Kris, scénariste ascensionnel

Les 33 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



33. L'observateur critique - 13/05/07 01:30
Même pas avec des talonnettes comme Sarko ?

32. Lien Rag - 12/05/07 10:10
Merci bien, je lis ça à tête reposée et je te réponds...
Juste une précision, quand j'écrivais il y a longtemps que "Kris n'est visiblement pas à la hauteur", je voulais dire à la hauteur du sujet et de Vautier, pas que tu n'étais pas à la hauteur de faire un scénario de BD.
Et jusqu'à présent je le pense, j'espère que ça ne te vexe pas?
S'il faut absolument mettre les points sur les I, précisons encore que je ne me considère nullement moi-même comme plus à la hauteur que toi!

31. Odrade - 11/05/07 18:52
Salut Kris !

Quid de ton "séjour linguistique en Irlande" ?


bizbiz
O.

30. Kris - 11/05/07 16:26
Quelques précisions ou remarques, cher Lien :

- Ce n'est pas parce qu'une histoire est "vraie", qu'elle a existé, qu'il n'y a pas d'écriture... Il faut bien faire des choix, installer un rythme, un/des points de vue, imaginer toutes les scènes nécessaires à la construction de l'histoire telle qu'on la voit et pour laquelle on n'a pas, pour autant, de témoignages directs.

- Pour être clair, je suis parti (entre autres) du compte-rendu qu'en a fait Vautier dans ses mémoires, lequel fait deux pages et donne juste le descriptif des événements et quelques dialogues. Tout le reste, ce qui a constitué leur quotidien durant cette semaine de tournage/projection, il a bien fallu l'inventer (y compris nombre des personnages qui apparaissent),René ne nous en ayant pas raconté plus que ce qui était justement dans ses mémoires.

- Pour le synopsis également, il y eût en tout 6 versions dont la première faisait 160 pages et présentait l'histoire sous la forme d'un pur documentaire mêlant images d'archives, dessins, peintures, etc. . La dernière version est celle de 62 pages finalement retenue. Le synopsis est une étape fondamentale du scénario car c'est là que tout le rythme et la construction de l'histoire se détermine. Il existe donc un gros travail d'écriture bien avant le découpage.

- Etienne a effectivement fait le découpage final, case par case, étape que je réalise habituellement, d'où sa mention comme co-scénariste. Mon travail allait jusqu'au découpage page par page. Si tu en veux un aperçu, je te copie-colle en dessous la scène 04 de l'album où tu trouveras cette fameuse page 15 "merdique". Je te laisse juge de déterminer si elle l'était déjà dès l'étape du scénario... (mais quel que soit ton avis, je la revendique totalement et je n'ai pas "bâclé" ces pages pour mieux me concentrer sur celles du film). A partir de ce découpage, Etienne me proposait un story case par case et il pouvait y avoir encore moults discussions à partir de là qui n'apparaissent pas du tout évidemment dans le scénario. Tu peux justement t'en rendre compte sur les dernières pages de la scène. mais là, désolé, je n'ai pas toutes les retranscriptions des centaines de mails et de coups de fils échangés...

Mais de toutes façons, il est extrêmement difficile de déterminer la part de chacun dans une oeuvre qui est, par essence, une oeuvre de collaboration à tous les niveaux. Récompenser uniquement un dessinateur ou un scénariste pour un album où il y a eu collaboration m'a toujours paru incongru.

Mais puisque tu me vexerais presque avec ta demande, je ne peux m'empêcher d'y répondre.

Ce que c'est, l'égo d'un auteur quand même...

Amicalement malgré tout,
Kris.

(page 9)
Le lundi, au petit matin, des renforts de police arrivent de tout le Finistère. En face, le PCF achemine également par cars spéciaux des troupes venues du Sud-Finistère doù est originaire Alain Signor, député communiste du Finistère. Lépreuve de force est lancée. Elle va aboutir au drame.

Là, je verrais bien une suite de cases muettes, alternant des vues de policiers et de manifestants se préparant à partir en cars vers Brest depuis plusieurs points du département. On devrait au moins voir :

- Un départ de flics depuis la caserne de Châteaulin (une pancarte au-dessus de lentrée devrait suffire à lindiquer).
- Un départ de manifestants depuis le parvis de la cathédrale de Quimper, avec banderoles, drapeaux rouges, tricolores et CGT. Sur lune des banderoles est inscrit : « Parti Communiste. Section de Quimper. Comité de soutien à Alain Signor, député du Sud-Finistère ». Les manifestants pourraient lavoir accroché le long de lun des cars. Alain Signor est également présent (bon, pour linstant difficile dindiquer que cest lui sans dialogues mais on va le retrouver plus loin donc ce serait intéressant quon le remarque déjà).
- Des cars de flics roulant ensuite vers Brest.
- Des cars de manifestants arrivant en vue de Brest.
- Un cortège de manifestants quittant une cité brestoise en baraques. (là, avec le livre « Brest en Baraques, tas de quoi faire question docs&)

Il faut vraiment rendre lidée dune mobilisation massive des différentes forces antagonistes du département, mais à mon avis, en évitant toute voix off trop artificielle et descriptive. Reste tout de même la possibilité de mettre de petits cartouches off à certaines cases, genre : « Caserne de châteaulin », « Quimper », « Cité du Bouguen », etc. avec éventuellement lheure et la date (matin du 17 avril 1950).

La page devrait se terminer idéalement sur une grande case montrant la foule des manifestants rassemblés devant la Maison des Syndicats. Il pleut, une pluie fine comme peut lêtre le fameux crachin brestois. Sur une estrade, plusieurs personnes sadressent à la foule : lune dentre elles avec un mégaphone (merde : à quoi ça ressemblait un mégaphone à cette époque ? ! !) présente Pierre Mazé, secrétaire de la CGT-Bâtiment qui va faire voter lappel à la grève générale (cest le frère dEdouard Mazé).

- Cartouche Off : « Brest, Maison des Syndicats, 14H30& »
- Homme au mégaphone : « & Et je passe maintenant la parole à Pierre Mazé, secrétaire de la CGT-Bâtiment ! »


(page 10)
Pierre Mazé sempare du mégaphone et sadresse à la foule :

- Pierre Mazé : « Camarades ! Hier matin, en réponse aux justes actions des travailleurs en grève contre lintransigeance patronale, les forces de police, mandatées par le maire Chupin et ses acolytes du gouvernement, Colin et Queuille* (*Ministre de lIntérieur) ont arrêté la député du Finistère Marie Lambert ainsi que nos camarades Cadiou et Bucquet et les ont jetés en prison ! Etes-vous prêts à défiler avec moi pour réclamer leur libération immédiate ? ! »

On vote à mains levées. Celles-ci se lèvent toutes. On hurle, on crie.

Dans la foule, un jeune homme de 26 ans nest pas le moins enthousiaste et hurle avec les autres. Il sappelle Edouard Mazé. Cest le plus jeune frère de Pierre Mazé :

- Edouard : « Ouais ! ! On est tous avec toi frérot ! On y va ! Au cul Chupin et ses perdreaux ! »

Devant lui, un autre jeune homme se retourne, interpellé par lappelation « Frérot ». Il sappelle Guy.

- Guy : « ? ?& Edouard ? ! Tes là aussi ? ! Je croyais que Sainrapt-et-Brice vous avait accordé laugmentation ? »
- Edouard Mazé : « Ha salut Guy ! Oui, le patron a cédé il y a quinze jours ! Paraît que ça lui a valu une sacré engueulade de la part de ses collègues dailleurs ! Mais en rentrant à la maison hier soir, Pierre ma prévenu pour les arrestations alors jai débrayé juste cet après-midi ! »
- Guy (se retournant de nouveau vers lestrade ou Pierre Mazé en remet une couche sur les mots dordre de manifestation) : « Ok ! On la fait côte-à-côte alors ! En tête avec ton frangin ! Ya pas à dire : il sait y faire quand il sagit de pousser une gueulante ! »
- Edouard (acquiesçant et hurlant de plus belle son enthousiasme) : « Quest-ce que tu crois ! Cest de famille ! Ouais ! Allez Pierrot ! Fais-nous bouger ! Jai les pieds qui partent tous seuls ! HA ! HA ! HA ! »

Le cortège sébranle, en direction de la Place de la Liberté, où se trouve la Cité commerciale en baraques.


(page 11)
Il ne fera que quelques centaines de mètres. Place de la Liberté, un premier cordon de gardes mobiles barre laccès vers la rue Jean Jaurès.

En tête du cortège, les manifestants ont bien sûr repéré le barrage. Edouard, Pierre mazé et Guy sont là, en première ligne, ainsi que dautres leaders quon retrouvera plus tard comme Henri Ménez (ouvrier de larsenal et secrétaire de lunion locale CGT) et Louis Gennegues (secrétaire du comité central de soutien aux grévistes). On pourrait aussi apercevoir déjà Ptit Zef, sans quil soit véritablement remarqué pour linstant. En effet, lorsquil récite le poème dEluard à la fin du récit, il dit quil était à côté dEdouard Mazé quand ce dernier fût mortellement blessé (« Je sais, jy étais, jlai vu ! »). Bon, cétait sans doute de la « gloriole » mais rien ne nous empêche de le placer dès à présent aux premières loges. Quoi quil en soit, je le placerai bien au moins près dEdouard Mazé lors de la fusillade (Page 13 et 14).

- Guy : « Bon sang ! Regardez ça : ils sont déjà là à nous barrer la route ! Et pas quun peu ! Ils nous ont mis toute la poulaille du département ou quoi ? ! »
- Henri Ménez : « On ne sarrête pas les gars ! On continue à avancer, lentement mais sûrement ! Direction la rue Jean-Jaurès ! On va voir sils peuvent empêcher le peuple de manifester ! »

Gravot, le commissaire de police, savance, ceint de son écharpe tricolore et fait les sommations dusage.

- Gravot : « Ici le Commissaire Gravot ! Première et dernière sommation : cette manifestation est interdite par arrêté municipal ! Je vous ordonne de vous disperser ou je me verrais dans lobligation demployer la force ! »

Echaudés par les menaces de Gravot, les manifestants répliquent par des insultes tout en continuant à avancer. Soudain, lun dentre eux fait voler une pierre qui atteint un policier. Aussitôt, lun des collègues du flic réplique en faisant partir une grenade lacrymogène sans que lordre nait été donné.

Et laffrontement commence brutalement. Cest coups de crosse et grenades lacrymogènes contre pierres et coups de poing. Des policiers sont jetés dans la fontaine dun jet deau tout proche.


(page 12)
Ce jour-là, sur la Place de la Liberté, cest jour de marché et les badauds sont nombreux. La panique gagne la population et la place toute entière nest bientôt plus quun immense champ de bataille.

Bientôt, une manSuvre enveloppante des ouvriers menace dencerclement les forces de police (je ne détaille pas plus mais je verrai bien cette séquence en deux à quatre cases où un ouvrier entraîne un groupe dans cette manoeuvre tournante puis un flic qui les repère et enfin un officier qui donne un ordre de repli. Pour les dialogues, ça dépendra du décor, genre louvrier qui dit : « Allez, avec moi les gars ! on passe derrière ce groupe de baraques là-bas et on va les prendre par-derrière ! », un truc comme ça).

Les policiers finissent par se replier en désordre vers la rue de Glasgow toute proche, celle-là même qui monte vers la sous-préfecture.

Mais le désordre règne aussi chez les manifestants. Henri Ménez monte sur les épaules dun ami pour appeler les manifestants à se regrouper.

- Henri Ménez : « Bon sang, quel bazar ! Jo, amène-toi ! je vais monter sur tes épaules pour rameuter tout le monde ! »
- Henri Ménez : « Ho, Camarades ! Regroupez-vous ! Regroupez-vous nom dun chien ! Ils senfuient ! Cest le moment de monter à la sous-préf ! Faut pas leur laisser le temps de se réorganiser ! Mais... ?! Regroupez-vous !! »

Peine perdue, les grévistes se retrouvent par bandes, éparpillées dans tout le centre-ville. Une accalmie de courte durée a lieu. De nombreux blessés, déjà, se dirigent vers les pharmacies.


(page 13)

Après ¼ dheure de confusion, le gros du cortège finit par se regrouper au bas de la rue de Glasgow (après avoir donc reculé dune centaine de mètres en revenant en direction de la Maison du Peuple). Au milieu des hommes, Louis Guennegues harangue les troupes et indique la marche à suivre :

- Louis Guennegues : « Ok, le gros des troupes est là ?! Bon, puisquils bloquent la rue Jean Jaurès on va passer par la Rue de Glasgow et les jardins de lhôpital ! Allez les gars, on ne sarrête plus quà la Sous-Pref ! »

Le cortège commence à remonter la Rue de Glasgow tandis que des petites bandes douvriers passent par les jardins de lhôpital. Le carrefour de la venelle Kérabecam est atteint en même temps que quelques troupes de police désorganisées. Et les heurts recommencent.

Les ouvriers profitent des ruines et des jardins de lhôpital pour se protéger et faire pleuvoir une pluie de pierres, tessons de bouteilles et autres projectiles sur les gardes mobiles qui commencent à céder et refluent en désordre.

Rue Victor Hugo à quelques centaines de mètres de là (cartouche off, je pense). Des cars déversent par dizaines les gendarmes de la brigade de Châteaulin. Ils sont commandés par le capitaine Kerhoas qui encourage ses troupes.

- Kerhoas : « En avant ! Descendez ! Brigade de Châteaulin : en colonne et au pas de charge vers la rue de Glasgow ! Il faut leur couper la route ! »

Kerhoas mène ses troupes au pas de charge jusquau carrefour de laffrontement.


(page 14)

Avec les manifestants qui se sont regroupés et font une pause avant de reprendre leur marche en avant. La « victoire » semble proche car les policiers ont reculés sous les huées des manifestants.

- Huées : « Ils senfuient ! Un flic à Brest cest forcément une poule mouillée ! HA ! HA ! HA ! »

Les ouvriers se remettent en marche, sencourageant mutuellement.

- Leader ouvrier : « Hardi les gars ! En route ! Ils ne peuvent plus nous arrêter maintenant ! »

Edouard Mazé est là, lui aussi, en tête du cortège qui vocifère. Près de lui Guy. Non loin de là, Ti Zef qui hurle aussi.

- Guy (montrant sa main à Edouard dans un geste indiquant la baffe quil a mis à un policier) : « De Dieu Edouard, cétait chaud ! Yen a un, jlui ai collé un Kg de viande non désossée en travers de la gueule, jai eu mal pour lui ! »
- Edouard : « HA ! HA ! HA ! ben, prépares-en une autre, cest peut-être pas fini ! »

Mais soudain, plusieurs leaders du mouvement dont Henri Ménez, encore lui, et Louis Guennegues aperçoivent le peloton des gendarmes de Châteaulin qui arrive puis se met en en position de tir.

- Henri Ménez : « Ho Louis ! Attention, en vlà dautres ! »
- Kerhoas : « peloton ! En position, un genou à terre ! »

Sentant le danger, les leaders grévistes tentent de stopper les manifestants mais en pure perte.

- Louis Guennegues : « Mais ?!... Quest-ce quils font ?! Ils ne vont quand même pas.. . »
- Henri Ménez : « Attention les gars ! On sarrête ! Stop ! Stop bordel ! Arrêtez-vous ! »

Mais, ils ne sont pas les seuls à avoir une bonne vue et leurs têtes sont connues des forces de lordre. Un sous-officier sadresse à Kerhoas :

- Sous-officier : « Ceux-là là-bas, je les connais mon capitaine : cest Guennegues et Ménez ! Cest de leurs chefs, pour sûr ! »
- Kerhoas : « Jai vu. Peloton : en joue ! »

Pendant que certains manifestants hésitent, dautres continuent à avancer. Chez les policiers aussi, on sent un moment de flottement. Alors que lun dentre eux épaule son arme, son collègue près de lui, retire la balle de son fusil :

- Policier : « ça me fait chier darriver à ce point-là pour avoir à bouffer ! »

Si on doit rajouter une page, je pense que cest là quil faut achever la page 14, sur le suspense de « vont-ils tirer ou pas ? » avec un côté temps suspendu.

La fusillade passerait ainsi en page 15, les ouvriers qui tombent ou se jettent à terre. Puis la fumée qui se dissipe, certains qui se relèvent hébétés, les blessés et enfin le corps dEdouard, une balle en plein font.

Mais il ny aura pas de sommations.

Un ordre retentit :

- Ordre : « FEU !! »

Les détonations claquent.

Seize manifestants se retrouvent au sol. Parmi les blessés, on retrouve Henri Ménez et Louis Guennegues, ainsi que dautres leaders du mouvement.

Guy, qui sest jeté au sol, se relève. A quelques mètres de lui, est étendu son meilleur ami : Edouard Mazé.

- Guy : « Purée ! mais ils sont... Edouard ?! EDOUARD ?!! »

Une balle lui a percé le front.

Un homme est mort.

29. Lien Rag - 11/05/07 15:30
Je viens d'avoir l'occasion de lire "Un homme est mort" et effectivement il valait mieux lire la BD entière avant de juger.
Celà n'empêche que la page 15 est merdique, mais comme tu précises que tu ne voulais pas faire une BD sur la grève mais sur le film, on ne peut pas vraiment te reprocher d'avoir raté la partie avant le film. Toute la partie projection est vraiment trés trés réussie, félicitations à vous deux.
Je ferais une critique plus détaillée quand j'aurais le temps, mais en attendant je peux te demander quel a été ton rôle dans la BD? Vu que l'histoire vient de René Vautier et le découpage est de Davodeau, qu'est-ce qui reste dans l'écriture même du scénario (toute la partie documentation, tu en parles clairement dans l'annexe)?
C'est pas une attaque, c'est une question. Peut-être pourrais-tu nous donner une page de ton synopsis pour qu'on comprenne?

28. cubik - 04/12/06 14:00 - (en réponse à : s.cubik@free.fr)
tiens, j'ai oublié d'en parler ici
Kris sera ce samedi soir à Bruxelles, pour une rencontre sans dédicace
n'hésitez pas à venir au Blue Bayou, 395 chaussée de Louvain, pour manger, boire et discuter avec lui :)

27. philig - 19/10/06 16:48
pour avoir lu un homme est mort en entier c'est une superbe bd

merci aux deux auteurs d'avoir mis cette histoire en image


je suis bisounours mais ils le valent bien

26. Lien Rag - 19/10/06 15:17 - (en réponse à : courte réponse)
Promis, je lirais "Un homme est mort" à l'occasion et je préciserais alors ce que j'ai voulu dire. Je comprends ton énervement, pas de problèmes.

25. cubik - 25/05/05 09:05 - (en réponse à : cubik@caramail.com)
eh be, ca vient de loin ce sujet
en meme temps, c'etait un sujet visionnaire :)

24. Étienne Davodeau - 24/05/05 14:10 - (en réponse à : Comme je passais par là...)
...je suis allé voir les strips signalés plus bas. Je connaissais pas. Je me suis bien marré. Bravo, cher coscénariste!

23. Odrade - 24/05/05 13:05
Yo Kris ! Quoi de neuf ? Un nouvo scénar pour moi ? ;o)
J'adore tes strips, ça m'avait bien fait rire, mais j'avais paumé l'adresse du site.

L'amiral, merci merci merci c'est EXACTEMENT ça que je cherchais !!!
J'ai plus qu'à comprendre comment insérer une image dans le forum et ça sera tout bon arf.

bizbiz
O.

22. Kris - 24/05/05 12:34 - (en réponse à : ha ben dis donc...)
T'as dû aller le chercher dans les profondeurs du classement ce sujet-là, chère Odrade !

Alors oui, kr.Ob'Art T1 doit sortir à la rentrée (disons fin septembre si on gaze bien mais va pas falloir trainer en route).

Il fera 30 pages et à raison de 3 strips/page, ça nous fera donc 90 gags dont seulement 14 ont déjà été publiés dans pavillon Rouge et/ou sur Bulledair.

Donc, ça va faire de l'inédit ! :-))

Là, nous sommes en plein dedans : au sein d'une soirée lapinot dans laquelle nous cherchons absolument à nous introduire pour être précis. Hé oui, le sieur Trondheim (et d'autres) feront leur apparition. ça lui apprendra à raconter qu'on ne s'intéresse pas à ses conversations de quarantenaire dans ses bouquins...

Bises,
Kris.

21. Léopolsud - 24/05/05 11:06
Kr et Ob ? Les strips qu'on pouvait lire chaque semaine sur Bulle d'air (et avant dans Pavillon Rouge) ?
Y a pas un bouquin en prévision ?

20. L_Amiral - 24/05/05 11:06
La série Krob'art sortira dans quelques mois chez Delcourt. Kris et Obion sont en train de travailler dessus.

Sinon, il reste quelques strips en ligne sur bulledair, par .

19. Odrade - 24/05/05 11:00
Je recherche un strip que j'avais vu sur le site de Kris ou Obion (chais plus). Ca faisait partie de toute une série de strips sur les relations scénariste-dessinateur...

Ya plus ?


O.

18. Kris - 09/09/01 11:12
" Pour vivre heureux, vivons caché " est un bel adage. Fort séduisant même. Et non dénué d'une certaine vérité. Nous nous appellerions Kris ou Obion de Monaco, chaque instant quotidien perpétuellement scruté par des photographes ( ?) au grand angle voyeur vissé à la rétine, il ferait même force de loi. Mais nous sommes auteurs de BD. Pas de sang princier. Et c'est un choix, pas une fatalité. De plus, nous voulons vivre de ce choix, histoire que notre passion ne soit pas réduite à la portion congrue de nos simples loisirs. Nous avons donc cherché à être édité. Car personne ne vient vous chercher. "Aide-toi, le ciel t'aidera " est ici de circonstance. Dès lors, notre travail va être exposé à l'appéciation de tout un chacun fréquentant un tant soit peu les rayons des libraires. La démarche de se faire édité est donc en soit une démarche profondément exhibitionniste, l'auteur mettant un général pas mal de lui-même et de ses préoccupations personnelles dans son travail. A côté de ce " strip-tease " presque intégral, une simple discussion avec quelques internautes de passage revient à porter une chemise à manches courtes. Bref, si l'on accepte pas, si l'on n'assume pas cet aspect (parfois dérangeant je l'accorde) inséparable de l'édition, on garde son " œuvre " pour soi, pour ses copains forcément conciliants et surtout, on ne prend aucun risque. Pas de critiques, pas de remise en question, pas de coups au moral ou à l'égo. Mais aussi pas de plaisir partagé, pas de rêves transmis, pas d'échanges surtout, nature même de la relation auteur-lecteur. Ainsi " qui ne risque rien, n'a rien " nous convient beaucoup mieux que l'adage de ta question. De plus, étant quelqu'un de poli, je répond quand on me pose une question. La preuve. Kris.

17. Gasoil - 08/09/01 10:32
Qu'un auteur prenne le risque de venir parler dans un forum, c'est risqué mais audacieux et sympa.
J'encouragerais plutôt les autres à y venir plutôt que freiner ceux qui y viennent.

16. Obion - 08/09/01 10:07
Chère question embarrassante, Merci de me ramener dans le droit chemin. Je n'avais pas l'impression de m'étaler sur ce forum plus qu'un autre participant. J'y venais avant d'avoir ce contrat, parce que j'aime communiquer autour de ce sujet qui m'est cher : la B.D., et, Je vous l'accorde, j'ai eu l'audace d'y revenir après la signature dudit contrat. Mais je ne pense pas être animé de pulsions machiavéliques et je mesure bien le danger de mon impertinence… Bien sur, j'espère que mon travail plaira à un certain nombre de lecteurs,c'est d'ailleurs ma première motivation(quelle prétention!), mais je sais aussi qu'on ne peut pas plaire à tout le monde et que les critiques vont bon train sur des forums comme celui ci. Certains n'aimeront pas mon boulot…est-ce pour autant que je dois vivre coupé du monde et ne plus communiquer avec qui que ce sois sous peine d'être accusé d'étalage un peu obscènes (et surtout déplacé) ? Après réflexion et surtout relecture des dernières attentions qui m'ont été adressées sur ce forum : oui, probablement. Merci encore.

15. Question embarassante - 08/09/01 03:32 - (en réponse à : à Obion)
Cher Obion, nous avons tous appris avec plaisir que vous étiez passé de l'autre coté de la barrière. Tant mieux pour vous, on verra dans un an si c'est tant mieux pour nous lecteurs. Mais, une petite question me trotte par la tête. Ne croyez-vous pas prématuré de vous étaler ici, même sympathiquement, comme un moebius n'oserait pas le faire dans une interview vérité ? Un peu de discrétion ne serait-il pas du meilleur goût. Car si votre oeuvre devait décevoir, les opinions qu'une signature chez Delcourt avait fait basculé en votre faveur pourrait bien revenir en boomerang négatif ! En clair, " Pour vivre heureux, vivons caché. "

14. Isaac - 06/09/01 20:30
Sinon, en réponse à l'anonyme, et non, le scénariste et le dessinateur ne touche pas la même chose, le dessinateur touche 8% sur chaque album tandis que le scénariste en touche 4% ce n'est que à partir de 15000 ou 20000 albums vendus qu'ils touchent la même chose car on considère que le succés est aussi imputable à un bon scénar. Sinon, les marges augmentent en fonction du nombre d'albums vendus, ca doit être 10% à partir de 15000 je crois. Les auteurs touchent aussi des sous avant la sortie de l'album. Le dessinateur reçoit entre 1200 et 1800 F par planche (selon le contrat), je crois que le coloriste lui touche quelque chose comme 400 F par planche et le scénariste ne perçoit rien, mais on considère que à la différence du dessinateur, il peut bosser sur plusieurs projet à la fois (ce qui est vrai).

13. Kris - 06/09/01 19:55 - (en réponse à : A Baloo l'anglais)
Oui, j'ai reçu le "Planète". Non, je n'avouerais pas que ma maman l'a encadré sur sa table de chevet (déjà qu'elle avait mis le buraliste de son (petit) patelin sur le pied de guerre pour obtenir le "Pavillon Rouge"...). En fait, j'aurais adoré le recevoir il y a 6 mois rien que pour montrer à Obion que mon optimisme n'était pas vain... En espérant que tes tribulations anglo-saxonnes se sont bien passées, A + Baloo Kris.

12. Baloo - 06/09/01 12:51
Eh oh, déconnez pas les gars, j'essaye de feire croire à toutes mes connaissances que le scénariste bosse 10 fois plus que le dessinateur, venez pas casser ma baraque en révélant tous nos trucs de feignasses!!!
T'as reçu le planète, Kriss? On y parle de toi et des violons dingues.

11. Kris - 06/09/01 09:23 - (en réponse à : A Mister Thirault)
Vue l'heure matinale lors de laquelle nous discourons (ho là, c'est français ça ?... Bon tant pis), je réaffirme : nous travaillons ! Mais c'est pour le plaisir... Tant qu'à faire, l'ami Tom Waits accompagnant actuellement ma besogne, je me rends compte que j'ai oublié de citer la musique parmi les sources d'inspiration diverses. Ne nous plaignons plus de nos maigrelettes 46 pages ! Certains créent un monde en 2mn.30 et 3 accords...

10. Thirault - 06/09/01 09:06
Ta réponse à ma fausse-vraie question s'est révélée VRAIMENT intéressante. A la manière d'un Brunschwig, tu sais parler avec justesse et précision de la B.D. en général et de ton travail en particulier. Vivement que l'on puisse déguster le produit fini. Par contre ta dernière ligne me laisse perplexe. "Au travail" ? Mais voyons, mon Krisounours, à qui vas-tu faire croire qu'un scénariste travaille ?

9. Kris - 06/09/01 00:26 - (en réponse à : De retour de l'apéro)
A Slim (de manière très "fast", j'ai pas beaucoup le temps...) (Pardon, d'accord elle est nulle): La réponse à ta question est simple : je n'ai pas de réponse ! En fait, c'est une question que je ne me suis jamais posée. J'adore la BD, j'ai toujours été un très gros lecteur de "p'tits mickeys" et j'admire en effet un certain nombre d'auteurs. Mais s'ils peuvent m'inspirer, ils ne me bloquent jamais. Sans doute parce que mon inspiration puise à toutes les sources possibles (quotidien, lectures, films, Histoire, anecdotes-de-mon-pépé-à-moi, etc, etc...) et donc que je ne me réfère absolument pas uniquement à la BD (même si, en ce qui me concerne, il s'agit d'un mode d'expression totalement "naturel". Je pense avant tout en images malgré mon "statut" de scénariste). Ensuite, justement car ces auteurs me procurent un plaisir intense et me montrent ce que la BD est capable d'exprimer. Peu m'importe de leur arriver un jour à la cheville, ils me donnent l'envie d'y parvenir, le désir de tenter le coup, de réussir à procurer également un tel plaisir à des lecteurs. Bref, ces gens-là sont des passeurs de plaisir et j'ai préféré monter dans leur barque plutôt que de les observer, hypnotisé, sur la rive. Et puis surtout, j'ai toujours raconté des histoires. A d'autres parfois, à moi-même tout le temps. et ça, bien avant de connaître Moore, Sfar ou Davodeau. Certains sont acteurs, joueurs de foot, enseignants ou agriculteurs. Ils ont ça en eux. C'est ainsi, viscéralement. Moi je suis "racontouilleur" (car je touille toujours 7 fois dans ma tête avant d'écrire). Voilà. Et pour le petit sous-entendu (pas mesquin je pense) : ouvrir un sujet se concernant soi-même ne me dérange pas du tout. On en trouve de nombreux exemples sur BDP ("Robur" le dernier en date) et je ne vois pas ce qu'il y aurait de mal à questionner les internautes sur son travail. Je n'aurais donc pas besoin de "fiancé" ou autre pour ça. Je l'aurais peut-être fait moi-même à la sortie du "Déserteur" (surtout si personne n'en causait au bout de trois mois...). Ici, ce n'est pas le cas. Point. Quant à la private joke d'Obion, elle trouvera sa réponse sur son site lors de la prochaine mise à jour : on en profitera en effet pour mettre en ligne une série de strips sur les relations quotidiennes de deux jeunes auteurs de BD... (Toute ressemblance, etc, etc...). Bon, et maintenant au boulot, j'entends d'ici le crayon d'Obion qui s'impatiente et se ronge la mine.

8. Obion - 05/09/01 21:53
"Slim": :-° (j'ai voulu représenter le smiley d'un type qui siffle d'admiration et dont les yeux, fixés à l'infini, révèlent une certaine fascination! Un peu comme quand Je vois Columbo qui utilise un indice évident auquel on n'avait pas fait attention depuis le début de l'épisode!!!) ...bref, c'est moi le fiancé, je suppose! Je veux bien que vous disiez que j'ai lancé ce sujet, que j'emploie maint déguisements pseudonymiques crapuleux dans les couloirs virtuels de BDP ou que je ne fais qu'un avec R. Bobit... là, il n'y a pas de problème!!! Mais on EST-PAS-FI-AN-CéS! Point. ... Dis-lui, toi, mon Krisounet!

7. Slim - 05/09/01 20:47
Bonjour M. Kris (drôle de nom, vous êtes américain ? Beau pays, en tout cas). Je trouve l'initiative de ce forum très intéressante, oui vraiment. Savoir ce qui passe par la tête d'un jeune (êtes-vous sémillant ? généralement les jeunes sont assez sémillants) scénariste, c'est tout à fait... heu... intéressant, oui voilà. Et même si c'est votre fiancé qui a (sous un pseudonyme habile et cocasse, je le concède) lancé ce forum, c'est, je me répète, INTERESSANT. Alors voilà, je profite de cet espace de liberté et d'opportunité pour poser ma question. C'est quelque chose qui me turlupine. Comment un jeune scénariste tel que vous peut-il INNOVER dans cet exigeant métier ? Il est sûrement délicat d'être original, en écriture plus qu'ailleurs. Et puis de nombreux anciens doivent vous écraser de leurs références et de leur talent. Arrivez-vous à faire abstraction du génie (forcément complexant) démontré par les Alan Moore ou autres Philippe Thirault ?

6. anonyme - 05/09/01 20:46
apéro...?!!! Et dire que le scénariste touche les mêmes droits d'auteur que son dessinateur qui n'a même plus le droit de prendre un apéro et qui reste terré dans son atelier à suer sur ses planches sans plus voir ses amis et qui n'est même pas allé une seule fois à la plage cet été alors qu'il habite au bord de la mer et que sa copine s'est taillée à Rennes parce qu'il n'avait pas assez de temps à lui consacrer!Sans compter qu'au fil des ans, les amis du dessinateur vont mourir les uns après les autres, et sa famille aussi...et qu'il n'en aura même pas profité parce qu'un certain scénariste le séquestrait chez lui alors que lui allait prendre l'apéro... C'est honteux! signé: hin hin hin...tu sauras jamé!!!

5. Kris - 05/09/01 20:30 - (en réponse à : A M&M)
Oui, l'idée du dossier sur le site est une idée (sans être ultra-originale) qui nous intéresse au plus haut point. Le principe étant bien sûr de faire découvrir au lecteur tout ce qui n'apparaît pas dans l'album et que nous avons pourtant créé pour que l'histoire tienne debout. Mais rien ne différencerait ce dossier d'un "simple" cahier supplémentaire ajouté à l'album si nous en restions là. L'intérêt est donc ailleurs : - d'abord faire découvrir la série avant même qu'elle ne sorte. C'est pourquoi toutes les premières pages s'attacheront surtout à la description générale du monde du Déserteur, sans trop rentrer dans les détails. - Ensuite quand l'album sera sorti (suivi d'autres j'espère...), le but sera beaucoup plus "ludique" : faire découvrir l'envers du décor de certaines scènes de l'album (même action mais d'un point de vue différent que celui développé dans la BD par exemple), expliquer les réactions de tel ou tel personnage sous un jour nouveau, etc, etc... L'intérêt : laisser des portes ouvertes dans le récit pour que l'internaute-lecteur puisse laisser son imagination "spéculer" sur ce qu'il y a derrière ces "portes" avant de le révéler dans le dossier. La difficulté : ne pas oublier que la plupart des lecteurs n'iront pas voir le site (ou n'en aurions rien à battre...) et savoir les contenter avec les seules 46 pages de l'album. Enfin dernière ambition de ce dossier : le narrateur est un moine-chercheur vivant 200 ans après les événements racontés dans le "Déserteur". Le monde dans lequel il vit est directement issu de ces événements. Que s'est-il exactement passé entretemps ? C'est ce que nous raconterons peut-être un jour... Quoi qu'il en soit, la prochaine page sera mis en ligne d'ici deux semaines (accompagné d'un "rellookage" complet du site) et concernera la Cité elle-même (coeur politique du récit), dorénavant engloutie sous les eaux. Voilà. C'est tout pour ce soir. A Guillemot : je reviendrai demain pour parler des projets (mais uniquement les deux qui sont signés sinon ça va être un peu long...). Car là maintenant désolé mais j'ai apéro ! A + Kris.

4. M&M - 05/09/01 09:38
Vous avez visité le site d'Obion?(lien plus bas) On y parle du "déserteur", projet scénarisé par Kris pour les éditions Delcourt. Il y a pas mal de trucs intéressants, des études de persos, des pages en avant première, et surtout un dossier réservé aux internautes qui retrace de façon originale les grandes lignes de leur histoire. Pour le moment, ce dossier ne comporte qu'une page, mais j'imagine qu'ils vont le compléter au fur et à mesure... (à Kris:)non? en tout cas, c'est original! bonne continuation, les gars! M le site d'Obion

3. Guillemot - 04/09/01 12:18
Bin oui qu'ont est un ch'ti peu interessé . Alors elle parle de quoi tes hitoires.

2. Kris - 03/09/01 23:16 - (en réponse à : exempté pour raisons obscures)
Ha ben ça ?!... C'est pour fêter mon anniversaire ou quoi ?! (ou alors ça va être ma fête tout court si je me souviens des débuts du sujet consacré à mon compère Obion...) Bon, hé bien, c'est à mon avis un peu prématuré (mon premier album ne sort que dans un an) mais je ne vais quand même pas faire la sourde oreille. Alors, si vraiment ça intéresse quelqu'un, je suis toute ouïe. Sinon, merci tout de même pour l'attention mon p'tit "Nouvel An 44" ! Kris.

1. Noël 55 - 02/09/01 15:08 - (en réponse à : ...le réformé!)
Ça fait un moment que Kris se balade sur les pages de ce forum…il est jeune scénariste , bosse actuellement sur deux séries pour Delcourt et plein d'autres, qui ne sont pas encore sous contrat, apparemment…(c.f. sujet : les violons Dingues). Un jour, il sera peut être un auteur important (sûrement), et d'ici là, j'ai pensé que ça pouvait en intéresser quelque uns de connaître les dessous de ses séries en cours (en avant première), ses envies, ses ambitions, ses impressions sur le parcours parsemé d'embûches d'un jeune scénariste(dont on parle si souvent sur BDP...),la difficulté à trouver des dessinateurs et tout ça, etc… En tout cas, moi, ça m'intéresse !




 


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