usage de la photo pour dessiner en bande dessinée

Les 9 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



9. rp - 09/08/06 14:35
Oui, cela me semble tout a fait normal d'utiliser les photos, pour des bd réalistes ou pas. Je suis juste un peu plus sceptique lorsqu'il s'agit de les recalquer à la table lumineuse (meme si on peut toujours parler d'interpretation)

8. dens - 09/08/06 14:26
j'avais pose la question quand j;avais vu dans le making off the Ex Machina que des gens posaient pour des photos qui etaient ensuite utilisees comme nodeles pour les cases... je comprenais pas l'interet si on sais comment les gens doivent se tenir et qu'on sait dessiner y a qu'a le dessiner directement me disais-je...

je comprend mieux a present ca gagne du temps sur les crayonnes quand on fait du dessin realiste...
surtout que les delais sont encore plus serres dans l'industrie americaine... 20 pages par mois contre 48 pages pas ans...

7. scarlet - 08/08/06 00:50
Delacroix utilisait des photos de nus ( la série d'Eugène Durieux ) pour faire croquis et peintures. Et je parles pas de tous les peintres actuels, et les aquarellistes qui utilisent la diapo.

6. Florent - 07/08/06 15:29
Des exemples de photos utilisees par Serge Carrere (Leo Loden):
http://leoloden.free.fr/inedits_e9.htm

5. torpedo31200 - 06/08/06 14:24 - (en réponse à : rp - post # 4)
Ca dépend de ce que l' auteur veut faire avec le décor... Si c' est juste un fonds pour faciliter la lecture (= pour ne pas parasiter la narration), il n' a pas besoin d' en faire plus.
Après, si il joue plus avec la gestion des personnages dans le décor ou l' interaction entre les persos et le décor, c' est certain qu' il a intérêt à réfléchir à son encrage.

4. rp - 06/08/06 14:13
Je suis assez de ton avis. Des lors que le procdé ne choque pas a la lecture, je ne reproche rien a l'auteur. D'ailleur il ne sagit pas d'hyper-realisme, et ses traits, son choix de trait font que Dodier laisse son empreinte. Je prend d'ailleurs souvent un reel plaisir a lire JKJ.
Mais je me pose tout de même la question de savoir si, dans le cas ou Dodier aurait eu l'ooportunité de consacrer plus de temps au dessin de ses decors, les cases n'auraient pas gagné en intensité si les photos avaient ete re-interpretées de manière plus prononcées, moins systematiques.

3. torpedo31200 - 06/08/06 12:44 - (en réponse à : rp - post # 1)
Pareil que Gill, mais en plus court...
Le résultat prime sur la technique. Même si j' ai bien conscience que le "décalquage" ne sera pas considéré comme de la création pour beaucoup.

2. Gill - 06/08/06 11:35
La création de Bande dessinée est un artisanat (visant à l'Art, parfois). L'objectif est donc de produire des planches rapidement pour que les lecteurs puissent avoir leur dose de plaisir le plus souvent possible (et se rémunérer suffisamment pour vivre à peu près décemment dans un métier qui ne procure ni congés payés, ni retraite, ni assurance santé, ni 13ème mois, ni assurance de l'emploi à vie, ni reconnaissance bancaire, ni comité d'entreprise, ni...).
Tous les dessinateurs ont donc leurs astuces pour limiter les difficultés du dessin.
Par ailleurs, ils ont besoin de documentation et l'utilisent plus ou moins fidèlement selon leurs envies et les possibilités de mise en scène (et selon le délais qui leur a été imparti).

Dodier (et Tito, par exemple) racontent des histoires contemporaines. Ils utilisent donc beaucoup la photographie : grâce à cela, ils peuvent nous proposer des décors réalistes et parfaitement plausibles à moindre frais, ceci afin de se concentrer sur les scénarios. Car c'est ce qu'on leur demande, avant tout !

Tout l'Art de cette technique est de faire oublier la photographie. Et en ce qui concerne Dodier, pour moi, c'est parfaitement réussi (bien mieux, par exemple, que le dessin des voitures par l'assistant de Munuera pour Spirou...) !

Dans sa dernière histoire "Un chien dans un jeu de quille", actuellement en prépublication, on a un merveilleux exemple de l'intérêt de cette technique : pas moins de 5 pages d'affilée SANS AUCUNE BULLE (une filature de Jérôme : pages 13 à 17) ! 52 cases à dessiner sans jamais lasser le lecteur ni sacrifier à une moins bonne qualité du décors ! Dans ce cas, l'utilisation de la photo donne un rendu parfaitement cinématographique qui est un régal pour les yeux... et que le dessinateur a pu se permettre grâce à la facilité d'utilisation directe de sa documentation. Pour notre plus grand bonheur ! Sans cela, il aurait certainement hésité et serait allé au plus court (gros-plans pour éviter les décors, moins de pages, etc...).

Bref, cette technique ? Je n'en pense que du bien ;-) !!

1. rp - 05/08/06 23:41
Je revoyais le cd-rom offert avec le tome 18 de JKJ Bloche.
On y decouvre, dans le making of, toute une série de case dont les decors sont calqués a la table lumineuse sur des photos de repérage.
Que pensez-vous de cette technique?




 


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