tordons le cou à ce tabou de l'argent dans la bd

Les 107 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



107. ToFrA - 24/06/03 14:40
Pourriez vous me repondre au sujet des écoles de bd svp?

106. ToFrA - 24/06/03 14:39
Ne vous inquietez pas sieur Maëster, vous ne me démoraliserez pas car avant de vouloir en faire un metier, je veux surtout vivre ma passion... Je vais profiter de mes vacances pour terminer mon projet et après...qui vivra verra :)

105. viKtor - 24/06/03 13:18
Tout à fait Mr maester. C'est tout à fait ça. Ne pas négliger le temps.... Parceque sur ce forum quelquefois on a l'impression que tous les auteurs débutent avec des avances sur droits (qui semblent etre un du) et des ventes à 40000 ex (qui semblent etre une normalité). eh bien non ce n'est pas comme ça que ça marche. Nulle part.

104. Maëster - 24/06/03 02:08
Cher ToFra,
sans vouloir vous décourager, je vous conseillerais également de "prévoir une porte de sortie" ; il est exceptionnel de pouvoir vivre de sa plume dans les premiers temps, même si votre travail intéresse un éditeur.
Outre qu'il faut du temps pour réaliser un album (et d'ailleurs, 2 jours par planche, c'est plutôt rapide), il faut aussi du temps pour rencontrer un éditeur, du temps pour le convaincre de votre talent, du temps pour voir publié son premier album, du temps pour toucher des droits d'auteur.

Essayez, dans un premier temps, de faire vos armes dans les quelques revues existantes sans forcément viser l'album tout de suite ; la presse BD connait un nouvel essor, profitez-en. Quelques pages publiées représenteront déjà une bonne expérience, une carte de visite et quelque menue monnaie. Vous pouvez aussi essayer l'illustration et la publicité, c'est une façon d'apprendre le métier (ses contraintes, ses délais) et de mettre un peu de sous de côté...

De toute façon, bon courage.

103. ToFrA - 24/06/03 00:05
J'ai tout de même un avantage: je ne travail pas encore, je vis chez mes parents, g 18 ans :) Si je me lance si tôt c'est justement pour essayer d'avoir une certaine experience, et pourquoi pas une petite place dans le milieu, avant que j'ai tt un tas de responsabilités qui m'enpechent de me consacrer à la bd

102. CoeurDePat - 23/06/03 15:45 - (en réponse à : ToFrA)
Pourrais-tu m'envoyer un mail (renaud_patrick@email.com), j'ai une petite chose à te dire ?

101. Michaël - 23/06/03 14:20
Je ne suis pas auteur, je répondrai donc à ta première question.
Oui il faut garder un boulot à côté, même en admettant que tu es publié. Rien que le fait de trouver un éditeur, c'est un chemin de croix. Par exemple Pierre Bordage, auteur de SF a essuyé au moins une douzaine de refus pour le manuscrit d'un livre qui s'appelle "Les Guerriers du silence". Maintenant ce livre est un best-seller, il va être adapté par Algésiras, et les éditeurs se battent pour avoir Bordage dans leur "écurie".
Donc même si tu as du talent, du potentiel, tu te vois fermer pas mal de portes. (même chose pour J.K Rowling et son Harry Potter, refusé par une vingtaine d'éditeurs qui s'en mordent les doigts).
Ensuite, même si ton premier album est publié, il y a peu de chances que les ventes atteignent des sommets tout de suite (peut-être jamais d'ailleurs).
Donc garder un boulot "sécurité" me paraît essentiel, indispensable.

100. ToFrA - 23/06/03 13:11
Bon bon bon, on s'egare 1 peu... moi en tant que jeune auteur(je suis en train de créer ma première bd dans l'optique de la presenter à un editeur) ces questions m'interpellent + particulièrement... Je dessine ET scénarise donc sur ce point pas de problème. Ma question sera finalement très simple: est cxe que je peux esperer, dès ma première publication, gagner ma vie?Faut il que je conserve un boulôt a coté(sachant que, à plein temps, il me faut 2 jours pour faire une planche, ca risque de me ralentir serieusement)?

Autre question aux auteurs(j'en profite):
Croyez vous qu'il serait benefique d'aller ds une ecole de bd? Dans un sens je me perfectionnerai surment + vite mais j'ai aussi peur que mon dessin perde son ame et s'uniformise

Merci aux auteurs qui me repondront :c)

99. nemOrtel - 23/06/03 00:01
GeoooOOOooorges! :)

98. larry underwood - 22/06/03 23:24
l'engueulade la plus minable de toute l'histoire de BDP...

97. nemOrtel - 22/06/03 22:42
Bien parlé mon gars!

96. Michaël - 22/06/03 22:40
De même, je m'excuse pour mon humour bêta ci-dessous. Je ne recommencerai plus.
Sur ce: the show must go on.

95. Michaël - 22/06/03 21:35
Hum, et si on allait sur le chat? (je crains la réponse).

94. nemOrtel - 22/06/03 21:32 - (en réponse à : J'hésite)
1 - Lui donner 100 balles pour qu'il aille jouer avec ses potes
2 - La main dans la gueule et il file dans sa chambre

93. Michaël - 22/06/03 21:30
Je précise que ma remarque sur nemOrtel et l'argent c'était de l'humour.
Je confirme: ce n'était pas drôle.
C'est bizarre: je ne comprends pas trop si j'ai 1. énervé nemOrtel 2.non lui aussi fait de l'humour
Mais je veux bien un cocktail quand même.

92. nemOrtel - 22/06/03 20:16
Ca va Michaël? Tranquille? Un p'tit cocktail pour te rafraichir un peu?

91. Michaël - 22/06/03 19:57
De même pour la réciproque!

90. vieto - 22/06/03 19:53
Exact, on se croirait sur un chat (dommage que tu ne sois pas une charmante bédéphile, j'en profiterais pour draguer!)

89. Michaël - 22/06/03 19:49
Moi? Allons bon. (on n'est que deux sur ce forum apparemment, nos posts s'interfèrent).

88. vieto - 22/06/03 19:43 - (en réponse à : Mickael)
t'es un peu vache, là, non?

87. Michaël - 22/06/03 19:33
Hé hé, nemOrtel fait remonter ce sujet parce qu'il est scénariste amateur. Il cherche un éditeur (enfin un dessinateur d'abord) et l'argent l'intéresse beaucoup.

86. vieto - 22/06/03 19:26
Pourquoi pas faire remonter ce sujet, mais tout n'a t-il pas été dit par les (prestigieux) auteurs qui y ont répondu? Et puis, quel tabou? Il ne me semble pas que la rémunération des auteurs soit nécessairement plus tabou que pour toute autre profession...

85. nemOrtel - 22/06/03 17:51
Je dirais 50/50 :)

84. pas de commentaires personnels - 19/06/02 23:11
juste une remontée d'un sujet qui me semble très intéressant..

83. Y.L. - 24/08/01 09:22
à Philactère. En gros, j’avais dit en gros (ce qui signifie que l’on entre pas dans les détails)

à JDMorvan. Bien sûr qu’une entente cordiale est nécessaire. Je disais simplement que j’avais assisté à une discussion très houleuse à propos de cette répartition. Prudemment, j’ai fermé ma gueule, mais j’étais très étonné de voir certains dessinateurs refuser toute augmentation au scénariste même (et surtout) en cas de grand succès. Je dis, j’étais très étonné car je croyais que cela coulait de source.

82. jip - 24/08/01 06:57
Dans les grandes surfaces, en Belgique, il y a parfois des promos sur certains albums, vendus à -30 ou -40% de leur prix "officiel" (qui est un peu plus élevé en Belgique qu'en France, en passant). En fait, c'est le distributeur, ou la maison d'édition qui loue l'emplacement dans le magasin et place ses BD. Leur bénef est à peu près le même que pour un bouquin placé chez un libraire, mais avec un intermédiaire en moins.

81. Lestat - 24/08/01 03:27
Le découpage traditionnel du prix d'un livre (et sûrement d'une bd aussi) est le suivant: 10%: auteur(s) 30%: maison d'édition [la part de profit réelle approche plus les 10%, après avoir payé la production matérielle du livre et sa promotion] 20%: distributeur/diffuseur [qui distribue les livres aux détaillants, et s'occupe aussi du volet promotion, et qui possède habituellement de grandes infrastructures, comme un entrepôt et un vaste réseau de contacts] 40%: détaillant (libraires, grandes surfaces, etc.) [vente normale au grand public] Je ne crois pas que cela soit tellement différent d'un pays à l'autre, mais il peut toujours y avoir quelques % de différences (surtout s'il y a négociation de contrat). Les diminutions de prix sont majoritairement le fait du détaillant, qui décide de couper sa marge de profit afin de hausser le potentiel de vente (alors que les éditeurs ou distributeurs sont habituellement responsables des augmentations). D'où l'origine de la loi française du rabais maximal de 5% pour protéger les petits vendeurs. Et curieusement, l'habitude belge de donner 20% de rabais ou de vendre plein prix, produisant ainsi peu de variations de prix (selon ce qu'un Belge m'a raconté). Au Québec, le prix du livre peut varier de 50% du prix de détail suggéré (quelques grandes surfaces offrent parfois des livres best-sellers à perte, sans offrir les services d'une librairie) à 107% (c'est-à-dire le PDS + la TPS de 7% [taxe fédérale]). Les librairies vont proposer des rabais allant normalement de 10% à 25%, sur articles choisis, ou pendant certains événements. À noter finalement que ceux qui font le moins de profit dès le départ sont ceux qui supportent TOUT le système: les auteurs... (Le meilleur truc pour niquer le système sans faire payer les auteurs, c'est de travailler à l'intérieur du réseau, afin de profiter de rabais intéressants en outrepassant des intermédiaires... ;-)

80. JDMorvan - 24/08/01 00:54
Un couple qui se déchire pour une petite histoire de fric n'irait de toute façon pas loin. alors autant arrêter avant d'avoir commencé une série plutôt que de la foutre en l'air dans deus albums au mieux. ;)

79. JDMorvan - 24/08/01 00:52
En fait, les répartitions sont ce que les auteurs négocient entre eux. C'est absolument variable.
Mais le système des avances sur droits fout un peu le bordel là dedans.
Mais s'ils n'arrivent pas à s'entendre, ils peuvent très bien ne pas travailler ensemble. pas la peine de s'engueuler en fait, c'est simple. Y'a plein de dessinateurs pour les scénaristes mécontents et les dessinateurs peuvent faire leurs scénars eux-même s'ils veulent plus. Pourquoi se prendre la tête ?

78. jip - 23/08/01 20:39
La sabam a une section qui enregistre tous les textes, que ce soit théatre, roman, scénarios ou planches BD. L'avantage est que l'affiliation est peu couteuse (1250FB pour 2 ans si je me souviens bien), et que le nombre d'envoi est théoriquement illimité. Reste à voir leur efficacité en cas de litige...

77. FRANZ - 23/08/01 15:24
A part la SABAM, il y a aussi des auteurs BD à la SOFAM (Bruxelles) spécialisée dans la gestion des droits d'image donc dessins,....

76. FRANZ - 23/08/01 15:22
A part la SABAM, il y a aussi des auteurs BD à la SOFAM (Bruxelles) spécialisée dans la gestion des droits d'image donc dessins,....

75. Y.L. - 23/08/01 13:32
La SABAM, c'est plus pour la musique, parole et musique. Scam et Sacd c'est le cinéma, la littérature, poésie, BD, vidéo tv etc... Voilà, cela correspond plus à la Bd. Maintenant peut être y a-t-il des auteurs de BD à la SABAM... certains ne sont affiliés à aucun organisme.
Voilà.

74. Miguel - 23/08/01 13:17
c'est pas la même chose que la SABAM ? désolé de mon ignorance ;-)

73. Y.L. - 23/08/01 13:03
La Scam, la Sacd, l'Agdl sont des sociétés de droits d'auteur qui sont réunies sous un même toit. L'adresse à Bruxelles est SCAM Rue du Prince Royal à 1050 Bruxelles tel 02 551 03 20. Tu peux téléphoner, pour les conditions d'admission mais je crois qu'il faut avoir édité au moins une fois.
Je suis scénariste, la nuit du lièvre chez delcourt encrages.
Yves Leclercq.

72. Philactère - 23/08/01 13:01
Soyons précis, la répartition des droits n’est pas de 30 % pour l’un et 70 % pour l’autre mais repose sur une répartition 1/3 et 2/3, ce qui fait 33,3 % et 66,6 %. Donc un peu plus pour l'un et un peu moins pour l'autre ! ;0)
Le pourcentage peut varier si l’un des auteurs n’est pas le co-créateur de la série, du moins pour le ou les premiers albums. C’est le cas lors de l’intervention d’un nouveau dessinateur au côté du scénariste co-créateur de la série. Dans ce cas, le pourcentage pour le scénariste peut varier entre 50 % et 40 % des droits.
Phil

71. Miguel - 23/08/01 12:49
salut Yves, tu pourrais donner les coordonées de la SCAM dont tu parles (et d'une autre asso que tu citais ?) je connais pas du tout. c'est quoi ? une asbl ? tu es auteur de bd ?

70. Y.L. - 23/08/01 10:51 - (en réponse à : à François)
« au sujet du débat sur les droits d'auteurs, quelle est la position des intervenants sur un 50/50 entre dessinateur et scénariste ? les scénaristes sont pour mais les dessinateurs ??? »

En gros, c’est souvent 70% pour le dessinateur et 30% pour le scénariste. On atteint le 50/50 à partir d’un certain nombre d’albums vendus, 30, 40, 50.000 cela dépend de l’association dessinateur/scénariste. (C-a-d presque jamais) Certains dessinateurs, se référant à ce qui se faisait dans les années 50’ 60’, ne veulent rien entendre quant à une augmentation graduelle des droits du scénariste. Ayant assisté à certaines discussions très houleuses à la SCAM de Bruxelles, je peux vous dire que c’est un sujet très délicat à aborder. Tout ce qui touche au fric est souvent délicat à aborder.

Yves Leclercq

69. francois - 23/08/01 08:19
un libraire à 30% de remise sur le prix de vente officiel hors tva (6% en belgique). les remises oscillent autour de ce montant d'un grossiste à l'autre. il y a probablement 50% du prix de vente qui part dans la distribution : transport de l'imprimeur au grossiste, remise du grossiste, remise du détaillant.
fd

68. lancelot - 23/08/01 00:13 - (en réponse à : dulac.fr)
qqn peut-il me dire ce que gagnent les éditeurs et les libraires sur le prix de vente d'un album ?

67. francois - 22/08/01 23:29
sujet très intéressant que voilà !

tout à fait d'accord avec une des premières interventions, les latins n'aiment pas parler argent, les anglo-saxons n'ont aucun problème à ce sujet. il suffit de voir les publications genre forbes et fortune où tout le monde parle de son salaire sans problème. idem, dans les petites annonces, chez les anglo-saxons on précise fréquemment le salaire prévu pour l'emploi. en belgique et en france, c'est tabou.

au sujet du débat sur les droits d'auteurs, quelle est la position des intervenants sur un 50/50 entre dessinateur et scénariste ? les scénaristes sont pour mais les dessinateurs ???
je lisais justement aujourd'hui une interview de jean-michel charlier qui racontait qu'il touchait +/- 25 frs belges par page de scénario pour les premiers buck danny (donc nous sommes en 1947-1950) et lorsque dupuis a publié les albums, ils (hubinon et charlier) ont perçus dix pourcent de droits cash.
une autre anecdocte de l'époque : jijé touchait 50 frs belges par planche pour l'histoire de jojo publiée dans le croisé en 1937. lorsqu'il est passé chez spirou en 1940, dupuis lui a proposé 200 frs la planche alors que jijé n'en espérait que 150 frs... en mettant ces sommes à la valeur d'aujourd'hui on ne doit pas être loin de ce qui se paie actuellement. je pense qu'un franc belge en 1940 vaudrait aujourd'hui entre 30 et 50 fois plus.
pour les auteurs qui veulent en savoir plus, il existe un chouette ouvrage "le guide de l'auteur de bande dessinée" éditions du musée de la b.d. (du cnbdi à angoulême) qui traite, entre autres, des droits d'auteurs, des contrats avec éditeurs, des statuts social et fiscal de l'auteur, des autres revenus, de la vente des planches etc.. ça vaut largement les 55 francs français de l'ouvrage.
et enfin, je confirme que si un auteur veut établir une facture pour ses prestations il doit avoir un numéro de tva (formalité gratuite) mais pas obligatoirement de régistre de commerce. il s'agit donc d'un indépendant facturant son travail et ayant la possibilité de déduire en charges réelles les frais liés à son activité (loyer, carburant, frais d'entretien, de documentation etc. comme cela a déjà été dit plus bas). au plus on a de frais, au plus on réduit la base imposable sur laquelle on sera taxé. je pense qu'en belgique, le montant exonéré d'impôts se situe aux alentours de 200.000 frs belges. donc on pourrait avoir un exemple où un auteur facture +/- bef 400.000 annuel, déclare +/- bef 150.000 de frais, bénéficie encore d'abattements car il est célibataire, qu'il a un ou des enfants, qu'il déduit une assurance-vie etc.. et on arrive alors à un montant à taxer de bef 200.000 qui sont donc exonérés d'impôts. mais il faut reconnaître que ce n'est pas beaucoup pour vivre (juste assez pour les clopes, les sorties, les cinoches et les vacances à angoulême !)
fd

66. C. - 22/08/01 22:18
Pour avoir une idée des revenus en fonction de la tranche d'imposition (en France), vous pouvez jeter un coup d'oeil ici.

65. Arleston - 22/08/01 16:52
Cher lutin breton, j'ai bien dit qu'en effet, aujourd'hui, je gagne très bien ma vie, et crois bien que si j'étais assuré de toucher la même chose toute ma vie, c'est avec plaisir que je laisserai leurs 2/3 au fisc ! Mais comme je le rappelais, on est dans un métier plein d'aléas, et c'est à nous de nous bâtir notre propre retraite. Mais j'ai bien conscience que j'ai aujourd'hui (ca n'a pas toujours été le cas) beaucoup de chance. Si j'ai apporté cette précision, c'est parce que le calcul que tu as fait, et que tout le monde peut faire facilement, induit vite en erreur: entre 8 millions et 3, ce n'est pas tout à fait pareil !

64. JDMorvan - 22/08/01 11:58
Je m'adresse à Caligari ! Mais il ne veut pas me répondre...

63. Le lutin breton - 22/08/01 09:51 - (en réponse à : A Scotch Arleston)
Je suis allé hier chez mon libraire préféré pour voir si Troll de Troy T5 était arrivé (et ben non d'ailleur :o(), et j'ai commencé à discuter avec lui de ce que tu disais sur les revenus des scénaristes (taxés à 65%!). il a commencé à rigoler, en me montrant une pub soleil pour Lanfeust indiquant que 2 millions d'albums de la série avait été vendus à ce jour! il m' a dit que Troll de troy atteignait certainement entre 50 000 et 100 000 ventes pour chacun des 4 albums. Si ces chiffres sont exacts, ça veut dire que ces dernières années, tu aurais vendu plus de deux millions d'albums avec ces séries et gagné (avec 10% par album à partager en deux) donc 3,50 FRF au bas mot par albums, donc plus de 8 millions de francs sur ces deux séries. Avec 65 % en moins, il te serait resté 3 400 000 francs sur uniquement ces deux séries. Mon libraire, très en verve, m'a rappelé que tu scénarisais également Léo Loden, Les Feux d'Askells, Les forêts d'Opale, les maîtres cartographes, Moréa, et que si tu payais autant d'impôts, c'est que tu gagnais très bien ta vie. C'est très bien pour toi, mais ton intervention hier m'avait fait pensé que les 65% de taxes et d'impôts, c'était pour tous les scénaristes! Visiblement, je m'était fourvoyé! heureusement pour la majorité des scénaristes qui n'atteignent pas tes ventes!
Pour ma part, continues à me faire marrer avec le monde de Troy et tant mieux pour le fisc! :o)

62. François Maingoval - 22/08/01 09:50 - (en réponse à : Maingoval@Ada-Enigma.com)
Pour Jean-David Morvan :

Tu veux bien me dire pourquoi tu écris ici "Tu veux bien me dire pourquoi tu m'as demandé si je connaissais Pierre alain Szigeti steupl ? "

A qui t'adresses-tu ?

François

61. Y.L. - 22/08/01 07:36
Pour les lois sociales belges, voici le texte de loi qui est plus clair que mes explications.

C'est l'Arrêté Royal 38 du 27 7 1967.(Moniteur Belge 29/7)
L'art 5 dit in extenso "Les journalistes, les correspondants de guerre et les personnes qui jouissent de droits d'auteur ne sont pas assujettis au présent arrêté (organisant le statut social des travailleurs indépendants), s'ils bénéficient déjà, à quelque titre que ce soit, d'un statut social au moins équivalent à celui organisé par le présent arrêté."

Voilà, cela veut aussi dire que si vous avez un registre de commerce et un n°de TVA pour une activité très proche de la BD comme par exemple, graphiste (logo, lettrage travaux de pub facturés etc.) et qu'en plus vous êtes auteur de BD, vous pouvez scinder vos revenus 1. Indépendant et 2. auteur et ne payer des cotisations sociales que sur vos revenus d'Indépendant. C'est à vous de voir ce qui est le plus intéressant. La SACD, SCAM devrait être en mesure de vous renseigner. Espérons le en tous cas.
Yves Leclercq.

60. JDMorvan - 21/08/01 19:38
Tu veux bien me dire pourquoi tu m'as demandé si je connaissais Pierre alain Szigeti steupl ?
Merci d'avance !

59. François Maingoval - 21/08/01 17:25 - (en réponse à : Maingoval@Ada-Enigma.com)
Jean-Michel, bien sûr que Y.L. est certain de ce qu'il dit, et je te signale que c'est ce que je disais aussi : si on ne doit pas s'affilier à une caisse de sécurité sociale, on ne doit pas payer de loi sociales non plus.

Ceci dit, ta déduction hâtive est fausse : on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre : soit tu es uniquement auteur de BD, donc indépendant, donc tu PAIES des lois sociales, mais tu seras pas ou peu imposé au début, soit tu est AUSSI actif dans un autre domaine (prof, ...), donc tu PAIES des impôts, (tes revenus provenant des droits d'auteurs s'ajoutant aux autres revenus), mais tu ne PAIES pas de lois sociales ...

Suis-je clair ?

Ah, que j'aimerais être domicilié en Irlande ... car là, c'est encore plus simples : les artistes ne sont pas du tout imposé! Rien ! Nada! Zéro!!!

François

58. jean-Michel - 21/08/01 16:17
euh.... t'es sûr de ça Yves ? ça signifierait faire de la bd sans payer aucune loi sociale ? et en plus sans payer d'impôts parce que comme le dit François au début on gagne pas assez pour être imposé ? le SCOOP !



 


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