faut-il être fou pour se lancer dans la bd ?

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32. Ravachol - 22/06/01 04:14
La question posée autrement: faut-il être fou pour devenir libraire spécialisé en BD? Actuellement avec la concurence des GB des fnac des autres libraires sécialis. BD des libraires d'ocassion, peut-être environ, une centaine de points de ventes de BD rien qu'a Bruxelles.

31. Li-An - 20/06/01 22:21
Bon, et bien je crois que nous avons fait le tour de la question, mesamis. Le prochain sujet de la réunion porte sur le référencement indiciaire des employés surnuméraires. Chantal, vous nous faites un topo?

30. Lucille - 20/06/01 20:47 - (en réponse à : réponse à la question initiale)
Oui, je pense vraiment. D'ailleurs, j'y songe sérieusement.

29. jip - 19/06/01 21:13
Dans le dernier synopsis (mai 2001), ils parlaient des scénaristes cinémas US qui écrivaient par couche. Un premier fait le scénar du film. On confie le truc à un second, qui garde un peu et qui change le reste, puis à un troisième qui fait la même chose avec le deuxième, jusqu'a courament 5 à 6 réécritures pour les grosses productions. Le résultat final est souvent bof, aseptisé et sans surprises, chacun s'efforçant de gommer les trucs trop personnels de l'autre. Pour les scénars dans lesquels on veut revendiquer quelque chose ou retirer un peu de célébrité, on oublie.

28. Arleston - 19/06/01 09:58
Je suis mille fois d'accord avec Jean-David ! D'autant plus que je suis confronté aux 1001 problèmes du cinéma, pour l'adaptation des Daltons, et que dans ce cadre l'argent change complètement toutes les données du boulot. Putain on est bien, dans la BD ! C'est le plus beau métier du monde ! Bon, j'exagère sans doute. Mais je le pense !

27. Shayin - 19/06/01 04:13
Ce n'est pas une plainte que je formulais mais une question...
Mais la simple phrase " c'est leur argent, il en font ce qu'il veulent" est vrai, voilà un détail que j'oubliais.

En passant, pour rien au monde je ne cesserai de créer, éditeur ou pas, encouragement de la famille ou pas...Il y a trop de plaisir à créer...

26. JDavid Morvan - 19/06/01 02:07
Je n'ai rien gagné pendant longtemps (pas grand chose disons) mais aujourd'hui, ke commence à bien vivre de mon métier. J'ai de la chance.
Mais il faut aussi voir que le peu d'argent que coûte une BD à faire et le peu (comparé à la musique ou le cinéma) qu'elle rapporte permet d'en faire le moyen d'expression le plus lu et aussi le plus ouvert. Moi, je n'ai jamais eu de censure. Les éditeurs disent oui ou non (ils ne sont pas bouchés, ils font ce qu'ils veulent, c'est leur argent) mais une fois un projet accepté (et à condition de rester dans le cadre fixé par le synopsis), on atoute liberté ! Pas de co-producteurs internationnaux pour faire changer des choses et laminer par le bas par exemple. À la fin, le projet est celui qu'on a fait, on peut le revendiqur entièrement, ce qui n'est pas si commun.
En plus contrairement au romans, on a déjà un public minimum de lecteurs et le bouche à oreille peut aller vite.
Ce manque d'argent là, c'est aussi la grande chance de la BD.
On peut se plaindre toujours mais c'est bien aussi d'ouvrir les yeux sur toutes les données des choses.

25. JDavid Morvan - 19/06/01 02:07
Je n'ai rien gagné pendant longtemps (pas grand chose disons) mais aujourd'hui, ke commence à bien vivre de mon métier. J'ai de la chance.
Mais il faut aussi voir que le peu d'argent que coûte une BD à faire et le peu (comparé à la musique ou le cinéma) qu'elle rapporte permet d'en faire le moyen d'expression le plus lu et aussi le plus ouvert. Moi, je n'ai jamais eu de censure. Les éditeurs disent oui ou non (ils ne sont pas bouchés, ils font ce qu'ils veulent, c'est leur argent) mais une fois un projet accepté (et à condition de rester dans le cadre fixé par le synopsis), on atoute liberté ! Pas de co-producteurs internationnaux pour faire changer des choses et laminer par le bas par exemple. À la fin, le projet est celui qu'on a fait, on peut le revendiqur entièrement, ce qui n'est pas si commun.
En plus contrairement au romans, on a déjà un public minimum de lecteurs et le bouche à oreille peut aller vite.
Ce manque d'argent là, c'est aussi la grande chance de la BD.
On peut se plaindre toujours mais c'est bien aussi d'ouvrir les yeux sur toutes les données des choses.

24. X - 19/06/01 01:40
c'est vrai qu'il n'est pas facile de s'en tirer au début. Je suis un jeune dessinateur en train de réaliser son premier album, plein d'enthousiasme, j'ai envie de faire un projet dont mon éditeur sera aussi fier que moi et je m'y donne à fond corps et âme. C'est mon METIER. Et en fin de mois, je touche 3 000 FF en général...juste de quoi payer mon loyer et une partie de mon manger... Mais comme je suis super content d'être un de ces jeunes auteurs qui auront peut être la chance d'entrer dans la légende plus tard...et ben je m'en fiche...Je ne le fais pas pour gagner de l'argent, mais pour assouvir ma passion, mon œuvre, laisser une minuscule mais lisible trace dans l'histoire des hommes… Je sais, c'est grâce à ce genre de raisonnements qu'on se fait entuber par les éditeurs, mais honnêtement : je m'en fous !

23. Shayin - 19/06/01 00:12
Bon, c'est vrai que la reconnaissance des gens, c'est merveilleux! Mais en général, cette reconnaissance vient de nos proches: amis, famille, conjoint(e), etc... Je sais que les éditeurs sont là pour faire du fric (y a rien de répréhensible, ils sont là pour ça, c'est dans l'ordre des choses. Quand on fait du fric grâce à eux, on les bénit) mais ne sont-ils pas un peu fermé d'esprit parfois? D'accord, lorsque ce sont nos proches qui font des ohhh et des ahhhh! à chacun de nos dessins, ce n'est guère mieux.

Je ne sais pas. J'ai vu de superbes projets que si j'aurais eu du fric, je l'aurais parié sur ces projets (certains même on décroché le gros lot ailleurs alors que ceux qui n'y croyaient pas auparavant s'en mordait les doigts).

Prenons l'exemple le plus connu: Harry Potter!
Que l'on aime ou pas, il faut reconnaître qu'il connait un gros succès mais pourtant de nombreux éditeurs ont refusé le projet à la base en prétextant que l'oeuvre était trop complexe pour des jeunes et sans intérêt en général (ceux-là doit s'en mordre jusqu'au coude) Aujourd'hui, on lui reconnait qu'il donne le goût au jeune (et vieux) de lire avec son écriture plus mature.

Que pensé de tout ça?
Les éditeurs ont-ils la vue bouchée?
Sont-ils trop critique?

22. Christ Oliver - 18/06/01 22:05
On parle beaucoup pognon (ou plutôt le manque de pognon), mais la bd est aussi rémunérée d'une autre façon, et c'est la reconnaissance des autres médias et des gens dans le métier (éditeurs, auteurs, etc...)
J'ai beau être dans le bas de l'échelle de la bd, j'ai quand même eu droit à des entrevues télés, des articles dans des magazines, des activités dans des Salons du livres, des voyages payés, des rencontres avec des auteurs beaucoup plus agréable que dans les circonstance d'une demande dédicaces, etc...
Bref, la rémunération en bd, c'est plus, beaucoup plus que de l'argent.

21. Li-An - 18/06/01 19:58
Et bien moi qui pensait avoir résolu ce sacré pb de rentabilité de la BD...Y'a quand mm un truc qui me turlupine dans cette histoire, c'est que des tas de dessinos ont créé des chef d'oeuvres dans les années 50/60/70 en bossant à un rythme convenable (rappellons que Jijé pondait sa planche par jour) et, aujourd'hui, la "souffrance" supposée de l'auteur a l'air de faire office de sauf conduit pour le talent. Je ne dis pas ça pour ceux qui souffrent (je les plains, et moi mm, certaines planches...) mais il y a un peu inflation dans le genre. Du coup on se demande comment ces gens font pour survivre, c'est clair...Moi je fais de la BD pour raconter des trucs qui me tiennent à coeur et j'en ai plein des albums en tête. J'ai pas envie de passer 3 ans sur un 46pl!!(ou alors, je dessine quelque chose d'autre à côté). J'imagine que ça dépend de la vision que l'auteur a de son travail mais (soyons provocateur), j'ai lu très peu d'albums qui justifiât des délais incroyables de création (évidemment, les couleurs directes, c'est super joli. ça fait de beaux objets. Mais vraiment de grands albums?). En fait, si on peut comparer avec le cinéma, on se rend compte que dans ce dernier média, le scénario peut prendre un temps fou et je connais peu d'exemples de ce genre en BD. On a tendance à parler des dessinateurs qui prennent beaucoup de temps, mais jamais des scénaristes (à ne pas confondre avec les scénaristes qui prennent un temps fou à ne pas travailler: je parle des scénaristes qui bosseraient énormément sur une histoire). Voilà, sinon, c'est sûr, tout le monde est d'accord,il faut faire ce boulot uniquement parceque l'on en a une énorme envie (moi j'étais prof, et ben je gagnais mieux avant). Et non, Arleston, on se connait pas, mais tu as entendu parler de moi, je suis le gars qui "gâche" Vance, Jack de son état.

20. yoyo - 18/06/01 18:40
Exactement! Rien de plus à ajouter.
Shayin à tout dit!

19. Shayin - 18/06/01 18:25
Y a-t-il un métier qui soit rentable? Je pose la question dans le domaine de la création artistique (on oublie banqier, avocat etc...)Parce que même dans le domaine de la pub, l'illustration et autre, on se fend le c*l en quatre pour un salaire médiocre à moins de faire sa marque et d'être connu. C'est dur la vie d'artiste maintenant.

Donc, je crois que ce qui permet aux gens de se lancer dans un tel domaine, c'est plus le besoin de créer, de mettre sur papier les idées que l'on a en tête pour faire découvrir à autrui notre imagination débordante et tant pis pour le côté monétaire (si l'on en vie, tant mieux mais cela ne doit pas être prioritaire).

Quoi? Ne dit-on pas qu'il faut être fou pour être artiste?
Alors soyons fou ensemble et créons...

18. yoyo - 18/06/01 18:21 - (en réponse à : yohann.guitton@wanadoo.fr)
Tant qu'on a la flamme...

J'essaye de percer dans le milieu, et franchement je prefere gagner juste de quoi vivre en me faisant plaisir, plutôt que de tirer la tronche au boulot pendant 45 ans à cotiser, à rendre des comptes tous les matins à un petit chef qui se prend pour le roi du monde et arriver chez moi, crevé.
Je pense pas que l'on fait un métier uniquement pour gagner du blé et partir en vacances tous les ans.
La réussite sociale, c'est aimer son travail. Peu importe ce que sa rapporte.

17. Smiley - 18/06/01 18:21
Je trouve bien que le "niveau graphique" soit élevé aujourd'hui. Déjà en tant que lecteur, j'aime lire une bd bien dessinée et pas torchée à la va vite. En tant que dessinateur, quel plaisir que de se prendre la tête pendant des heures sur ce "§°& de personnage qui est tout de travers et qui tient pas debout!!! Je suis d'accord avec Arleston quand il dit qu'il vaut mieux prendre son temps et faire un travail de qualité (qui rapportera tout plein d'argent et avec lequel on se relancera dans l'aventure...). Le seul problème quand on est débutant c'est qu'il est difficile d'imposer son rythme de travail à un éditeur... Eh ho, pour qui il se prend le petit jeune ?!!

16. coucho trade marque - 18/06/01 17:53
le niveau graphique de la dande dessinée est aujourd'ui si élevé qu'il ne me parait pas trés raisonnable de se lancer dans une telle aventure, mais est-il raisonnable d'être raisonnable? Certains dessinateurs passent, me dit-on,une semaine sur une page, moi qui suis un vieux de la vieille, ambiance "faut pas se faire chier" je suis terrifié et en même temps sincèrement admiratif par une telle générosité d'auteur.
Tendance tiroir caisse, rapport pognon-dessin, on sait combien il faut être opiniatre pour gagner sa vie dans la bd, alors que les autres secteurs de l'illustration, éditions, presse, pub et com(sans être nécessairement chiants) assurent leur minima à 200-300kf l'an sans forcer.
La bd a un coté assurément magique, mais la magie peut devenir un bagne. à la longue on peut fatiguer, les journée qui commencent à 9h et s'achèvent à trois du mat' peuvent user.
Pour faire de la bd peut-être faut-il être jeune ou peut être vieux, et plutot que d'être dingue elle peut le faire devenir (...et là c'est un sujet que je connais bien).

cordialos

15. Personne - 18/06/01 13:19 - (en réponse à : Quelle bonne idée, jip)
Tu me donneras l'adresse de ta prison, que je t'y envoie des orange. Ou plutôt non, un être qui a des idées aussi foles que de faire des faux €uros avant que les vrais ne soient mis en vente ne mérite pas d'orange (il ne saurait pas les éplucher). Je plaisante. Juste que faire de faux €uros, même maintenant alors qu'ils ne sont pas émis est soumis à des sanctions très sévères.

14. jip - 18/06/01 08:49
Et si vous dessiniez (et imprimiez) des billets de banque ? Par exemple, les Euros, c'est pas encore bien connu, ça ,les euros. facile de refiler des faux...

13. Varanda - 18/06/01 02:33
Je suis d'accord avec Arleston (Salut Christophe!),la qualité et l'exigence avant tout.Rien de pire que des regrets ou de mauvaises excuses sur un mauvais travail.

12. SwaN - 18/06/01 00:25
Chouette, plus que cinq ans à en baver...

11. Christ Oliver - 17/06/01 23:08
Je donne plus que raison à Arleston puisque c'est mon cas et que je ne vis qu'avec mes travaux de pubs. Mais la bd c'est comme la pub, plus on est fou, meilleur sera le résultat. Il ne faut oublier que la bd et la pubs sont des métiers d'idées. B)

Mais c'est aussi vrai que c'est souvent ch**nt. B(

10. Arleston - 17/06/01 21:12
C’est vrai, il faut être cinglé pour se lancer dans la BD. Mais je ne suis pas tout à fait d’accord avec Li An (que je ne connais pas, bonjour !). Certes, les éditeurs poussent les auteurs à la surproduction, mais ce n’est pas à long terme une bonne solution. Les planches faites dans l’urgence, on les regrette toujours par la suite (et je sais de quoi je parle !). Il vaut mieux prendre le temps de faire de la qualité, c’est le seul moyen d’arriver à de bons chiffres de vente et de retoucher des droits. En réalité, beaucoup d’auteurs débutants vivent surtout de travaux annexes, communication, publicité, illustration, et c’est en même temps des boulots très formateurs. Et chiants. Donc, qui ne font que donner encore plus envie de faire de la BD ! Il y a en moyenne 10 ans à passer, comme ça, le cul entre deux chaises.

9. Smiley - 17/06/01 20:48
Selon Joseph Béhé, un débutant peut compter gagner entre 40000 et 90000 FF par an (par album), selon ce qu'il fait: juste le dessin ou le dessin, le scenar et la couleur. Un auteur plébiscité par les éditeurs pourrait gagner jusqu'à 300000 FF par an/album avec les éditions étrangères, les prépublications, les T-shirts et que sais-je encore... Seulement il y a infiniment plus de gens qui gallèrent dans ce milieu que d'auteurs qui peuvent réellement en vivre. Mais bon, en effet, quand on aime...

8. Personne - 17/06/01 19:00
fou? je ne pense pas. Ne dit-on pas que quand on aime, on ne compte pas? Au fait, je ne connais pas les tarifs. Ils sont de combien?
D'ailleurs, je ne pense pas que les auteurs ont du mal à vivre (pour les enfants, ne pas oublier les allocations. D'accord, ça suffit pas, mais c'est déjà ça). Il y a quand même des réglementation à ce niveau.

7. Li-An - 15/06/01 19:33
Etant donné qu'on est payé à la pl., il faut s'arranger pour en faire beaucoup en peu de temps. A qui on dit merci?

6. lapin - 15/06/01 18:13 - (en réponse à : Rôôôôôôh)
Ben c'est pas très sympa de ta part ca, franchement tu crois que je vais balancer tes dessins a un éditeur.........
Enfin tant pis je te ouhaite bonne chance pour ta carrière mon vieux
dis moi qiand tu publies ton prochain album.....

5. yaneck - 15/06/01 18:10 - (en réponse à : à Lapinot)
Eh, oui, je suis pas encore parti. Mes BD, je les garde, parce que étant donné qu'on veut, mon dessinateur et moi, percer dans ce milieu avec, on veut pas se les faire chourer avant.

4. lapin - 15/06/01 18:05 - (en réponse à : yanel envoie tes BD :-))
Il faut être aussi fou pour se lancer dans la BD que ne l'était Van Gogh quand il s'est lancé dans la peinture....

3. Smiley - 15/06/01 17:54
Je ne pense pas qu'il s'agisse d'une passion, pour moi c'est plus que ça...un besoin de créer. Alors bien sûr le salaire passe au second plan. Le SMIC permet quand même de vivre et comme personnellement je souhaite également me lancer (j'entre à Emile Cohl l'année prochaine) je serai bien content de pouvoir en vivre, même chichement. Alors bien sûr si on veut gagner du pognon faut faire banquier ou assureur...

2. yaneck - 15/06/01 14:49 - (en réponse à : à Jess)
Voulant me lancer dans la BD, je eu un contact avec un parisien qui avait la trentaine, et qui s'était mis au RMI afin de se consacrer à fond à la BD. Bien entendu, il n'avait aucun contact, et s'était même fait jarter par Glénat et ComicBox, (seul magazine français parlant de comics)monsieur ne supportant pas qu'on refuse ses planches. Il doit y avoir un mot pour ça... Oh, allez, aidez moi un peu.

1. Jess - 15/06/01 14:44
depuis que je suis au courant des tarifs pratiqués envers les auteurs de bd (notamment le conseil du jour d'Atelier bd.com) je me demande pourquoi il y en a qui osent se lancer dans la bd, sachant que ça rapporte autant que le SMIC pour la majorité (une infime minorité atteint les sommets et les dizaines de milliers d'exemplaires).
Je me dis que c'est une passion qui coûte cher quand même non ? ou alors 'faut avoir un boulot à côté ? ben oui j'imagine le gars avec une famille et 2 ou 3 enfants comment il fait pour s'en sortir avec un album par an (ce qui est la moyenne) ?



 


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