Pourquoi nous avons besoin de la presse BD

Les 20 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



20. torpedo31200 - 08/07/07 13:24 - (en réponse à : Lien Rag - post # 19)
Intéressant ?

je crois que la rentabilité dépend aussi du public

19. Lien Rag - 07/07/07 11:32
Au pape de la mauvaise foi: c'est du comics que nemO ne lit plus depuis 10 ans.
Par ailleurs pour une fois qu'il parle de BD, et en plus que ce qu'il dit est assez intéressant amha et en tous cas pose une question sérieuse, tu pourrais aller troller ailleurs...

18. Black Mamba - 06/07/07 09:30
Ce n'est un scoop pour personne : la BD s'ennuie. Peu d'inovations réelles, des séries qui n'en finissent plus de vieillir, des intégrales, des compils, etc. Et ce depuis quelques années déjà. Oh, le dynamisme du métier n'est pas en cause, la production continue de monter, les ventes restent bonnes... et pourtant, quel ennui.

Aïe, une crampe d'estomac. L'hilarité sûrement.
Le mec balance a qui le lit encore que ça fait 15 ans qu'il ne lit plus de BD et il balance des trucs pareils.
Le savant, l'expert. L'uchroniste.
Vas-y, fais du vent avec ton support numérique.

17. Cromwell - 05/07/07 23:43 - (en réponse à : vox......post1)
Et ben voyons....
"Militer pour une presse BD en ligne?"
Envoie plutôt la purée, mon bon Vox !
Tu as du temps à perdre, alors présente nous ton projet...
Du concret, "Redac'chef" !

16. Fred Boot - 05/07/07 23:37
Un medium qui a tout de même éteint la majorité (18 ans) ;)

15. vox - 05/07/07 17:14
Fabrice Neaud dirait certainement Mutatis mutandis en remettant sa toge, mais il est difficile de juger un médium aussi jeune que le Web. Patience :)

14. Fred Boot - 05/07/07 16:23
Imaginez aussi le jour où ce forum fera des "E" dans l'"O" sans "S"... :)

13. Fred Boot - 05/07/07 16:22
Pour finir, un exemple simple. J'utilise toujours le même.

Imaginez un peu la gueule du "Journal" de Fabrice Neaud s'il était paru sur un web (pourquoi pas un blog au quotidien). Imaginez Loic Néhou remplacé par les commentaires d'une floppée de lecteurs qui ne cherchent qu'à se divertir entre deux pauses au bureau ou à l'école. Imaginez donc qu'il n'y ait plus le soutien (et j'imagine qu'il ne fut pas que moral) d'Ego en amont. Imaginez la nécessité de produire en roue libre au quotidien cette Suvre autobiographique, l'Sil rivé sur le nombre de visiteurs. Vous pensez sincèrement qu'on en serait arrivé à une Suvre qui dépasse de très loin les petites anecdotes minables du quotidien dans la densité, la construction, les thématiques et j'en passe ?

Vous croyez encore au souffle vivifiant apporté par le web, vous ?

12. Fred Boot - 05/07/07 16:07
A ce sujet, j'avoue bondir un petit peu en lisant le texte de JiF sur le blog "Conseil" de Webcomics.fr (je n'ai rien contre Webcomics ou JiF pour autant):

"Ne soyez pas perfectionniste
JiF | 14 juin 2007
(...)Ce message s'adresse aux auteurs (de webcomics) : vos lecteurs ont aimé vos débuts, alors pourquoi n'aimeraient-ils pas la suite ? Ils n'attendent pas des progrès fulgurant, mais des parutions régulières.

On l'a dit, le principal est d'être régulier dans ses parutions. S'interrompre par remise en question existentielle n'est donc pas une tactique gagnante.

Et si vous n'en étiez pas encore convaincu, voici quelques autres bonnes raisons de ne pas interrompre vos parutions. La sagesse populaire vous avait pourtant prévenu !

(...) Sous couvert de réaliser vos progrès hors de vue de vos lecteurs, vous perdez ce qui vous poussait à progresser : le regard des autres.

(...) Créer c'est d'abord faire en sorte que l'oeuvre existe. Or tant que vous en publiez rien, votre oeuvre n'existe pas."

Le lectorat prend la place de l'accompagnateur qui permet de progresser. Jusqu'ici, au mieux il s'agissait d'un "maître", d'un autre auteur qualifié, parfois d'un éditeur de qualité, d'un studio, etc... Dorénavant, ce seront "le regard des autres" (qui ? les autres, c'est tout) et la "sagesse populaire".

Et n'oublions la publication coûte que coûte ! Publier publier publier ! Tout et n'importe quoi ! Car une Suvre qui n'est pas lu par le public n'existe pas. Je croyais que les livres étaient fait non pas pour être lu mais pour être là. Changement de paradigmes !

Et puis ne plus prendre le temps de revenir en arrière, de se dire qu'on a commis une erreur, que ce n'est pas bon. Le temps de se gourrer et d'apprendre en somme. Il faut être performant avant même d'en faire son métier. Les communicants nous ont dit qu'il faut faire des trucs qui plaisent au public, dorénavant ils n'auront plus besoin de se forcer pour le faire. Bel espace de liberté qu'est le web...

Quant à l'éditeur, il est simplement absent, relégué certainement au rang du monsieur riche qui un jour achète les droits de diffusion (jusque là le tout portait le nom de license libre et ne ramenait pas un copek à qui que ce soit mais c'est tellement plus fun) et donne quelques pépettes aux plus chanceux.

JiF n'a pas tord concernant ces conseils car le succès des webcomics repose sur l'orientation exclusive vers un public exigeant dorénavant de la gratuité et des choses "sympas". Je ne suis pas aussi enthousiaste que lui, mais c'est un fait.

11. vox - 05/07/07 15:40
Je ne sais pas... je crois que la rentabilité dépend aussi du public. Dès qu'il y aura désaffection importante du papier, je pense que l'édition d'adaptera et créera toute la "place" nécessaire ;)
Inertie, inertie...

10. Fred Boot - 05/07/07 15:28
Certes, pour l'exposition on ne peut pas trouver mieux.

Pour ce qui est d'en vivre... Si je commence à prospecter pour faire de la bd sur le web et avoir une avance d'un éditeur confirmé pour cela, par exemple, je doute que le nombre de "places" soit aussi vaste qu'on voudrait l'imaginer... :)

C'est insidieux tout cela, le web n'est pas ce qu'on laisse imaginer (espace de liberté, d'émancipation, etc...). On pourrait ajouter que le phénomene d'autopublication sur le web (blogs, etc...) permet aussi aux éditeurs de prendre encore moins de risques: aucune nécessité de travailler plus profondément en amont avec l'auteur et la certitude d'avoir un public précis. On laisse de plus les gentils amateurs se charger de s'auto-promouvoir avant. C'est tout bénef pour des éditeurs peu scupuleux.

9. vox - 05/07/07 14:17
Eh bien les présentoirs des libraires ou même des hypers ne sont pas infinis.

8. Fred Boot - 05/07/07 13:46
De place ? Qu'entendez-vous par là ?

7. vox - 05/07/07 13:37 - (en réponse à : FB)
Excepté, peut-être, que le Web n'as pas (encore) de problème de place.

6. Fred Boot - 05/07/07 13:18
La donnée industrielle (plutôt que usine) est certainement plus marquée aux Etats-Unis ou au Japon, mais elle existe en bande-dessinée. Je n'utilise pas le mot "industriel" dans son sens péjoratif, juste dans son sens commun (un dispositif rationnalisé de production à grande échelle). Cette rationalisation est justement là pour créer une production à un coût et des risques minimum, le caractère artisanal pourrait même être considéré comme un frein à tout cela. Et je pense que les éditeurs commencent à prendre cela en compte, mais malheureusement sans plus d'intelligence (surproduction sans développement réel).

Mais honnêtement, je ne vois pas en quoi le portage de la pré-publication ou de la publication sur le web changera la donne: la nécessité de faire du profit reste la même. Si "Rififi Zigounette lave sa vaisselle" a plus de succès (car les commentaires sont autant de sondages directs), nous aurons du Rififi Zigounette à n'en plus finir.

5. vox - 05/07/07 12:29
Je crois que l'énorme défaut/avantage de la BD papier actuelle, c'est qu'elle est restée presque totalement artisanale en production. Les auteurs travaillent à la maisonn quelque uns en atelier de taille modeste, mais on a jamais vu de culture "usine" se ramener dans ce job comme dans le ciné et mettre en place des structures géantes comme dans le DA ou le jeu vidéo. J'ai vu, lors d'un entretien chez Ubi soft début 2001, leur locaux de Vincennes : 100m de long. Flippant.
Le problème, ce sont les éditeurs. Les gros du moins. Eux veulent continuer à gérer "artisanal" (comprendre = a minima) tout en imprimant en mode productiviste. Résultat : un découplage total entre une production au ralenti, environ un album par an en moyenne, et un marché susaturé de "déchet" pour occuper le terrain.
Triste situation en vérité...

4. vox - 05/07/07 12:23 - (en réponse à : Fred Boot)
La bd sur internet s'ennuie. Peu de structures économiques en France pour permettre d'asseoir des projets ayant une ambition professionelle marquante (j'entends pas là une publication en ligne où l'auteur peut survivre financièrement pour avoir le temps de produire de la qualité).

Et c'est un euphémisme...

Le problème de l'organisation économique de la publication traditionnelle ne fera que d'être reporté sur un autre support.

Je ne le pense pas. La répartition des coûts est très différente. Le papier est un vrai boulet dans le "réel". Ici les solutions sont multiples : hébergement, réseau p2p dédié, téléchargement d'un logiciel idoine... sans compter l'économie dans la distribution de masse. Non, il faut simplement, comme souvent, une volonté de se lancer.

Quand au second point, il me parait superficiel : il manque une direction éditoriale, c'est tout.


3. fildentaire - 05/07/07 09:12 - (en réponse à : hloiselet@wanadoo.fr)
de l'audace toujours de l'audace

2. Fred Boot - 05/07/07 08:48
La bd sur internet s'ennuie. Peu de structures économiques en France pour permettre d'asseoir des projets ayant une ambition professionelle marquante (j'entends pas là une publication en ligne où l'auteur peut survivre financièrement pour avoir le temps de produire de la qualité).

Le problème de l'organisation économique de la publication traditionnelle ne fera que d'être reporté sur un autre support.

Mais ce n'est pas tout...

La liberté de ton et de format est plus grande sur le web, oui. Résultat ? Des comics strips redondants à la pelle. Des "petits instants de vie" qui se répêtent. Des nanas qui nous parlent de tâches ménagères ou du cul de leurs chiards à torcher (Chantal Montellier devrait faire un article sur ces jeunes femmes "émancipées", tiens). Etc. Ce n'est pas seulement une question économique, mais belle et bien de mentalité de la part des auteurs en herbe et des lecteurs. L'Suvre n'existe plus sans la petite tape amicale de l'auteur au lecteur. La bd, sur le web, est en passe de ne devenir qu'un support à commentaires, une dose médicale de capital sympathie. Et finalement, pour l'auteur, rien de plus qu'une vitrine publicitaire pour l'hypothétique publication papier.

Bref no way.

De fait, je ne trouve pas la bd "sur papier" si ennuyeuse. En tout cas, bien moins que son pendant sur le web.

1. vox - 05/07/07 02:02
Ce n'est un scoop pour personne : la BD s'ennuie. Peu d'inovations réelles, des séries qui n'en finissent plus de vieillir, des intégrales, des compils, etc. Et ce depuis quelques années déjà. Oh, le dynamisme du métier n'est pas en cause, la production continue de monter, les ventes restent bonnes... et pourtant, quel ennui.
J'affirme que c'est la quasi-mort de la presse BD qui en porte la responsabilité. En effet, un magazine mensuel peut se permettre ce qu'une nouvelle série ou collection ne peut pas : la prise de risque immodérée. Des auteurs veulent lancer un nouveau concept décoiffant? Il est inséré dans la maquette du mois. Ca prend, tant mieux. Ca prend pas, tant pis. Mais en albums, c'est une autre histoire. Le prise de risque financier (inversement proportionnelle à la taille de l'éditeur bien-sùr) est trop grande pour le bénéfice. Et il faut penser aux actionnaires.
Alors? Qui veut militer pour une presse BD en ligne? Oui car ne nous leurrons pas : le temps du papier est révolu pour ce secteur.



 


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