26. larry underwood - 06/01/04 17:36

Ah, toi aussi t'aimes bien caser "antépénultième" ? Moi j'essaie chaque fois que je peux... Je te réponds sur le sujet Watchmen (y a pas de raison qu'on leur fasse pas un peu de pub.)

25. Bert74 - 06/01/04 17:27 - (en réponse à : Larry)

Et pourtant tout le chapitre est construit sur ce principe. Effectivement "la pliure" est l'attentat contre Adrian Veidt, mais à partir de là, soit en continuant l'histoire, soit en la remontant, chaque case, chaque action, chaque dessin, même les dialogues ou les décors traversés se retrouvent de part et d'autre. Vérifie : - la première et la dernière case du chapitre - la deuxième et l'avant dernière - la troisième et l'antépénultième (content d'avoir placé ce mot, moi:0)) Idem pour les planches. Je ne m'en suis rendu compte qu'à la 4e ou 5e lecture, c'est dire si c'est bien construit. Alan est Grand, Moore est son Prophète.

24. larry underwood - 06/01/04 16:56 - (en réponse à : bert74)

ah ! je suis bien content que tu le reprécises, parce que j'ai beau retourner ce chapitre dans tous les sens, je vois pas le palindrome. Je pense bien avoir identifier la "pliure", le point de rencontre entre les parties symétriques (l'attentat contre Adrian Veidt et la double case où il brandit le cendar), mais pour le reste, euuuuuh...

23. Le PBE - 06/01/04 13:55

Dans l'un des chapitres de "Raffington Event, Détective" d'Andreas, les premières planches sont des gaufriers réguliers où chaque case est uniquement un gros plan du visage de Raffington Event avec une bulle de ses pensées, récations face à l'entrée d'un intrus, déductions sur les intentions de ce dernier. La dernière planche en une seule case représente l'ensemble de la scène.

22. Bert74 - 06/01/04 13:27

J'en avais déjà parlé dans un autre sujet : il existe un magnifique palindrome fort bien inséré dans Watchmen (Moore + Gibbons), avec l'épisode "Terrible symétrie". Sinon, Nogegon c'est bien de Luc et François Schuiten, et pas de Schuiten et Peters comme il est indiqué au début du sujet.

21. Vieto - 05/01/04 20:37

Ah, j'oubliais un bon exercice de style, celui qui dans Machine qui Rêve, consiste à rendre réaliste le personnage jusque là assez intemporel de Spirou en changeant de style, en mettant en valeur des accessoires bien "modernes", et en abordant le problème des noms des personnages (Seccotine rebaptisée "Sophie"). L'exercice de style était ébauché depuis plusieurs albums, de façon visible (Spirou résistant aux assaults d'une bimbo blonde, puis téant in extremis interrompu dans un baiser fougueux, dans Spirou à New-York, je crois), ou de façon plus voilée (Spirou, lors d'une chute d'un building, ayant une vue directe sous les jupes d'une demoiselle, la même qu'il était sur le point d'embrasser). La boucle est bouclée dans le dernier tome (à ce jour) de notre groom préféré. Je dois dire que sur le coup, j'ai été bluffé, mais avec le recul, je crains fort que cet album soit celui qui vieillisse le plus vite.

20. Glouba - 05/01/04 18:27 - (en réponse à : glouba@voila.fr)

Y'a aussi eu une BD integralement faite a la peinture a l'huile, de memoire "Jimena" Binsfeld/Planque chez Aire Libre... mais visiblement le succes a ete tel qu'aucun retirage n'est prevu, l'album a meme disparu de la liste de l'editeur...

19. Vieto - 30/12/03 19:22 - (en réponse à : S'interroge)

"Joe", un palindrome? Plait-il? Sinon, très bel exercice de style, Bleu de Trondheim, qui a fait l'objet d'explication de la part de Lewis himself sur le sujet qui y est consacré. Arrive à créer l'effet recherché par la plupart des exercices de style : faire réagir le lecteur. Réaction la plus courante : "c'est complètement nul". Moi, j'aime assez...

18. Ronny - 30/12/03 16:54 - (en réponse à : autre palindrome)

Il y a aussi Joe de Boiscommun, qui est aussi un palindrome. (mieux réussi, peut être, car plus discret !)

17. Crabouf - 29/12/03 15:08

Evidemment Achille Talon. Nogegon (de Schuiten et Schuiten je crois) en forme de palyndrome. M-A Mathieu. Philemon de Fred.

16. pebah - 26/12/03 13:19 - (en réponse à : peb.FOX@laposte.net)

Gnoup, j'avais pas vu qu'il y avait un sujet sur les exercices de style. Nous on en fait un peu, essentiellement de la 'textualisation' - je sais po le terme exact - , c'est à dire coller un texte sur un dessin (un peu comme "moins d'un quart de seconde pour vivre"). Vous parliez de Lecroart, "Et c'est comme ca que je me suis enrhumé" m'a bien plu. Le concept des evenements interdépendants est intéressant. Quelqu'un l'a lu ? fox de peb & fox pebah.free.fr

15. Elfredo - 12/09/02 13:22 - (en réponse à : @drucker.fr)

Magnifique, souvenez-vous : Philippe Druillet pour les concepts "j'ai sorti la peinture à l'huile", "j'ai explosé les vignettes", "jai débordé sur la planche d'à coté" et "j'ai mis des photos de mon épouse nue au milieu des vaisseaux spatiaux". Moebius pour le processus de création du Garage Hermétique et l'effet qui en résulte, et pour le mutisme onirique d'Arzach évidemment. La tentative de synthèse de tous les styles (comics, mangas, europe) dans l'Incal est aussi très intéressante. Et puis Tillieux à son époque : utilisation des silences, vignettes muettes, pour mieux créer les ambiances. Magnifique!

14. MaisseArsouye - 09/09/02 19:34

Dans Donito, les scénarios et le dessins sont basiques, mais les couleurs sont splendides. L'effet "aquarelle" m'a vraiment séduit.

13. Fabien66 - 09/09/02 07:16

J'ai aussi vu des trucs pas mal chez des auteurs peu connus sur internet. Comme la nuit de la BD dont le principe a été de faire une BD en une nuit http://users.skynet.be/nuitbd/ Comme les BD du site du9 http://www.pipo.com/du9/ parmi lesquelles figure l'excellent Matt Madden déjà cité par l'illustre Trondheim Comment ne pas citer aussi http://www.demian5.com, une excellente BD muette Et puis il y a everland ausi qui fait des trucs pas mal dans le domaine des exercices de style sur la BD (notamment patate douce) http://www.everland.fr.fm

12. dracu - 09/09/02 01:17

Longshot : Tout le plaisir est pour moi! :-))) Cassandra et Trondheim : lisez les posts attentivement, vous citez des choses déjà citées...

11. longshot - 08/09/02 22:34

Puisqu'on parle de couleur : j'oubliais bien sûr Zoo, de Frank et Bonifay, où le travail sur la couleur est une des plus belles choses que j'aie vues en BD. Cette façon dont la couleur est liée au Zoo lui même, comme une oasis de couleur au milieu d'un monde terrifiant de noir et blanc et de feu.

10. longshot - 08/09/02 22:24

De Trondheim (encore lui) et Thierry Robin, il y a aussi "Petit Père Noël", une BD muette. Je pense aussi aux "Petits Hommes" de Seron, avec des albums dans le sens de la largeur, des gamins qui jouent sur les pages, pas mal de trouvailles graphiques ou scénaristiques,+ les dialogues auteur-personnages. Il y a aussi "La clef du mystère", de Sikorski et Lapière, avec les dernières pages cachetées qui contiennent la soluce de l'énigme. Dans le Génie des alpages, de Fmurr, l'absurde et les délires des brebis se propagent parfois au décor lui même (les brebis se lancent des montagnes en papier à la tête), voire carrément à la planche (dans un gag, toutes les cases sont effondrées les unes sur les autres ens bas de la page). De Cosey, deux très beaux albums : Saïgon-Hanoï", où un vétéran du Viet-Nâm discute au téléphone avec une gamine tout en regardant un reportage dans lequel il a lui-même figuré ; et "Zeke raconte des histoires", difficile à décrire avec des mots : le personnage raconte une histoire en s'aidant de diapos : toute une partie de l'album est donc composée d'images souvent répétées qui viennent illustrer son récit. Et pour finir en beauté : Steampunk de Chis Bachalo et Joe Kelly : dessin très fouillé, fourmillant de détails, personnages se déplaçant sur la planche/décors, flash back… le meilleur : quand le "méchant" parle, certains mots sont écris en couleurs, avec des calligraphies différentes ! Fabuleux ! (mais parfois assez difficile à lire sans choper une migraine, je l'admets…) (Au passage : merci à Dracu pour son intervention : je pensais aussi à Upside-down, que j'avais lu étant petit et qui m'avait beaucoup marqué. J'avais envie de le relire mais j'avais complètement oublié les références. Je me souvenais juste d'un vieux avec un espèce de canotier, et quand on le regardait à l'envers on voyait une gamine, avec le ruban du chapeau qui faisait les jambes. Ça m'avait beaucoup impressionné qu'on puisse dessiner tout un album comme ça.)

9. cassandra - 08/09/02 22:11

j'ai oublié mattotti, pour des traits qu'on ne trouve que par sa main et pour l'intensité de la couleur que obtient, je trouve, des nouveaux pouvoirs chez lui. un autre auteur, aussi italien, c'est stefano ricci qui fait un vrai exercice de style avec les couleurs lui aussi.

8. cassandra - 08/09/02 22:07

de la même dessinatrice de "le diable, l'amoureux et la photocopine", perrine rouillon, il y une autre bd, "mona-mie". de mathieu blanchin, "blanches" de marc-antoine mathieu, "le dessin" et "julius corentin acquefacques, prisonnier des rêves - le début de la fin + la fin du début" de edmond baudoin, "le voyage" de martin vaughn-james, "la cage" de geraldine kosiak, "j'ai peur" de xavier lowenthal, "ephigenie" de alex barbier, "le dieu du 12", "comme un poulet sans tête", "paysages e la nuit" - sur la couleur et sa dynamique sensorielle de denis bourdaud, "inventions" de trondheim: "papa raconte", "diablotus", "politique étrangère", "galopinot", "lapinot", "la mouche", "psychanalyse", "mister o", "genèses apocalyptiques", et, finalement, de schuiten & peeters, avec les cités obscures, pour l'architecture, la simetrie et les précieux trompe-l'oeil ou faux trompe-l'oeil

7. a. brendel - 08/09/02 10:18

Et sur le site de Trondheim, une petite chose amusante. Vous me détromperez éventuellement, mais les premiers à avoir tenté ce genre "sous contrainte", outre les plagiaires par anticipation déjà cités (Fred, Mc Cay, Verbeek et autres) et bien sûr les pataphysiciens de l'Oulipo en littérature, sont une petite maison d'édition qui s'appelait Hors-Gabarit?

6. trondheim - 07/09/02 20:09

Surveillez également la sortie prochaine aux nouvelles éditions de L'Ampoule de "TNT en amérique" de Jochen Gerner. Sinon l'auteur de Cercle Vicieux est Lécroart. Et sur internet, vous pouvez également trouver d'interessants exercices de style de Matt Madden.

5. dracu - 07/09/02 18:58

Pour poursuivre sur la lecture dans plusieurs sens, il y a les Upside-downs de Gustave Verbeek ''Lil' lady Lovekins and Old man Muffaroo'' édités en français chez Pierre Horay. On lit la page de haut en bas, on retourne l'album et l'histoire se termine dans les cases inversées.

4. gédéon - 07/09/02 12:29

Il faut signaler aussi Xavier Lowenthal qui a fait un truc incroyable dans comix 2000 et un autre encore plus dingue dans La 5e Couche n°5 (ça se lit dans tous les sens et c'est beau).

3. dracu - 03/09/02 06:05

Cerlce vicieux, c'est d'Étienne Lécroart. D'ailleurs, ce n'est pas tout! Il a fait aussi Ratatouille, au Seuil : une même scène vue sous les angles de huit personnes différentes ; Pervenche et Victor (une patte de mouche à l'Asso) ou l'on plie les pages pour découvrir une seconde histoire. On pourrait citer aussi : - Le canard de l'angoisse (Fluide Glacial) : le fameux principe du cadavre exquis. - Blitz, de Floch et Rivière (Albin Michel) : toutes les cases de l'album sont une portion d'un même plan d'ensemble, avec seulement les personnages qui évoluent. Un peu comme un théâtre, quoi! - La cage, de Martin Vaughn-James (Les impressions nouvelles) : Aucun personnage dans l'histoire, que des décors. - De Lewis Trondheim, il faut aussi mentionner Le dormeur (Cornélius) et Psychanalyse (Lézard). Toujours les mêmes cases avec des dialogues différents. - Jean qui rit et Jean qui pleure (une autre patte de mouche) de François Ayroles, deux personnages toujours dans la même position, avec le décor qui change. - La bête à cinq doigts de Thomas Ott (toujours dans les pattes de mouche): toutes les images sont des mains en gros plan. - Il est difficile de ne pas mentionner Fred et toutes ses trouvailles, mais c'est pas une grande révélation que de le dire. - Il y a une histoire de Jean-Claude Forest dans Tiroirs de poche et fonds de miroirs (Pierre Horay) qui a une intrigue et une construction très symétrique. Ça s'appelle : Quand les vases communiquent. - Ah aussi, une vieille histoire d'Édika (je sais plus quel album). C'est un truc qui a été beaucoup utilisé mais qui fait toujours son petit effet : Édika juxtapose des photos de lui endormi à sa table à dessin avec les cases ou les personnages sortent des cases et «entrent» dans le monde 3-D. à suirrrre....

2. le ppj - 02/09/02 16:23

De l'Oubapo il y a également "les trois chemins" de J.Garcia et L.Trondheim. "Cercle Vicieux" une mimolette parue à l'Association un palydrome dont j'ai oublié l'auteur.

1. Pit - 02/09/02 15:16

Il y a des auteurs qui font de la recherche en langage de BD et qui pondent comme ça des petits bijoux, des petits ovnis au milieu des séries bien huilées. C'est un général des travaux où l'aspect formel est prédominant (ex : image répétée, taille des cases identique, palindrome,etc...) et qui constituent de véritables exercices de style. Pourrions-nous, à plusieurs mains, constituer un inventaire (qui n'aura bien sûr rien d'exhaustif) de ce type de travaux ? Cela me permettrait d'aller découvrir ceux que je ne connais pas. Pour commencer, je citerais : - les travaux de l'OUBAPO (à l'Association) : palindrome, morlac,etc... - certaines BD de Trondheim ( Lapinot et les carottes de patagonie pour la méthode, la mouche, mister O, moins d'un quart de seconde pour vivre (titre approximatif) avec JC Menu....) : images répétées, gaufrier,... - Nogegon de Schuitten et Peeters : palindrome - les BD de Marc-Antoine Matthieu : case "trouée", etc... - Donjon (pour le concept d'une série à plusieurs "étages" et plusieurs auteurs) - l'amant, le diable et la photocopine (titre approximatif) : dialogue du dessin avec sa dessinatrice D'autres idées ?....

 

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