Roman Graphique/Autrement

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39. Laurent CoIonnier - 21/10/06 00:49
Les gribouillis bavards entre les espaces inter-iconiques.

38. larry underwood - 21/10/06 00:27 - (en réponse à : top tendance)
l'itération iconographique.

37. torpedo31200 - 20/10/06 20:31
Et pour Will Eisner, il me semble que c' était aussi un bouquin qui se lisait tout seul et qui était plus épais qu' un comic-book.
Après, les définitions de formats narratifs sont toujours floues et changeantes...

36. torpedo31200 - 20/10/06 20:27
C' est peut-être une bande dessinée avec des textes de plusieurs phrases hors-bulles/phylactères.
Ce qui n' était pas trop fréquent avant Will Eisner ou Tezuka sur leurs continents respectifs...

35. Quentin - 20/10/06 20:15
Bon ben j'en conclus que roman graphique = BD et que ceux qui insistent pour parler de roman graphique au lieu de BD essayent de se la jouer intello - et se ridiculisent par la même occasion.

34. Bert74 - 19/10/06 20:20 - (en réponse à : A moi ! A moi !)
L'illustration littéraire séquentialisée
ou
l'image narrativement romanesque
ou encore
la bubullisation des pages ou qu'y a même pas d'images au départ

33. Yan - 19/10/06 18:16
Tiens, ça me rappelle une bande dessinée très drôle de Harry Morgan votre petit jeu.

32. marcel - 19/10/06 17:16
La figuration narrative chapitree ?

31. larry underwood - 19/10/06 16:43
l'art séquentialement phylactérisé ?

30. Laurent M - 19/10/06 16:43
"romangraphiquiste" bien sur !

29. Laurent M - 19/10/06 16:30
L'internationale romangraphiquisme

28. larry underwood - 19/10/06 16:27
le comicisme boboïsant.

27. Ro - 19/10/06 15:44
LA manga franco-belge ? ;o)

26. Gill - 19/10/06 15:21
Le terme est actuellement utilisé pour éliminer la connotation enfantine et humoristique du terme "comics" bien que le terme français de Bande dessinée soit utilisé par certains historiens pour désigner certains comics anglo-saxons, afin de distinguer les travaux dits sérieux des autres

C'est bien ce que je disais : ce terme est surtout une déclaration d'intention, un combat "économico-culturel", l'un de ces termes en "isme" :

Le "romangraphiquisme" ;-) !

25. rgtchange - 19/10/06 15:07

24. larry underwood - 19/10/06 14:46
euuh, non quand même. La BD est un art graphique, c'est à dire que sa narration est visuelle, elle repose sur l'arthrologie (cf. Groensteen.) Le roman est l'art de l'écrit, sa narration est entièrement prosaïque. Ça n'a donc rien à voir ormis le fait de raconter des histoires (ou pas.)

23. Odrade - 19/10/06 14:43
Mais pourquoi vous vous cassez la tête pour trouver une définition ???

Un roman, ce serait ça :

On dit couramment qu'un roman est une fiction en prose d'une certaine étendue. Il peut être d'action ou d'aventures, policier ou à l'eau de rose, il peut présenter une valeur psychologique ou d'étude sociale.
fr.wikipedia.org/wiki/Roman_(littérature)

(n) Récit relatant des faits purement imaginaires ou grossièrement déformés. Exemples: traités d'histoire, autobiographies, biographies d'hommes célèbres.
www.gonthier.ch/humour/r.html

Oeuvre littéraire, récit en prose généralement assez long, dont l'intérêt est dans la narration d'aventures, l'étude de moeurs ou de caractères, l'analyse de sentiments ou de passions, la représentation, objective ou subjective, du réel.
www.babelweb.be/babel.acgi$Hlp_fr


Donc c'est ce qui est défini ci-dessus, mais agrémenté ou exclusivement en dessins (graphiques).

En ce cas, toutes les bd sont des romans graphiques.


O.

22. Yan - 19/10/06 14:41 - (en réponse à : Gill)
Mais j'en suis persuadé, c'est toi qui écris qu'une bd c'est « des dialogues + des scènes vivantes ».

21. Golem - 19/10/06 14:37
Par ex : Les piépons de je ne sais plus qui...

20. Gill - 19/10/06 14:35 - (en réponse à : Yan)
Je répète que l'absence visible de dialogues ne signifie pas qu'on est en-dehors d'une oeuvre scénaristique. Bien au contraire, les personnages POURRAIENT parler. S'ils ne le font pas, c'est par un choix du scénariste...

19. Golem - 19/10/06 14:34
Comme les moines du Moyen-Age ?

18. larry underwood - 19/10/06 14:33
un roman graphique, c'est un roman avec de jolies lettres faites à la main.

17. Gill - 19/10/06 14:24 - (en réponse à : Laurent M)
Justement ! C'est aussi ça qui m'agace avec cette notion de "roman graphique" : on ne peut s'empêcher de parler d'échelles de valeurs culturelle lorsqu'on évoque ce terme ! Tout ça, parce que le "roman graphique", dans son acception courante, s'est construit par opposition au "comic books" ! Pour signifier un niveau culturel plus "digne"...

Je me fiche absolument de savoir si l'oeuvre dépeinte est dite "pour enfants", "blockbuster", "biographique" ou autre "philosophique", pour moi, s'il existe les termes "roman" et "scénario", ce n'est pas pour rien :
Scénario = théâtre, film, Bande Dessinée
Littérature = romans, essais, encyclopédies, etc...

16. Yan - 19/10/06 14:16 - (en réponse à : Gill)
Non mas c'est toi qui propose une définition de la bande dessinée basée sur « des dialogues + des scènes vivantes ».
Je te propose deux cas, la bd muette et la bd à base d'itération, qui ne rentrent pas dans ta définition tout en étant sans conteste de la bande dessinée.
Ou alors La femme assise et Quimby ne sont pas des bandes dessinées?

15. Laurent M - 19/10/06 14:11
Tout dépend de l'idée qu'on se fait de la littérature.

Beaucoup de bouquins (et qui marchent très forts !) ne proposent pas forcément plus à la fois stylistiquement et narrativement que les blockbusters bd ou ciné, à part qu'il n'y a pas d'image. Je ne trouve pas la bd fatalement plus proche du cinéma que de la littérature.

Elle est peut-être plus "facile" d'accès, se tourne peut-être plus souvent vers le récit de genre (SF, fantasy, polar...). Mais la littérature parcourt aussi ces chemins-là (et beaucoup de bédéphiles se gavent de Tolkien, Dan Simmons ou Lovecraft).

Derrière le roman graphique on trouve tout simplement des auteurs ou lecteurs qui ne veulent pas se contenter de l'éternelle tambouille des séries à tiroir. Ils veulent être étonnés, emportés par ce qu'ils lisent.

Et bien qu'ils sachent que parmi les classiques de la bd on trouve de petites merveilles (et pas aussi enfantines qu'on le pense) tout comme il existe d'excellents romans de genre.

Petite promo pour une oeuvre oubliée : les amateurs de la Révolution pourront se régaler avec les 4 volumes signés Robert Margerit, y a pas d'images mais la lecture en est haletante, le même auteur a aussi commis un petit île au trésor à la française sous le nom de "l'île aux perroquets", le tout chez Phébus.

14. Gill - 19/10/06 14:01 - (en réponse à : Yan)
C'est comme tout : on se situe là à la croisée des genres, ce qui permet de trouver à chaque fois une exception. La BD "Les lettres de mon moulin", par exemple, reposait sur beaucoup de commentaires tirés du roman et se rapprochait de la littérature... Mais globalement, le scénario prime sur l'expression écrite.

Quant aux BD muettes, le scénario hurle sa présence dans la mise en page de chaque case ! Essaie d'en écrire une pour voir ;-) :

[n° case][dialogues (rien)][mise en scène] {- Là est le scénario

13. Yan - 19/10/06 13:49
« Bref, pour moi, la Bande Dessinée n'est PAS du texte + des images (roman + graphique) mais des dialogues + des scènes vivantes... ce qui n'enlève rien à sa valeur intrinsèque ! »

Ah?
Et les bd muettes?
Et les bd basée sur l'itération?

12. Gill - 19/10/06 13:32
Je n'aime pas non plus le terme de "Roman Graphique" bien que je comprenne bien ce qu'il représente (ce qui a été défini plus bas), de par l'évolution "culturelle" de ce mot imposé au départ par un éditeur.

C'est le mot "ROMAN" qui me gêne surtout.

Pour moi, la "Bande Dessinée" (mot que je n'aime pas non plus : j'aimerais l'appeler "décit" = "récit dessiné"), la BD, donc, n'a de relation avec la littérature que le support-papier. C'est tout et c'est bien peu.

En fait, la BD est bien plus proche du théâtre ou du cinéma, en ce sens que ces arts s'appuient sur le "scénario" et sur le "dialogue" autant que sur l'aspect "visuel".

Par exemple, je verrais très bien des Albums de BD vendues dans des vidéothèques au lieu de librairies : les publics visés me semblent bien plus proches (certaines BD seraient dans le rayons "films d'auteur" et d'autres dans le rayon "Films humoristiques" ou "Fantastique", etc...) : il n'y a qu'à voir les discussions "hors-BD" que l'on peut lire dans ce forum ! Bien plus de fans de cinémas que de dévoreurs de livres...

Autre exemple, la démarche de Simon LETURGIE qui a lancé la collection "Comédia" (Adaptation des oeuvres de MOLIERES en BD) me semble tomber sous le sens, ce qui n'est pas forcément le cas d'adaptations littéraires pures.

A la limite, on pourrait appeler "Roman Graphique" ces vieilles BD "sous-titrées" (premiers Pieds Nickelés, Babar ou Bécassine).

...ou tout simplement les romans très illustrés que l'on trouve dans la littératre jeunesse (roman + illustrations graphiques) !

Bref, pour moi, la Bande Dessinée n'est PAS du texte + des images (roman + graphique) mais des dialogues + des scènes vivantes... ce qui n'enlève rien à sa valeur intrinsèque !

11. Laurent M - 19/10/06 13:14
Je trouve ces critères quelques peu réducteurs.

Le roman graphique ne peut se limiter au format, ou alors on tombe dans une caricature snobinarde du 48CC. Et restreindre son champ à la vie quotidienne est absurde, en littérature le roman n'a jamais été circonscrit aussi étroitement. Ou alors "Guerre et Paix", "le Maître et Marguerite" ou "l'éducation sentimentale" ne sont plus des romans ?

Et peu importe l'historique du terme "graphic novel". Après tout "la ballade de la mer salée" est un roman graphique et antérieure à 1976.

Peut-être peut-on repartir de la définition littéraire "récit de fiction en prose" en excluant les séries. Et encore, cela peut se discuter, "la marque jaune" pouvant rentrer dans la catégorie roman graphique (elle vient d'ailleurs d'être classée comme tel dans un sondage néerlandais, cf. ActuaBD).

Appliquer ce critère initial à la bd revient à distinguer les bd de fiction (éventuellement sur plusieurs tomes) autres que des "bd de gares" et les compilations de gags ou courts récits. Ce qui promeut une bd pas trop formatée et est un peu plus large que la bd dite d'auteur.

Mais évidemment la tendance actuelle est confuse car on considère comme roman des oeuvres pourtant dépourvues de fiction. Par exemple, l'oeuvre de Christine Angot. D'où une extension possible aux récits autobiographiques.

10. Quentin - 19/10/06 11:55
Je ne suis pas sûr d'avoir bien compris. Pour résumer, un roman graphique doit traiter de la vie quaotidienne et ne peut jamais avoir le format d'une BD franco-belge classique. Donc Taniguchi format franco-belge ne peut pas être un roman graphique, mais il le devient quand il est réédité dans la collection écritures, par exemple. A l'ombre des tours mortes est en format trop grand pour être un roman graphique. C'est bien ca?

Je ne connais pas bien la collection autodafé des humano, mais j'ai lu qq part sur actuaBD qu'ils souhaitaient faire des "romans graphiques à la Francaise". Bonne idée, sauf qu'on peut se demander ce qu'il y a de Francais dans Eisner et dans Gen d'iroshima :o) D'où une autre question: quels auteurs francophones entreraient-ils dans la catégorie du roman graphique? Est-ce qu'on peut y ranger la moitié des productions de l'association? (cf. le format et les thèmes plus personnels)

9. pegase - 18/10/06 13:33
La collection Autodafé des humanos est le premier exemple de romans graphiques parus en France. Il y avait bien sûr le Eisner mais aussi le début de Gen d'Hiroshima, le bouquinde Caro&Jeunet, les mémoires de l'espion de S. Clerc, un Steranko, un Slocombe, et...peut-être est-ce tout car la collection n'a pas fonctionné. Trop en avance.

8. pegase - 18/10/06 13:29
La définition de Lo est à mon avis la bonne, enfin c'est celle que j'ai toujours eu en tête.
Un roman graphique c'est avant tout un format.
Même chez Casterman, on parlait plutôt de romans (A Suivre) que de romans graphiques, la pagination était élevé mais le format un peu grand.

7. LO - 18/10/06 13:04
Roman Graphique, tel qu'il est employé aujourd'hui est une traduction de "Graphic Novel", le terme a été employé par Will Eisner pour tenter de faire publier "Contract With God" (un Bail avec Dieu) par Penguin books, un éditeur de littérature, en 1976 et ne pas avoir à utiliser le terme "comic-book" trop mal vu à l'époque. Penguin a refusé d'éditer le livre qui est finalement sorti chez Kitchen Sink avec l'appellation Graphic Novel. Celle-ci a été ensuite utilisée pour Maus, etc...

En gros, Graphic Novel désigne d'abord une catégorie livre de BD au format roman ce qui n'existait pas aux US (contrairement au Japon et à l'Europe avec la BD italienne). L'appelation a été reprise en France par les héritiers de la tendance Eisner, les indés, mais aussi des gens comme Autheman ou Tronchet qui ont sortis des RomansBD au début des années 90 chez Glénat et Dargaud.

6. Ro - 18/10/06 11:41 - (en réponse à : Yan)
Elle ne peut pas être hasrdeuse dans le sens où c'est une définition à usage local d'un terme qui n'a aucune définition ni même thématique figée dans le monde de la BD.
Tout dépend de ce que les gens considèrent sous le terme banalisé de "roman graphique", mais c'est un terme qui peut désigner des choses très différentes (un peu comme le terme "réaliste" quand on parle du jeu d'une équipe de foot ;o) ).

Pour certains, le roman graphique pourra être :
- l'adaptation en Bd d'un roman
- une BD d'auteur
- une BD portant sur des thèmes de la vie quotidienne, amour, etc., contrairement par exemple aux BDs d'humour, d'aventure ou de science-fiction
- n'importe quelle BD qui ne porte pas sur des super-héros (traduction approximative du graphic novel américain)

Toi, Yan, tu le vois comme désignant quel type de BD ?

5. Yan - 18/10/06 11:12 - (en réponse à : Ro)
La définition de BDthéque ma parait carrément hasardeuse.

4. Yan - 18/10/06 11:11 - (en réponse à : Quentin)
Le terme de Roman graphique n'apparaît-il pas en France avec la collection "Romans (À Suivre)" que Mougin, rédacteur en chef du magazine, avait initié face aux sempiternelles 48CC ? (hé oui, déjà!)

3. Ro - 18/10/06 10:20
Je ne pense pas qu'il y ait une définition précise du terme "Roman Graphique". Beaucoup le voient effectivement comme de la "BD d'auteur". D'aucuns, que je réprouve, utilise le terme pour différencier leurs "oeuvres" de la "puérile Bande Dessinée classique".

Sur BDthèque.com, Alix (le webmaster) en a donné une définition maison qui n'a rien de généraliste mais permet au moins de savoir quelle genre de BD sont classées dans le genre "roman graphique" dans la base de données de BDthèque.

Petit rappel sur la definition du genre "Roman Graphique" sur BDTheque:

Histoire de tous les jours, vie quotidienne, drame, histoire d'amour, de famille, ...

Un exemple typique: Le Sursis.


2. Quentin - 18/10/06 10:12
Je me demande ce qui ce cache derrière l'appelation "Roman graphique". Je suppose que ca vient de l'anglais ("graphic novel") mais quelle est la différence entre cette appelation et la BD traditionnelle? Ne pourrait-on pas tout simplement l'appeler "BD d'auteur", par référence au cinéma d'auteur? Mais toutes ces appelations ne sont-elles pas un truc de marketting pour donner bonne conscience aux adultes et aux intellos, leur permettant de lire une BD sans avoir honte?

Combien doit-il y avoir de pages pour être considéré comme un romand graphique? Faut-il absolument un dose d'auto-biographie pour pouvoir être un roman graphique? Faut-il avoir un style de dessin particulier? L'humour est-il exclu? Qu'est-ce qui entre dans la définition et qu'est-ce qui n'y entre pas?

1. toine - 17/08/01 11:31 - (en réponse à : antoineperroud@hotmail.com)
Un petit sujet à propos d'une collection vraiment intéressante d'un éditeur non-BD.
Malgré son nom pompeux, moi j'fais du roman-graphique pas de la BD monsieur, c'est différent ! et son prix des plus rédibitoire, cette collection recelle des vrais trésors. Chaque recueil est articulé sur un thème : l'argent, l'écologie, dieu. Chaque auteur(s) ayant carte blanche pour sévir... Cela donne quelque perle.
MA Mathieu nous offre comme à l'habitude un bijou dans un esprit proche de la Tour (Cités obscurs) mais le cheminement du moine du dernier sous-sol au sommet d'un panthéon effrite une religion en perdition. (in le retour de dieu)
Baru lui nous parles toujours de ces jeunes qui le samedi soir sorte et parte en virée, dans un monde jamais en accord, c'est une espèce de brouillon à Bonne Année (Baru le roi du recyclage !) dans avoir 20 ans en l'an 2000.
Blutch et Menu eux suivent une élue verte dans la ronde politicienne et ses absurdité au quotidien. Noire est la terre (y aussi un Lapinot de Trondheim dans ce tome).
Plus sérieux que la collection Frank Margerin présente..., mais diablement intéressante cette collection offre vraiment un bel usage de la BD pour traiter des sujets, sous forme de fiction ou de reportage. Malheureusement elle semble un peu en sommeil, pas d'avenir pour ce type de BD ?
à la prochaine
toine




 


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