Dans (A suivre) numéro 60 de janvier 83, HP écrivait:
"Voici enfin le quatorzième Gaston Lagaffe, et je ne saurais trop vous en recommander la lecture. Oh oui. Vous serez gogo gaga des gags du Gaston. C'est fabulon. J'ai dû, pour le lire, l'arracher des doigts crispés d'un enfant mort de rire. Couchée sur cet être tordu, une vieille femme hilare, pantelante, agonisante de gaieté. Un fox-terrier, proche dans le voisinage immédiat pas loin, hoquetait. Gaston a le truc. Il fait rire. Il aura des inconditionnels, des fanas, des groupies. Il y aura des adaptations cinoche. Des bides. Des resucées. De tout. De rien. A gogo. J'ai un copain, Gafton l'agace, mais il dit ça pour rire, pour singer. Les autres, ils se marrent. La mouette? Ouahh! Le chat? Ouahh! Là, voyez, c'est moi l'hilare. J'aime ce chat. Me rappelle le mien. Lontarin? Ouahh! Et les signatures illustrées, en bas des pages, pour parachever le parachèvement? Ouahh! Le tirage est de 800 000 exemplaires! Ouahh! Avec Gaston, on va enfin se marrer, ouah! On se marre! Ouahhh! On s'est marré, ouaah! Et celle-là avec la corbeille à papier? Ouah! Celle-là, avec l'aéroplane? Ouah! Ca se marre! Tout le monde se marre. J'en peux plus. Je cale. Mais la bagnole? Ouahhh! Je dois dire, néanmoins, qu'un peu snob, j'ai hésité. Un tel succès, si populaire. Vous comprenez, m'enfin! Ouahh! Vous serez pas déçu de vos deux sous! Ouahhh!"
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