Le détail qui tue

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2. Morti - 04/08/00 10:40
Oui c'est vrai, ça m'est déjà arrivé, le détail qui fout tout en l'air alors qu'on est bien plongé dans la BD. Un exemple qui n'est pas une erreur mais plutôt une faute de goût à mon avis : il y a des années, Dany avait dessiné 4 planches assez jolies montrant une homme et une femme se rencontrant sur une plage déserte et il imaginait ce qui aurait pu se passer. 4 planches assez érotiques, jolies, bien dessinées, on était en plein dans l'élément :o) et il termine ses 4 belles planches avec la citation "Rien n'est plus déplaisant, dans notre misérable vie, que d'avoir l'impression d'être quelques fois passé à côté de quelque chose...sauf bien entendu quand ce quelque chose est une crotte de chien !" Inutile de dire que le lecteur est directement refroidi... Marc :o)

1. jip - 04/08/00 09:54 - (en réponse à : jpjansen67@hotmail.com)
Avez vous déjà eu la désagréable impression, en lisant une Bd qui jusque là se laisait tranquillement apprivoiser, de tomber sur un détail, un dialogue qui tue, et qui laisse la désagréable impression que les auteurs, jusque là à la hauteur, vous apparaissent plutot limités ou vous prennent pour des cons, vous obligeant à stopper votre lecture et aller faire un tour dehors ?
A titre d'exemple, j'ai trois cas à vous soumettre
Claymore T1 : à un moment de l'histoire, on substitue un bébé mort né par un bien vivant, pour pas faire de peine à la mère et pour assurer la descendance du clan. Or, cette conne de mère ne s'aperçoit même pas que son bébé, qui vient de naitre, a déjà plus ou moins 6 mois, vu la taille du nourisson et aussi sa chevelure abondante. Stop, pas crédible du tout.

les filles d'aphrodite : conversation entre deux protagonistes au début de l'album. C'est pas un temps pour se marier, il fait 40°C. Commentaire sans réel intéret si celui qui le proférait n'était vêtu d'un costar cravate et d'un solide manteau. Peut être des degrés Fahrenheit ? Mais alors, les autres, en tenue légère, aglagla ? Stop, on arrête.

Murena T2 : Un même dialogue (pompeux à la dufaux, en passant) apparait dans deux cases qui se suivent. Non seulement le lettreur s'est trompé mais en plus, personne ne l'a vu. Stop. On arrête.



 


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