17. DTC - 23/11/07 21:58

tu veux dire qu'y sont tarés, ses niaks ! lache-toi, Dan !

16. Danyel - 23/11/07 18:30

Certains Japonais aiment beaucoup l'Ile de Guam parce qu'ils peuvent tirer avec de vraies armes et de vraies munitions. Les weapons otakus devant se contenter d'armes en plastique le reste du temps. Quand on voit avec quels soins maniaques ils reconstituent les uniformes et les équipements des armées lors de grands rassemblements d'amateurs, on imagine sans peine leur frustration et le défouloir que doit être Guam pour eux.

15. DTC - 23/11/07 17:41

en week-end de repos avec ses assistants et leur famille à Guam (Jiro prend la photo).

14. DTC - 23/11/07 17:38

En 98 dans l'appart/studio.

13. Altaïr - 23/11/07 17:15

Apparemment, les assistants, ça n'a pas toujours existé... Cette interview de Riyoko Ikeda m'avait marquée : elle devait produire, apparemment seule, 20 pages par semaine... elle en avait les mains en sang ! J'en mets un extrait ici, pour les paresseux : Comme jétais une des premières femmes à madonner à cet art jusque-là réservé à des hommes, je devais absolument me dépasser pour prouver que jétais vraiment une bonne dessinatrice et que javais ma place dans la maison dédition. Chaque jour, je faisais des entraînements avec mes poignets en les faisant rouler sur eux-mêmes. Grâce à ça, je pouvais acquérir une bonne souplesse et résister le plus longtemps possible aux rythmes infernaux que nous imposaient nos éditeurs. Je raconte souvent cette anecdote pour que les lecteurs puissent imaginer notre travail à cette époque : javais très souvent les mains en sang quand jécrivais des mangas, elles saignaient dêtre pendant des heures torturées par les différents crayons, dêtre toujours courbées sur la planche à dessin, et ce pendant parfois plus de vingt-quatre heures daffilée& Je devais plonger toutes les heures mes mains dans de leau glacée pour les soulager des crampes et des ampoules. Chaque planche était à la fois un combat contre soi-même et une lutte contre les mentalités encore très rigides de la société japonaise. Du coup, je regarde la simplicité graphique de "Versailles no bara" d'un autre oeil, je l'avoue...

12. brigand - 23/11/07 17:04

Les Comics US ont aussi cette notion d'équipe: c'est lié au fait qu'un titre doit être dans les bacs tous les mois...

11. brigand - 23/11/07 17:03

Le problème c'est que les mangas sont très souvent pré-publiés dans des magazines mensuels...il faut donc que le rythme de production soit soutenu...d'où 2 solutions: le suicide ou une équipe d'assistants. Dans Get Backers, il y a toujours 1 strip écrit par chacun des assistants à la fin de chaque volume: une façon élégante de leur rendre hommage, et intéressante car on peut voir les différents styles de chacun.

10. Altaïr - 23/11/07 16:35

Je ne suis pas une fan de CLAMP, mais reconnaissons leur au moins cela : elles se présentent comme un studio et mettent en valeur le travail de chacune, y compris la tramiste. Bref, le nom de toutes les assistantes est crédité (en tous cas c'était le cas au début, ça fait des années que je n'ai plus lu un de leur manga), et la "dessinatrice en chef" ne s'approprie pas leur travail.

9. brigand - 23/11/07 16:08

Nan, c'est comme ça chez les mangakas...c'est le Sensei qui s'approprie tous les honneurs....mais c'est une sacré bonne école pour les assistants....d'ailleurs tous les grands ont assisté un mangaka antérieurement...on ne confie pas une série à des débutants facilement, pour des raisons de rentabilité.

8. Danyel - 23/11/07 15:13

Taniguchi a quatre assitants, donc il est normal que ça dépote dans son studio. Je me souviens aussi de la séquence de la lune dans le documentaire d'Arte. Il n'y a rien d'exceptionnel là-dedans. Je ne sais plus où j'avais lu une interview d'un auteur qui avait commencé comme dessinateur de roues pour un mangaka! Autant dire un maître de l'ellipse. Ce que je trouve dur, c'est que les assistants ne soient jamais crédités. Impossible de connaître les noms du décorateur ou du tramiste sur un manga.

7. rp - 23/11/07 14:59

ca me laisse juste perplexe de lire dans le texte de présentation écrit par le scénariste qu'il est admiratif devant la beauté et la force des montagnes de taniguchi.. mais bon, les roles ne sont peut-etre pas si définis que cela entre collaborateurs et lui.

6. rp - 23/11/07 14:52

ok, ca expliaque des choses. je n'ai rien a reprocher à cette methode, le resultat étant, narrativement efficace et pas désagréable.

5. yan - 23/11/07 14:48

Je l'avais vu travailler avec ses assistants dans un documentaire (sur Arte, je crois...) Un de ses assistants cherchait des clichés de la pleine lune, choisissait la bonne image avec Taniguchi, la photocopiait puis la recopiait fidèlement pendant que dans sa pièce, Taniguchi ne dessinait que les personnages.

4. Fred Boot - 23/11/07 14:42

Affirmation.

3. rp - 23/11/07 14:21

supposition ou affirmation?

2. yan - 23/11/07 13:47

Ses assistants herchent de la documentation photographique puis dessinent les décors.

1. rp - 23/11/07 13:42

Bonjour, Je me pose des questions sur la manière dont travaille Jiro Taniguchi. Je lisais hier le Sommet des Dieux, et je me demande quelle procédure il emploie, par exemple, pour representer les montagnes. Dessine-t-il tout ces traits? y'a-t-il de la retouche photo derrière tout ça? Qu'en est-il de ces grands décors dessinés avec une minutie et une régularité étonnante? Au rythme qui est mentionné dans le texte de présentation des albums, affiramnt qu'il travaille au rythme de 50 planches par mois, j'ai un peu de mal à comprendre.

 

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