33. marcel - 23/06/20 14:38

Casterman reedite tout Comes en septembre. - Une integrale Ergun. - Une integrale des romans de Silence a Eva, mais avec aussi L'ombre du corbeau. - Une integrale de L'arbre-cœur a Dix de der. Les deux derniers contiennent aussi des histoires courtes inédites, realisees pour (A suivre). Bref, c'est pour les completistes.

32. totophecool - 07/01/07 19:30

Pareil que Yan. Très exactement le même sentiment. Je ne pourrais mieux dire.

31. Manu temj - 20/12/06 13:35

DIX DE DER a un drôle de ton antimilitariste à l'ancienne, qu'on dirait directement hérité des comiques troupiers de la presse laïque des années 30. Un récit décalé à tous points de vue : - par rapport à la manière "moderne" de présenter la guerre, - par rapport au ton très dur des chefs d'oeuvre de Comès, - par rapport à l'époque du récit (on est en 45 et on se croirait en 1916...) Je n'en ferais certainement un grand album, mais il faut lui reconnaître cette étrangeté.

30. Laurent CoIonnier - 20/12/06 11:40

Comme Bib sur DIX DES DER, je me suis fait chier, j'ai vite expédié la fin après un tier de lecture.

29. Lien Rag - 11/12/06 14:13

Pas tout à fait d'accord avec l'affinité entre Silence et Algernon: là où Charlie acquière une personnalité et devient un génie par le traitement qu'il suit, les soins de la sorcière ne font que révéler la personnalité sensible de Silence, perceptible dès le début (l'affaire de la vipère par exemple).

28. bib - 09/12/06 22:44 - (en réponse à : extrèmement déçu)

par la der des der, ou alors j'ai rien compris. J'ai été très marqué par Silence début 80 mais je n'avais jamais pensé à faire le lien avec Des fleurs pour Algernon. Il y a effectivement une affinité. Le dessin de Didier Comes lui donne cependant une particularité qui ne peut venir que de lui.

27. Quentin - 08/12/06 14:17

Assez d'accord avec Manu (mais je rajouterais "l'ombre du corbeau" dans les chefs d'oeuvres). Ce sont d'ailleurs les 4 albums que j'ai gardé (les autres, j'ai revendu - ca faisait tache dans ma collection ;o)) Pour Servais, Tendre Violette n'a rien de réactionnaire, que du contraire quand on analyse un tant soi peut le personnage de Violette qui se fout bien du qu'en dira-t-on. Là où on peut comparer Comès et Servais, c'est qu'ils ont tous deux démarré très fort dans A Suivre (deux des pilliers du début), qu'ils ont tous deux levés d'énormes espoirs et attentes, et qu'ils ont tous deux décu et produisant des trucs quelconques par la suite. C'est bien dommage.

26. Lien Rag - 08/12/06 13:50

Trés bonne analyse de Manu sur Comès et Servais, merci. Servais n'est de toutes façons pas un bon scénariste (à part Fanchon, ses BDs sont superbes graphiquement mais ratées narrativement, même l'Assassin qui parlait aux oiseaux ne tient pas ses promesses). Servais est en fait incapable de gérer la complexité de ses personnages, là où Comès bâtit son oeuvre dessus avec un brio incomparable pour les trois BD citées.

25. DTC - 06/12/06 18:19

même avis que Manu. Comès pour moi c'est Silence, La belette et Eva. pour ce dernier, j'avais été déçu à l'époque, alors qu'il se renouvellait. Eva est un excellent thriller Hitchcockien (une maison et des barjots) brillament dessiné. par la suite j'ai été déçu, Comès m'a fait l'effet de ne plus se renouveller et même de radoter, et le dessin du dernier m'apparaît désuet aussi. ceci dit il faut se méfier des impressions et faudrait voir à la lecture.

24. Oliv - 06/12/06 16:48

Dix de der est un album fort agréable à lire, même si le contexte historique l'est moins.

23. Coacho - 06/12/06 15:10 - (en réponse à : Yan)

Ben tu devrais le lire ce bouquin. "Les noces sont barbares", c'est un livre coup de poing qui fait mal, qui secoue, qui est merveilleux. Ce n'est que mon avis hein, mais il prend en plus un tout autre relief quand tu es devenu parent... Essaye le ! ;o)

22. Manu temj - 06/12/06 15:07 - (en réponse à : marcel, yan)

Reac Servais ?... Marrant, ca ne m'est jamais venu a l'esprit... Passeiste peut-etre mais "reac" ? Le fil rouge est ténu je trouve. J'ai toujours du mal à me faire une idée définitive sur son travail. La lecture d'un petit opuscule d'entretiens paru je ne sais plus chez qui, n'avait d'ailleurs pas réglé la question... Yan, concernant les Noces Barbares, c'est le prix Goncourt 85 (soit 5 ans après Silence). Il ne peut donc pas s'agir d'une influence pour Comès, mais l'ambiance qui s'en dégage m'avait paru assez proche (je les ai lu à la même époque). Et si Queffelec s'était inspiré de Comès ?...

21. marcel - 06/12/06 14:21

Manu : Reac Servais ?... Marrant, ca ne m'est jamais venu a l'esprit... Passeiste peut-etre mais "reac" ? Yan : J'ai pas lu Algernon, je l'ai vu en telefilm y a deux semaines (tres bien d'ailleurs, avec Julien Boisselier et Helene de Fougerolles) et j'ai plus relu Silence depuis... presque aussi longtemps que toi. C'est pour ca que je te demandais. Helmut et Yan : Sur Munoz, veuillez passer au salon correspondant.

20. yan - 06/12/06 14:20 - (en réponse à : Manu)

Ah oui? Jamais lu ce Queffélec là (je connais mieux le père).

19. Manu temj - 06/12/06 14:15 - (en réponse à : Yan)

Je dirais que Silence est beaucoup plus proche dans l'ambiance des Noces Barbares de Queffelec que de Des Fleurs pour Algernon. Je reste un grand amateur de Comès, en particulier de ses deux ou trois chefs d'oeuvre du début des années 80 : Silence, La Belette, Eva, même si je ne peux pas te donner tort à propos de ses évidentes influences graphiques. La suite de son oeuvre est moins emballante. Il faut l'admettre. Son dernier album a un petit côté désuet (comique antimilitariste début de siècle) qui m'a un peu perturbé mais séduira certainement d'autres lecteurs. Je trouve inopportune la comparaison effectuée par je ne sais plus qui avec Servais. Comès ne revendique pas la ruralité de la même manière que Servais. A Servais la "vie rurale", avec cet équilibre pas toujours très clair entre le réactionnaire et le naturalisme. A Comès la complexité des figures rurales et la cruauté induite par l'isolement et les croyances. Rien de réac là dedans.

18. yan - 06/12/06 14:14

Marcel : Tu veux m'obliger à relire ces deux bouquins? (lectures qui remontent à plus de vingt ans!) C'est une réflexion que je m'étais faire à l'époque, mais j'ai peut-être tout faux. Helmut : La série Alack Sinner, dans l'ordre chronologique si possible.

17. marcel - 06/12/06 14:12 - (en réponse à : Moute)

Voir le sujet dedie...

16. helmut perchu - 06/12/06 13:55

Si ça craint, donne-me donc quelques pistes pour découvrir cet auteur...

15. marcel - 06/12/06 13:52

Yan : Mis a part le fait que le heros est retarde, c'est quoi le rapport entre Silence et Des fleurs pour Algernon ?... Moute : Tu connais pas Munoz ?!! Ca craint...

14. Coacho - 06/12/06 13:25

Comès, c'est le mec qu'a fait les 3 albums en couleurs pour Silence ? WAHAHAHAHAHAAHAHAHAHAHA !

13. helmut perchu - 06/12/06 12:07 - (en réponse à : yan / scénes d'action de Pratt)

On peut être beau ET ridicule (j'en suis le parfait exemple (smiley gnagna))...

12. yan - 06/12/06 12:04 - (en réponse à : Helmut)

Ses histoires, si je les ai lu c'est bien qu'à priori elles contenaient tous les ingrédients susceptibles de m'intéresser. Mais là où je m'attendais à avoir quelque chose de âpre et long en bouche, je n'ai eu que des sucreries... (Les scènes d'actions chez Pratt, toujours chorégraphiques, sont parmi ce que je connais de plus beau en bande dessinée...)

11. helmut perchu - 06/12/06 11:54 - (en réponse à : yan)

Ta virulence ne me gêne pas va... Perso, je n'ai pas tout lu de Comés (Silence, Iris, La belette, L'arbre coeur et La maison ou rêvent les arbres je crois) mais je me laisse bien porter par ses histoires (avec une nette préférence pour Silence et La maison ou rêvent les arbres). Coté dessin et influence, je vois bien les similitudes avec Pratt mais non seulement je ne vois pas ça comme un vulgaire copier-coller mais en plus je trouve que Comés gère mieux les mouvements que Pratt (les scénes d'actions de Corto Maltese sont assez ridicules). pour la comparaison avec Munoz, ne conaissant pas ce dernier, je ne saurais te dire (et il faudrait que je me décide à découvrir cet auteur depuis le temps que j'en entends parler). Enfin pour l'histoire de Silence comparable à Des fleurs pour Algernon, je ne me souviens plus assez ni de la BD, ni du bouquin... Voilà, c'est juste un ressenti face à une oeuvre que j'aime assez (et je n'ai jamais lu une aventure d'Ergün l'errant ou L'ombre du corbeau non plus...)

10. Odrade - 06/12/06 11:48

Yan, je comprends... mais... grrrrrrrrrrr tu veux une baffe ? Dénigrer Comès ! N'importe quoi. O.

9. Piet Lastar - 06/12/06 11:40 - (en réponse à : Rien ne va plus)

Comès, c'est ...

8. Piet Lastar - 06/12/06 11:33 - (en réponse à : Mea Culpa)

J'confonds ces deux-là... Comès s'est monsieur terroir, sorcière et compagnie. Comme Servais pour la Gaume, Comès pour l'Ardenne ...

7. yan - 06/12/06 11:30

C'était un peu trop virulent, tu as raison, je ne voulais froisser personne, j'ai juste voulu faire court. Pour développer un peu, c'est d'abord le dessin que je n'aime pas chez Comes. Du temps de Silence ou de La belette l'influence de Pratt (Comes était admirateur et ami du maître italien) se fait fort ressentir, dans l'encrage, mais aussi dans des détails comme les cadrages sur les personnages de profil. Sans oublier les dorénavant célèbres feuilles mortes qui volettent partout. Trop regardé Jesuite Joe sans doute (les feuilles mortes c'est aussi au rayon niaiserie, surlignage lourd d'une une ambiance qui se voudrait pesante et inquiétante et romantique mais qui fait juste carton pâte et eau de rose). Ensuite Comes a décidé de jeter son dévolu sur un autre maître du noir et blanc et dans L'arbre cSur (puis dans Iris) le voilà qui tente d'imiter Muñoz. Sauf que chez Muñoz, là où la tache noir est jetée sur le papier, ressentie dans le geste, chez Comes elle est bien appliquée, bien posée gentiment dans ce qui devient un maniérisme, en contradiction, dans la même image, avec des zones fines et chichiteuses. Pour revenir à Silence, il me semble aussi que l'histoire rappelle fortement le roman Des fleurs pour Algernon de Daniel Keyes. Voilà, c'est juste un ressenti face à une oeuvre que je n'aime pas beaucoup (mais je n'ai jamais lu une aventure d'Ergün l'errant ou L'ombre du corbeau...)

6. angus - 06/12/06 11:27 - (en réponse à : Piet)

Euh....C'est pas du Sokal ça?

5. Piet Lastar - 06/12/06 11:26

Le vieil homme qui n'écrivait plus est bien aussi.

4. nemO² - 06/12/06 11:24

(...)

3. Isa - 06/12/06 11:23

C'est avec Silence que j'ai découvert Comès. Une vraie baffe. J'aime beaucoup les BD de Comès - un grain de sensibilité dans chaque tome. Son dernier opus est plus "humoristique" - mais c'est de l'humour noir.

2. angus - 06/12/06 11:13

J'ai découvert Comès avec "L'ombre du corbeau" il y a une vingtaine d'années à l'époque où l'on m'a offert toute la collection "Histoires et légendes" du Lombard. Cette BD m'avait fasciné à l'époque, un peu moins aujourd'hui je l'avoue. Quelques années plus tard j'ai lu "Silence" et "L'arbre coeur" avec une nette préférence pour le premier cité.

1. helmut perchu - 06/12/06 11:06 - (en réponse à : Poteau yan quand même)

Dans le quizz tu dis que Comés c'est pompage-man à tous les étages, peux-tu expliciter la virulence de tes propos please ?

 

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