

1. dominium - 03/09/01 21:53
Salut

Sachant que JD morvan est parti de saint luc pour foncer comme scénariste dans le metier,que Civielo s'emmerdait en illustration à St luc et s'est également fais la male ,serait-il vraiment indispensable de passer par des études de Bd ou d'illustration pour pouvoir ce lancer sur le terrain??????



 


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