Bavardages sur la bd !!

Les 85 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



85. Odrade - 12/02/12 17:59 - (en réponse à : Post 78)
A part ça, childéric, on peut faire de la bd sans faire de personnages anthropomorphiques.

Genre M. Patate ou autres (exemples ?).


O.

84. froggy - 11/02/12 23:11
C'est le moment de chanter " Souvenirs, souvenirs".

J'aimais bien ces Bavardages, c'etait sympa.

83. Lien Rag - 11/02/12 19:46
Je ne vois pas vraiment le problème quand un débutant tente de ressusciter la vocation du forum de débattre sur les sujets touchants à la bande dessinée plutôt que se plier à l'usage actuel d'étaler ses états d'âmes au fil de l'eau...

82. Piet Lastar - 11/02/12 00:32 - (en réponse à : Ambiorix)
Novembre, répète après moi, no-vem-bre.

81. Childeric - 11/02/12 00:21
J'avais pas vu la date, je croyais que le 11 à la fin c'était pour 2011 mais c'était l'heure.

80. pierrecédric - 10/02/12 22:44
Et bah... Il est pas très fufute cui-là, ou alors il y a autre chose...

79. suzy - 10/02/12 22:04
Mais arrête de répondre à des morts! Regarde la date des dernières interventions! C'était il y a plus de 13 années! Je crois pas que "Briard" te répondra du coup!

78. Childeric - 10/02/12 19:49 - (en réponse à : briard)
Moi j'ai un truc génial pour dessiner des personnages et faire en sorte qu'ils soient bien proportionnés :
Je commence par dessiner la tête. Ensuite j'ajoute le corps. Je mets le bras droit à droite et le bras gauche à gauche (c'est plus réaliste). Je fait de même pour les jambes. Si c'est un homme je rajoute une protubérance entre les jambes, si c'est une femme, deux sur le buste.
Après je place les yeux sur le haut du visage, un à droite et un à gauche. Pour les oreilles c'est pareil sauf qu'au lieu de les mettre dans le visage, je les attache à l'extérieur. Là encore c'est plus réaliste.
Essayez à votre tour en appliquant cette méthode point par point. Vous verrez, le résultat est epoustouflant.

77. Quentin - 06/11/98 17:12
Batman a utilisé sa fortune pour lutter contre le crime, soit, mais qu'a donc fait Kane de sa propre fortune ? Sa nécrologie ne nous éclaire-t-elle pas sur ce point ?

76. J-C - 06/11/98 15:16 - (en réponse à : bis repetita)
oui, je sais, il existe un sujet ou l'on divulgue deja l'info, mais devant la multiplication des sujets juste pour donner une info, j'ai pense (ca m'arrive meme en fin de semaine) qu'il valait mieux utiliser le sujet Bavardage ... pour rependre ce genre de chose.

At'chao !

75. J-C - 06/11/98 15:11 - (en réponse à : agence France presse)
Bob Kane, le dessinateur et écrivain qui créa en 1939 le personnage de bande dessinée Batman, est mort mardi à son domicile de Californie à l'âge de 83 ans. Batman, qui se consacre à la lutte contre les criminels flanqué de son fidèle compagnon Robin, a non seulement fait l'objet de bandes dessinées, mais a été porté à l'écran, tant au cinéma qu'à la télévision. Ecrivain , artiste et "gribouilleur", comme il aimait à se qualifier, Kane avait un jour révélé que les dessins de Leonardo da Vinci l'avaient inspiré pour donner naissance à son homme chauve-souris, un millionnaire du nom de Bruce Wayne utilisant son immense fortune dans le but de lutter contre le crime et ainsi venger l'assassinat de ses parents. Kane a créé ce personnage alors qu'il était encore adolescent, et était loin d'imaginer que "le croisé en cape" parviendrait à obtenir une telle renommée internationale.

At'chao !

74. Monsieur Propre - 01/11/98 07:39
T'en fais pas, j'ai entendu dire qu'un certain monsieur Toutcourt voulait faire un procès à ton monsieur Lepolio.

73. Arnaud - 01/11/98 03:59 - (en réponse à : hilmarch@club-internet.fr)
Il ya un certain monsieur Lepolio qui veut me faire un procès...

72. J-C - 30/10/98 22:05 - (en réponse à : tout est bien qui fini bien@paradis.bd)
La Cour d'appel de Paris a confirmé vendredi le jugement du 12 mai 1997 par lequel le Tribunal de grande instance de Paris avait débouté une vraie famille Bidochon. Cette dernière demandait des dommages et intérêts à Christian Binet, l'auteur de la bande dessinée mettant en scène des personnages du même nom.
L'avocat général Isabelle Terrier-Mareuil avait pourtant appuyé la demande des Bidochon en déclarant que "l'utilisation sans autorisation du nom patronymique d'autrui à des fins lucratives ouvre droit à réparation". Mais la 1ère chambre de la Cour a jugé que "l'inaction" de la famille Bidochon contre M. Binet, depuis 1980, date de la parution de la première bande dessinée, révélait "le caractère tolérable de l'atteinte dont ils se plaignent".
Les magistrats jugent tout de même que Christian Binet, qui a connu Raymond Bidochon, décédé en juillet 1997, a "commis une imprudence" en choisissant ce nom. Mais ils ajoutent qu'aucune ressemblance n'est visible entre la famille Bidochon et les personnages frustes de l'oeuvre. Ils concluent que dans ces conditions, "le ridicule indéniable" des personnages de la bande dessinée "ne saurait atteindre" la vraie famille Bidochon.

At'chao !

71. Frank - 24/09/98 18:01
Alors Dupont et Dupond de par le monde, voici venu le temps de reclamer justice! :-)

70. J-C - 24/09/98 17:39
je le jure c'est pas une blague.

Bidochon contre Bidochon

L'avocat-général Isabelle Terrier-Mareuil a demandé jeudi à la Cour d'appel de Paris d'infirmer le jugement du 12 mai 1997 par lequel le Tribunal de grande instance de Paris a débouté une vraie famille Bidochon de sa demande de dommages-intérêts visant Christian Binet, l'auteur de la bande dessinée. "L'utilisation sans autorisation du nom patronymique d'autrui à des fins lucratives ouvre droit à réparation", a dit le magistrat, en ajoutant que la famille Bidochon subissait un "préjudice moral non symbolique, dans la mesure où ils justifient avoir souffert de manière constante de l'utilisation de leur nom". L'avocat-général a insisté sur le caractère rare du nom de Bidochon, qui aggrave le risque de confusion, et sur le caractère grotesque et antipathique des personnages de la bande dessinée que le tribunal avait qualifiés de "pittoresques". L'avocat-général a d'ailleurs expliqué qu'une dame Groseille avait obtenu la condamnation du cinéaste Etienne Chatilliez, le 3 mai 1989, pour avoir donné ce nom à la grosse dame grotesque de "La vie est un long fleuve tranquille". La vraie famille Bidochon, qui réside dans le Loiret et que l'auteur de la bande dessinée, publiée depuis 1980, a connue autrefois, réclame non seulement la suppression du nom de Bidochon dans la bande dessinée, mais également 4 millions de francs de dommages-intérêts.La Cour présidée par M. Yves Breillat rendra son arrêt le 30 octobre.

69. froggy - 23/09/98 22:30
Je viens de te lire, Briard, et ton propos ne manque pas de pertinence. Je voudrais seulement y ajouter qu'il est bon que les auteurs de BD cherchent, utilisent, trouvent (?) des techniques nouvelles pour raconter leurs histoires. Je crois que cela ne peut que contribuer a apporter plus de varietes au medium. Evidemment, il y aura des debordements, mais en matiere artistique, un trop plein creatif est preferable a l'aridite. En outre, il y aura toujours des auteurs qui prefereront la technique traditionnelle, c'est a dire, le tarit noir et la couleur ensuite. D'autres, par contre, opteront pour les couleurs directes. Enfin, d'autres oscilleront de l'une a l'autre en fonction de ce qu'ils ont a raconter. Evidemment, le plus important est que la technique graphique doit accompagner le recit et non le preceder. C'est bien que Bilal fase ce qu'il fait et c'est bien que Tibet continue son petit bonhomme de chemin aussi. Plus de choix signifie que la BD n'est pas un genre en voie de disparition. C'etait un billet du jour.

68. Briard - 22/09/98 17:19
La couleur directe se répand de plus en plus : Bilal, Yslaire, Marini, ou Ledroit par exemple, y ont finalement cédé.
Qu’y gagne la Bande Dessinée ? Pas grand chose. A mon avis, la bande dessinée a besoin du trait noir, c’est une question de lisibilité, et surtout de rythme. Le trait noir capte notre attention, nous tire vers l’essentiel. Face à la seule peinture, notre œil s’attarde (s’englue ?) et la lecture s’en trouve considérablement ralentie. Le Bilal en est l’exemple type : on en arrive au point où la bulle semble gêner l’image : elle est repoussée à l’extérieur, dans des pavés de texte (lettré à la machine) indigestes.
Pour son album, Bilal a dessiné chaque case à part, puis les a scannées et assemblées en planches. La technique en vaut une autre, et seul le résultat final (fort joli en l’espèce) doit être pris en compte. Cette démarche est très significative de celle qu’adoptent beaucoup de dessinateurs de Bande Dessinée. Je crois que c’est surtout la quête de reconnaissance qui les anime. Le fait de réaliser des petits tableaux juxtaposés les uns aux autres doit les rassurer sur leur qualité d’artiste à part entière. Ils sont présentables en société. Ils peuvent regarder les caméras la tête haute.
Si l’on prend l’exemple de Marini, il est évident que son travail sur la planche n’a pas changé d’un iota. Simplement, il n’encre plus ses crayonnés. En comparant son dernier album avec l’Etoile du Désert, il (me) semble évident que le trait noir manque. D’autant plus que l’encrage de Marini était extrêmement sensuel et très expressif.

Pour Zoo, Frank a adopté une technique différente : « Le grand piège de la couleur directe est de se perdre dans la belle image et d’oublier l’histoire que l’on raconte. Je me suis donc mis une série de « garde-fou », dont le trait noir que je conserve pour ne pas dériver vers l’illustration et la peinture. L’important dans mon travail est de prendre le lecteur par la main pour le conduire dans le récit. Je mets toujours une priorité à la narration de l’histoire donc sur la succession des cases, sur le temps de lecture de la planche, le rythme de l’histoire plutôt que l’arrêt sur image. »

Son album est magnifique… et délicieusement lisible !
Vive le trait noir ! !

(et ne vous méprenez pas, j’aime plutôt bien le dernier Bilal.)

67. Antoine - 20/09/98 18:56
Salut tout le monde

Moi c'est très simple j'ai fait la connaissance de série BD excellente grace a la mediatheque de ma ville (je pense par exemple aux legendes des contrées oubliees).
A par ça je n'achete des nouveautés que pour, soit continuer une série, soit parce j'adore ce que fait le dessinateur ou le scenariste ou soit parce que mon libraire (qui connait mes gouts) me conseille une BD.
Si vous en connaissez des biens, n'hesitez surtout pas.

A+ :-))

66. J-C - 15/09/98 13:59
c'est vrai, comme la plupard d'entre vous le dessin est le premier declancheur d'achat pour moi. il faut dire qu'il est plus facile d'apprehender un dessin qu'un scenario. c'est visuel, et il suffit de quelques cases pour avoir une idee de l'ensemble de l'album alors que pour le scenario, c'est a posteriori que l'on peut porter un jugement dessus. cependant, combien de fois avez vous acheter une bd pour le dessin et apres l'avoir lu etre finalement decu par les imperfections, les erreurs de proportion, les quelques cases baclees et que sais-je encore ? rien n'est garantie.

parfois il y a aussi les dessins qui ne nous parlent pas vraiment et l'on aurait jamais achete la bd si un ami, le libraire ou les forums ne nous avaient pousse a franchir le pas car le scenario est tres bon mais le graphisme difficile ou inhabituel. je pense, enfin pour moi, a des bd comme celles de Bezian ou Dumontheuil.

le monde est souvent injuste et fait d'apparences mais heureusement les gens se parlent encore.

At'chao !

65. ChM - 15/09/98 13:07
Merci pour les précisions BriarD.

Quand je découvre 1 auteur en librairie c'est toujours le dessin suivit du type d'histoire qui déclenche le mécanisme d'achat, comme beaucoup je pense.
Mais pour le 2 è ou les suivants c'est toujours le souvenir du scénario précédent qui entre en jeu avant tous les autres critères.

64. Quentin - 15/09/98 13:00
Je suis d'accord avec toi qu'on regarde souvent le dessin avant d'acheter une BD. C'est vrai qu'il est très difficile de se faire une idée du scénario rien qu'en feuilletant la BD. Dans le temps (le bon vieux), on pouvait se faire une idée d'une histoire en feuilletant un magazine comme Tintin ou (A Suivre). Ca posait moins de problèmes que maintenant. Aujourd'hui, on ne peut que se fier à ce qu'on connait déjà (une BD scénarisée par quelqu'un qu'on aime bien, ou dessinée par un dessinateur dont on sait qu'il arriverait à rendre lisible un scénario minable), ou se fier à son libraire (ou encore à BD paradisio) pour découvrir les jeunes qui promettent.

63. Briard - 15/09/98 12:47
ChM:
J'ai fait une erreur: l'étude dont je te parlais plus bas n'est pas citée dans "Case, planche, récit", de Peeters. Je tacherais de retrouver le bouquin où j'ai lu ça.

Reste que le livre de Peeters est une référence.

62. Briard - 13/09/98 22:55
Un bon dessin de bande dessinée, c’est donc un dessin qui colle au scénario. Votre unanimité ne m’étonne pas vraiment. A vrai dire, je suis d’accord avec vous, et je suis presque certain que nous avons raison.

Presque.

Ce « bon dessin » est donc celui qui met le mieux en valeur l’histoire racontée. On peut l’imaginer se faisant tour à tour détaillé pour un panoramique, puis plus sobre lorsque les dialogues prennent une part prépondérante, ou encore se simplifiant à l’extrême dans une situation à forte intensité psychologique. C’est un dessin qui n’envahit pas l’histoire. Un dessin qui raconte. En arrivant à ce dessin, on peut dire que l’on toucherait à une certaine perfection dans l’art de raconter par la bd (si la matière racontée s’y prête, naturellement).

Pourtant, à la lecture d’autres sujets de ce forum, j’ai pu constater que l’élément déclenchant de l’achat d’un album, c’est presque toujours le dessin. On peut certes se faire une idée de la qualité du dessin en feuilletant, mais il est impossible d’apprécier son adéquation avec l’histoire. L’amateur de bande dessinées achète donc le plus souvent sur échantillon un catalogue d’illustrations, pour ensuite seulement s’apercevoir que « question scénario, c’est pas terrible » (certains ajouteront que, comme le dessin est magnifique, il compense les imperfections de l’histoire).

Je crois que la bd est victime d’un malentendu. Car, c’est une chose entendue, le beau dessin n’est pas le bon dessin. Pourtant, c’est le beau dessin qui prime toujours sur la narration efficace dont vous et moi sommes les défenseurs.

(P.S: Laurent, je ne comprends pas pourquoi tu n'es pas d'accord avec moi, alors que moi, je suis d'accord avec toi.)

:o)

61. Quentin - 09/09/98 09:24
Je crois que les meilleurs exemples de dessins mal adaptés à l'histoire viennent de ces séries abandonnées par leur créateur et reprises par d'autres. Là, on peut vraiment faire la différence. Brunelle et Colin dessiné par Bourgeon est intimiste et intelligent. Dessiné par Convard, ce n'est plus qu'un récit d'aventure de seconde zone. Sinon, je trouve qu'un exemple de dessin mal adapté à l'histoire est cette BD scénarisée par Andréas et dessinée par Foester (j'ai oublié le titre). Le dessin caricatural et presque humoristique ne convient pas du tout à l'ambiance glauque du polar.Un autre exemple serait peut-être Ferrandez et sa série sur l'Algérie. Encore une fois, un dessin presque caricatural et approximatif pour une histoire réaliste, je trouve que ca passe mal. Pourtant, je suis ébloui par ses aquarelles (présentées en introduction). Quel dommage que toute la BD ne soit pas de ce niveau là.

60. Laurent L. - 08/09/98 16:56
Bon vu qu'on est plus ou moins d'accord. Avez vous des exemple ou le dessin ne correspond pas au Scenario. Personelement je n'en vois pas pour l'instant. N'oublier pas de dire pourquoi. Imaginez vous Pierre Tombale dessiner dans le style de Sasmira (par exemple)? :o) Une belle demonstration du lien dessin scenario est donne par le dernier spirou; Changement de style de dessin et de style de scenario. Bd+

59. Pierre - 08/09/98 16:29
Salut! Un bon dessin!! je crois qu'il doit illustrer parfaitement le scénario (et les personnages) et en plus, les couleurs doivent être diversifié. J'aime beaucoup, exemple dans Largo, lorsqu'aux fils des planches, les couleurs changent beaucoup. Mais Uderzo fait d'excellent dessin, je ne vois personne d'autre faire un Obélix choqué déracinnant un arbre avec idéfix qui pleure.

58. Quentin - 08/09/98 15:43
Ben moi, j'ai l'impression que vous êtes tous d'accord, et je suis d'ailleurs d'accord avec vous tous (sauf que je suis un puriste des cités obscures). Le dessin doit être adapté à l'histoire. Les dessins crades de Reiser sont parfaits pour son humour bête et méchant. Les dessins froids des cités obscures sont parfaits pour une série bizarre et mystérieuse. Les vilains dessins de Spiegelman sont juste ce qu'il faut de dépouillé pour raconter l'holocauste. Les superbes dessins de Mattoti (qu'on pourrait chacun mettre sous un cadre) sont parfait eux aussi pour des BD dont le but n'est pas vraiment de raconter une histoire, mais bien de faire passer des impressions et des émotions.

57. Laurent L. - 08/09/98 15:02
Je ne suis pas d'accord ni avec Briard ni avec Marxxo. Le dessinateur est plus a comparer avec le cameraman, le chef des effet speciaux, ... En effet, je pense que le decoupage en case fait partie du scenario. Le dessinateur doit creer dans une case, l'ambiance voulue, demandee par le scenariste. Ca c'est un bon dessin. Une Bd est une oeuvre commune entre le dessinateur et le scenariste. Un bon dessin est, pour moi, un dessin qui rend compte le plus possible des intentions du scenariste. Lesquelles sont ou devraient etre de transmettre le plus clairement et le plus completement possible le sujet de la bd. Pour cela, la technique est importante mais ce qui l'est encore plus, c'est la complicite entre le dessinateur et le scenariste. Laurent

56. Crash - 08/09/98 14:31
Pour moi, un bon dessin de BD doit avant tout étre expressif. C'est pour cela qu'envers et contre tous je ne supporte pas Swolfs. Il dessine bien, c'est joli, ya tout plien de couleurs, certes, mais c'est tellement figé, morne, triste... Tout de suite ca me rend très critique sur la BD.
SI on prend La Quéte de L'Oiseau, le dessin a beau étre realiste (autant que cela se peut ds une BD d'heroic fantasy), le perso sont nettement plus expressif (la tête de Bragon quand Pelisse le taquine... ;-) ) Ok, c'est quand même un poil exagérer. Mais, pour moi, une BD n'a pas a étre "photoréaliste".
A mon sens, l'un des meilleur dessinateur de BD, c'est Reiser (Je sais, je me répéte...). Son dessin fait crade, bacler, brouillon... mais pourtant il exprime merveilleusement bien tout les sentiment de ses perso. A chaque fois que je regarde son dessin, je me dis tjs "c'est exactement ça". Les bulles sont vraiment superflues. (cf TamTam : BD sans parole mais O combien génial).
Moralité : tout ça pour dire que pour moi, c'est l'expression des sentiments qui prévot ds un dessin de BD. Comme le dit Marxxo, il est au service de la narration et de ce fait dt en simplifier la compréhension.

55. marxxo à Briard - 08/09/98 13:48 - (en réponse à : marxxo@hotmail.com)
Selon moi, un bon dessin de BD est un dessin qui illustre parfaitement l'histoire, qui donne une expression, une vitalité, un caractère à ses personnages, mais surtoût, c'est une façon de dessiner qui suit le scénario, qui propose des plans originaux, des vues inédites ou audacieuses. J'ai souvent tendance à comparer un bon dessinateur BD à un bon metteur en scène de cinéma, en ce que les deux doivent montrer à leur public une histoire de la manière la plus agréable à regarder. D'oû le fait que pour moi, LW est une bonne BD, parce que le plan et les découpages suivent le rythme du scénario, tandis que "Les Cités Obscures" me laissent sur ma faim, parce que froides, sans vie et sans sentiment. (Je vais me faire assassiner par les puristes!!!) C'est un peu flou, mais je me comprends... :0)))

54. Briard - 08/09/98 13:28
Il y a une question sur laquelle je voudrais absolument recueillir vos opinions.

Pour vous, qu'est-ce qu'un bon dessin de bande dessinée ?
Attention, il ne s'agit pas d'élire le meilleur dessinateur, ni de vanter les mérites de l'un par rapport à l'autre, mais de savoir ce qu'est un bon dessin de BD.
On assiste depuis quelque temps (surtout chez Delcourt), à l'apparition d'une ribambelle d'excellents dessinateurs. Il y a beaucoup de petits traits (Swolf), les arrière-plans sont détaillés à l'extrême, et en plus c'est en couleur ! Pour moi, Civellio (La Graine de Folie) est un excellent peintre et illustrateur, mais on est en droit de se demander si son beau dessin est réellement approprié à la Bande dessinée, d'autant plus, si j'ai bien compris ce qui se disait sur un autre sujet, que ses albums manquaient cruellement de scénario. Le même reproche peut être adressé à Gimenez, qui vaut certainement plus par son talent de dessinateur que par sa manière de raconter en images.

Bien entendu, une BD peut être très bien dessinée sans être obligatoirement mauvaise. Le dessin léché n'est pourtant pas un critère de qualité. Le bon dessin, ce doit être autre chose.

Davodeau, Tardi, David Lapham, Spiegelman et bien des mangakas sont autant de dessinateurs qui ne brillent pas par leur dessin, et dont on ne pourrait en aucun cas encadrer une case. C'est peut-être que leur dessin est tout entier tourné vers la narration : un bon dessin de bande dessinée ?

53. ChM - 05/09/98 22:00
Le "Case, Planche, Récit" de Peeters figure dans "Parution à venir" de BDParadisio. Je ne manquerai pas de feuilleter cette réédition (?). Merci BriarD.

52. ChM - 05/09/98 11:57
BriarD, oui mais la réponse est peut-être donnée. :-)

51. Briard - 04/09/98 23:16
Sur la lecture de la BD:

Il me semble que Peeters parle des études scientifiques sur la lecture d'une planche dans "Case, Planche, Récit". A l'occasion, je tacherai de retrouver ça.

En ce qui me concerne, je ne crois pas à la théorie de la stéréo. L'oeil passe du texte à l'image , ou le contraire, mais il me semble impossible de lire à la fois ces deux éléments.
Alors par quoi je commence ? Et bien si l'auteur est bon, cela dépend exclusivement de lui. A-t-il placé une bulle en haut à gauche de la case ? Dans ce cas, je la lirai avant de passer à l'image. Si il l'a placé de l'autre coté, mon oeil déchiffrera automatiquement l'image avant d'y parvenir. D'ailleurs, j'ai l'impression que l'un des éléments de la composition permettant de diriger le lecteur dans la planche, c'est la bulle. Elle est le point de passage obligatoire. Entre deux bulles, il y a donc une ligne de force, un axe principal de lecture (une espèce d'autoroute, quoi !), qui peut être utilisé pour diriger l'oeil.

Tout ça pour dire que le bon auteur nous fait regarder en premier l'image ou le texte selon ce qu'il veut nous raconter.

Mais il y a pire: suis-je le seul à faire des aller-retours ? Je comence à lire, puis je reviens à l'image, je reprends la lecture...
La lecture d'une BD est d'une complexité extrème. Il existe plus de personnes que vous le pensez qui ne SAVENT PAS lire la Bande dessinée. Ce sont justement ceux-là qui posent la fameuse question: "est-ce qu'il faut d'abord lire le texte ou regarder kes images ?"

Voilà.
J'ai terminé... et aucune question n'est résolue.
Terrible, non ? :o)

50. Boum - 03/09/98 19:13
Pour Crash, Je crois que nous avons effectivement fait le tour du sujet.

49. re J-C - 03/09/98 16:08
j'oubliai, c'etait pour le grand prix du jury et non la palme d'or. c'est pas tres important et ca n'enleve rien au film.

At'chao !

48. J-C - 03/09/98 16:02
pour Sophie et Quentin, c'est bien "Soleil trompeur" de Nikita Mikhalkov mais c'etait en 1994 (le temps passe vite)

At'chao !

47. Sophie à Quentin - 03/09/98 15:37
Je crois que c'est "Soleil Trompeur" le titre de ce film (??????)

46. Quentin - 03/09/98 15:22
Ben il me semble qu'actuellement, une des seule BD qui fasse unanimité pour être considérée comme une oeuvre d'art est Maus, de Spiegelman. Personnellement, et peut-être de manière plus controversée, je trouve que Partie de chasse est également un chef d'oeuvre, pour la finesse du récit et des personnage, pour le découpage du récit, et pour le côté visionnaire. C'est en tout cas mille fois mieux qu'"autant en emporte le vent" qui est aussi considéré comme un chef d'oeuvre, si je ne m'abuse. Pour moi, c'est du même niveau que "le coup de soleil" ou "brûlé par le soleil" (je ne connais pas le titre en Francais et je traduit du danois; il s'agit de ce film Russe qui a gagné la palme d'or à Cannes il y a 2 ans, ou quelque chose comme ca. Un vrai chef-d'oeuvre!). En lisant Partie de chasse, on ressent vraiment le poids de l'histoire et de la responsabilité, la chape de plomb d'où perce néanmoins un peu d'espoir et le souffle du changement, qui prouve que quelque soit le système totalitaire dans lequel la société est engluée, on ne peut pas étouffer l'espoir, la responsabilité ou la liberté. Toutes ces ambiances sortent de l'album pour envahir la pièce dans laquelle se trouve le lecteur. Oui il y a des chef d'oeuvres en BD, et le fait que le récit soit limité à 44 pages n'y change rien (les films durent entre 1 et 4 heures, et les tableaux vont jusqu'à 20 mètres carrés, ce qui n'empêchent pas qu'ils peuvent être des chefs d'oeuvres).

45. Crash - 03/09/98 15:15
Bon,ok Boum, j'arréte les frais sur savoir si c'est de l'art ou du cochon : on ne sera jamais d'accord... Une BD marquante, dérangeante ??? Le cycle Sambre de Bernard Hislaire. Ne serait ce que pour la recherche graphique. Mais je suis un peu sec sur le sujet : comment t'expliquer que j'aime Guernica ...

44. Boum - 03/09/98 14:45
Une véritable oeuvre d'art doit à tout le moins me surprendre, m'intriguer, me questionner. Dans certains cas c'est effectivement la postérité qui tranche parce qu'il est évident que cette oeuvre est significative, notamment si elle a fait école (là je sens qu'on va me lancer des tomates). Certaines écoles de pensée postulent que tout est art (publicité, panneaux de signalisation, feuilletons télé, rapport annuel des banques, etc.) je l'accepte théoriquement, mais on ne parle plus de la même chose. C'est une vision avant tout sociologique. L'oeuvre d'art doit répondre à certains critères et je reconnais qu'ils sont très difficiles à définir et qu'ils varient d'une personne à l'autre. Mais si on reconnaît XIII ou Thorgal comme des oeuvres d'art, il faut aussi accepter que Ludlum ou Stephen King font de la littérature avec un grand L. Je ne suis pas d'accord, mais il est toujours possible que le temps me contredise. Ce qui m'amène à dire qu'un critère à peu près certain est l'immortalité. Les romans feuilletons d'Alexandre Dumas ont été consacrés a posteriori. Dans le cas de Victor Hugo ou de Gustave Flaubert on savait, dès publication, que c'étaient de grandes oeuvres. En BD je n'ai pas de telles certitudes. Selon vous qu'elles sont les BD vraiment marquantes, intriguantes, dérangeantes qui survivront, celles que le temps consacrera comme des oeuvres d'art. S'il-vous-plaît, oubliez Tintin qui n'a pour seul intérêt que d'avoir été la première véritable bande dessinée populaire.

43. Crash - 03/09/98 10:20
Bien sur que les BD sont des oeuvres d'art ! Une oeuvre d'art est avant tout un processus de création par un auteur, sans autre but que d'étre apprécié par nos sens. (si je me souviens bien de mes cours de Philo...) . A priori, tout ce qui est dessiné, écrit ou joué rentre dans ce cadre.
Cela dit, on peut maintenant différencier les oeuvres d'arts(dont parle André) et les chefs d'oeuvres (dont parle Boum). Toutes les peintures, sculptures... sont des chefs d'oeuvres ? Bien sur que non. Il en va de même pour les BD. Maintenant, sur quels critéres reconnait-on un chef d'oeuvre ? Le succés ? La reconnaissance par la postérité ?
Pour moi, tout ce qui touche à l'art est trop personelle pour étre universellement classé. Pour la plupart des gens de ce forum, Swolfs est un "grand maitre" de la BD. Moi je n'aime pas du tout; je ne vois pas ce que c'est BD ont de génial. Donc je ne me risquerais pas à dire que telle ou telle BD est un chef d'oeuvre. Je dirais juste que je la trouve génial...

42. André - 03/09/98 01:53
Boum, Si je comprend bien, pour toi, une oeuvre majeure doit déranger, choquer. Donc pour toi, une peinture de Monet ou de Rembrant n'est pas une oeuvre majeure? Une sonate de Bethoven n'est pas une oeuvre majeure? Pour moi, une oeuvre d'art, peu importe quel art, est égale aux autres du moment qu'elle permet à l'auteur de s'exprimer, ou de montrer quelque chose qu'il trouve intéressant. Pour moi, une BD aussi banale que Thorgal est une oeuvre d'art au même titre qu'une peinture de Picasso. Rosinski et VanHamme créent complètement un monde, tout comme Picasso crée un univers dans une peinture. Dans Blueberry, les auteurs nous présentent la façon dont ils percoivent le Far West, tout comme Picasso nous montre dans ses peintures la façon dont il percoit le corps humain. Je pense que toutes les oeuvres d'art ont autant de valeur les unes que les autres, et qu'il est impossible de les comparer car elles ne sont faites ni dans le même but, ni de la même façon. A+ André

41. Boum - 02/09/98 19:14
Désolé pour mes "copier/coller" trop rapides qui rendent la fin quelque peu laborieuse.

40. Boum - 02/09/98 14:56
Pour ChM, André et quelques autres. Précisons que j'aime la BD et que j'en lis beaucoup. Mais je persisterai à croire que c'est un art mineur tant qu'il n'y aura pas de réelles oeuvres majeures. Qu'est-ce qu'une oeuvre majeure, disons qu'il faut qu'elle dérange, que le texte et le dessin soient exceptionnels. XIII ou Thorgal, c'est chouette, mais ces sympathiques divertissements ne doivent pas être confondus avec des chefs d'oeuvres. Au cours de ce siècle, la littérature nous a donné Proust, Céline, Butor, Yourcenar, Perec, Duras pour ne nommer que des Français. Vous me direz que leur art repose sur une tradition séculaire et c'est vrai. La peinture nous a donné Dali, Picasso, Bacon dont l'art repose aussi sur une longue tradition. En 100 ans, le cinéma en a produit : Fellini, quelques Wenders, Truffault, Godard. Je crois que la BD a un bel avenir, mais encore faut-il sortir du carcan de 44 planches tous les automnes, faire une réel oeuvre de création originale, pas seulement raconter non seulement une histoire originale, mais la raconter de façon originale. En attendant, la BD n'en est pas moins agréable, tout comme l'est un bon polar, un disque des Têtes Raides, un roman de Paul Auster ou un film de Sautet. PS : J'exagère un peu car il y a des auteurs comme Mathieu qui brassent la case.

39. J-C - 02/09/98 14:23
Appollo, Sophie a raison, ton message est tres bien.

les autres aussi d'ailleur.

ChM, c'est interessant ce que tu dis sur la facon dont ont aborde une page de bd. une fois a Angouleme, sur un stand il y avait des gens qui etudiaient ca avec une camera qui analyse le deplacement des yeux. et bien ils se sont appercu que la plupard des gens commencent par la derniere case avant de revenir sur la premiere ?!

At'chao !

38. ChM - 02/09/98 12:54
Jil : De l'émotion, de la sensibilité et des sous-entendu en BD ça se trouvent quand même facilement mais il faut voir si c'est dans ton registre de BD. Pour le terme registre je pense à mécanisme d'achat qui limite quand même chacun de nous à certains types de BD.
Pourquoi associer émotion et texte et pas émotion et dessin ?

Donc, si tu n'as pas encore essayé de convaincre avec les exemples ci-dessous tentes l'opération. Je pense à Cosey avec ses Voyage en Italie, Saigon-Hanoï, ... (voir l'avis de Franquin en bas de page), à Davodeau avec Le constat, Quelques jours avec un menteur, ...
Dans un autre registre à Frank avec La nuit du chat, Zoo, ...
Ou encore à Baudoin (chez Futuropolis, l'Asso ou Seuil avec le merveilleux Pierro).
Ou, ... La liste peut-être très longue et plusieurs exemples sont déjà sur cette page.

Boum : La BD un art mineur ? La je suis quand même soufflé, je crois entendre un académicien dont le nom m'échappe. Pour moi la BD est un art à part entière que l'on ne peut vraiment comparer aux autres. La BD n'est ni de la littérature (même si il y a du texte) ni de la peinture (même si une case peut être une peinture), c'est de la BD qui a ses propres codes. La BD ne peut pas encore être aussi riche qu'un autre art parce que trop jeune (non, je ne dirai pas 100 ans :-)). Ne parle t on pas de 9è art ?
Le mécanisme de lecture est lui aussi particulier. Comment approches tu la page ? Commences tu la lecture par le texte, les images ou en "stéréo" ?

37. Quentin - 02/09/98 11:28
Moi, quand je dois défendre la BD face à des cinéphiles ou des lecteurs passionnés de littérature, je leur dit que la BD est à la croisée de plusieurs formes d'expression, et qu'elle les combine avantageusement, en évitant certaines limites de ces autres formes, tout en ayant ses propres limites. Comme le cinéma, c'est une histoire en image, sauf que c'est le lecteur qui décide du rythme de sa lecture (il peut revenir en arrière; passer plus de temps sur une page que sur une autre), comme quand il lit un roman. De plus, contrairement au cinéma qui montre des images plus ou moins "réelles", la BD est dessinée et peut développer des mondes tout à fait imaginaires (quoique aujourd'hui, avec tous les effets spéciaux du cinéma ...). Ce qui est entre la BD et le cinéma, c'est bien sûr les dessins animés. Pour les émotions dans les dessins, et bien je dis que la BD vaut bien un tableau de peinture, et qu'il peut véhiculer les mêmes émotions. Sauf qu'un tableau est tout seul et figé, tandis que la BD raconte une histoire en mouvement, comme la littérature ou le cinéma. Concernant la différence entre BD et littérature, je suis répète ce que les autres ont déjà dit sur ce sujet (voir André et Appolo). Personnellement, j'adore la littérature illustrée, comme par exemple Voyage au bout de la nuit, de Céline, illustré par Tardi (Gallimard et Futuropolis éditent toute une collection de récits de ce genre). Je trouve que les images ajoutent énormément à l'histoire. Ca lui donne une autre dimension, qui complète très bien le récit écrit. Bref, pour défendre la BD, je dis qu'elle se trouve au carrefour du cinéma, de la littérature et de la peinture, et qu'elle combine certains de leurs avantages (l'image du dessin, le rythme de la lecture, la construction du récit du film) tout en permettant de contourner certains de leurs inconvénients (le blabla de la littérature, la fixité de la peinture, le réalisme du cinéma). Bref, tous ceux qui aiment la littérature, la peinture ou le cinéma ne peuvent qu'adorer la BD. La BD est peut-être limitée, mais tous les autres arts ont eux aussi des limites que la BD n'a pas. La BD est donc différente mais (potentiellement) aussi riche que les autres arts. CQFD

36. Sophie - 02/09/98 10:29 - (en réponse à : termite@mygale.org)
Mais non mais non Appollo t'as été très bien. Et tu as superbement develllllloppé ton point de vue ;o)) Sophie :o)



 


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