Conflit entre l'art et le monde de l'art

21. Robert - 05/07/99 16:55 - (en réponse à : à Lénine Tendo)

Bien sûr que je connais des "éparpillés solitaires", mais leurs noms ne te diraient pas grand chose, puisque leurs réalisations ne sont pas necéssairement sur le Marché. Plus souvent qu'autrement, tu verras leur nom défiler à toute vitesse dans le générique d'une série de dessin-animé... Pensais-tu que j'allais t'énumérer des stars d'Hollywood?

20. Thierry - 05/07/99 14:57

et j'ai rate ces pages sublimes ? Bizarre. Anyway, je viens de les imprimer a tout hasard.

19. Morti - 05/07/99 14:05

On a répondu dans l'autre sujet je pense mais il s'agit des n° de Première des 2 mois passés et le 3e volet est prévu ce mois-ci...c'est tout chaud...à déguster... :o))) Lénine : heuuu j'ai pas compris...l'abus d'Ice Tea sans doute... :o) Marc :o)

18. Thierry - 05/07/99 12:54 - (en réponse à : Eclipse = Peter Pan ???)

juste pour demander a Morti si c'est une interview recente de notre Star Mondiale, pour verifier si je peux la retrouver dans mes archives (qui sont beaucoup moins bien fournies que les siennes).
Sinon, pour la daube Van Dammienne, n'oublions pas Cyborg qui est tres grand. Et attendons avec impatience US II, qui devrait decoiffer salement.

17. Lénine - 05/07/99 12:48 - (en réponse à : vladimirillitch@hotmail.com)

A ROBERT.
Une petite precision sur l'histoire de la salle de concert. Les sieges que les gens prennent sont ceux desquelles on voit le moins bien mais ils sont moelleux et confortables. Ca console. Les autres sieges sont en pierre et ne consolent pas. Ceux qui les prennet sont ceux qui se disent qu'une vie consolee ne sert a rien a la fin. Mais la plupart du temps, les gens sont deranges par ceux la qui decrivent la scene en gueulant. Ils ont peur car des sieges en pierre on voit 4 mots sur la pierre: LA VIE LA MORT.

P.S.: Dis Robert, est-ce que tu peux donner des noms de quelques "eparpilles solitaires"?

16. Morti - 05/07/99 12:15

C'est marrant, les messages de Robert me rappellent l'interview de Van Damme dans Première...pour les connaisseurs... :o))) A+ Marc PS : Robert, ce n'est pas une provocation hein... :o)

15. Robert - 05/07/99 00:41

J'ai pas à définir le modèle de création féminin, je ne peux parler que de ce que je connais... Mais bon, à voir le nombre de pédés et de gouines dans le monde de l'Art, je suppose que ça n'a pas vraiment d'importance anyway...

14. Thierry - 05/07/99 00:28 - (en réponse à : un mâle, un vrai)

si on considère que le corps n'est jamais qu'un moyen pour les gènes d'assurer leur dispersion dans l'environnement, on peut juste distinguer l'instinct de conservation et le reste. et quelle est ta théorie sur les oeuvres d'art femelles ? et sur les oeuvres d'art Schetterriennes ? (je sais, je fais une fixation sur Schetter, mais quand on en a lu, on est traumatisé a vie, va faire un tour sur le sujet que j'ai remonté sur ce maître et découvre sa prose, tu verras)

13. Robert - 04/07/99 23:48

Ah non! Toute oeuvre d'art mâle découle de l'instinct de reproduction!...

12. Thierry - 04/07/99 23:27

c'est pas MsCloud qui définit l'art comme toute activité humaine qui n'est dictée ni par l'instant de conservation, ni par l'instinct de reproduction?

11. Robert - 04/07/99 23:11

Je suis convaincu que le faux Eclipse est le vrai Piteur... Seul Piteur est assez génial et créatif pour écrire "iddée" avec deux D... Bon. Si je dis que l'Art ça n'existe pas, c'est juste que l'Art est un terme fourre-tout, qu'on sert à toutes les sauces, et auquel on peut faire dire n'importe quoi. Le concept de l'Art a toujours été, et ne sera jamais qu'un produit des institutions. Ces derniers siècles, ce sont les Musées, l'Église et les Riches qui ont décidé ce qui est de l'Art ou non, maintenant ce sont les médias. Ils ont le pouvoir de vie ou de mort, et ce sont eux qui décident ce que les gens "aiment" et qui forcent les "créateurs" à suivre des modes insipides. Mais bon, je voudrais d'abord qu'on définisse deux mots pour aider à comprendre la production de l'"artsiste"... Le "Pro": un pro, c'est quelqu'un qui a acquis une certaine maîtrise technique à travers l'expérience, et qui peut garantir à son employeur un boulot à la mesure du salaire qu'il réclâme. Ça n'a rien à voir avec l'art et il y a des "pros" dans toutes les couches du Marché. Un plombier, un plâtrier, un technicien de surface, un préposé à la distribution pétrolifère... Tous peuvent se déclarer pros, et avec raison. Ainsi donc, il y a aussi des Pros de la BD, qui sont capables de produire une oeuvre de qualité, qui rendra son éditeur heureux... À 35 ans, je peux me considérer un pro, car les clients sont toujours contents de mon travail... Mais ça ne fait pas de moi un Artsiste, car je n'aurai pas fait ce que MOI je voulais, mais ce que l'employeur m'a demandé!... Ce qui nous amène à ma deuxième définition... La Vision: C'est Kandinsky qui a probablement le mieux décrit la dynamique de la vision artsistique, avec un principe qu'il a baptisé la "Necéssité Intérieure" (le texte de Kandinsky est un peu édulcoré de merveilleux chrétien, mais sa définition est tout de même valable). Cette "vision", c'est un peu comme un besoin intense d'exprimer une image originale et personnelle, qu'on trouve très forte. Loin de moi l'idée de faire ici de l'artiste un super-héros: n'importe qui peut ressentir avec force les choses, c'est juste que l'artiste, lui, a une potentialité d'extériorisation plastique qui fait défaut à monsieur tout-le-monde. Si le type réussi à exprimer sa vision sur un support physique (toile, papier, CD,etc.), et que le monsieur tout-le-monde parvient à ressentir les émotions originales du créateur à rebours en présence de cette oeuvre, je crois qu'on peut ici parler d'Art. En tant que "Pro", je crois que si un individu se trouve en présence de mes réalisations "professionnelles", il ne pourra pas faire autrement que de se faire intensément chier, parce qu'en général, je me fais intensément chier quand je bosse. cherchez pas de vision ici. Heureusement que y'a la bière et le BDParadisio... Mais bon, pour mieux expliquer le concept de la Vision Artsistique, je crois qu'il vaudrait mieux utiliser une image qui me plaît bien: l'image de la salle de concert. Donc: Imaginez que l'Existence est représentée par une immense salle de concert. Dans cette salle, il y a des milliards de spectacteurs, et tout autant de sièges pour les accueillir. Sur la scène, il y a deux gands mots: LA VIE. Ces milliards de gens ont donc les yeux rivés sur la Vie. Mais il y a un Hic majeur: chaque personne n'est pas assise dans son siège respectif! En effet, on voit de grands océans de sièges rouges vides, et les gens sont groupés en grappes, superposés les uns sur les autres, se nuisants, s'étouffants, s'écrasant mutuellement pour avoir le meilleur point de vue sur LA VIE... Le plus invraisemblable, c'est que les places que ces cons s'arrachent ne sont même pas les meilleures!!... De gros piliers de béton obstruent partiellement la scène, et les projecteurs, au lieu d'éclairer la scène, sont braqués sur les îlots humains et les aveuglent en grande partie... Et pourtant, des "promotteurs" équipés de porte-voix s'adressent aux quelques-uns parsemés cà et là dans la grande salle, les intimants de venir les rejoindre dans leurs grappes surpeuplées... Ces "éparpillés solitaires" ont tous une vue différente sur la scène, et ne comprennent pas pourquoi la majorité des gens tiennent à ce point à s'agglomérer aux plus mauvaises places, et à dédaigner la diversité de point de vue. Ces quelques-uns, "ayant un regard différent sur la vie", c'est un peu ce qu'on pourrait appeler des Artistes. Ils voudraient partager ce qu'ils voient, mais les autres refusent. Ils préfèrent s'agglomérer et tout voir de la même façon, même si c'est moche. C'est un peu ça le drame de l'artiste: voir les choses de manière originale et de ne pas pouvoir le partager. En tout cas, personnellement, c'est très rare que je puisse réussir à placer ce que je ressens vraiment. On ne me paye pas pour écouler ma vision personnelle, mais pour donner forme à l'absence de vision de l'employeur. En tant que Pro, je passe mes semaines à articuler le vide du client. À lui donner un semblant de réalité. C'est pourquoi je préfère considérer que l'Art n'existe pas. Ça baisse le taux de frustrations au minimum. Mais allez-hop! Une autre bière!...

10. Champi - 04/07/99 22:40 - (en réponse à : suzchampi@wanadoo.fr)

Bon, là, je débarque, et y a un truc que je comprends pas trop : quand on parle d'artiste libre, y en a qui pensent art en général (et surtout "peinture" - je le mets entre guillemets parce que la peinture en tant que telle est assez peu utilisée, quand même, de nos jours... - alors qu'il y a tant d'autres choses à côté, et pour lesquelles les gens suent sang et eau souvent pour pas grand chose, malheureusement. Enfin, pas grand chose au niveau notoriété, mais le "processus de création", et "l'oeuvre-résultat", ce n'est jamais rien...), et il y en a qui pensent aux auteurs de Bd, si j'ai bien compris... Il ne faut pas oublier une chose : la Bd est encore en grande partie ce que les autres arts ont été pendant très longtemps : le fruit d'une commande ! Dans la mesure où on doit passer par un éditeur, ben c'est qui décide si ça peut sortir ou pas, donc en fait, on a plutôt tendance à faire quelque chose qui va lui plaire pour que ça voie le jour... (et là, je ne parle donc pas des petites structures toujours plus nombreuses, heureusement, qui font connaître toujours plus d'auteurs. Elles sont en quelques sortes les galeries de la bd). Donc si un auteur veut, non pas être connu, mais simplement édité, il doit faire quelques concessions, donc il n'est pas libre (pour une grande partie des auteurs.) Quant au fait de dire : quand on a du succès, on est toujours sous les feux de la presse-TV-etc (rayez les mentions inutiles), je n'y crois pas vraiment. Que Moebius et Bilal soient des auteurs dont on parle tout le temps, certes. Mais ce ne sont pas ceux qui vendent le plus !! Uderzo, à part quand il y a eu cette histoire de procès, il ne me semble pas qu'on le voit tout le temps à la TV ou dans les magazines !! Je ne crois pas que la reconnaissance au sens "tout le monde s'intéresse à moi" soit le fait du succès : c'est surtout un choix personnel, à mon avis. Personne n'oblige l'auteur (donc, là, je ne parle que de BD) Donc, oui, on peut parler de liberté en BD, mais presque uniquement pour les auteurs édités par les petites maisons d'édition, ou alors pour ceux qui ont acquis une notoriété telle qu'ils peuvent se permettre quelques écarts parfois. Donc, non, le succès n'entraîne pas obligatoirement une surexposition. I'll be back...

9. Swan - 04/07/99 20:58

Boarf !
Est-ce que le mieux quand-même c'est pas de faire ce qui te plait avant tout mmmh?
C'est quoi la reconnaissance ? un type va te dire : au choix :
Ouaaaiiiis c'est super bien ce que tu fais, ou alors, bof c'est nul... Quel interet, franchement, l'avis des autres, du "commun des mortels". Un type qui connait le metier et qui a de la bouteille te feras avancer, c'est sur, mais d'après SA conception des choses, SON point de vue. Est-ce quelqu'un qui se lance dans l'art abstrait pense a ce que l'on va penser de lui ? si ca va se vendre ? ou serait-ce plutôt un réel besoins de se vider emotionnelement. Je suis loin d'etre un artiste, au sens noble du terme, je pense plutôt etre qu'un petit gribouilleur de seconde zone mais ce que j'aurais toujours de plus qu'un type qui "vend" c'est la libertée, pas d'image de soit à respecter, liberteé de choix dans le graphisme, demander cela à un pro, mmmh Vous avez une idée de l'art bien réduite je trouve, mais vous avez raison, c'est à la mode... allez, le message suivant, c'est une petite pirouette avec de l'humour non ?

8. Eclipse - 04/07/99 20:35 - (en réponse à : (le vrai))

Au risque de vous décevoir, je ne suis pas le dénommé "Piteur". Le second message signé Eclipse ne fut pas ecrit par moi. Je suis encore tout nouveau sur le forum (enfin presque... j'avais fait une petite apparition il y a quelques temps).

Merci pour vos réponses.
L'argent est en effet bien nescessaire, reste a savoir l'utiliser convenablement. "Le diplome, c'est pas tout, après y'a la vie aussi mais sache que sans le sous, tu te payes une drole de vie" (J.J.Goldman/"sans un mot"). Mais un grand problème s'impose... Car il y a souvent une grande différence entre la vie que l'on désire vivre et celle qui nous rapportera de l'argent. Meme un artiste qui s'oppose a la vie qu'on lui impose n'échappe pas a la règle, au risque de crever dans son coin, comme le dit si bien Sherlock. Il faudrait en fait essayer au maximum de vivre sa vie d'artiste, mentalement loin des contraintes sociales et profiter du système qui nous donne l'argent. En somme, "L'artiste, le vrai, le pur" (comme le dit S.H.) devrait vendre les albums pour seul but l'argent (et la compréhension d'une minuscule partie des lecteurs), tout en gardant la position écarté. "Vivre sur le dos de la société" (Francois Garton). Les complications interviennent lors du succés... L'artiste se retrouve matraqué par la presse et sa liberté en est fortement afféctée. Le bidule qui a emprunter mon pseudo a cité Garou. Meme si sa voix est et restera forte en emotions, il ne faut pas nier la dégradation visible de son caractère. On le voit sourire en chantant "...que le monde est injuste...". Mais je ne voudrait pas m'attarder sur lui et provoquer un débas inutile basé sur le succés de "N.D.D.P.".
Merci.
A bientot. Eclipse.

PS: Robert, peux-tu m'expliquer "L'art n'éxiste pas"?

7. Lénine - 03/07/99 18:59 - (en réponse à : vladimirillitch@hotmail.com)

Sherlock Holmes a raison en gros. L'artiste ne doit pas rester a l'ecart du monde. Ce serait une fuite. L'artiste est un homme de son temps. Un homme d'abord, de son temps ensuite. L'artiste parle de ce qui concerne les hommes et de ce qui concerne son temps. L'image de l'artiste solitaire, incompris est tres jolie mais a mon avis ce n'est pas ca son vrai role. Donc en fait l'artiste est cense sortir des trucs qui plaisent. Le probleme est que ce qui plait est superficiel, hypocrite et artificiel. Et l'artiste d'apres moi doit suivre sa verite. Et dans tous les cas, l'art pour l'art est a bannir. Donc les gens qui s'amusent a sortir des trucs jolis mais vides c'est la baffe. Le vrai art n'est pas la pour amuser. Par amuser je veux dire que l'on ne doit pas subir l'oeuvre. On ne doit pas pleurer sur un truc pour pleurer dessus. Ca n'aurait aucun interet a part celui de nous faire passer un bon moment. Non, 'art le vrai devrait viser plus haut. Et tout ca devient de plus en plus rare a cause de la superficialite des acheteurs qui se foutent un peu trop de ca et ne demandent en majorite que des conneries.

6. Sherlock Holmes - 03/07/99 03:55

Robert, j'allais le dire. C'est juste le manque de majuscules qui m'a fait hésiter un instant. Le monde est plein d'Artistes qui exercent leur art loin de tout commerce, argent, reconnaissance. Et ils crevent tout seuls dans leur coin, aussi. Et personne ne les aura connu non plus. Alors la personne qui fera le ménage après leur mort et qui ne comprendra rien, bien sûr, à l'Art foutera tout à la poubelle ou au mieux à la brocante. Alors l'Artiste, le vrai, le pur, sera bien avancé, hein... Il y a moyen de conjuguer la pulsion artistique "pure" d'un artiste et le désir des "consommateurs". Le désir de connaître et d'apprécier ce que des artistes font, de les aider en achetant de leurs oeuvres n'a rien de mal, au contraire. La société en est que plus belle et l'artiste qui pourra vivre de son oeuvre pourra ainsi en produire d'autres et ainsi évoluer dans son cheminement. Prétendre autrement n'est que soit idéalisme de ticul qui commence à suivre des cours de philosophie de l'art et qui ne comprend pas trop encore, soit de pseudo-intello-puriste qui ne comprend pas plus...

5. Robert - 02/07/99 22:52

Mmmmh... Eclipse= Piteur... C'est pas Dali qui a dit que "pour devenir un Grand Génie, il faut d'abord être millionaire"?... L'argent c'est rien. C'est rien qu'un symbole d'échange qui permet de rémunérer un travail quelconque. C'est un outil de troc. Tant que ça reste un outil d'échange au service de l'homme, c'est bien. Mais voilà: l'argent n'est plus un outil, c'est un but. On n'exerce plus un métier qu'on aime et qui nous revalorise, on "fait de l'argent". Et comme la société de consommation inscite... à la consommation (!), on troque nos idéaux et nos rêves pour faire toujours plus d'argent. Bon allez, j'ai du "travail rémunéré" (et qui me fait grandement chier) pour la télé à terminer, je repasserai après... Mais je sens que ce sujet tournera assez vite à la pollution... Ah oui, qu'est-ce qu'elle a de pas correcte la voix de Garou?

4. Swan - 02/07/99 22:00

Robert a raison.
Soit tu t'adaptes au marché, soit tu crèves. Le pire ennemi de l'art, c'est l'argent. Si tu bosses c'est pour toi, si tu produis, c'est pour les autres. La création d'une série démare par la passion, l'envie bien souvent, puis si ça commence à plaire, il faut s'adapter, viser plus juste, si tu ne fais pas de concessions, ça passe ou ca casse, mais après les éditeurs se méfient et se disent que t'es qu'une tête de pioche.
"On vis dans un monde dont on ne s'évade pas" (no one is innocent, utopia).

3. Eclipse - 02/07/99 21:30

L'art existe. L'art ne se défini pas par "l'oeuvre d'art". L'art est un état d'esprit. L'art ne se traduit pas obligatoirement par une oeuvre et peut etre une facon de vivre. Il est vrai qu'on appelle souvent un créateur Artiste. Erreur fatale. Ce sujet parle effectivement de Création et non d'Art. Mais je ne rejette pas pour autant l'iddée de la présence d'art dans une création. Dans ce cas, la situation est encore plus agacante.
Le créateur se trouve devant l'obligation de rentrer dans un certain système. Toute liberté est tuée. La création devient... métier... Fatalité. Tout cela, au lieu d'etre une vie, devient une survie...
Le lecteur participe beaucoup a cette connerie, faisant de tout ce petit monde un grand commerce. L'auteur est par exemple tout de suite classé "Auteur de BD", un tel autre "Auteur de Romans" etc... Alors que ce ne sont que des créateurs et des créations.
Puis vient la starification... on commence a s'interesser a la vie privée d'un artiste...
Je sens cela tellement artificiel... C'est horrible... Pourquoi donc la société et son eternel mensonge vient-elle polluer la création et l'art??? Cela aboutit a l'entrée dans le domaine de certaines personnes qui n'ont que ce que le monde de la création est devenu dans la tete, et viennent pour créer quelque chose dans ce système et non par besoin provenant de la vie. Ceux qui créé, libérés des limites, règles etc... sont pourtant contraint a s'enfoncer dans la merde.

PS: Un exemple: Ecoutez la voix de Garou... Elle pourrait etre la voix la plus pesante et SENSIBLE du monde. Le "Monde de la chanson" a pourtant détruit cette chance... Garou devient un guignol. Il lui manque énormément de présence. Ca lui irait pourtant si bien... Le succés le bouffe.

Eclipse s'eclipse...

2. Robert - 02/07/99 16:54

L'art ça n'existe pas, il n'y a que le Produit et ceux qui le font.

1. Eclipse - 02/07/99 16:48

Le conflit entre l'art et le monde de l'art devient flagrant.
On s'interesse trop a l'artiste, ce qu'il bouffe au petit dejeuner, etc... et l'art est delaissé. Le monde du cinéma est profondement affecté par le fric. Il suffit de jeter un coup d'oeil au festival de Cannes... Toute oeuvre est obligé de passer par le commerce, la pub etc... toutes sortes de choses qui sont si loin de l'art. Ce conflit est inévitable... Que doit en penser l'artiste?

Eclipse s'eclipse...