La bande dessinée manque-t-elle d'ambitions?

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27. yoyo - 08/07/01 19:16
Dans le même style, je viens de relire "Griffu" de Tardi et Manchette. Même si c'est déjà trés ancien (début des années 80), c'est du trés bon, et cela correspond bien à cette maniére de dénoncer que j'aimerais retrouver plus souvent dans la BD.

Bonne lecture...

26. Maëster - 07/07/01 14:37
Je viens de lire "Uncle Sam" de Steve Darnall dessiné par Alex Ross, dans la collection "Semic Books", je vous le recommande.

25. Thierry - 07/07/01 00:31 - (en réponse à : vraiment desole)
"desole DE polluer"
moi y en a tres fatigue et devenir de plus en plus bete et I really start to forget how to speak French... man, it's time I come back to ce plat pays qui est le mien

24. Thierry - 07/07/01 00:29 - (en réponse à : a Bens (desole pour polluer ce beau sujet avec tellement de HS))
si il faut reflechir, ca risque de depasser mes faibles capacites cognitives ;o))))))

23. bens - 07/07/01 00:19 - (en réponse à : à Thierry (dernier HS ?...))
Oui, essaie Ptiluc, il est réellement très fort.
La série Rat's si tu veux juste te poiler (4 tomes de guerres rats vs grenouilles), et sinon Pacush Blues, qui fait un peu réfléchir aussi (bientôt 11 tomes je crois).

22. Thierry - 06/07/01 22:41 - (en réponse à : thierry_cauvin@yahoo.fr)
recontacte-moi plutot par eMail
et tu connais Patrick ?

21. Miguel - 06/07/01 21:51
dis donc Thierry, toi qui connais ton oncle Raoul...tu crois qu'il est accesible (pas bougon quoi) pour que je lui montre quelques crobars et le projet que je suis occupé à réalisé et pour lequel j'aimerais des avis de pro ? en fait ben j'habite à 15 km de chez lui mais bon...je le connais pas. J'ai même bossé avec un bibliothécaire qui est aussi son neveu je crois (en tout cas c'est la même famille) dingue non ?

20. ArzaK - 06/07/01 21:32
C'est vrai que longtemps la bd a manqué de prétention et s'est elle-même cloisonné en tant qu'art mineur. Mais ce n'est plus, je crois, le cas aujourd'hui. Ni hier d'ailleurs car il a toujours exister de grands auteurs qui ont su traité de grands sujet tout en restant parfaitement abordable. Prenons des exemples : le Gaston Lagaffe de Franquin est une bande dessinée plus politique que ce que l'on croit au premier abord car elle revendique l'anarchie douce de son personnage. c'est la question de la liberté personelle et de la poésie qui en découle dont parle Franquin. La bd a aussi pu aborder des thèmes aussi délicat que le raçisme (le fabuleux récit court de Moebius intitulé "Cauchemar blanc" dont Kassovitz tira un court métrage), la shoah (Maus), le génocide (Deo-gratias de Lapière), l'utopie (les scénarii d'un Pierre Christin pour Bilal et Mézières, L'An O1 de Gébé), l'horreur fasciste (l'oeuvre de Breccia). Même dans la production récente des albums se font remarquer pour la qualité de leur réflexion et de leur "fond", quelques uns ont cités très justement le troisième tome de Sillage, qui tout en étant une bd grand public aborde sans les réduire des thèmes aussi délicat que la révolution, les manipulations génétique et la conscience scientifique... Et ce n'est pas parce que Morvan est sur le forum que je lui jette des fleurs, j'ai réellement été impressioné par le troisième tome de Sillage que j'ai relu plusieurs fois pour en savourer toute la finesse, il égale à mon avis les meilleurs épisodes de Valérian.

19. Thierry - 06/07/01 20:51 - (en réponse à : a Bens)
je t'avouerais que Ptiluc, sorti de "la foire aux cochons", je ne connais rien, Il faudrait que je m'y interesse, mais c'est dur a degotter en Californie :o)))
Mon libraire va essuyer une larme d'emotion quand il me verra revenir, avec plus de 3 mois de retard en matiere de BD, et les conseils de lecture qui s'accumulent.
A+

18. bens - 06/07/01 20:45 - (en réponse à : à Thierry)
Tiens, faudra que je relise la Nef des Fous alors, je pensais à elle qd t'as parlé de turf mais en fait j'ai quasiment tout oublié.
Sinon moi j'allusionnais Faces de Rats (2 tomes) de Ptiluc, recueil d'illustrations dont plusieurs avec des schtroumpfs. Dessinés ds la décharge en train de manger des rats par ex...
(faudra que je l'achète en fait, j'aime pas les recueils d'illustrations mais là y'en a pas mal qui m'avaient marqué, dont une à tel point que je l'ai acheté en poster après)

17. Thierry - 06/07/01 16:26 - (en réponse à : HS a Bens)
je faisais allusion aux creatures bleuatres et inquietantes qui peuplent la surface dans "la nef des fous". Il me semble aussi que Jerome Moucherot a eu affaire a des creatures similaires ;o)))

16. bens - 06/07/01 13:13 - (en réponse à : HS...)
Thierry: "Pourtant, qu'y-a-t-il de plus inoffensif qu'un schtroumpf (sauf vu par Turf, evidemment ;o)))"
C'est bizarre, perso j'aurais plutôt dit Ptiluc... ;-)

15. Sylvain - 06/07/01 10:29
La Bande Dessinée est un support d'expression qui au même titre que le roman, le cinéma ou le théatre peut traiter de n'importe quel sujet, du plus léger au plus grave. L'avantage technique que la BD partage avec le roman, c'est la quasi-absence de contrainte budgétaire nécessaire à la réalisation du livre. Après, vient le facteur déterminant de l'éditeur: va t-il ou non accepter de publier l'ouvrage, et si oui, ce dernier va t-il rencontrer les faveurs du public ?
Pour revenir au sujet, il est évident que plus l'ensemble des acteurs de la Bande Dessinée (auteurs, éditeurs, libraires et lecteurs/lectrices) feront preuve d'audace et d'imagination, mieux cette dernière se portera.
Pour prendre des exemples (non exhaustifs) dans l'actualité récente, "Hicksville", "Les Olives Noires", "Rural", "Angus Powderhill"ou "Les coulisses du pouvoir" sont des titres qui témoignent d'une diversité et d'une qualité qui je l'espère donneront l'inspiration au plus grand nombre!

14. Kris - 06/07/01 08:22
A Thierry : A propos d'autres BDs "socialement engagées". Il est clair que l'on peut trouver nombre de titres. Mais je voulais surtout parler des récits de SF ou de fantasy qui souvent, s'embarasse moins de ce genre de réflexion. Et c'est à mon avis, le prochain grand domaine en cours de défrichement... (ce qui répond d'ailleurs à un autre forum "L'héroïc fantasy est-elle morte?". Il faut avoir bien peu d'imagination pour croire que l'on a tout fouillé dans ce domaine). En ce qui concerne le cinéma, tu as cité un bon exemple. Mais comme tu le soulignes, y'a pas beaucoup de Spielberg ou de Kubrick... Alors qu'en BD nul besoin de porter un nom aussi prestigieux pour réaliser ses ambitions artistiques. A Robo : la réflexion est loin d'être fausse. Mais c'est surtout de ce côté que les mentalités évoluent. La preuve étant les succès de "Maus", de "Rural" ou de Sacco. Bon, ce n'est pas les ventes de Largo Winch (et ce ne le sera jamais) mais elles prouvent l'existence d'un public de plus en plus nombreux recherchant une lecture plus "ambitieuse". A + Kris.

13. Thierry - 06/07/01 07:09
C'est pas la BD qui manque d'ambition, c'est le lecteur...
Sous-entendrais-tu que le lecteur est responsable de de ce "manque d'ambition" parce qu'il n'exige pas plus ? Effectivement, si on considere que la BD n'est qu'un divertissement, pourquoi attendre une ceraine profondeur de sa part ?
A+

12. Robo - 06/07/01 05:09
C'est pas la BD qui manque d'ambition, c'est le lecteur...

11. Thierry - 06/07/01 01:05
D'autres BD "socialement engagees":
JD Morvan, a travers "Sillage" introduit, sur fond de SF, a priori inofensive, des themes concrets (essentiellement le tome 3).
Tardi a edite "c'etait la guerre des Tranchees" et "La Debauche", scenarise par Pennac. Ce sont accessoirement 2 chef d'oeuvres ;o). Dans le premier cas, c'est quasi un documentaire, dans le second cas, c'est une intrigue policiere pleine d'humour, mais qui addresse des problemes concrets.
Les problemes de societe sont au centre de "SOS Bonheur" de Van Hamme et Griffo (planning familial, securite sociale, liberte artistique…).
Relis "schtroumpf vert et vert schtroumpf", et si tu es belge, remets cet album dans le contexte des problemes linguistiques. Cela prend une tout autre profondeur. Pourtant, qu'y-a-t-il de plus inoffensif qu'un schtroumpf (sauf vu par Turf, evidemment ;o)))
Le meme constat peut-etre fait pour Asterix (dans "Obelix et Cie", la manifestation des esclaves qui souffrent de la concurrence deloyale des Gaulois n'est jamais qu'une illustration du phenomene de la delocalisation)

Du cote americain, il y a Joe Sacco et ses albums-reportages comme "Palestine", Art Spiegelman et son chef d'oeuvre "Maus", "Black Hole" de Burns, etc.
Au passage, ayant vu "AI", je peux dire que Spielberg (et accessoirement Kubrick) mele grand spectacle et reflexion philosophique. Ce n'est pas parfait, mais au vu de la prise de risque, le resultat est plus que probant. On sort du film en se posant des questions tout en ayant passe un bon moment de detente. Mais Spielberg n'a ps de problemes avec ses producteurs ;o)))
A+

10. JDavid Morvan - 06/07/01 00:23
Moi, je dis qu'on a la vie pour comprendre et la mort pour rêver.
Et comme la mort est plus longue que la vie (à priori), on n'a pas de temps à perdre !!

9. Kris - 06/07/01 00:16
D'accord avec les deux interventions de JDM et Luc B. Il est d'ailleurs intéressant de noter que la question a fait réagir deux scénaristes encore "jeunes" dans le monde de la création bédéphile. Preuve s'il en est que nombre d'auteurs ont définitivement décidé que la BD pouvait investir tous les champs de la création et pas seulement se cantonner à faire rêver ou amuser la galerie. Le phénomène n'est pas spécialement récent (cf Bilal-Christin) mais a tendance à s'amplifier ces dernières années, touchant de surcroît tous les thèmes et tous les éditeurs (des récits intimistes de l'Association et consorts au polar politique style "Pouvoir des innocents" en passant par le "Rural" de Dadodeau, liste bien évidemment non exhaustive). La différence, comme l'a souligné JDM, est que la BD peut se permettre d'aborder des thèmes amenant une réflexion (politique, sociale, économique, etc...)sans pour autant se priver de l'imaginaire ou du "grand spectacle". En BD, rien n'empêche de raconter une histoire sur, par exemple, le droit à la différence, un récit intimiste privilégiant l'évolution intérieure des personnages, tout en le plaçant dans un monde fantastique et haut en couleurs (oui, oui, je parle encore d'"Angus Powderhill", pardonnez-moi...). Pas de budget serré, encore moins d'obligation de recettes énormes pour rentabiliser la chose. J'imagine le même cas de figure au cinéma : je pense que les moyens nécessaires à un tel récit obligerait le réalisateur à un certain nombre de concessions pour toucher le plus large public possible. Et donc de se rapprocher d'un politiquement correct peu compatible avec ses ambitions d'auteur. En résumé : tu veux faire réfléchir les gens ? fais un film contemporain nécessitant peu de moyens et tu feras ce que tu veux. Tu veux les émerveiller en même temps avec un monde extraordinaire ? Ha d'accord Coco, mais oublie pas la belle princesse, faut qu'on vende du produit dérivé pour rentabiliser (bon, je schématise hein ?...) Bref, pour en revenir à la BD, je pense que de plus en plus d'auteurs se disent qu'ils savent et qu'ils peuvent faire rêver à loisir et sans contrainte. Mais que ce n'est pas une raison pour délaisser des préoccupations plus terre-à-terre mais aussi plus importantes. C'est même un atout indéniable : on peut être "profond" sans être chiant. Ensuite c'est à chaque lecteur d'y pêcher ce qu'il a envie : l'aspect imaginaire (c'est déjà ça), l'aspect réflexion (c'est le but), les deux à la fois (et là l'auteur se dit qu'il ne bosse pas pour rien). La BD a la chance de pouvoir cumuler sans problème plusieurs niveaux de lecture et beaucoup d'auteurs croquent dans cette aubaine à pleine dents. Cf JDM (puisqu'il est là autant prendre son exemple) dans "Zorn et Dirna" à propos de la mort, mais également dans le Tome 1 de "Sillage" où l'humain se retrouve dans la position de la bête curieuse et primitive. Ce n'est bien évidemment pas le cas de TOUS les auteurs (ni même de la simple majorité des récits imaginaires) mais, soyons optimistes, j'ai le net sentiment que celà se développe. Et surtout que le public est maintenant de plus en plus nombreux à l'accepter voire à le réclamer. Divertir c'est bien. Y ajouter un gros brin de préoccupations-obssessions personnelles et de matière à réflexion, c'est bien mieux. Bon, je m'arrête là, je me suis encore pris pour un fleuve... 'Tain, comment je vais faire mes BDs en 46 pages, moi ?...

8. Luc Brunschwig à Mike - 05/07/01 22:36
Bon sang, qui a parlé d'"obligation"... il n'y a d'obligation a rien du tout, juste à faire son travail avec honnêteté, qu'il s'agisse de faire rire, sourire ou de dénoncer le monde...
Je n'ai aucune prétention littéraire dans mon travail... est ce du mépris pour la BD que de croire que s'intéresser à l'avenir de notre société, émettre même quelques théories personnelles, soient de la pétention, du cassage de couilles ou même une tentative de laver le cerveau des gens ?
Non ! J'essaie de faire réfléchir, de partager avec les lecteurs des idées... que la BD soit bénie si elle peut nous permettre de communiquer et de réfléchir tous ensemble.
Est-ce que je me trompe ?
Jean-David tient , à ce sujet, un discours tout à fait pertinent et que je partage.
Salut, l'ami.

7. JDavid Morvan - 05/07/01 20:14
Évidemment YOYO a raison.
Mais il y a plusieurs voies pour parler des problèmes actules (les seuls vraiment intéressants parce que présent englobe forcément toujours le passé et le futur).
On peut le faire de manière pointue et très ciblée, délivrant ainsi un message fort mais qui n'est souvent apprécié que par des gens déjà d'accord avec vous (prêcher à des convertis)
OU
essayer de se servir de ce qui intéresse de base le grand public (pour lui donner confiance en son achat) et distiller dans un univers qui le "rassure" des messages un peu plus subtils et tendancieux, moins "culture de masse". Une voie plus didactique finalement.
Je crois que c'est la chance qu'à la BD aujourd'hui, car c'est le seul média qui permet encore ça (moins de fric (et donc de contraintes) que le cinéma et plus de lecteurs que les romans).
J'essaye d'en tirer partie...

6. Mike - 05/07/01 19:33
Franchement, je suis dubitatif sur le fait que la BD doit obligatoirement représenter la société, la dénoncer, présenter des alternatives au libéralisme, etc... Ne faut-il pas se méfier des grandes déclarations de principe, des prétentions littéraires ? Et après tout, Franquin parle de la société dans Gaston ou même Spirou, car quoi qu'on fasse on appartient à la société, on la représente malgré nous, même dans la science fiction. "Ne t'évertue pas à être moderne" disait Dalì "car tu le seras de toute manière". La BD traite ainsi de la société en passant, sans se prendre au sérieux. Regardez les Peanuts, en quelques dessins, Schultz dit des choses horribles sur la société, mais avec tact, l'air de ne pas y toucher. Et encore aujourd'hui, les parents croient que c'est une BD pour enfant. Et c'est ainsi que la BD est grande. Malheureusement l'auteur de BD ne sera jamais qu'une star minable par rapport au littérateur même modeste.
Quiconque a fréquenté des intellectuels qui lisent de vrais livres ambitieux, etc constatera qu'ils ne sont pas obligatoirement plus intéressants que le bédéphile moyen.
La BD c'est comme la poésie, c'est une alternative à la vie ou l'on trouve des plaisirs esthétiques et des façons d'aiguiser sa sensibilité ou son regard sur le monde. Comme la peinture un peu ou le cinéma.

5. yoyo - 04/07/01 22:31 - (en réponse à : à Luc)
Cher Luc

Je suis bien d'accord avec toi pour ce qui est que la BD peut contenter tout le monde. Mais les éditeurs ne sont-ils pas frileux d'éditer ces albums?
En tout cas je te remercie pour les réferences que tu m'as indiqué, dés ce week-end je me mets à cette lecture (si je trouve rapidement en librairie).
Je te dirais ce que j'en pense dés la semaine prochaine sur ce forum...

A+

Yoyo

4. Luc Brunschwig - 04/07/01 22:22
Cher Yoyo,
Je me permets de te signaler une série que j'ai l'insigne honneur d'animer depuis 11 ans, maintenant, qui approche furieusement de son terme et qui à pour nom LE POUVOIR DES INNOCENTS (voir forum consacré sur BDP).
Il y est non seulement question de toutes les interrogations qui semblent être les tiennes sur notre belle société et son avenir, mais en plus, elle se permet 1) d'être politiquement incorrect,
2) de proposer des alternatives à ce que le libéralisme et le mondialisme nous proposent.
La série comprend pour l'instant 4 tomes, tous parus aux editions DELCOURT et mis en images par un type discret mais que je considère comme l'un des plus grands narrateurs actuels : Laurent HIRN.
Voici qui est dit... à toi maintenant de juger... tu auras de toutes façons le dernier mot.
Quand à savoir à quoi sert une BD... je crois qu'un peu de variété ne peut pas faire de mal... aucun média ne peut se contenter d'un seul et unique but, même si celui-ci est de distraire.
Des gens attendent que nous leur offrions du rêve, d'autres un peu de réflexion... il y a de place pour contenter tout le monde.

3. yoyo - 04/07/01 22:16
Je comprend bien!

Mais la fonction d'un art n'est-elle pas justement de parler d'autres choses que des "Pan pan" et de "Boum boum"?
Franchement, la lecture d'une oeuvre comme Maus est-elle ennuyeuse? Rappele-t-elle trop des morceaux d'histoires glauque qu'il faut mieux oubliés?
La BD ne peut-elle être que divertissante?
Le cinéma n'est-il que divertissant?

2. mick jagger - 04/07/01 22:01
à mon avis une bd, c'est fait pour rêver, ce n'est pas fait pour nous rappeler un quotidien que l'on connait déjà bien... Je ne trouve pas qu'elle manque d'ambitions, au contraire elle n'a jamais été meilleur je pense...

1. yoyo - 04/07/01 21:47 - (en réponse à : lecteur frustré)
Actuellement, voici la question que je me pose!

La BD manque-t-elle d'ambitions?
Au regard des albums qui sortent réguliérement, la plupart me semble être uniquement des produits de consommation...
Pas de grands, trés grands albums à lire.
Aucun titre ne traitant de probléme de société, etc... (A part RURAL, et quelques albums de l'association).
Si la BD est un art, pourquoi ne parle-t-elle pas de choses importantes du quotidien, de la politique, d'où nous venons et où nous allons?
Est-ce-que finalement la BD se sent bien dans le ghetto où l'ont jetés les intellectuels et la morale bourgeoise?
Si vous connaissez des albums qui poussent ces interrogations "au-delà du bout de leurs XIII", n'hesitez pas à me les comuniquer...

A+
YOYO




 


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