A la recherche des ames perdues

9. rp

- 04/12/07 17:06

Une des démarches que je conseillerai à un investisseur qui chercherait à lancer un magazine BD vivant, serait de faire rentrer de l'argent dans les caisses d'un fanzine.
Il me semble qu'il y aurait là de belles énérgies qui pourraient aboutir à un magazine étonnant.
Si vous deviez aider un fanzine avec de gros moyens, lequel verriez-vous avoir ce potentiel?

8. marcel

- 04/12/07 11:46 - (en réponse à : O.)

Voui mais c'est vraiment plus ce que c'etait...

7. Odrade

- 04/12/07 11:39

Et (un peu) les marges.

O.

6. marcel

- 04/12/07 10:59 - (en réponse à : rp)

C'est malheureux a dire mais, oui, Lanfeust Mag a un vrai esprit (auquel on adhere ou pas), donne aussi leur chance a des jeunes (gags, histoires completes, nouvelles illustrees) et fait beaucoup reference au petit monde de la redaction (comme Spirou ou Tintin a l'epoque), notamment grace aux parodies de Dav, qu'on trouve egalement en album.
Fluide, de son cote, a completement (ou presque) perdu cet aspect-la, a part pour l'edito de Gaudelette.

5. rp

- 03/12/07 22:43

Lanfeust mag, n'est-ce pas plus de la prépublication qu'un magawine vraiment vivant?
Concernant l'Association, une chose est tout de même étrange. Dans les années 60 70, les revues tels que Pilote, Spirou, puis Fluide, Metal, etc.. étaient bel et bien les champs d'experimentation du monde de la bande dessinée. Les éditeurs de ces magazines, s'appuyant sur l'acquis de ces experimentations, ont construit des catalogues d'albums, aujourd'hui considérés par certaines personnes de l'association comme étant des production "commerciales".
Les nouveaux experimentateurs ont été entre autre l'Association. Même si c'est par petits pas, leurs experimentations deviennent ou vont devenir une certaine norme, et le cercle contiuera, n'est-ce pas?
N'a-t-on une ame que si l'on fait quelque chose de nouveau?

4. rp

- 03/12/07 22:38 - (en réponse à : Feldoë)

As-tu essayé de suivre le changement qui s'opérait chez Spirou cette derniere année? Un premier pas vers un magazine dynamique et qui rassemble une troupe de créateurs me semblait être fait. Un premier pas. Mais c'est déjà ça compte tenu du fait que c'est à un magazine surtout réputé pour son passé auquel la nouvelle équipe avait à faire.
Un retour à des politiques de presse, si elle était envisageable financièrement, serait une solution à la surproduction d'albums.. Il y a des energies créatrices qui auraient là un champs d'action qui serait autre que les albums. Mais pourquoi alors que la tranche d'age 8-18 dont tu parles est acheteuse d'albums (support papier, donc), et non plus de presse?

3. Léopolsud

- 03/12/07 21:23

Y a le Lanfeust mag.

2. feldoë

- 03/12/07 20:51

Le dernier cas que je connaisse de maison d'édition réunissant des auteurs et nouveaux talents avec un esprit maison, c'est l'Association, et ça date de plus de 10 ans.
J'ai l'impression qu'il n'y a plus de place pour des hebdos type Tintin, Spirou, Pilote, et même Coeurs Vaillants et ses dérivés qui avaient vraiment jusqu'aux années 70 un esprit maison, et des auteurs maison.
Les essais plus récents de revues comme Gomme, ou Vécu, A Suivre ... sont intéressants mais n'ont pas pris avec cette vitalité. Les actuels Bo-Doï et quelques autres encore moins.
Le problème est que la tranche d'age la plus dynamique (8 à 18 ans) pour constituer le lectorat d'une telle publication est tellement sollicité par d'autres pôles d'intérêt, que la sauce ne peut plus prendre avec le media papier ; on est loin des retours d'école le mardi midi, où il fallait disputer à son frère le journal reçu le matin (et quel journal, mâtin !).
Il y a peut-être un espoir via l'internet ; un rassemblement de bons auteurs, pas de coût de façonnage et d'impression, et des revenus pour les auteurs associés (une fois que la chose a démarré).
Personnellement, je préfère le papier, et je crois avoir essayé au moins un n° des différents journaux plus ou moins éphémères de ces dernières années (le dernier en date est Cargo), mais en général, je n'ai pas eu envie de persévérer (mais c'est peut-être dû à l'age...).

1. rp

- 02/12/07 14:20

Il fut un temps ou l'ame des maisons d'éditions se matérialisait dans des magazines, lieux vivant d'expérimentation et d'innovation autour d'un esprit commun, lieu de vie aussi d'auteurs appartenant à une même "famille" de créateurs de bande dessinées.
Depuis que cette époque est révolue, et que l'album remplace le magazine, sentez-vous que l'ame des maisons d'édition tend à devenir floue, et que ces structures méritent moins l'appélation de "maison"?
Sentez-vous qu'il est temps que les auteurs se retrouvent à nouveau pour vivre et créer ensemble?
A en croire un éditorial paru dans Spirou dernièrement, il semblerait que le projet ait été lancé pour les auteurs de l'hebdo, de créer un grand atelier ou ils se retrouveraient pour faire vivre le magazine ensemble.
D'autres, comme Frédéric Boilet, pensent qu'il est même temps de former des "familles internationales de bedeistes" se sentant appartenir non pas au meme magazine, mais au même mouvement (il écrit un "manifeste" de ce qu'il appelle "la nouvelle manga").
Que peuvent faire les éditeurs pour redonner une ame au monde de la BD, et rassembler leurs auteurs autour de projets communs?